Caracterisation physicochimiques, microbilogiques et analyse spectrophotometrique du lait de vache

Le lait est un produit consommable qu’on peut trouver sous ses différentes formes comme le yaourt, le fromage, le beurre ou le lait liquide… C’est un aliment qui peut couvrir tous les besoins de l’organisme durant les six premiers mois de la vie de l’homme. De par sa valeur nutritionnelle, le lait est un produit complet qui s’intègre dans une alimentation saine et équilibré. Les produits consommes sur le continent africain sont surtout des produit traditionnels ; le lait liquide et le lait fermenté représentent les principales formes de consommation. Le beurre et fromage caillé sont aussi consommés de manière traditionnelle [1]. La consommation de lait et des produits laitiers et estimée à 15 kg par habitant par An pour Madagascar, contre une moyenne mondiale de 20 kg / Hab /An. Sur ces 15 kg de consommation annuelle, 9 kg proviennent des importations et plus de 5 kg sortent de la production nationale .

La société SOCOLAIT est l’une des plus grandes industries agro-alimentaires spécialistes des transformations du lait dans la ville d’Antsirabe. Pour la société, le lait est principalement l’une des matières premières de base pour la fabrication et la production, mais le lait peut subir des modifications des paramètres physico-chimiques et des contaminations microbiologiques, durant la traite ou le long de la livraison à l’usine, pouvant constituer des risques sanitaire pour les produits qui pourrait affecter l’hygiène des consommateurs. D’où nôtre thème : « caractérisation physicochimiques, microbiologiques et analyse spectrophotométrique du lait de vache collecté au sein de la société SOCOLAIT à Antsirabe » .

REGARD SUR LES BOVIN LAITIER DE LA REGION VAKINANKARATRA

Les Hautes-Terres du Vakinankaratra sont située à la fois au cœur d’un bassin de production rizicole et au cœur du « triangle laitier », première zone de production du pays . Le Vakinankaratra et sa capitale Antsirabe, orientée dans le passé vers la production de cultures vivrières, est devenue une région fortement agricole et agro-industrielle du fait de l’implantation d’industries agroalimentaires telles que la brasserie STAR en 1949 ou l’ancienne laiterie TIKO. La région est reliée à la capitale Antananarivo par une route bien entretenue, la RN7.

HISTORIQUE

● Période pré-coloniale.1840 : introduction par Jean Laborde de reproducteur de race laitière (Garonnaises, Bordelaises et Bretonnes) et croissement avec les zébus Malagasy donnant naissance aux races « Rana ».
● Période coloniale : installations des colons, notamment autour d’Antananarivo et Antsirabe et dans les Moyen Ouest, introduction de différentes races plus performantes (Française Frisonne Pie Noir, Montbéliarde…). Mise en place de Centre de recherche Zootechnique et Vétérinaire (Kianjasoa)
● 1962 : mise en place du Bureau Central Laitière (BCL) pour favoriser la création et le développement de l’économie laitière. Ouverture CNIA (Centre Nationale d’Insémination Artificielle) avec 2 fermes (Anosimasina et Kianjasoa) et 14 autres sous centres (contre 5 actuellement).
● 1972 : suivant accord entre NORAD et Etats Malgaches, mise en place de FIFAMANOR (FIompiana FAmbolena Malagasy NORveziana) ; début de l’Insémination Artificielle (IA) payante.
● 1985-1991 : mise en place du projet ROMANOR (ROnono Malagasy NORveziana) en vue du développement de la production laitière (vulgarisation dans la région de Manjakandriana et d’Ambatolampy, collecte et transformation dans la région du Vakinankaratra).
● 1992 : Lancement du PSE (Programme Sectoriel Elevage) et création de ROMA ou ROnono MAlagasy (vulgarisation au sein du Triangle Laitier) et ROMINCO ou ROnono Malagasy INDustrie et COmmerce (transformation et commercialisation). Mise en place du fonds de promotion de l’élevage dans les cadres des appuis aux organisations des producteurs en vue de financer l’acquisition de matériels pour la collecte et la transformation laitière [3].

CONDITION D’ELEVAGE DANS LA REGION 

L’élevage bovin est fortement combiné avec l’agriculture, son évolution dépend du développement de l’agriculture, en outre, il y a une grande association entre l’agriculture et l’élevage, d’une part, en faisant travailler les bétails pour labourer le champ et augmenter le rendement agricole par la fumure animale, et d’autre part en plantant des fourrages pour les bétails. Dans la région de Vakinankaratra, le gros élevage se répartit de façon presque équitable entre les bovins et les porcins, les caprins et ovins étant presque inexistants (au maximum 10 % dans la seule Sous-préfecture de Faratsiho). Pour le petit élevage on assiste à une prédominance du poulet entre 70 et 90 % des exploitations et des canards entre 10 et 30 % des exploitations. Enfin on peut noter la forte présence d’étangs piscicoles, environ 20 % des exploitations, dans la sous préfecture de Faratsiho .

ELEVAGE DE BOVIN

Deux zones d’élevage peuvent être distinguées dans la région :
▶ La zone Ouest, à vocation d’élevage bovin extensif (Betafo Ouest) et qui est surtout un lieu de polarisation commerciale des zébus ;
▶ La zone laitière constituée essentiellement d’Antsirabe II, Antanifotsy et de Faratsiho.

Système d’élevage
Dans la région de Vakinankaratra, région à longue tradition laitière grâce à son climat et sa topographie et à l’intervention de plusieurs opérateurs, sauf au niveau des grands opérateurs où l’élevage est très intensif, l’élevage est de type traditionnel. Les animaux sont parqués sur les hauteurs, là où l’extension de l’activité agricole a encore laissé un peu de place. L’herbe, relativement abondante en saison de pluies, est renforcée par des feuilles de patate, de pailles de riz, du maïs suivant les saisons et les disponibilités de l’exploitation. En saison sèche, l’herbe est courte et les matières premières pour l’alimentation coûtent chères, entraînant la sous-alimentation des troupeaux.

Enfin, dans le Moyen Ouest (Betafo), l’élevage bovin prédominant est le système extensif de grands troupeaux de zébus sur de vastes étendus .

Vulgarisation
Les actions de vulgarisation s’effectuent auprès des paysans individuels ou des groupements d’éleveurs. Pour les bovins à viande, la vulgarisation se cantonne dans des actions prophylactiques et les castrations des mâles. Pour l’élevage laitier, le Centre ARMOR (Andrin’ny Ronono Malagasy Norveziana) de FIFAMANOR constitue un centre de recherche en collaboration avec la ferme école TOMBOTSOA pour la vulgarisation de l’amélioration de la race Pie-Rouge Norvégienne (PRN) et mène une campagne intense chez les paysans en vue d’une vulgarisation de cultures fourragères et la pratique de l’ensilage.

Pâturages
Malgré cette vaste étendue, ainsi que la richesse du pâturage naturel, les conditions d’alimentation des animaux se dégradent. En effet, l’importance du vol des bœufs et la crainte des dahalo, constituent des obstacles, les éleveurs n’osent pas trop éloigner les troupeaux des hameaux et parquent systématiquement les animaux le soir. Par ailleurs, avec l’augmentation du prix du manioc, utilisé comme complément alimentaire humain, les agriculteurs préfèrent vendre le manioc à l’extérieur de la zone que de l’utiliser comme aliment des animaux.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE 1 : SYNTHESE BIBLIOGRAPIQUE
CHAPITRE I : REGARD SUR LES BOVIN LAITIER DE LA REGION VAKINANKARATRA
I.1- HISTORIQUE
I.2-CONDITION D’ELEVAGE DANS LA REGION
I.2.1-ELEVAGE DE BOVIN
I.2.1.1-Système d’élevage
I.2.1.2-Evolution du cheptel
I.2.1.3-Vulgarisation
I.1.2.4-Pâturages
I.1.2.5-Exploitation du cheptel
I.1.2.6-Production laitière
I.2.2-CONDITION DE DEVELOPPEMENT DE L’ELEVAGE BOVIN
I.2.2.1-Atouts et contraintes
I.2.2.2-Solutions
CHAPITRE II : GENERALITES SUR LE LAIT
II.1-DEFINITION
II.2-CARACTERISTIQUES DU LAIT CRU
II.2.1-CARACTERES ORGANOLEPTIQUES DU LAIT
II.2.2-COMPOSITION CHIMIQUES
II.2.2.1-Eau
II.2.2.2-Lipides
II.2.2.3-Protéines
II.2.2.4-Glucides : lactose
II.2.2.5-Sels minéraux
II.2.2.6-Vitamines
II.2.2.7-Enzymes
II.2.3-CARACTERISTIQUES PHISICO-CHIMIQUES
II.2.3.1-Masse volumique et densité
II.2.3.2-Stabilité à la chaleur
II.2.3.3-pH du lait
II.2.3.4-Acidité du lait
CHAPITRE III : LES CARACTERISTIQUES MICROBIOLOGIQUES DU LAIT
III.1-Introduction
III.2-Flores microbiennes du lait
III.2.1-Flores originelle ou indigènes
III.2.2-Flores de contamination
III.2.3-Flores d’altérations
III.2.3.1-Bactéries de types coliformes
III.2.3.2-Levures et moisissures
III.2.3.3-Streptocoques (fécaux), les Streptocoques lactiques et les Lactobaciles
III.2.4-Flores pathogènes
PARTIE 2 : MATERIELS ET METHODES
I-Présentation de l’unité d’étude
I.1-Historique
I.2-Situation actuelle
I.3-Organigramme
I.4-Analyse réalisé
II-MATERIELS ET METHODES
II.1-Prélèvement des échantillons
II.2-MATERIEL
II.2.1-Matériels pour l’analyse physico-chimique
II.2.2-Matériels pour analyses Microbiologiques
II.2.3-Milieux de culture
II.3-METHODE DE CARACTERISATION PHYSICO-CHIMIQUES
II.3.1-Test alcool
II.3.2-Détermination du potentiel d’hydrogène ou pH et de la température
II.3.3-Détermination de la densité
II.3.4-Détermination de l’acidité titrable
II.3.5-Détermination de la matière grasse (méthode acido-butyrométrique)
II.3.6-Détermination de l’extrait sec total (matière sèche total)
II.3.7-Mesure de la teneur en matière sèche dégraissée
II.3.8-Quelques tests supplémentaires pour le contrôle qualité du lait
II.3.8.1-Test mammite
II.3.8.2-Test urine
II.3.8.3-Test bicarbonate de sodium
II.3.8.4-Test farine
II.3.8.5-Test de cuisson
II.3.8.6-Test de caillage
II.4-METHODE D’ANALYSE MICROBIOLOGIQUE
II.4.1-Nécessités
II.4.2-Objectifs
II.4.3-Prélèvement et échantillonnage
II.4.4-Préparation de l’échantillon pour essai
II.4.5-Etude de la flore microbienne
II.4.6-Recherche et dénombrement de la flore aérobie mésophile totale
V.4.7-Recherche et dénombrement des coliformes
II.5-DOSAGE DU LACTOSE PAR METHODE SPECTROPHOTOMETRIQUE
II.5.1- Principe
II.5.2- Matériel et verrerie
II.5.3- Réactifs utilisés
II.5.4-Mode opératoire
PARTIE 3 : RESUTATS ET DISCUTIONS RESULTAT ET DISCUTION
1-Qualités organoleptiques
2-Analyses physico-chimiques
2.1-Température
2.2-Densité
2.3-pH
2.4-Acidité titrable (°D)
2.5-Teneur en matière grasse ou MG (g/L)
2.6-Détermination de la matière sèche totale ou extrait sec total EST (g/L)
3-Analyse microbiologiques
3.1-Flores aérobies mésophiles totaux ou FAMT (UFC/ml ou Unité Formant Colonies/ml)
3.2-Coliformes (UFC/ml)
4- Dosage du lactose par méthode spectrophotométrique
CONCLUSION GENERALE

Lire le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *