Caracterisation structurale de la zone de vatovorona-ihosy

Actuellement, l’exploitation minière occupe une place importante dans l’économie du pays. Ainsi de nombreuses compagnies et sociétés minières, comme la société VARUN-International, viennent dans l’île pour l’exploitation de diverses substances minérales. Les travaux d’exploration et d’exploitation exigent des techniques fiables et efficaces. La zone qui a servi d’étude dans le cadre de ce mémoire, est incluse dans le permis de la société VARUN-International.

PRESENTATION GENERALE DE LA ZONE D’ETUDE

Généralités sur la région d’Ihorombe

La région d’Ihorombe est l’un des vingt-deux (22) régions de Madagascar qui se situe dans province de Fianarantsoa au centre Sud de l’Ile. Elle est traversée par la Route Nationale sept (RN7) et est répartie en trois districts : Ihosy, Iakora et Ivohibe dont le chef lieu est Ihosy. Elle a une superficie de 26.930 km² . Les régions limitrophes sont : Haute Matsiatra, Atsimo Atsinanana, Anosy, Atsimo Andrefana (Source : PRD Ihorombe, 2005). En 2005, 246 873 habitants ont occupé la région (Source : DIRA Fianarantsoa ; Districts Ihosy, Iakora et Ivohibe) qui sont en majorité des Bara et des Antesaka. La région Ihorombe a unedensité moyennede 7,63 habitants/km².

Description physique

Géomorphologie et cours d’eau

a. Géomorphologie
On y retrouve trois types de paysages (figure N°2) (Source : PRD Ihorombe, 2005):
◆Le district d’Ivohibe fait partie du seuil de Ranomafana. L’agencement du relief se fait du Nord au Sud par la montagne d’Ivohibe qui culmine à 2.060m d’altitude au Nord–Est et une vaste plaine dans le moyen Ouest et le Sud ;
◆Le district d’Ihosy est dominé par le plateau de l’Ihorombe, qui s’étend de l’Est vers l’Ouest, sous forme de paysages de plaines dont l’altitude varie de 300 à 600 m jusqu’au Massif de l’Isalo qui est à plus de 1 000 m. La Région est formée de terrains sédimentaires ;
◆Le district d’Iakora est dominé par le paysage des plateaux alternés de dépressions et de plaines alluvionnaires d’altitude allant de 800 à 900m.

b. Cours d’eau
L’Ihorombe est parsemée d’un réseau hydrographique dense qui se répartit presque équitablement entre les trois Districts :
◆Au niveau du District d’Ihosy, les complexes de Maloto/Ilagnana, de Menamaty de Malio et d’Ihosy ;
◆Au niveau du District d’Ivohibe apparaît le complexe de Manampatra ;
◆Au niveau du District d’Iakora se dégage les complexes d’Ionaivo et de Menarahaky.

Ces cours d’eau, en majeure partie stables, représentent un atout non négligeable en vue de l’intensification de la riziculture par l’installation de micro-hydrauliques villageoises (Source : CIRAD).

Sols et végétation

Caractéristiques pédologiques

Pédologiquement, la région d’Ihorombe se distingue par l’existence des sols ferrugineux tropicaux d’Ihorombe, des îlots d’associations de sols ferralitiques rouges et jaunes/rouges, des sols faiblement ferralitiques et des ferrisols. Dans la partie bassin sédimentaire, le sous-sol est formé de couches de matériaux sableux et de galets remaniés à plusieurs reprises dans les temps géologiques. (Source : PRD Ihorombe – 2005).

Formations végétales

Dans l’ensemble, la couverture végétale est constituée de savanes boisées (Districts Ivohibe et Iakora) ou tout simplement de savanes herbeuses avec des palmiers caractéristiques de la Région, tel le dimaky dans le district Ihosy. Les marais qui occupent les bas-fonds non cultivés et les rizières ensablées sont composés de bararata (Phragmites sp.), de vondro (Typha augustifolia) et des cypéracées (Source : Monographie PDR – 2003). Malheureusement, la Région est annuellement parcourue par des feux de brousse et de pâturage, ce qui entraîne la dégradation de la végétation et le lessivage d’un sol déjà peu évolué.

Contexte socio-économique 

Le sud est une des régions les moins peuplées de Madagascar. La densité de la population ne dépasse guère les 10 hab. /km² surtout dans les villes. La population est très diversifiée. Les plus influentes sont les Bara, avec des immigrants Betsileo, Antandroy et Merina. La population est inégalement répartie. La population se contente de se plier aux conditions naturelles (insuffisance des pluies). Elle se contente aussi d’utiliser les immenses espaces à leur disposition sous forme d’un nomadisme pastoral qui influence toute la vie sociale de la population. L’insécurité y règne à cause des vols de bovidés qui frappent les zones les plus reculées de la région. Les possibilités de cultures y sont réduites. Les sols cultivables sont rares et le problème de l’eau commande toute leur existence. Ceci provoque un risque d’insécurité alimentaire. Les femmes et les enfants parcourent plusieurs kilomètres par jour jusqu’ au point d’eau ou rivière la plus proche et bien souvent pour une eau de qualité déplorable. Le manque d’eau entraîne une très faible possibilité de cultures (Source : PRD Ihorombe – 2005).

Le relief d’Ihorombe est caractérisé par un plateau sous forme de paysage de plaines remarquables à une altitude variant de 300 au 2060m. Les roches décrites sont essentiellement cristallines, mais la partie ouest de la région est formée de terrains plutôt sédimentaires. Les cours d’eau existants dans la région sont les complexes suivant: Ihosy, Menarahaky, Menamaty, Maloto, Ilagnana, Ionaivo, Malio et Manampatra qui sont en majeur partie stable. La région bénéficie d’un climat tropical humide avec une température de 13.5° à 20°C. La période sèche s’étale dans toute l’année sauf le mois de novembre au mois de février. La couverture végétale est constituée de savanes boisés et savanes herbeuses. La population est en majorité des Bara, Betsileo, Antandroy, Antesaka et Merina. Le problème socio-économique est basé sur l’insécurité sociale, l’insuffisance de pluies et l’insécurité alimentaire (rareté des sols cultivables et problème d’eau potable).

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Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE I : CADRE GEOLOGIQUE
I.1. PRESENTATION GENERALE DE LA ZONE D’ETUDE
I.1.1. Généralités sur la région d’Ihorombe
I.1.2. Localisation du périmètre d’étude
I.2. CONTEXTE GEOLOGIQUE
I.2.1. Sommaire sur la géologie cristalline et structurale de Madagascar
I.2.2. Aperçu sur la géologie du Sud de Madagascar
I.2.3. Contexte géologique de la zone d’étude
I.2.4. Caractéristiques structurales de la zone d’étude
CHAPITRE II : MATERIELS ET METHODE
II.1. MATERIELS
II.1.1. Les matériels géologiques utilisés
II.1.2. Les bases de données utilisées
II.2. METHODOLOGIE
II.2.1. Compilation bibliographique
II.2.2. Méthode de travail sur terrain
II.2.3. Traitement des données
II.2.4. Numérisation
CHAPITRE III : RESULTATS
III.1. ETUDE ET ANALYSE DES AFFLEUREMENTS
III.1.1. Etudes sur le terrain
III.1.2. Observations macroscopiques
III.2. PROCESSUS D’ELABORATION DE LA CARTE GEOLOGIQUE
III.2.1. Carte des points d’affleurement
III.2.2. Délimitation des principales roches en affleurement
III.2.3. La nouvelle carte géologique
CHAPITRE IV : INTERPRETATION DES RESULTATS
IV.1. OBSERVATIONS SUR LE TERRAIN
IV.2. INTERPRETATION STRUCTURALE
IV.2.1. Interprétation structurale des couches
IV.2.2. Interprétation structurale des diaclases
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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