Caracteristique de la moule Perna.perna

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Matériel et méthodes:

Zone d’étude:

Le littoral d’El kala:

Le littoral d’El kala est situé à l’extrême nordst-e de la côte algérienne; il s’étend de Cap Segleb (la frontière tunisienne) à l’Est au cap Rosa à l’Ouest; le plateau continental d’ El kala est relativement étroit à l’Est et s’élargit à l’ouest; les isobathes -20 et – 100 sont, en effet, situés à 7km et atteignent 30 km à l’ouest (fig.1).
Le littoral d’El kala est, selon Manzella et la Violette, (1990), le siége d’intense transport de l’eau atlantique modifiée, coulant en surface vers l’Est et de l’eau levantine intermédiaire qui coule en profondeur vers l’Ouest; le volume d’accumulation des eaux levantine intermédiaire et atlantique modifiée s’alterne durant les saisons; c’est, en effet, durant la période s’étalant de février à juin quee l volume de l’eau levantine atteint son minimum pendant que celui de l’eau atlantique modifiée atteint son maximum (Manzella et la Violette,1990).
Le littoral d’El Kala reçoit trés peu d’extrusions continentales en raison des faibles apports d’eau douce (rivières); toutefois, le lac El mellah évacue dans le littoral 180 millions de m3 d’eau saumâtre d’une salinité comprise entre 25 et35‰ ; de ce fait, ce plan d’eau, qui effectue des échanges hydrodynamiques avec le littoral, a tendance à fertiliser ce milieu en sels nutritifs tout en diminuant la salinité de labande côtière (Retima, 1998).
C’est à l’est de la ville d’El kala et à l’ouest de la plage de la Messida que se situe le site Aouinate (fig.2).

Le golfe d’Annaba:

Le golfe d’Annaba est limité à l’Est par le Cap Rosa (8o 15′ E 36o 58’N) et à l’Ouest par le Cap de Garde (57º 16’E et 36º 58’N).La distance séparant les deux caps est d’environ 21.5 milles (40 Km) (fig .3).
La profondeur maximales des eaux est de 65 m. le plateau continental est accidenté et nettement restreint au nord du Cap de Garde (4.5 milles), puis s’élargit dans le golfe jusqu’à 1405 milles pour se rétrécir légèrement dans le Cap Rosa (Vaissiere et Fredj, 1963).
Du point de vue sédimentologie, il débute par du sable fin auquel succède une chaîne d’herbiers de posidonies, installées sur des substrats rocheux qui se continuent par des vases terrigènes molles mélangées à du sable ou des débris coquilliers (Maurin, 1961).
Selon Ghaiddalia et Bourgeois (1961), la Méditerranée est une mer chaude ou les écarts de la température entre les couches superficielles et les couches profondes sont relativement accentuées (jusqu’à moins de 400-500m). A cette profondeur la température se stabilise autour de 13º-14ºC. Par ailleurs, Ounissi et al., (1998) rapportent que l’écart de la température, entre l’eau de surface et celle se trouvant à – 50 m, dépasse 4ºC ; quant à la salinité, la différence entre l’eau de surface etellec des profondeurs, elle n’excède pas 1‰.
Dans le golfe d’Annaba, il existe trois groupes de vents dominants: des vents de Nord-Ouest qui peuvent atteindre 9 nœuds et provoqu er une hauteur de vague de l’ordre de 9 m ; des vents de Nord-Nord-Est, de 5 à 8 nœuds qui peuvent engendrer des tempêtes de courte durée ; Des vents d’Est, de 9 nœuds qui peuvent perturber la navigation et engendrer des avaries et des dégâts dans le port du fait de son ouverture orientée vers l’Est.
La baie d’Annaba reçoit des rejets de plusieurs industries installées sur le bassin versant de l’oued Seybouse en plus des rejets des produits phytosanitaires (FERTIAL) qui sont directement déversés dans le Golfe ; Elle reçoit également les eaux usées urbaines drainées par l’oued Bedjima et d’autres effluents répartis tout le long du littoral (rezgui Rachid, Rizi Amor, Lever de l’Aurore…).
Les deux sites retenus dans le cadre de cette étude sont localisés au niveau du Cap de Garde (fig.4) et au niveau de la plage H`naya (fig.5).

Matériel biologique:

Position systématique et répartition géographique

L’espèce Perna perna est un mollusque bivalve de la famille Mytilidae ;
Position systématique:
Embranchement: mollusque
Classe: bivalve ou lamellibranche
Ordre: filibranche
Famille: Mytilidae
Genre: Perna
Espèce: Perna perna (linne,1758) (fig.6)
Autres synonymes: Africains (Favart,d’Herdingy,1775); Mytilus léavigattus(Gmelin,1789); Mytilus afer (Gmelin,1789) ; Perna algerica (Schumacher 1817); Perna picta (Born,1780); mya perna ; Mytilus pictus (Soutenu,1780); Mytilus africanus (Chemnitz,1785); Mytilus elongatus (Lamarck,1817); Mytilus perna,Chloromya perna.Mytillus venezolanus (Andreu, 1965);
Répartition géographique
Le genre perna se cantonne en atlantique tropicale et subtropicale: Maroc, Mauritanie, Sénégal, côtes de l’Amérique du Sud. Dans le bassin méditerranéen, elle est largement répandue sur les côtes d’Afrique du nord, et particulièrement sur le littoral Algérois (Pérès et Picard, 1964) (Annexe1). La présence deettec espèce a été signalée pour la première fois par Pallery (1921) et confirmée par Gruvel (1926). Son aire va de Gibraltar au golfe de Tunis en Méditerranée.
La récolte peut se faire aussi par chaluts de fond,dragues, râteaux ou à la main.

Caractéristique de la moulePerna perna:

Chez la moule africaine P. perna , les composantes antérieures du muscle rétracteur s’attachent séparément sur la coquille laissant unempreinte de muscle discontinue, le muscle adducteur antérieure est absent chez toutes les espèces de P. perna (Siddall,1980).
Les charnières consistent en une forte dent lamelliforme sur chaque valve. Périostracum brun fauve avec reflets verdâtre dans la région postérieure ; Intérieur des valves nacrés, blanc rosé (fig.8).
Le caractère principal permettant de séparerles genres Perna et Mytilus est le modèle d’empreinte laissé par le muscle sur la coquille (fig.7).
Laziak (1986) a rapporté queP.perna se compose de deux sexes séparés qui peuvent être distincts surtout pendant la saison de reproduction par la couleur du manteau. Les moules se reproduisent par la fertilisation externe en déchargeant les spermatozoïdes et les œufs dans la colonne d’eau. Après des larves d’un véligère sontformées ; quinze heures après la fertilisation, des dents de la charnière sont bien développées et augmentent en nombre. La période critique pour le développement étant pendant et après la métamorphose (Siddall, 1978). La métamorphose de la moule brune est marquée par la sécrétion du byssus (filament pour la fixation au substrat) (Siddall, 1979). La survie des larves dépend principalement de l’arrangement sur un substrat dur habituellement une roche.
La phase initiale de la métamorphose se produit à des températures optimales comprises entre 10 et 30ºC et des salinités variant de 30.9 à 32.1 ppt (Siddall, 1978). a température optimale et les salinités retardent l’accomplissement de cettepremière étapes accordant plus de temps aux larves pour leur permettre de s’arranger sur un substrat (Siddall, 1979). Les larves s’arrangent en forme d’agrégats denses sur les rivages rocheux(Berry,1987).
Selon Salamao et al., (1980), chez les adultes, la tolérance de salinité est comprise entre 19 et 44 ppt ; Les véligères ont une gamme de tolérance de salinité variant de 15 à 55 ppt (Roméo et Moreira, 1980).
La température à un effet plus néfaste, sur la survie des moules, que la salinité. La température durant la métamorphose des véligères teslimitée entre 18ºC à 30ºC (Siddall, 1979). la tolérance de la température pour l’étapede véligère s’étend de 10ºC à 30ºC (Roméo et Moreira, 1980).
Selon Schurink et Griffiths,(1990), la taille maximale de la coquille de Perna perna est influencée par la distribution verticale. Dans des zones intertidales, la moule atteint 90mm et une taille maximale de 120 mm est atteinte dans les zones sub littorales .
La moule Perna perna habite un substrat dur de l’étage infralittoral etpeut être rencontrée jusqu’à 100 mètres de profondeur (Ficher et al, 1987).

Stratégie d’échantillonnage:

Pour la réalisation de cette étude nous avons ffectué un échantillonnage aléatoire mensuel de janvier 2008 jusqu’à décembre 2008.
La récolte de la moule P.perna est faite d’une façon artisanale à la main à raison de 50 individus/mois et par site.
Les moules sont transportées dans une glacière maintenue à basse température jusqu’au laboratoire ou elles sont triées, nettoyées et débarrassées se leurs épibiontes. Ensuite, elles sont pesées et mesurées.
Pour la réalisation de l’étude histologique des gonades nous avons prélevé, mensuellement et dans chaque site, les tissus ovariens de 5 à 6 moul es de taille comprise entre 30 et 35 mm ; le tissu prélevé est conservé dans du Bouin alcooliquejusqu’à son traitement.

Mesure des paramètres physico-chimique de l’eau:

Les paramètres physico chimiques mesurés sont : latempérature, la salinité, l’oxygène dissous, la matière en suspension et la chlorophylle a.
Les mesures de la température (TºC), de la salinitéet de l’oxygène dissous ont été réalisées in« situ» à l’aide de multi paramètres (Pionner 20 et pionner 30). Avant chaque mesure, l’appareil doit être calibré ; L’utilisation de cet appareil consiste à faire plonger la sonde dans l’eau, ensuite attendre quelques secondes la stabilisation de l’affichage sur l’écran avant de lire le résultat de la mesure sur l’écran.
Les prélèvements d’eau destinés à l’analyse de lachlorophylle a et à la matière en suspension ont été effectués à l’aide d’une bouteille de 1.5itresl qui est conservée à l’abri de la lumière et maintenue à basse température dans une glacière.
Principe et méthode
La détermination de la matière en suspension dans ‘eaul a été réalisée par l’application de la méthode de pesée différentielle après filtrationde l’échantillon sur un filtre en fibre de verre WHATMAN GF/C 47 µm de porosité.
Le filtre a été pesé avant et après filtration ; différencela de poids permet de connaître le poids sec total de la matière en suspension dans le volume filtré correspondant (Aminot et Chaussepied, 1983). p2-p1 MES (mg/l) = ─────×100 V
p1=poids du filtre avant filtration (mg).
p2= poids du filtre après filtration (mg).
V=volume d’eau filtrée (litre).
Dosage de la chlorophylle a dans l’eau se fait selon la Méthode monochromatique de LORENZEN (1967) à l’aide de solvant (acétone à 90%)
La détermination quantitative globale de la fraction particulière vivante dans les milieux aquatiques est importante pour l’étude et la compréhension des phénomènes écologiques pour cela, une estimation de la biomasse phytoplonctonique par voie chimique (par extraction et détermination des pigment photosynthétique) s’avèresatisfaisante, plus simple et plus rapide que les méthodes basées, par exemple, sur le comptage des cellules. L’analyse des principaux.

Etude de la croissance:

Distribution des fréquences de taille :

Afin de déterminer la distribution des fréquences de taille par site, les moules récoltées et mesurées sont regroupées par classe de taille de 5mm d’intervalle ; ceci a permis de déterminer le nombre d’individu de chaque sexe dans chaque classe de taille. Cette même distribution est utilisée pour l`étude des paramètres de croissance de Von Bertallanfy.

Croissance linéaire:

Les paramètres de croissance ont été déterminés par le logiciel FISAT ІІ il est explique par Gayanilo et all. (1996). La longueur asymptotique L∞ et le coefficient de croissance K de l’équation de Von Bertalanffy (1938) ont été estimépar le biais d`ELEFEN 1 (Pauly et David 1981).
Pour Von Bertalanffy, la croissance est considéréecomme étant l’action simultanée de facteurs anaboliques proportionnels à la surface et de facteurs cataboliques, proportionnels au niveau du volume du corps ; la loi de croissance linéaire s’exprime par la relation : Lt = L∞ (1-e -K(t-to) )
Lt: longueur à l’instant t (mm);
L∞: longueur asymptotique (mm);
K: coefficient de croissance de croissance (an -1 ) to :âge que la moule aurait eu à la taille 0 (mm).

Croissance relative :

La relation d’allométrie qui permet d’interpréter les changements de la forme des moules en fonction de la taille est exprimée par la formule suivante: Y= a. Xb
Y: dimension de l’organe ou proportion du corps étudié
X: longueur de l’organe de référence
a: indice à l’origine
b: coefficient d’allométrie
Cette équation peut également être exprimée sous saforme logarithmique après transformation: Log Y=b. Log X+ Log a
A partir de cette équation les paramètres a etb sont déterminés, fixant, ainsi le type d’allométrie, à partir des relations entre:
-deux variables de dimension différentes (poids-taille):
b < 3: l’allométrie est minorante, le poids croit moins vite que le cube de la longueur;
b = 3: la croissance est dite isométrique, le poidscroit proportionnellement au cube de la longueur et ;
b > 3: l’allométrie est majorante, le poids croit plus vite que le cube de la longueur.
-deux variables de même dimension (entre paramètreslinéaire):
b < 1: l’allométrie est minorante, le poids croit moins vite que la longueur;
b = 1: la croissance est dite isométrique, lepoids croit proportionnellement à la longueur
b >1: l’allométrie est majorante, le poids croit plus vite que la longueur.

Indice de condition:

L’indice de condition nous donne une idée de l’état physiologique des individus d’une population (Bodoy et Massé, 1979; Bodoy, 1980; Lucas et Beninger, 1985) et permet d’estimer la part de la matière organique émise lors de la reproduction (Bodoy et Massé, 1979). Selon Pellerin–Massicotte (1994) il est auss i un indicateur général de stress et de la santé des organismes. L’indice de condition (IC) choisi dans le cadre de cette étude est celui proposé par Pellerin-Massicotte et al, (1989) ; il va nous permettre de suivre les étapes de la gamétogénèse et les périodes des émissions de gamétes ; le calcude l’indice de condition en chair a été calculé comme suit: Poids de la masse molle IC = ───────────────── · 100 Poids humide total

Sex- ratio:

La distinction des sexes est relativement aisée notamment durant la période de gamétogenèse avancée; en effet, elle est basée surla couleur du manteau qui est blanchâtre chez les males et rose-saumon à orangé chez les femelles. Pour ce faire, les moules sont nettoyées, ouvertes et sexées d’après l’observationmacroscopique de la coloration du manteau. Le sex- ratio ou (SR) défini par le rapport suivant: SR= (nombre de mâle/nombre de femelle).

Stades de maturité sexuelle:

Dans notre étude les stades du cycle sexuel sont identifiés selon la classification de Lubet (1959) reprise par Wilson et Seed (1975), qui comporte 7 stades:
-Stade 0 : (repos sexuel): le sexe est indéterminé.Cette phase est caractérisée par l’accumulation de réserves constituées par des cellules adipogranuleuses et des cellules vésiculeuses. Le manteau est alors homogène et transparent.
-Stade І : (Reprise de l’activité génitale), le développement commence par les premiers stades de la gamétogenèse, les jeunes groupes de cellules germinales étant éparpillés dans la manteau. Une lignée de spermatogonies et d’ovogonies apparaît sur le mur folliculaire.
-Stade П : (Gamétogenèse), on y trouve tous les stades dela gamétogenèse. Une grande partie du manteau est occupée par des follicules. Dans ceux des femelles, les ovocytes continuent de croître en accumulant du vitellus. Dans les follicules males apparaît une large bande centripète de spermatogonie, spermatocytes et spermatides avec quelques spermatozoïdes libres dans le lumen.
-Stade ШA : (Maturité génitale): le manteau est envahi pardes follicules qui occupent presque toute la surface gonadique recouvrant ainsi le tissu conjonctif. Chez les mâles, une bande étroite des produits gamétogéniques apparaît du coté de l’ouverture des filicules, les spermatozoïdes sont disposés en lamelles.
Chez les femelles, les ovocytes sont bien développés et présentent une forme polygonale due à leur forte densité dans le follicule. A ce stade, les animaux sont facilement « excitables » et libèrent leurs gamètes sous l’action des stimuli externes.
-Stade ШB : (Emission des gamètes): la ponte et l’éjaculation peuvent être totales ou partielles, un tés grand nombre de follicules sont vidés, et ne renferment que des gamètes résiduels. L’arrangement laméllique des spermatozoïdes disparaît et la densité des follicules diminue, on observe donc une réduction générale dela surface du manteau occupée par le tissu germinatif.
-Stade ШC : (Restauration de la gonade) .C’est le stade de redéveloppement, le renouvellement gamétogénétique a lieu à partir dece stade. La bande qui correspond aux premiers stades gamétiques est apparent dans les follicules mâles .Chez les femelles, les jeunes ovocytes attachés au pourtour folliculaire sont abondants. Ce stade pourrait être confondu avec le stade П puisque dans le même follicule on trouve des gamètes pondus et des gamètes en développement. Cependant, quand le redéveloppement est maximal (comme dans le stade ШA), le paquet de follicules n’occupe plus toute la surface disponible du manteau, alors le tissu conjonctif devient plus qu’avant la ponte (stadeШB).
– Stade ШD : (Arrêt de l’activité génitale et reconstitutiondes réserves), au cours de ce stade l’activité génitale s’arrête complètement. D’importants phénomènes ont lieu dans le manteau. Les follicules s’écroulent et dégénèrentLes. amoebocytes attaquent les gamètes non pondus. On observe souvent, dans la lumière, follicules et de cellulaires. L’animal se retrouve de nouveau au stade de repos sexuel.

Etude histologique:

Les étapes de préparation histologiques faite au cours de cette étude restent a la base les même décrite par Martoja et Martoja (1967) (Annexe)mais notre choix s’est porté sur une technique plus moderne utilisant un appareillage automatique «Tissu Tech 11» :
les pièces subissent une déshydratation dans une série de six bains d’alcool de concentration croissante (80º-100º) dans un appareil automatique à rotation appelé AUTOMATE «Tissu Tech Tissu Processor» ;
L’éclaircissement se fait par immersion dans troisbains de xylène afin de rendre les pièces transparentes (Headden et Williams, 1968 ; Buck, 1972).
Imprégnation et inclusion dans deux bains de paraffine à 60º;
La coupe qui consiste à découper les blocs obtenus à une épaisseur de 2 à 3µm à l’aide d’un microtome puis à monter les coupes sur lames mainte nues dans une petite goutte de gélatine et mises sur une platine chauffante à 60ºC pour éliminer les plies.
les coupes sont déparaffinées pour hydrater les tissus. ainsi elles subissent différentes bains de xylène puis l’éthanol de degré décroissant (100º,95 puis 70) et enfin d’eau distillée.
Elles sont ensuite colorées par l’hématoxyline de Harris et l’éosine, avant d’être à nouveau déshydratées par des bains d’éthanol à degrés croissant et de xylène (tab.2).cette coloration est reconnue comme standard chez les bivalves, car elle contraste clairement les différents tissus.
Enfin les coupes différenciées sont prêtes pour bservationl’o au microscope.

Analyse statistique:

Les calculs de la croissance ont été réalisés àaidel’ d’un logiciel d’analyse et de traitement des données « FiSATІІ. ».
Les différentes relations de régression de croissance faite lors de notre étude ont été traites par le logiciel MINITAB.
Modèle linéaire généralisé (GLM).
Le modèle linéaire généralisé (GLM) est une technique descriptive permettant d’analyser la variance, la covariance et la régression ; il repose sur la réponse et la comparaison des différents paramètres choisis au cours d’une expérimentation (Dagneli,2000).
P: c’est la probabilité qui met en évidence les différences significatives entre la valeur du coefficient de corrélation  » r » et la valeur zéro.
-si P ≤0.05 : il y a une corrélation significatives entreles deux caractères.
-si P ≥0.05 : il n’y pas une corrélation significatives entre les deux caractères.
Les résultats obtenus ont été exprimés par la moyenne plus au moins l’écart type (m ± s).
Pour les comparaisons des effets mois, sites, paramètres physico-chimique et paramètres de croissance, nous procédons à une analyse de la variance à deux critères de classification (ANOVA).

Résultat :

Les paramètres physico-chimiques de l’eau :

La Température:

La température présente des variations similaires dans l’ensemble des sites. Les valeurs les plus élevées sont enregistrées durant lsaison estivale avec un maximum en juillet à H`naya et L`Aouinate et en août au niveau du Cap de Garde.
Dés le mois de septembre, la température de l’eau entame une baisse progressive qui se prolonge jusqu’à la période hivernale où elle atteint une valeur minimale en février (fig.12).

La salinité:

Ce paramètre montre des variations similaires dans l’ensemble des sites (fig.13 ). Des salinités inférieures à 39 g/l sont enregistrées enpériode hivernale et printanière; mais, c’est en revanche, en période estivale et automnale que la salinité dépasse 39 g/l. Des pics de 41.8 g/l et 41,5 g/l sont atteints respectivement en septembre (dans le Cap de Garde) et en octobre (à L`Aouinate et H`naya).

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Table des matières

1. INTRODUCTION
2. MATERIEL ET METHODES
2.1. Zone d’études
2.1.1.Littoral d’El Kala
2.1.2.Golfe de Annaba
2.2. Matériel biologique
2.2.1. Position systématique et répartition géographique
2.2.2. Caracteristique de la moule Perna.perna
2.3. Stratégies d’échantillonnage
2.4. Mesure des paramètres physicochimiques de l’eau
2.5. Traitement des moules récoltées
2.6. Etude de la croissance
2.6.1. Distribution de fréquence de taille
2.6.2. Croissance linéaire
2.6.3. Croissance relative
2.6.4. Indice de condition
2.6.5. Sex-Ratio
2.7. Etude du cycle de reproduction
2.7.1 Maturation des gonades
2.7.2.Stades de la maturité sexuelle
2.7.3.Etude histologique
2.8.Analyse statistique
3.RESULTATS
3.1.Les paramètres physicochimique
3.1.1.La température
3.1.2.La salinité
3.1.3.L’oxygene dissous
3.1.4.Les matières en suspension
3.1.5.La chlorophylle a
3.2.Etude de la croissance
3.2.1. Distribution de fréquence de taille
3.2.2.Croissance linéaire
3.2.3.Croissance relative
3.2.4.Indice de condition
3.2.5.Sex-Ratio
3.3.Etude du cycle de reproduction
4.DISCUSSION
5.CONCLUSION ET PERSPECTIVE
Références bibliographique

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