Caractéristiques de communautés de communes jouxtant la CCPA 

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Les activités culturelles

Les activités culturelles présentes sur le territoire de la CCPA sont principalement composées de monuments historiques à visiter, d’événements et de festivals ponctuels ainsi que d’ateliers. Le territoire dispose d’un atout touristique de taille avec la cité médiévale de Pérouges, labellisée “Plus beau village de France” et qui est le deuxième site le plus visité du www.ain-tourisme.com/ département avec plus de 350 000 visiteurs en 2015.
Le château des Allymes situé sur la commune d’Ambérieu-en-Bugey draine 10 000 touristes par an, alors que l’Abbaye bénédictine d’Ambronay, gratuite à la visite mais proposant des visites guidées payantes, capte environ 4 000 excursionnistes. L’abbaye est également un lieu dédié à la création, à la recherche et à la formation de jeunes talents avec notamment le festival baroque d’Ambronay (18 000 spectateurs) et le centre de rencontre. A cela s’ajoute de nombreux sites dont l’importance d’un point de vue touristique est moindre mais qui suscite également l’intérêt de touristes comme le Musée du Cheminot à Ambérieu-en -Bugey, le château de Saint-Germain et du patrimoine vernaculaire étalé sur l’ensemble du territoire comme les lavoirs par exemple.
La communauté de commune de la Plaine de l’Ain est également un territoire riche par ses évènements en majorité répartis sur la période estivale. Le festival de Pérouges est le plus important en matière de fréquentation avec 28 000 spectateurs sur l’ensemble de la durée des animations. Le festival d’Ambronay et dans une moindre mesure le festival SYLAK Open Air sont également des évènements importants et offrent par leur complémentarité une diversité de genres musicaux.
Les stages et ateliers ainsi que les visites d’entreprises viennent alimenter et compléter l’offre culturelle du territoire. Allant du stage de poterie à l’atelier de calligraphie en passant par la visite d’entreprises alimentaires comme “Delpon Canard & Foie gras” ou des caveaux des vins du Bugey, le territoire offre une large palette d’activités culturelles visant un public tout aussi varié.
Sur le territoire de la CCPA se trouve également la maison d’enfance d’Antoine de Saint-Exupéry, propriété depuis peu de la commune de Saint Maurice-de-Rémens et pour laquelle des projets sont en cours pour la rendre accessible aux touristes.

Fréquentation en hausse :

La plupart des structures d’hébergements (56%) et d’activités (75%) sondées ont indiqué que leur fréquentation a augmenté ces dernières années, les autres qu’elles stagnent et très peu ont observé une baisse de la fréquentation.
La moyenne du taux de remplissage des 13 gîtes, 12 chambres d’hôtes et 13 hôtels interrogés est selon les gérants d’environ 60%, pour chaque type d’hébergement, des chiffres qui se situent dans l’ensemble au-dessus de la moyenne nationale.

Coopération plutôt que concurrence :

Au niveau des hébergements, la complémentarité est le plus souvent évoquée, notamment chez les propriétaires de gîtes et chambres d’hôtes qui disent ne pas souffrir de concurrence (17/25). Ils évoquent plutôt la diversité des prestations offertes et les différences de clientèle en fonction du type d’hébergements, même si l’émergence des plates-formes de réservation telles que “Booking” ou “Airbnb” sont parfois données en exemple de concurrents. Les réponses sont plus contrastées pour les hôtels qui estiment souffrir de concurrence déloyale de la part des gîtes et chambres d’hôtes qui ne sont pas soumis aux mêmes normes (9/14).
La grande majorité des prestataires interrogés (11 sur 16) ne considèrent pas qu’ils souffrent d’une quelconque concurrence mais parlent également de coopération et de complémentarité de l’offre, comme par exemple les Grottes de la Balme et celles du Cerdon qui proposent des prestations différentes. De plus, la quasi-totalité d’entre eux (13 sur 16) échange avec certains partenaires. Les plus sollicités sont les prestataires d’activités culturelles et sportives, ainsi que les hébergeurs qui sont nombreux sur le territoire et qui sont certainement les plus susceptibles d’influer sur le choix des sites visités par les touristes.

Variation de fréquentation :

Pour la variation annuelle de la fréquentation, l’analyse a été réalisée grâce à une méthode binaire : si un prestataire d’activités ou un hébergeur indiquait un pic à un mois précis, +1 était attribué pour le mois concerné et -1 lorsqu’il s’agissait d’un creux. Ainsi, le graphique suivant est obtenu en sommant pour chaque mois. Il apparaît très clairement et logiquement un pic touristique en été et un creux général l’hiver. Il y a moins d’activités en août, qui correspond au mois où la plupart des entreprises sont en congés et il y a donc moins de touristes d’affaires à cette période. Il y a, au contraire, un pic en juin car cela correspond à une accumulation de touristes d’agrément et de professionnels. Le creux de fréquentation hivernal peut s’expliquer par le fait qu’une forte proportion des activités rencontrées est ouverte entre avril et octobre et donc peu d’activités sont disponibles durant l’hiver.

Un territoire d’étape :

Le territoire de la CCPA est qualifié d’étape par plus de 60% des hébergeurs contre un quart qui le considèrent comme un lieu de séjour et 12% les deux. Les entrevues avec les prestataires d’activités appuient cette conjecture puisque la moitié a jugé que le territoire de la CCPA était un lieu d’étape plutôt que de séjour. Ceci montre que le territoire est surtout perçu comme un lieu où on ne séjourne pas, ce qui n’est pas négatif pour autant. En effet, ceci montre que les gens passent et qu’il serait donc possible de les retenir plus longtemps en travaillant sur la qualité de l’offre touristique. L’autre moitié des prestataires d’activités sondés ne savait pas qualifier le territoire ce qui pourrait traduire un manque de connaissance de ce dernier ou une difficulté à le juger.

Réservation et accessibilité :

Presque tous les hébergements (38/43) affirment avoir des habitués au sein de leur établissement, ce qui montre une certaine capacité à faire revenir les clients. Ils réservent très souvent à l’avance, notamment les professionnels, mais on trouve tout de même quelques touristes de passage qui s’arrêtent à l’improviste près de la ViaRhôna ou des chemins de pèlerinage. Ils sont néanmoins plus rares et, suivant leur heure d’arrivée, il est difficile pour les chambres d’hôtes de les accueillir (peu de restauration, organisation d’une table d’hôtes difficile). Généralement l’accessibilité aux hébergements est facile (32/43) mais l’absence de panneaux d’information est parfois décriée. Pour les PMR, seulement un peu plus de 40% des hébergements sont susceptibles de les accueillir, ce qui peut mettre en avant des difficultés pour ces personnes à trouver le logement souhaité.
La quasi -totalité des prestataires d’activités ont des habitués parmi leur clientèle mais trop peu savent les quantifier ce qui montre que les prestations sont de qualité et appréciées malgré le fait que les moyens de fidélisation soient peu utilisés et envisagés. Un peu plus de la moitié d’entre eux (9/16) indique également que leurs clients réservent avant de venir. Cela traduit le fait que les touristes, même de passage, ont prévu de passer sur le territoire. Plus de la moitié des prestataires (9/16) affirme que l’accès à leur site d’activité est relativement facile même si certains d’entre eux ont spécifié que cela était possible grâce à la technologie GPS. La difficulté d’accessibilité aux sites d’activités peut notamment être due
à un manque de panneaux d’informations. La moitié des prestataires enquêtés ont la possibilité d’accueillir des Personnes à Mobilité Réduite (PMR) ce qui est positif car ces derniers étendent leur clientèle potentielle.

Moyens de communication :

Concernant les moyens de communications utilisés par les personnes questionnées, l’ère du numérique est en vogue. En effet, internet est le moyen de communication le plus utilisé, à la fois par les hébergeurs (40/43) et par les prestataires d’activités. Les professionnels de la centrale nucléaire de Saint-Vulbas l’utilisent pour trouver un hébergement, par exemple avec la liste fournie par EDF. La plupart des prestataires à la fois d’hébergements et d’activités ont leur propre site web, un élément remarqué lors de la création de la base de données et confirmé par les entretiens. En effet 13/16 prestataires et 24/43 hébergeurs communiquent via leur propre site web. Beaucoup d’hébergeurs sont également référencés sur des centrales de réservations importantes telles que “Booking” ou “tripadvisor”. Le bouche-à-oreille semble également bien fonctionner (12/16 prestataires, 28/43 hébergeurs) ce qui est révélateur d’une certaine qualité de prestation et de la satisfaction de la clientèle concernant l’offre d’activités et d’hébergements.
On peut cependant remarquer que l’essor numérique se fait au détriment des Offices de Tourisme qui sont peu représentés sur ce graphique car l’adhésion est payante et parfois jugée trop chère pour une utilité moindre. Mais internet et les offices de tourisme ne sont pas incompatibles pour autant et peuvent être complémentaires, comme par exemple à Meximieux où il est possible d’acheter en ligne directement sur le site internet de l’office de tourisme des billets pour des événements comme des festivals.

Le point de vue des touristes, d’après les personnes rencontrées

Les points les moins appréciés sur le territoire ressortis lors des entretiens sont tout d’abord les problèmes liés à la restauration (33/43 pour les hébergeurs). En effet, les touristes se plaignent d’un manque de restauration traditionnelle sur l’ensemble du territoire et globalement d’un manque de restauration le soir. La remarque a surtout été relevée sur la partie Est de la communauté de communes allant d’Ambérieu-en-Bugey à Villebois.
L’animation de Pérouges et le manque de vie qu’il y a au sein de la cité médiévale au quotidien est également un élément qui déçoit les touristes. Divers problèmes liés aux activités et services touristiques ont également été évoqués. Par exemple, le centre aquatique de Saint-Vulbas ferme trop tôt pour les professionnels (uniquement des cours après 17h30). Par conséquent, ils ne peuvent pas en profiter après leur journée de travail alors qu’ils sont nombreux à pratiquer des activités sportives sur le territoire. Cette piscine n’est donc pas vue et exploitée comme un élément prévue pour le tourisme d’affaire. Les activités couvertes comme le bowling restent également peu nombreuses.
Quatorze des seize prestataires d’activités sondés n’ont pas su dire quels sont les éléments les moins appréciés sur la CCPA, ce qui ne permet pas une exploitation correcte des données. Un prestataire a tout de même indiqué que certains de ses clients se sentent toujours trop proche de l’agglomération Lyonnaise et un autre a mentionné un problème relatif au réseau téléphonique.

Les éléments les plus pratiqués et appréciés

D’après les hébergeurs, les activités pratiquées par leur clientèle sont à 47% des activités sportives et de loisirs (le Parc des Oiseaux, les randonnées et courses à pied, le vélo et VTT, les grottes de La Balme), puis à 35% des activités culturelles (notamment Pérouges). Viennent ensuite les activités naturelles tels que les visites du Bugey, de la Dombes, des lacs, viennent après les activités sur Lyon et enfin celles liées à la gastronomie et la visite de la famille.
Les prestataires d’activités confirment ces informations en donnant comme principales activités la visite de sites liés au patrimoine culturel (monastère royal de Brou, château des Allymes, abbaye d’Ambronay, Pérouges), puis également la pratique d’activités sportives ou de loisirs (randonnées, accrobranche, canoë, karting, vélo). Il faut cependant remarquer que la moitié des prestataires sondés n’ont pu répondre.
Ce qui est le plus apprécié sur le territoire par les touristes d’après les hébergeurs est assez nettement la nature, à 37%, avec notamment les différents sites naturels et le calme du territoire. On trouve ensuite les loisirs, le patrimoine bâti et la gastronomie. La proximité du Parc des Oiseaux et des grandes villes telles que Lyon et Genève sont aussi des éléments ressortis pendant les entretiens.
Les réponses des prestataires d’activité confirment une fois de plus ces tendances puisque ce sont également la nature (la rivière d’Ain, les paysages) ainsi que la culture (regroupant l’histoire, la gastronomie, le patrimoine) qui sont le plus souvent cités.

Les manques et défauts du territoire

L’un des manques qui ressortent le plus souvent est le manque d’activités et/ou de services touristiques. Des défauts similaires aux éléments peu appréciés évoqués précédemment sont de nouveaux avancés : le manque global de restaurants traditionnels et accessibles, notamment le soir, ainsi que les activités nocturnes d’ailleurs trop peu nombreuses. L’animation dans la cité médiévale de Pérouges est jugée insuffisante ainsi que le manque de réseau de transport au sein du territoire.
Le second manque important qui est relevé est celui de la communication avec une mauvaise circulation des informations et peu de panneaux d’indications sur les activités et prestations disponibles. Les hébergeurs aimeraient parfois plus de dépliants et de brochures disponibles, notamment récapitulatives de l’offre sur l’ensemble du territoire. Les lieux d’informations touristiques sont d’ailleurs estimés mal répartis, avec une “zone blanche” d’Ambérieu-en-Bugey à Villebois à l’Est, surtout depuis la fermeture de l’Office de Tourisme (OT) d’Ambérieu -en-Bugey. Ceux de Pérouges et Meximieux étant situés trop loin, les hébergeurs de la partie Sud (particulièrement Sault-Brénaz et Villebois) ont tendance à plus se diriger vers l’Isère.
L’absence de réelle identité du territoire est aussi regrettée avec un manque de communication vers l’extérieur. Il est d’ailleurs le défaut principal du territoire de la CCPA selon les prestataires d’activités interrogés qui le définissent comme méconnu des touristes et des personnes qui y sont extérieurs.
Enfin, la mise en valeur des espaces naturels (rivière d’Ain) et culturels (Pérouges) est aussi un élément qui revient comme un défaut et qui pourrait être amélioré.

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Table des matières

Au niveau national:
Au niveau Régional :
Au niveau départemental:
METHODOLOGIE 
ANALYSER LA SITUATION TOURISTIQUE LOCALE 
DIAGNOSTIQUER LE TERRITOIRE 
PRESENTATION DU TERRITOIRE 
ANALYSE DE L’OFFRE TOURISTIQUE 
A – Analyse de l’offre en hébergements
B – Analyse de l’offre d’activités
ANALYSE DE LA DEMANDE TOURISTIQUE 
Points de vue et ressentis :
ÉTUDE DES TERRITOIRES ALENTOURS 
Caractéristiques de communautés de communes jouxtant la CCPA
Etude de l’offre de la CCPA face aux CC alentours
BENCHMARKING 
ANALYSE SWOT 
Atouts
Faiblesses
Opportunité
Menaces
AXES STRATEGIQUES 
1- Miser sur les portes d’entrée du territoire qui attirent en premier lieu les touristes
2- Mettre en avant l’offre secondaire, des expériences originales et authentiques
3- Favoriser la communication et la synergie entre acteurs du tourisme
4- Gouvernance ou comment travailler ensemble

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