Caractéristique socioéconomique des populations du quartier

Télécharger le fichier pdf d’un mémoire de fin d’études

Revue de la littérature

La question de l’assainissement en milieu urbain a fait l’objet de beaucoup d’études. Les spécialistes de la question ont fini de démontrer que plusieurs facteurs concourent à expliquer l’insalubrité notoire qui sévit dans les villes du tiers monde. Dans plusieurs ouvrages généraux, la question de l’assainissement est traitée sous l’angle du rapport entre populations et situation socio-économique. C’est ainsi que dans un ouvrage publié par le CRDI(1983), parmi les problèmes de plus en plus nombreux qui se manifestent dans les secteurs urbains des pays en voie de développement, il convient de souligner les problèmes d’hygiène que représente l’élimination sûre des eaux usées et en particuliers les excrétas humains.
Dans cet ouvrage, les questions d’assainissement sont essentiellement liées aux aspects financiers. Ainsi « l’assainissement est une partie intégrante de l’ensemble du développement socio-économique. Invariablement, là où le niveau de développement économique est faible, les conditions sanitaires laissent forcement à désirer. En général, les fonds d’investissement sont immenses et l’on accorde généralement la priorité à de nombreux secteurs compétitifs comme l’éducation, l’agriculture, l’industrie et le tourisme, moteur du développement, avant de se préoccuper de l’hygiène ». C’est montrer que le secteur de l’assainissement dans les pays en voie de développement, est relégué au second plan au détriment des secteurs d’activités économiques.
Dans d’autres ouvrages généraux comme celui de KNAEBEL G, et Colla(1986), les systèmes d’égouts classiques, bien qu’ils représentent le moyen le plus sûr et le plus hygiénique d’évacuer les déchets humains, demeurent le moyen le plus coûteux et il ne desserve généralement qu’une faible proportion de la population.
Ainsi dans l’ouvrage, « Que faire des villes sans égout », des auteurs cités ci-dessus, ces dernières montrent toutes les difficultés financières que rencontrent les populations, obligent ces dernières à adopter des systèmes sanitaires économiques. Ces systèmes sont entre autre, des puits perdus, des fosses étanches et des latrines. Ces systèmes sanitaires économiques, bien que ceux-ci soient accessibles aux populations à faible revenu, constituent une menace pour la santé des populations et du cadre de vie. Par ailleurs, Malick Gaye (2008) déclare que la production d’eau usée connaîtra une augmentation exponentielle par rapport à la croissance démographique urbaine. Alors que les systèmes conventionnels de traitement des eaux usées ménagères sont de plus en plus inaccessibles aux populations à faible revenu. Il montre que le mélange d’eaux usées domestiques, de matières fécales et d’ordures ménagères posent ainsi un risque sanitaire ainsi qu’un risque de nuisance et d’émanation d’odeurs. Ndiaye Adja Seynabou (2007) montre que la quantité assez importante d’eau consommée entraine corrélativement une production assez élevée d’eaux usées ménagères. Elle montre que ces eaux se retrouvent dans la nature environnante et se mélangent avec les eaux vannes des ménages ne disposant pas de sanitaire ainsi que les ordures ménagères. Ce mélange d’eaux usées domestiques, de matières fécales et d’ordures ménagères posent ainsi un risque de nuisance et d’émanations d’odeurs. Selon elle lorsque le terrain est sablonneux les matières organiques qui contiennent parfois des œufs de parasite et/ou virus infectent le sol et contaminent les eaux souterraines par le biais de l’infiltration. Les rejets domestiques entrainent aussi une pollution en azote.
D’autre part, selon Aïssatou Kane (2006), après avoir souligné les différentes améliorations en termes de cadre de vie qui ont eu lieu après l’opération de restructuration. Elle insiste sur les limites du projet. Il s’agit des problèmes liés aux connaissances géomorphologiques très limités de la zone de l’absence d’un système d’assainissement adéquat, le manque d’information et de sensibilisation des populations, la non promotion de la micro entreprise pour les OCB, le non renforcement des structures administratives et une faible présence des VRD.
Par ailleurs, des études menées par Anaïs Tsogho (2008), montre qu’après la réutilisation d’ouvrage d’assainissement et plusieurs campagnes de sensibilisation un certain nombre de bénéficiaires d’ouvrage prennent conscience des dangers des eaux usées et des eaux vannes. Ainsi, ils prennent le soin lorsqu’ils vident leurs fosses d’aller déverser les boues de vidanges aux lieux réservés. D’ailleurs, ceci montre la nécessité d’un système intégré dans la gestion des eaux usées. L’approche doit être globale pour une gestion durable. La sensibilisation des populations aux recyclages aussi est nécessaire. Et Seydou Niang (1995) avance que l’eau et les déchets sont les sources de maladies les plus graves et les plus courantes dans les pays du sud. Il montre que les poissons ont été contaminés par des métaux lourds et des bactéries par ces eaux. Il montre le risque de contamination des zones côtières en faisant l’analyse du déversement de ces eaux usées non traitées.
En dehors de ces documents, De rosnay J.(1975) fait l’apologie de l’approche systémique en la présentant comme une néo-méthodologie qui permet d’assembler et d’organiser le savoir, en vue d’une plus grande efficacité d’action. Par cette réflexion, cet auteur nous montre que cette approche permet de globaliser et de faire l’analyse spatio-temporelle d’un phénomène en identifiant dans leur intégralité individuelle les composantes d’un espace donné, dans le cas présent la ville et son environnement immédiat. Ainsi, il soutient, lorsque nous intervenons sur un élément particulier de l’écosystème, nous pouvons appréhender dans sa globalité la chaine des mécanismes et prévoir l’ensemble des impacts possibles de cette intervention. Cet outil permet donc de dépasser l’approche sectorielle, loi habituelle de l’intervention urbaine et d’emprunter les chemins de l’approche intégrale. Dans le même sillage Guibert J J(2006) explique la complexité de ce phénomène. Il insiste sur le fait que pour comprendre cette dualité plusieurs aspects doivent être pris en compte pour appréhender le problème de l’assainissement environnemental dans les pays du tiers monde. Pour Jamique(2004) le nombre de latrines inutilisées ou mal entretenues, qu’elles soient publiques ou privées et l’accumulation des déchets liquides et solides dans les rues, suscitent bien des préoccupations. Et suivant Seydou Bakayoko (2007) l’évolution des actions d’Enda Rup dans la sous- région montre l’efficacité de ce système par rapport au système conventionnel. En plus il présente l’expérience Enda rup concernant les systèmes communautaires d’assainissement avec des procédés de traitement des eaux usées ménagères connectées sur un réseau d’égout d’eaux usées au diamètre étroit et qui sont financièrement à la portée des populations à faible revenu.
Par ailleurs, dans une note de cadrage sur les questions de l’assainissement et des déchets dans une problématique urbaine, Lebris (2004) pense qu’il est demandé à des pays affectés d’une croissance urbaine très rapide et d’un phénomène de pauvreté majeure de faire en quelques décennies ce que les pays du Nord ont fait en plus d’un siècle dans un contexte de prospérité économique. Selon lui, la ville non desservie par les réseaux croit en superficie et en effectif et les petits centres urbains sont laissés de côté par les investisseurs privés et par les responsables publiques. Aussi dans la détermination du jeu des acteurs en ville autour de l’assainissement et des déchets, Lebris affirme qu’en Afrique les règles municipales ont échoué dans la mise en œuvre de solutions satisfaisantes. Ces acteurs sans abandonner complètement le terrain, se sont donc trouvés confrontés à un grand nombre d’acteurs privés prétendant suppléer la carence du service public.
Ainsi, Mayombo (2005) renseigne sur les appréhensions des populations à propos d’une éventuelle opération de restructuration et de régularisation foncière. Il donne une idée précise des différents types d’habitats et du statut d’occupation du sol. Les aspects environnementaux et les comportements des populations en matière d’assainissement et de gestion des ordures ménagères sont également traités. Et Gilar (1982) ajoute que la vulnérabilité au sein de la population est de plus en plus fréquente bien que des mesures de prévision se soient améliorées. Cette vulnérabilité affecte le plus souvent les pauvres, occupant dans la majeure partie, des zones de risque. Dès lors, la préoccupation majeure de l’auteur s’est principalement portée sur la disponibilité des moyens pour sortir ces pauvres de cette situation catastrophique. Pour cela, un certain nombre d’instruments sont pris en compte notamment la souscription à une assurance, l’aide aux personnes pauvres et la pension de vieillesse, l’assurance chômage et l’aide aux chômeurs, les fonds sociaux, les programmes de micro finance pour l’octroi de crédit et transfert en espèces. Peerbolte (1994) considère lui, que l’ampleur croissante de catastrophes relatives aux inondations est amplifiée par l’action de l’homme par suite de pression économiques sociales, démographiques et environnementales énormes. Il en conclu que seules les méthodes de reboisement peuvent par exemple contribuer à atténuer les effets de ce danger sur les populations.
Dans cette même lancé Clark(1983) montre que l’étude des inondations et les risques qu’elles impliquent demande une lecture spatiotemporelle de ces phénomènes. L’étude qu’a faite Clark s’est basée sur l’image de la France, qui a élaboré des schémas d’aménagement du territoire que sont les plans d’occupations du sol et les plans locaux d’urbanisation. Il en conclut que cette démarche permet de s’intéresser aux inondations pour une meilleure connaissance des processus afin de mettre en place un plan stratégique de prévention et de prévision. Ce qui fera dire à Graz(1999) que la gestion actuelle des inondations à partir du risque dépend d’autres paramètres que l’aléa ou la vulnérabilité. Il s’agit plutôt de la notion de « progrès », caractéristique de la société qui le considère comme naturel et continu.
La revue bibliographique a permis d’asseoir notre argumentaire sur la base de connaissance étudiée par éminents spécialistes. Il est à souligner que les études réalisées sur Sam Sam III ne portent pas sur l’assainissement. Donc ce travail vient renforcer la somme des connaissances sur Sam Sam III. Mieux, il s’agira de s’intéresser à la problématique de l’assainissement dans cette zone.

Cadre conceptuel

La définition des concepts permet de donner une vision simplifiée des concepts utilisés dans la présente étude. En effet, les concepts tels que assainissement, assainissement collectif, assainissement autonome, cadre de vie, environnement, population et gestion méritent d’être expliqués pour une meilleure compréhension de l’étude.
Assainissement : l’assainissement a été défini en 1956 par des experts de l’organisation mondiale de la santé comme étant « une action visant à améliorer et à contrôler tous les facteurs qui, dans le milieu physique où évolue l’homme, influent ou sont susceptibles d’influer défavorablement sur son développement physiologique, sa santé et sa longévité ».
Selon le dictionnaire universel (1997), l’assainissement « c’est une action qui vise à éliminer de l’environnement tout ce qui peut être nuisible à la santé ».
D’après le trésor de la langue française, assainissement rime avec : « l’ensemble des travaux qui doivent être effectués par des particuliers, les collectivités et les pouvoirs publics en se conformant aux règles de l’hygiène, pour faire disparaître dans les agglomérations toutes causes d’insalubrités ».
Ainsi, en 1986 un groupe d’étude de l’OMS a officiellement donné la définition suivante : « …les moyens de collecte et d’évacuation hygiénique des excrétas et des déchets liquides de la communauté pour protéger la santé des individus de cette communauté ».
L’assainissement, c’est également toute action visant à éliminer de l’environnement tout ce qui peut être nuisible à la santé .C’est aussi l’ensemble de processus consistant à collecter, traiter et évacuer des eaux usées et pluviales.
Ici le but est en partie d’évacuer ces eaux pour éviter qu’elles ne stagnent en surface et de les traiter afin de minimiser la pollution de l’environnement, avant de les retourner au milieu naturel, par un processus d’épuration des eaux. En d’autres termes, c’est le fait d’assurer l’évacuation de l’ensemble des eaux pluviales et usées ainsi que leur rejet dans les exécutoires naturels, sous des modes compatibles avec les exigences de la santé publique et de l’environnement.
Assainissement collectif : il existe deux systèmes d’assainissements collectifs ; le système unitaire qui consiste à assurer l’évacuation de l’ensemble des eaux usées et pluviales à partir d’un réseau unique pour l’évacuation des eaux usées urbaines et du réseau pour évacuer les eaux pluviales (Coste .C et Loudet M, 1987).
Selon le dictionnaire environnement et développement durable, l’assainissement collectif est un mode d’assainissement constitué par un réseau public de collecte et de transport des eaux usées vers un ouvrage d’épuration : station d’épuration.
Assainissement autonome : regroupe les filières de traitement qui permettent d’éliminer sur place les eaux usées d’une habitation, unifamiliale en principe sur la parcelle portant l’habitation, sans transport des eaux usées individuelles.
Eaux usées : production des eaux usées : elle est exprimée en équivalant habitant (quantité /personne /jours). Les eaux usées sont distinguées en deux types :
• Les eaux usées provenant des vannes des WC ;
• Les eaux usées ménagères : lessive, bain, cuisine ;
 Eaux usées ménagères : c’est un ensemble des déchets domestiques (eaux de toilette, de cuisine, de lessive). dont l’élimination d’une communauté a bénéficié dans le passé de tolérances discutables.
 Eaux usées : c’est un ensemble des déchets domestiques ou industriels liquides. Elles constituent un des principaux problèmes dans la plupart des agglomérations caractérisées par un manque d’égout, de caniveaux et d’installations de traitement des eaux usées
 D’autre part les eaux usées désignent les eaux déjà utilisées dans des activités humaines (domestiques, industrielles, agricoles). Ici le but est en partie d’évacuer ces eaux pour éviter qu’elles ne stagnent en surface (source de maladies, de nuisance olfactives …) et de les traiter afin de minimiser la pollution de l’environnement, avant de les retourner au milieu naturel, par un processus d’épuration des eaux.
Cadre de vie :
Selon le dictionnaire universel, le cadre de vie est employé dans l’expression courante pour désigner : « ce qui entoure un espace, une scène, une action ». A cet effet, le cadre de vie peut être assimilé à la conception que nous avons de l’environnement, qui désigne tout ce qui nous entoure, autrement dit tout ce qui entoure l’homme, exerçant une influence sur sa santé, sur ses conditions de vie et sur son existence.
Environnement:
Selon le code de l’environnement, c’est l’ensemble des éléments naturels et artificiels ainsi que des facteurs économiques, sociaux et culturels qui favorisent l’existence, la transformation et le développement du milieu, des organismes vivants et des activités humaines.
Environnement est un système, c’est-à-dire un ensemble cohérent d’éléments qui agissent et réagissent les uns sur les autres. Les sciences de l’environnement étudient les conséquences des modifications sur les plantes, les animaux, et l’homme aussi bien à l’échelle de l‘individu ou de l’écosystème que toute sa biosphère. Il convient de distinguer les sciences de l’environnement de l’écologie qui étudie des milieux naturels ou peu modifiés.
Population :
La population est un ensemble d’habitants vivant dans un pays ou un lieu, un ensemble d’individus formant, une catégorie particulière dans un pays ; un groupe d’organisme appartenant à la même espèce dans une région et à un moment déterminé.
Gestion:
Selon Roger André BECKER (2003), la gestion est un processus spécifique consistant en activités de planification, d’organisation, d’impulsion et de contrôle visant à déterminer et à atteindre des objectifs définis grâce à l’emploi d’êtres humains et à la mise en œuvre d’autres ressources.
Le Dictionnaire de la Langue française, (2006) définit la gestion comme étant l’action d’administrer, de gérer.
Nous nous suffirons dans notre étude à la définition donnée par BECKER, comme la mieux adaptée au terme de gestion. Elle est une activité qui ordonne les efforts en combinant des événements isolés et des informations éparses en relations significatives, lesquelles permettent leur tour de résoudre des problèmes et d’atteindre des objectifs. Elle nécessite un regard beaucoup plus critique, afin de permettre aux pouvoirs publics, aux Organisations Non Gouvernemental (ONG) et aux collectivités locales de mieux cerner l’impact et la gestion des eaux usées sur le cadre de vie des populations en générale.
Mais dans le domaine qui nous intéresse la gestion nécessite des techniques appropriées devant aboutir à des résultats, considérés comme acquis durables ou à consolider. Donc une gestion durable est un processus qui dans l’espace et dans le temps constitue une démarche de résolution de problème à l’inverse d’une gestion simple qui est une opération immédiate, qui se répète, et ne constitue aucunement une solution durable.

La recherche documentaire

La recherche documentaire est une étape qui permet au chercheur de cerner tous les contours du sujet sur lequel il travaille. Afin d’avoir une vision globale sur la thématique qui englobe le sujet, cette étape s’avère être fondamentale. Tout au long de cette recherche, nous avons pu recueillir plusieurs informations à travers des ouvrages généraux et des ouvrages spécifiques.
Les informations des ouvrages généraux ont permis d’enrichir notre problématique, de renforcer notre cadre conceptuel tandis que les ouvrages spécifiques nous ont permis d’avoir des informations sur la zone d’étude. Cette étape nous a conduite donc au niveau des bibliothèques de la bibliothèque universitaire Cheik Anta Diop, Codesria , l’ESEA, IFAN et Enda tiers monde,

Le travail de terrain

Observation directe

Cette étape a été faite avant même de faire les enquêtes car nous étions souvent dans ce quartier. Mais les photos ont été prises pendant la période du 27 Août 2014 au 14 Septembre 2014. Elle a permis de voir dans le quartier quelques infrastructures encore sous l’eau. Il s’agit de l’école catholique, et de quelques endroits dans le quartier où l’eau stagne toujours. Cela a permis d’obtenir des informations sur le cadre géographique du quartier et sur les caractéristiques de l’espace.

La pré -enquête

Elle s’est déroulée le 23 et 24 Août 2014. Cette étape constitue la phase d’identification et d’étude préliminaire qui garantissent la pertinence ou non de l’enquête de terrain que l’on doit effectuer. En effet la pré-enquête a permis de réajuster nos questionnaires et nos guides d’entretien. Mais également de nous orienter sur les choix des techniques d’investigation et aussi de découvrir des personnes ressources non négligeables. A cet effet nous avons effectué une visite au cours de laquelle nous avons discuté avec les populations en présence de l’iman et du chef de quartier. Les discussions ont essentiellement porté sur l’assainissement et nous en avons profité pour recueillir leurs avis et leur demander une collaboration pour le bon déroulement des enquêtes. Ce déplacement a aussi été mis à profit pour rencontrer quelques personnes et leur faire part de notre initiative .C’est ainsi qu’on a rencontré la sœur Regina, missionnaire catholique qui est bien imprégnée des réalités de la zone, le président de l’association des amis rénovateur de Sam Sam III (AAR) et quelques membres du bureau. Nous avons échangé sur la situation d’ensemble du quartier et nous les avons informés de notre étude.

L’échantillonnage

Cette étape est réalisée pendant la période des enquêtes ménages du 27 Août 2014 au 14 septembre2014. L’échantillonnage concerne principalement les populations résidents du quartier. L’échantillon à enquêter sera élaboré sur la base du nombre total de ménage à Sam Sam III. La population totale de Sam Sam III est estimée à 1025 ménages. Compte tenu du délai de temps qui nous est imparti, nous avons jugé opportun d’appliquer un échantillon de 10%. Ce qui nous donne 102 ménages à enquêter. Ces dernières seront interrogés selon les techniques d’échantillonnages probabiliste c’est-à-dire l’échantillonnage aléatoire systémique. Par conséquent, nous déterminerons un pas de sondage de 5. Ainsi en prenant la première concession comme étant partie de l’échantillonnage, nous sauterons 5 concessions pour aller à la deuxième concession. Ce procédé sera suivi, jusqu’à l’obtention des 102 ménages. Ainsi dans chaque concession nous pouvons rencontrer plusieurs ménages. Un seul ménage est alors enquêté dont le choix se fait au hasard. C’est ainsi que nous aurons un échantillon de 102 ménages.

Stratégie de collecte des données

Cette stratégie s’appuie sur trois techniques de collecte que sont l’observation directe, l’enquête ménage et l’entretien. Elle s’est tenue du 27 Août 2014 au 14Septembre 2014. L’enquête ménage permet de recueillir des données qualitatives et quantitatives sur la problématique de l’assainissement dans le quartier. Nous avons considéré les ménages et plus particulièrement les chefs de ménages comme notre population cible. Notre objectif est d’administrer plusieurs questions aux prés de 102 ménages choisi aléatoirement dans le quartier. Avec ces différents acteurs, nous échangeons sur les problèmes d’assainissement de Sam samIII. L’objectif dans cette étape est de recueillir leurs opinions sur des questions d’assainissement. Ces enquêtes se font par une descente sur le terrain pour se rendre compte de la situation effective. Pour cela en plus de l’expérience que nous avons de la zone, nous avons essayé de rencontrer les populations. Le recueil des informations se déroulera aux près des chefs de ménages de la zone. L’entretien qui est un échange avec les OCB et les structures concernées permettra d’améliorer les informations sur le sujet d’étude.

Les outils utilisés

 Questionnaire
Les enquêtes ménages ont eu lieu du 27 Août 2014 au 14 Septembre 2014. Il permet de recueillir des données quantitatives et qualitatives primaires. Il est destiné aux ménages. Il est notre principal outil de collecte d’information dans le sens où nous l’utilisons pour l’ensemble de nos enquêtes de terrain auprès des populations de notre zone d’étude. Il faut bien préciser que c’est un seul et même modèle de questionnaire qui est utilisé pour l’ensemble des entretiens. Ainsi les questions portent en général sur la situation de l’habitat, sur l’accès aux services sociaux de base ainsi que sur les conséquences de l’insuffisance d’assainissement sur la santé des populations. Notre souhait est d’obtenir des informations pertinentes sur ces thèmes. Ce questionnaire nous a permis au cours des enquêtes de terrains de pouvoir recueillir des informations quantitatives auprès des populations. C’est pourquoi nous y avons mentionné plusieurs questions fermées et peu de questions ouvertes.
 Guide d’entretien
Pour les entretiens notre calendrier de travail n’a pas été respecté. Il était prévu de commencer ces entretiens justes après les enquêtes ménages. Mais pour des raisons que nous ne maitrisons, nous étions obligés de se rendre à plusieurs fois dans une structure pour avoir des informations car la personne pouvant nous donnée des informations fiables a voyagé ou occupée. Mais nous avons pu faire tous les entretiens durant la période 17 au 26 septembre car nous étions obligés de prendre d’autre rendez-vous. Cette période a été la plus difficile pour nous. Il fallait faire preuve de beaucoup de patience pour rencontrer la personne concernée dans la structure.
Le guide est un outil de collecte de données qui permet d’avoir des réponses, un point de vue d’une personne sur un thème donné. Le guide entretien est essentiellement consacré aux services en charge de la question de l’assainissement. Il s’agit des OCB, les collectivités locales (mairie), le poste de santé, ONAS, service hygiène et autres institutions qui interviennent dans l’assainissement. Il porte sur des questions comme les missions de la structure à Sam SamIII, la structure face aux problèmes d’assainissement dans le quartier, le niveau de collaboration de la structure avec les autres services et la population. C’est ainsi que nous avons confectionné plusieurs guides entretiens spécifiques. Le recueil de ces informations s’est fait par écrit et à l’aide d’un dictaphone. Nous y avons mentionné plusieurs questions ouvertes et peu de questions fermées devant nous servir d’instrument de recueil de données. L’élaboration des guides d’entretien, leur nombre en même temps leur contenu sera en fonction des différentes structures.

Analyse et traitement des données

Des logiciels statistiques tels que Sphinx, Spss et Excel sont utilisés dans le cadre du traitement de données. Pour ce faire, un masque de saisie sera élaboré pour chaque type de guide d’entretien et du questionnaire enquête ménage. C’est l’utilisation de ces logiciels qui nous a permis d’avoir des supports de tableaux et de graphiques. Les cartes sont réalisées à l’aide du logiciel Q GIS 2 .0 .1 et Mobac Créator.

Les difficultés de l’étude

Il nous semble important de présenter les limites de notre méthodologie. Cependant, la réalisation de cette étude ne s’est pas faite sans difficulté. Des obstacles divers ont souvent gêné le déroulement des différentes phases de la recherche. La difficulté relative aux manques de clarté dans certaines réponses. Cela a nécessité parfois de reprendre d’autres questions afin que notre travail d’analyse répond aux normes d’une étude scientifique. L’autre difficulté est liée à l’accès de certaines informations pour les besoins de notre documentation dans certaines structures. Toutefois, cette entrave a été surmontée par la documentation qui a été mise à notre disposition. L’autre difficulté est liée au financement car nous avons réalisé cette étude sans obtenir une bourse ni une subvention.

Présentation de Sam Sam

Localisation

Sam Sam III est situé dans la commune d’arrondissement de Diamaguéne Sicap Mbao dans le département de Pikine, région de Dakar. Il est limité au Nord par la voie ferrée 2 au Sud par les quartiers de Dimat et Nasroulah, à l’Est par Médina Fass Mbao et à l’Ouest par Sam Sam II. (Voir carte 1)

Historique

Sam Sam III, quartier de la commune de DSM (Diamaguéne Sicap Mbao) porte le nom Arabe qui veut dire « eau de bonne qualité ». Selon Alassane Ndiaye chef de quartier, Sam Sam III fut créé en 1978. Les premiers occupants étaient des Lébous qui ont par la suite vendu les terres à usages agricoles (maraichage, agriculture, arboriculture…) à Moustapha Sow qui à son tour les revendit. Le premier nom du quartier était « Datis » qui signifie zone de forêt c’est par la suite compte tenue de la qualité de l’eau qui rappelait de la source de Sam Sam en Arabie Saoudite que le quartier fut appelé Sam Sam. Les habitants du quartier s’installèrent progressivement pour deux principales raisons qui sont :
 l’exode rural dû à la sécheresse des années 70 ;
 la crise du logement due au phénomène de l’urbanisation.
Le premier habitant du quartier fut Mamadou Séne, ce dernier et ceux qui le suivirent s’étaient d’abord installés au niveau de la cuvette à cause de leurs activités. Ensuite ils se déplacèrent vers l’ouest pour se rapprocher des infrastructures s’est faite d’Ouest en Est suivant la direction de l’extension de Dakar vers la périphérie et en tenant compte de l’espace disponible.
Quand les habitants furent assez nombreux, ils sentirent la nécessité de nommer un chef de quartier, c’est ainsi que Aliou Gueye fut élu en 1988, puis Babacar Diouf lui succéda. Avec l’évolution, le quartier fut divisé en deux (02) parties. La partie située à l’ouest était sous la tutelle d’Idrissa Gueye. L’immensité du quartier constituait une grande contrainte et ainsi des sous quartiers vont se constituer au fur et à mesure de l’arrivée de nouveaux habitants. Chaque sous-groupe sera représenté par un délégué ou chef de sous-quartier. Le sous quartier Nord sera dirigé par Mamadou Diop et celui du Sud par un certain Ndour. Au fur et à mesure que les sous quartiers naissaient, il y a eu des représentants à leurs têtes. Par la suite, le quartier était constitué de onze(11) sous quartiers mais actuellement à cause du découpage du projet DUA/GTZ, Sam Sam III comporte seize(16) sous quartiers. Ce découpage répond à une stratégie du projet afin d’assurer le recouvrement des coûts de la régularisation foncière.

Caractéristiques physiques du site

L’étude du site naturel de Sam Sam III se rapporte à la topographie, à la géologie, au climat, à la végétation et à l’hydrographie de la région de Dakar.

Relief

La topographie de Dakar est dominée par un relief plat dont les seules crêtes assez sont constituées par les dunes. C’est d’ailleurs en ce sens que Thiam M. D. dit : « Par rapport au relief c’est un Pays-Bas au sens géomorphologique du terme. [Pire], il avance que dans la presqu’île du Cap Vert, certaines dépressions sont à un niveau de 3,5 m plus élevé que celui de la mer ». Ceci renseigne sur la faiblesse altimétrique à laquelle s’ajoute une succession de cuvettes et de zones déprimées (Cf. fig.1). Ainsi suivant un transect Ouest-est, en partant du littoral vers l’intérieur des terres se distinguent une succession de formations dunaires qui sont rompues dans leurs continuités par les dépressions des Niayes. Cette entité écologique est aujourd’hui victime d’une forte implantation humaine. Ce qui fera d’ailleurs avancer au GIEC que : « Les zones très peuplées et de faible altitude (…) sont particulièrement en danger face aux aléas pluviométriques ».
Le quartier de Sam Sam III situé dans la région naturelle des niayes, est marqué par un relief relativement plat et par alternance entre dunes sableuses et cuvettes argileuse inondables. La zone dispose d’un potentiel aquifère constitué par la nappe des sables, une nappe à surface libre de faible profondeur (moins de 2m) voire affleurant au niveau des zones dépressionnaires. Cette nappe est limitée sur toute sa surface par infiltration directe des eaux de pluie et est très exposée à la pollution compte tenu de sa faible profondeur et du caractère peu filtrant des sols dunaires. Les bas-fonds et les cuvettes argileuses recueillent des plans d’eau temporaires qui, avec la hausse de la pluviométrie constatée ces dernières années deviennent permanentes dans certaines zones du quartier.
A Sam SamIII, nous avons la présence d’un sol hydro morphe à cause de la proximité de la nappe phréatique. Ce type de sol se retrouve surtout dans les cuvettes et dépressions et est souvent formé d’argiles sableuses. C’est ainsi que la nappe souterraine est à 0,80 à 0,50 m de profondeur et affleure par endroit. Cette présence de la nappe phréatique pose un sérieux problème aux populations, d’autant plus qu’elle a des incidences sur les fosses qui se remplissent vite. Durant l’hivernage, certains chefs de ménage affirment que leurs fosses sont vidangées presque 2à3fois durant la période pluvieuse.
Ces conditions naturelles expliquent l’hostilité du milieu physique qui n’est pas très favorable à l’occupation humaine mais c’est un milieu qui peut être utile au maraîchage. Sam Sam III est également caractérisé par la présence d’un lac qui est sans écoulement superficiel vers la mer entrainant un système d’écoulement gravitaire difficile. Cette zone inondable est complètement occupée par l’habitat et les activités lors des périodes de sécheresse empêchant du coup l’infiltration et l’écoulement gravitaire des eaux.
Aujourd’hui cette topographie qui dans une certaine mesure entre en ligne droite avec l’amplification des inondations demeure invisible du fait surtout des opérations de remblaiements et à l’implantation humaine qui a contribué au tassement du relief originel.

La pédologie

A Dakar, les sols sont à dominante sableux et fortement lessivés par les agents marins du fait de leur origine marine. Ils sont caractérisés par une grande perméabilité liée à la porosité des sols qui est commandée par la granularité des matériaux. Mais aujourd’hui avec l’occupation anarchique des pentes et bas-fonds, la perméabilité des sols est compromise par l’imperméabilisation des surfaces. Cette imperméabilisation est liée à la construction en durs, les opérations de remblaiements pour se prémunir des inondations et au compactage des sols. Ce qui entraîne une modification structurale, texturale et granulaire des sols partant bouleverser la nature des matériaux. A cela s’ajoute le déversement des eaux usées dans les rues qui contribue au tassement et donne à la longue une surface à perméabilité réduite. Laquelle favorise la stagnation des eaux au lieu de leur infiltration et leur percolation dans la nappe phréatique.
La somme de ces facteurs en réduisant la perméabilité des sols, favorise l’écoulement gravitaire des eaux de ruissellement suivant le pendage des sols. Donc l’homme dans son usage de l’espace modifie les propriétés physico-chimiques des sols en impactant sur leur pouvoir d’infiltration et ainsi agit de manière indirecte sur la stagnation des eaux pluviales.

Hydrogéologie

Sam SamIII fait partie de la région naturelle des niayes qui se caractérise par l’existence d’une nappe phréatique située à de faibles profondeurs où à certains endroits, elle demeure affleurante. A cela s’ajoute la recharge naturelle des eaux des précipitations ainsi que les additions imputables à l’homme à travers l’aménagement de fosses sans fonds, les rejets domestiques dans les rues et la voirie publique. Cette situation est d’autant plus aggravée par l’arrêt des pompages de la station de Thiaroye depuis que ses eaux se sont révélées en dessous du seuil de potabilité de l’OMS du fait de l’avancée du biseau salé.
Face à la récurrence des inondations dans la banlieue dakaroise, Dacosta (2009) met l’accent sur le caractère du réseau hydrographique. Ce qui explique que ces eaux s’accumulent dans les bas-fonds des niayes. Ce qui fera d’ailleurs dire au directeur du département de géologie que : « Les inondations cycliques depuis 1989 résultent de la nappe phréatique qui réagit spontanément à la pluviométrie ». Il défend la thèse selon laquelle « la rareté du réseau d’assainissement, l’urbanisation croissante et le manque de données statistiques fiables sur la pluviométrie sont les sources d’une telle situation dans la région2».
Donc la fréquence des inondations à Sam SamIII est imputable à la pluviométrie qui en est le facteur principal, à la topographie basse, à la pédologie perméable, à l’existence d’une nappe phréatique affleurante et à l’impact de l’homme sur son environnement. Du fait de son appartenance à la presqu’île du Cap Vert, la catégorisation des sols permet de distinguer les types de sols suivants notamment les sols bruts d’apports éoliens, les sols ferrugineux tropicaux non lessivés et les sols hydro morphes. Les sols bruts d’apports éoliens sont constitutives des dunes édifiées au quaternaire récent. Ces sols se caractérisent par une grande pauvreté organique, leur dominante sableuse à près de 95%. Ce qui explique leur grande porosité favorable à l’infiltration des eaux pluviales. En seconde position vient la gamme des sols « Dior » ou ferrugineux tropicaux non lessivés. Ces sols à l’image des précédents se caractérisent aussi par une grande perméabilité. Et en dernier lieu, arrive les sols hydro morphes des niayes, de couleur brune, favorables aux cultures maraîchères du fait de leur grande richesse en matière organique et de matières fines.
Mais aujourd’hui l’importance du bâti, l’imperméabilisation de l’horizon supérieur des sols et les rejets domestiques compromettent la perméabilité de ces sols. Ce qui inéluctablement favorise l’écoulement des eaux de surface et leur stagnation dans les surfaces déprimées.
On peut constater, néanmoins, la présence de nombreux lacs notamment dans la région du cap vert qui furent occupés par la mer durant la transgression du nouakchotienne. De nos jours, bon nombre de ces lacs ont perdu de leurs envergures et de leurs importances .Vers le nord, notamment dans la région des niayes centrales et septentrionales, n’existent actuellement que des mares dont la durée dans le temps et dans l’espace reste largement tributaire de la pluviométrie. La dégradation persistante des conditions climatiques fait que les écoulements de surface deviennent de plus en plus rares. De nos jours, les ressources en eau dans les niayes proviennent essentiellement de la nappe phréatique des sables quaternaires. En effet, elle est utilisée pour l’alimentation en eau de la population riveraine, particulièrement pour la ville de Dakar.

Le climat

Elle est définit comme étant la combinaison des états de l’atmosphère en un lieu donné et sur une période bien définie. Ces états peuvent être définis à partir des valeurs moyennes ou à partir de leur succession habituelle. Le climat à travers ses composantes constitue un des facteurs déterminants des problèmes d’assainissement en rapport avec les changements climatiques. Analysés sur la période de 1980 à 2010, les éléments climatiques analysés sont les moyennes mensuelles des températures, l’humidité relative, l’évaporation, l’insolation, le régime des vents et les précipitations. Ces paramètres sont étudiés pour leur rapport avec l’assainissement qu’ils conditionnent, l’écoulement notamment.

Caractéristiques générales du climat

Située dans le domaine sahélien côtier, la presqu’île du cap vert est soumise à trois types de vents : l’alizé maritime, l’alizé continental ou harmattan et la mousson. L’alizé maritime, issue de l’anticyclone des Açores du Nord-Ouest intéresse grandement le littoral sénégalais auquel, il apporte fraicheur. L’alizé continental (harmattan) issue de l’anticyclone thermique maghrébin intéresse très peu en hivers boréal la zone des niayes du fait de sa position sur le littoral. Il disparait en été boréal. La mousson issue de l’anticyclone de sainte Hélène intervient en été boréal, c’est un vent porteur de pluie.
L’alizé maritime intéresse les côtes sénégalaises en saison non pluvieuse empêchant à harmattan ou alizé continental d’atteindre ces dernières, contrairement au reste du pays qui reste sous son influence. Il est porteur de fraîcheur et joue un rôle important dans le climat de la presqu’il du Cap-Vert. Toutefois son affaiblissement ou son recul peut donner accès à la côte à harmattan. Ces deux vents n’apportent pas de précipitation. La mousson par contre issue de l’anticyclone de sainte Hélène est un vent chaud et humide qui entre au Sénégal par le sud-est, suivant la migration de l’équateur météorologique et dont l’arrivée marque l’installation de l’hivernage. Sam Sam III, comme le reste de la presqu’île beigne dans cette ambiance climatique, marquée par l’alternance de deux saison : la saison pluvieuse qui dure 3mois (juillet, août, septembre) et la saison non pluvieuse qui couvre le reste de l’année.

Les éléments du climat

Les éléments du climat sont des grandeurs physiques mesurables ou des phénomènes repérables qui caractérisent la base de l’atmosphère. Les données climatiques proviennent de la station météorologique de Dakar-Yoff et couvrent la période de 1981 à 2010 pour tous les paramètres analysés. Elles concernent les précipitations, la température, l’insolation, l’humidité relative, et l’évaporation. C’est pour mieux appréhender la question de l’assainissement que nous avons décidé de travailler sur de longues séries de données. En effet, depuis l’an 2000, on note un retour de la tendance pluviométrique à la normale. Cette situation a fini de perturber sérieusement les systèmes d’assainissement de la plupart des villes des pays sahéliens. Dakar n’est pas épargné de ce phénomène qui aboutit par fois à des inondations graves, aux conséquences catastrophiques.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

Introduction
Chapitre I : Problématique
Chapitre II : Revue de la littérature
Chapitre III : Cadre conceptuel
Chapitre IV : La méthodologie de Recherche
Chapitre V : Présentation de Sam SamIII
Chapitre VI: Caractéristique socioéconomique des populations du quartier
Chapitre VII : Le cadre politique et réglementaire
Chapitre VIII : Les principaux acteurs intervenant dans l’assainissement
Chapitre IX : Etat des lieux du système d’assainissement dans le quartier
Chapitre X : Les conséquences de cette insuffisance d’assainissement
CHAPITRE XI: Les contraintes d’assainissement
Chapitre XII : Une meilleure gestion des eaux usées et pluviale
Conclusion générale
Bibliographie

Télécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *