MERI-LL
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Géologie de la région Sud Est
L’étude des roches est très importante car la dégradation de ces dernières donne les constituants minéraux du sol qui sont très importants pour la nutrition des plantes. La formation géologique de Madagascar se divise en deux grands groupes, à savoir la formation sédimentaire dans la partie occidentale (représente 1/3 de la surface de notre île) et le socle cristallin occupe la partie orientale (représente 2/3 de la surface de notre île). Selon le PGRM (Projet de Gouvernancedes Ressources Minérales) en Juin 2008, le socle cristallin se divise en cinq domaines : Bemarivo, Antananarivo, Antongil – Masora, Itremo – Ikalamavony -Taolagnaro et Vohibory. Seulement les deux domaines qui sont l’Antananarivo et l’Itremo-Ikalamavony-Taolagnaro passent la région Sud Est. D’où, la région Sud Est présente une diversification au point de vue pétrographique.
Partie boréale
Elle est formée par la série de Vondrozo du groupe migmatitique de la région centrale c’est-à-dire inclus dans le domaine d’Antananarivo. Elle constitue le prolongement de la série de Fianarantsoa vers le Sud. C’est une série migmatitique monotone mais avec intercalation de Quartzite à magnétite, Pyroxènolite, Hypersthenite à Grenat, Eclogite et Charnockite.
Partie australe
Elle est formée par des Leptinites à Cordiérites et à Grenat du sous domaine Anosyen, c’est-à-dire inclus dans le domaine d’Itremo-Ikalamavony-Taolagnaro. Dans cette partie, les deux domaines Antananarivo et Itremo-Ikalamavony-Taolagnaro sont séparés par la zone de cisaillement de Ranotsara qui explique l’abondance des roches dans cette zone. Cette formation se prolonge dans toute la partie occidentale de la région Sud Est en passant par l’Iakora et Ranotsara jusqu’Ihosy.
Partie orientale
Elle est constituée par le complexe de Ranomena de groupe d’Ambatolampy du domaine d’Antananarivo. Par rapport aux autres groupes, ce groupe est caractérisé par la richesse en Micaschistes et Gneiss alors que les Migmatites sont moins développées. Le complexe de Ranomena est qualifié par le développement de Charnockite au milieu d’ensemble de Gneiss Variés. Le faciès métamorphique est très profond de type Hornblende grossulaire caractérisé par le Para-gneiss à Hypersthène, Diopside et Hornblende brune.
Pédologie
La pédologie est l’une des branches de la géologie (étude de la terre). Par définition, la pédologie est la science qui étudieuniquement la partie superficielle de la terre appelé sol; la majeure partie de cette étude est centrée surtout sur l’origine de ses constituants, des ses propriétés et de leur classification. On peut affirmer qu’un monde sans sol veut dire un monde sans vie car il occupe un espace vital pour une multitude d’êtres vivants et parmi eux l’être humain.
Le sol constitue le pilier de l’agriculture; de plus qui dit culture dit travail du sol. Le sol est donc une couverture pédologique, c’est la couche de la terre qui est en général meuble et d’épaisseur variable. Le sol se rouvet entre les couvertures végétales et les roches mères.
Les sols de la commune de Nosifeno sont ceux rencontrés sur les parties orientales malgaches: sols ferralitiques jaunes, qui sont venus de la décomposition des matières vivantes surtout les forêts qui recouvrent la majeure partie.
Fonctions du sol
La fonction est catégorisée en quatre groupes par rapport au besoin et à la santé de l’Homme :
Fonction biologique
Dans le sol, il existe toujours de l’activité biologique abondante et diversifiée, et il abrite beaucoup d’animaux et de végétaux. L’activité biologique est importante :
à la construction
au fonctionnement
à la fertilité
On peut dire qu’il y a des corrélations entre le sol et l’activité biologique.
Fonction alimentaire
Le sol produit et contient des éléments nécessaires à la vie. Il accumule et met à la disposition des plantes, des animaux et de l’Homme la majeure partie de ses éléments.
Fonction d’échange et de filtre
Le sol est un milieu poreux traversé en permanence par des flux hydriques et des flux gazeux. L’eau transforme sa qualité chimique et biologique en traversant le sol. Le sol est donc en échange constant avec l’atmosphère.
Fonction des matériaux et de support
Le sol est utilisé comme les matériaux et de support.
Exemple: sable, argile, cuirasse ferrugineux…….
Ecologie du milieu
Flore
La végétation de cette commune est marquée par les trois formations qui sont les formations primaires, les formations secondaires et les savanes.
Formations primaires
Elles sont caractérisées par les forêts denses humides sempervirentes de la partie orientale malgache. En général, toutes les espèces qui se trouvent dans la partie orientale malgaches sont rencontrées dans cette commune mais les plus abondantes sont les bois d’ébène et des palissandres, de 48 espèces des fougères et des plantes médicinales (Figure 4). Les meilleurs de la flore de Nosifeno sont:
Le Mystroxylon aethiopicum, de la famille des Celastracaeae. Les feuilles
de cette plante endémique sont utilisées pour soigner les blessures.
Le Medinilla sp, plante endémique dont la sève est utilisée contrela toux.
Le Ranavao ou Dilobeia thouarsii. Autrefois, les graines de cette plante étaient utilisées pour l’extraction d’huile coiffante.
L’Aeranthes caudata, de la famille des Orchidaceae. Une orchidée endémique, protégée par la CITES.
Le Bulbophyllum vestitum de la famille des Orchidaceae, endémique et protégée par la CITES. Depuis 2003, la destruction des forêts primaires est freinée par l’installation de WWF et ANGAP (MNP actuelle) dans cette zone. C’est grâce à eux que les environs 30% des formations végétales de tout le district sont encore des forêts primaires.
Ces formations ne sont autres que les résultats des activités anthropiques par excellence de domaine du « tavy » où l’on pratique la culture du riz pluvial, du maïs, du manioc, de la patate douce, etc.….. Dans ces pratiq ues, le sous bois est abattu ainsi que les petits arbres, puis on met le feu. Le semis a lieu ensuite sur le terrain grossièrement débarrassé des débris forestiers. Après un ou deux cycles culturaux, on abandonne le terrain à la jachère et de nouveaux « tavy » sont pratiqués un peu plus loin. D’où une diminution progressive et très rapide des forêts primitives qui n’ont même plus le temps de se régénérer. Après cinq à dix années de la destruction des forêts primitives, on aura la formation des forêts seconda ires appelées SAVOKA.
Les espèces très importantes qui caractérisent les formations secondaires dans cette commune sont (26) : Haronga ou Harungana madagascariensis, Redreka ou Lantana camara, Sevabe ou Solanum auriculatum, Andrarezina ou Trema orientalis, Longoza ou Aframomum augustifolium, Ravinala ou Ravenala madagascariensis, etc. Lors que le temps de jachère est très long, on aura la formation des forêts primitives si non, on aura la formation des savanes.
Savanes
Lorsque le temps de jachère est très court ou absent, il y a la formation de savane ; pourtant le feu de brousse qui est pratiqué par les pasteurs pour avoir les réserves nutritionnelles pour les bœufs entraîne aussi sa formation.
Les espèces très importantes qui caractérisent les savanes dans ce lieu sont(26) : Kofafa ou Aristida rufescens, Danga ou Heteropogon contortus, Teny ou Imperata cylindrica, etc.…
Faune
Ce terme désigne l’ensemble des animaux vivant dans un espace géographique bien déterminé. Dans cette commune rurale de Nosifeno, on trouve presque tous les animaux domestiques, les animaux aquatiques, les animaux du secteur de l’élevage (surtout l’élevage bovin) et esl animaux qui vivent dans le parc national de Midongy du Sud. Les Oiseaux, les reptiles et les lémuriens qui vivent dans le parc présentent un excellent taux d’endémicité Figure( 5) :
L’Arongo ou Katsatsaka : Uroplatus fimbriatus. C’est un gecko rare et endémique de Madagascar, caractéristique de la forêt dense humide de l’Est.
Le Tanalahy ou Tarondro, Chamaeleonidae Furicifer verrucossus est un reptile endémique.
Le Toloho ou Centropus toulou qui est également un oiseau endémique.
L’Eulemur fulvus collaris, lémurien rare, espèce clé de Midongy Befotaka que l’on rencontre dans la Forêt orientale du Sud entre 400 et 1200 m d’altitude, là où la forêt est moins perturbée.
Le Propithecus sp. C’est un Lémurien Vulnérable et menacé de la Forêt dense humide.
Le Rollier terrestre écailleux Brachypteracias squamiger est un oiseau strictement forestier. C’est l’une des cinq espèces dans la famille de Brachypteraciidae, une famille endémique de Madagascar.
D’autre part, il y a aussi le Fosa ou Cryptoprocta ferox qui est un mammifère vulnérable de la forêt dense humide (26).
Adduction d’eau potable
Même au niveau du chef lieu de la com mune, aucun foyer n’a accès au réseau de la JIRAMA, mais ils ont quand même deux ou trois bornes fontaines publiques à chaque quartier ; ceci est insuffisant. Par conséquent, plusieurs d’entre eux prennent de l’eau dans le fleuve d’Itomapy et d’Ifanodiha.
Aucun Fokontany n’a une borne fontaine. Cela facilite la prolifération des maladies comme les diarrhées car les gens sont forcés d’utiliser les eaux des fleuves, des lacs et des cours d’eaux, alors que la population y est toujours installée.
Activités de la population
Les activités de la population sont hétérogènes car on y trouve tous les secteurs privés et publics. On assiste à la prédominance des activités agricoles et d’élevage. Mais a priori, c’est l’agriculture qui est la principale occupation dans cette commune suivi par l’élevage bovin. Les autres activités sont les fonctions d’Etat. Les fonctions commerciales et touristiques ne sont pas négligeables mais les transports les empêchent de se développer. Les petites activités commerciales remplissent le centre ville de la commune et quelques unes dans les autres Fokontany.
Milieu économique
En tant que commune rurale, ce sont les activités agricoles qui prédominent l’économie de Nosifeno. Les autres activités les plus fréquentes sont l’élevage, la pêche et le commerce. Ainsi, environ 17 000 ha de sa surface sont réservées aux activités agricoles, 11 000 ha sont les parties protégées par le MNP et 8 000 ha pour l’élevage bovin (commune rurale de Nosifeno).
Agriculture
En ce qui concerne l’agriculture, ce sont les cultures rizicoles, cultures industrielles (café, arachide et canne à sucre) et les cultures des plantes à tubercules (manioc et patate douce) qui dominent à Nosifeno. Tout le monde la pratique sans exception, même les fonctionnaires ; on dit que l’a griculture est la base de la vie pour la population de Nosifeno.
En général, les facteurs qui alourdissent le secteur agricole, à une faible productivité sont les suivants: suite à la non maîtrise des techniques agricoles,on assiste encore à la prédominance des anciennes techniques utilisant des matériels archaïques. Ce phénomène est causé par le manque de technicien agricole dans la commune et le suivi non effectif des formations déjà dispensées. absence totale des infrastructures comme les barrages et canaux d’évacuations d’eaux. les causes naturelles comme les inondations et les animaux ravageurs (Acridiens, Sangliers et les Rats). Les inondations affectent cette commune au moins deux fois tous les cinq ans, alors le risque est d’avoir la famine et une augmentation de prix de riz jusqu’à 800 Ariary par gobelet.
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Table des matières
NTRODUCTION
PARTIE I: GENERALITE SUR LE MILIEU D’ETUDE ETCARACTERISTIQUES BIOLOGIQUES ET BOTANIQUES DU CAF (Coffea canephora)
I. Situation géographique
1- Historique
1.1- Origine du nom de la commune
1.2- Migration
2- Localisation
3- Superficie et Fokontany
4- Organisation administrative
5- Climat
5.1- Température
5.2- Précipitation
5.3- Diagramme ombrothermique
6- Géologie de la région sud Est
6.1- Sa partie boréale
6.2- Sa partie australe
6.3- Sa partie orientale
7- Pédologie
7.1- Fonctions du sol
8- Ecologie du milieu
8.1- Flore
8.2- Faune
9- Hydrologie
II. Situation socio-économique
1- Milieu humain
1.1- Ethnies
1.2- Population et démographie
1.3- Répartition par âge et sexe de la population
1.4- Situation sanitaire
1.4.1- Couverture sanitaire
1.4.2- Etat de sante de la population
1.4.3- Adduction d’eau potable
1.5- Activités de la population
2- Milieu économique
2.1- Agriculture
2.2- Elevage
2.3- Pêche
2.4- Commerce
2.5- Artisanat
2.6- Tourisme
2.7- Transport
2.8- Infrastructure
2.8.1- Routes
2.8.2- Marchés
2.8.3- Barrages
2.8.4- Education
III. Caractéristiques biologiques et botaniques du café (Coffea canephora)
1- Généralités
2- Origine du café
3- Description du café Coffea canephora
4- Classification du café Robusta
5- Morphologie du caféier
5.1- Partie souterraine
5.1.1- Racines
5.2- Partie aérienne
5.2.1- Tiges
5.2.2- Feuilles
5.2.3- Inflorescence
5.2.4- Fruit
6- Physiologie du caféier Robusta
6.1- Phase de germination
6.2- Phase de croissance
6.3- Phase de floraison
6.4- Phase de fécondation
6.5- Phase de maturation
7- Ecologie du Caféier Robusta
7.1- Condition climatique
7.2- Condition édaphique
7.3- Condition hydraulique
Conclusion de la première partie
PARTIE II : CHRONOGRAMME DES ACTIVITES, METHODE DE RECHERCHE, ANALYSES ET INTERPRETATIONS DES RESULTATS
I- Chronogramme des activités de notre démarche
II- Matériels et méthodes
1- Matériels
1.1- Détermination de la zone d’étude
1.2- Questionnaire
2- Méthodes
2.1- Démarche commune
2.1.1- Bibliographie
2.1.2- Webographie
2.1.3- Enquête approfondie sur le terrain
III- Résultats et interprétations
1- Procédures culturales
1.1- Monoculture
1.2- Cultures mixtes
1.2.1- Banane
1.2.2- Litchi
1.2.3- Autres (Ananas)
2- Itinéraire technique
2.1- Phase de préparation
2.2- Phase en cours de maturation
2.3- Phase de collection
2.3.1- La récolte
2.3.2- Traitement des cerises récoltées
2.3.3- Le devenir de l’ensemble du café
2.3.4- Les lieux d’échange et de transport
2.4- Préparation de la boisson
2.4.1- Torréfaction ou brûlage
2.4.2- Mouture
2.4.3- Filtration ou lixiviation
2.5- Conséquence de la consommation de la boisson café
2.5.1- Avantages
2.5.2- Inconvénients
Conclusion de la deuxième partie
PARTIE III- PROPOSITION DE SOLUTION POUR AMELIORER LE RENDEMENT DE PRODUCTION ET L’INTERET PEDAGOGIQUE
I- Techniques culturales
1- Création de l’Association Paysanne
2- Augmentation de la surface cultivée
2.1- Augmentation des systèmes de cultures
2.2- Conséquence de l’augmentation de surface
3- Amélioration du rendement du café
3.1- Les pratiques amélioratrices du rendement
4- La régénération des veilles plantations du café
5- Lutte contre les ennemis du Caféier
5.1- Les maladies des Caféiers …..
II- Intérêts pédagogiques
1- Pour la classe de Seconde
2- Pour la classe de Première
3- Pour la classe de Terminale
Conclusion de la troisième partie
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAHPIE
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