Mécanismes de résistance
Les insecticides agissent en se fixant ou en bloquant des cibles physiologiques présentes chez l’insecte (récepteurs du SN, récepteurs hormonaux…).
Pour agir, l’insecticide doit arriver au contact de l’insecte avant de pénétrer dans l’organisme de l’insecte où il va être transformé éventuellement en composé actif. Il est ensuite transporté jusqu’à sa cible. Chacune de ces étapes est sous la dépendance d’un ou plusieurs gènes. La survenue d’une mutation au niveau d’un de ces gènes peut conduire à l’apparition de résistance (Guillet, 1999).
Résistance comportementale
Dans ce cas l’arthropode évite tout contact avec l’insecticide. Ce type de comportement est très souvent dû à l’effet excito-répulsif de l’insecticide et n’a pas de rapport avec une modification génétique (Soderlund et Bloomquist, 1990).
Résistance par modification de l’absorption et de l’excrétion des insecticides
Il s’agit ici d’une augmentation de l’activité catalytique et/ou de la quantité des enzymes intervenant dans la dégradation normale des insecticides (Soderlund et Bloomquist, 1990).
Résistance par modification du site d’action
Cette dernière semble être plus fréquemment rencontrée surtout en Afrique Subsaharienne (Guillet, 1995).
La modification peut concerner la transmission de l’influx nerveux au niveau des nerfs eux-mêmes. C’est le cas de la résistance croisée aux pyréthrinoïdes et au DDT. Cette résistance est due à la fois à la modification des canaux sodiques voltages dépendants et à la réduction de leur nombre.
Ce type de résistance est sous la dépendance d’un gène baptisé « gène kdr », car il confère une résistance à l’effet « knock-down » aux individus qui le portent. Ce gène est fréquemment rencontré chez la mouche domestique sous le nom de « super gène ». Le gène kdr se caractérise par une diminution de l’affinité entre les canaux sodiques et les insecticides.
Le DDT et les pyréthrinoïdes agissent sur les insectes en ralentissant l’inactivation des canaux et induisent une décharge répétitive de potentiel d’action entraînant une paralysie des nerfs.
Le site cible de la mutation kdr est la partie du gène codant le domaine IIS4-IIS6 du canal sodique. La mutation kdr la plus courante en Afrique de l’Ouest est la substitution de la Leucine (TTA) par la Phénylalamine (TTT). Il existe une autre substitution : Leucine (TTA) Sérine (TCA) rencontrée en Afrique de l’Est.
Monographie des insecticides étudiés par famille chimique
Organophosphorés (O.P)
CTELLIC® 50 EC (Pirimiphosmethyl) est un adulticide/larvicide. Il peut être appliqué soit avec de l’eau, soit avec du gasoil.
L’Actellic est un composé organophosphoré utilisé pour combattre les insectes nuisibles y compris les moustiques, les mouches, les cafards, les puces, les fourmis, les poux et les scarabées. Les insectes sont tués par contact, par ingestion ou par fumigation.
C’est également efficace contre les insectes qui résistent à l’organochlorine et aux organophosphates chimiques tel que le Malathion.
L’Actellic a une faible toxicité pour les mammifères et peut être utilisé pour la désinfection des locaux domestiques, industriels et des établissements de restauration, des magasins de nourriture et des établissements d’éducation.
Quant il est utilisé dans les bâtiments et les locaux domestiques, Actellic persiste sur les murs, les sols et d’autres surfaces inertes pour donner une protection résiduelle à long terme. L’Actellic peut aussi être utilisé pour désinfecter les plages, les décharges d’ordures et le bois nouveau ou chevronné.
De plus Actellic a été évalué avec succès par l’OMS comme un larvicide de moustique et comme un pulvérisateur résiduel pour lutter contre le vecteur de paludisme. Son mode d’action se fait par inhibition de la cholinestérase.
Actellic est disponible, facile à utiliser sous forme de formulations émulsifiable concentrées contenant soit 500 g par litre (50 EC) soit 250 g par litre (25 EC).
Structure du Pirimiphos-méthyl
Formule générale C11H2N3O3P
Pyrimiphos-méthyl est un O.P portant deux atomes d’azote dans le noyau (diazine), un amine secondaire, et un groupement phosphosulfuré.
Pyréthrinoïdes
Lambdacyhalothrine
Icon cs
De nouvèlles méthodes de lutte sont nécessaires pour faire face au paludisme dans le monde. Les moustiquaires et rideaux traités avec les pyréthrinoïdes sont des nouvèlles armes très appropriées pour la protection personnelle efficace contre le paludisme. Les moustiques meurent très rapidement au contact des MII, réduisant ainsi les risques de transmission de la maladie par l’anophèle.
Les personnes dormant sous des moustiquaires traitées avec des pyréthrinoïdes sont à l’abri des piqûres des moustiques. Les moustiquaires traitées sont aussi efficaces contre d’autres insectes domestiques tels : punaises, poux, et les mouches.
L’utilisation des moustiquaires imprégnées aux pyréthrinoïdes, a permis de réduire le taux d’infestation et le nombre de cas de décès dûs au paludisme chez des personnes vivant en zone d’endémie. Par exemple, les taux de mortalité infantiles ont chuté de 17 % au Ghana (Binka et al., 1996), de 33% au Kenya (Neville et al., 1996), de 50 % en Sierra Leone (Marbiah et al., 1998) et de plus de 60 % en Gambie (Alonso et al., 1991), lorsque les personnes dormaient sous des moustiquaires traitées aux pyréthrinoïdes pendant la nuit.
Activité de l’Icon CS
Son produit actif est la lambdacyhalothrine, un insecticide pyréthrinoïde de synthèse d’une très grande activité. Il est efficace à des taux d’application très faibles.
Une étude comparative de l’efficacité des insecticides de la famille pyréthrinoïdes, réalisée sur une variété de tissus, après 2 mn d’exposition, a montré que la lambdacyhalothrine assomme mieux des individus d’Anopheles gambiae que la Perméthrine (Vythilingham et al,. 1999).
Types de formulation de l’Icon cs
L’Icon cs contient 25 g de lambdacyhalothrine par litre. Il est commercialisé sous différentes formulations : formulation a base d’eau, capsule suspension et sous forme de paquet (bouteille auto dose) .
Efficacité
Après 15 mois d’utilisation en Tanzanie, les moustiquaires traitées avec Icon cs (10 mg/ m2) étaient toujours plus efficaces contre An.gambiae que les moustiquaires imprégnées avec d’autres pyréthrinoïdes. Icon cs a également révélé une bonne résistance au lavage comparé à la Deltaméthrine SC et à l’Etofenprox EC (Curtis et al., 1996).
Un essai effectué sur terrain dans la province d’Apayo, aux Philippines en 1985, a révélé que les moustiquaires traitées avec Icon cs à 10 mg/ m2 peuvent fournir la protection en réduisant les taux d’infection du paludisme pendant une saison de haute transmission (les taux d’infection du P. falciparum étaient beaucoup inférieurs dans la zone de contrôle), et une réduction de la prévalence pendant une saison de basse transmission (Quilata et al., 1996).
Solidité
La moustiquaire en polyester traitée avec Icon cs est demeurée très efficace (tuant plus de 80 % d’Aedes) après cinq lavages au savon (Vythilingham et al., 1999).
BISTAR
BISTAR (Bifenthrine) appartient à la classe chimique des pyréthrinoïdes. C’est un insecticide et un acaricide qui affecte le système nerveux et cause la paralysie chez les insectes. Il est très fortement toxique pour les pêcheurs et les organismes aquatiques.. Il se présente sous forme de concentré émulsifiable et poudre mouillable.
Structure du bifenthrine
Le bifenthrine possède a peu près la même structure que l’Icon, mais la différence se situe à deux niveaux : ici les fonctions nitrile, et ether-oxyde sont remplacées successivement par un -CH2, et un groupement diphényl. L’activité de la molécule dépend de la présence des halogènes.
Inhalation
Risque d’intoxication massive, rétirer la personne de la zone polluée ;
Si le sujet est conscient assurer la liberté des voies aériennes ;
Transfert en milieu hospitalier ;
En cas de convulsion on administre les benzodiazépines en IM.
Ingestion
– Poudres mouillables: faire vomir et administration du charbon médical active
– Solution en solvant organiques : ne pas faire vomir, administration du charbon médical active et transfert systématique en milieu hospitalier ;
Assurer une bonne ventilation, benzodiazépines injectables IM si convulsions, surveillance immédiate: état de conscience, état neurologique, données hémodynamiques, ventilation .
Se méfier de l’intoxication par solvants organiques qui se surajoute à la toxicité propre de la matière active.
Redouter en ingestion le passage du produit dans l’arbre trachéo-bronchique, une radiographie pulmonaire de contrôle systématique est nécessaire.
METHODES DE LUTTE CONTRE LE PALUDISME
Au Mali, le vecteur principal est le complexe Anophèles gambiae, anthropophile et endophile. Ce complexe se développe dans de petites collections d’eau calme et non polluée, particulièrement pendant la saison des pluies. Le vecteur secondaire est Anophèles funestus, également anthropophile et endophile. Ce vecteur qui a pour gîte larvaire les eaux profondes avec végétation aquatique (mares temporaires), assure le rélais de la transmission pendant la saison sèche (Touré et al., 1986).
On distingue deux méthodes de lutte, l’une visant à détruire l’agent pathogène et l’autre orientée contre le vecteur.
Lutte contre le parasite
Cette lutte repose sur l’utilisation des substances antipaludiques (schizonticides et les gametoticides) qui sont actives contre les différents stades sanguins du parasite. Elle vise soit à éliminer les parasites déjà présents chez un hôte (c’est la chimiothérapie), soit à prévenir l’installation et le développement du parasite chez l’homme (c’est la chimioprophylaxie).
Cette dernière voie est habituellement réservée aux groupes à risque tels que les femmes enceintes et les personnes non immunes séjournant en zone d’endémie pour de courtes durées (Baudon et al, 1967 ; Carnevale et Mouchet , 1990) .
Lutte antivectorielle
Les indications principales de la lutte antivectorielle reposent sur la:
− Maîtrise et/ou prévention des épidémies de paludisme. Ces méthodes nécessitent, si elles peuvent être effectuées avant le pic de transmission attendu, des pulvérisations d’insecticide à effet rémanent ou l’imprégnation des moustiquaires si celles-ci sont largement utilisées dans la zone affectée. Si l’épidémie a déjà commencé, le recours à des mesures de lutte antivectorielle d’urgence, telles que les pulvérisations spatiales peuvent être envisagées, si ces méthodes ont été efficaces pour l’espèce cible dans la même configuration écologique et si des ressources sont disponibles pour leur mise en oeuvre immédiate (WHO, 2002).
Dans la prévention des épidémies de paludisme, lorsque les signaux d’alarme ont été détectés et qu’un système de préparation aux épidémies fonctionne, la pulvérisation des murs à effet rémanent et/ou l’imprégnation des moustiquaires (si elles sont largement utilisées) peuvent être indiquées, selon le temps dont on dispose pour agir.
− Elimination des nouveaux foyers d’infestation dans les zones exemptes de paludisme.
Selon l’extension et le nombre de ces foyers, les pulvérisations intra domiciliaires à effet rémanent doivent être considérées comme des mesures d’urgence (WHO, 2002).
– Prévention des pics saisonniers de transmission du paludisme.
Ils peuvent quelquefois présenter des caractéristiques d’épidémies saisonnières. Il est alors parfois possible de faire une application saisonnière systématique de la pulvérisation des murs à effet rémanent et/ou de l’imprégnation des moustiquaires. Il peut aussi être utile d’envisager des méthodes d’aménagement de l’environnement, de réduction des gîtes larvaires ou destruction des larves dans les zones à forte densité démographique, telles que les zones urbaines ou les zones de projets de développement, de façon à réduire le risque de transmission possible.
– Lutte contre la transmission dans les situations à haut risque.
Ces situations existent dans les camps de travail ou de réfugiés, où des personnes non immunes et d’autres infestées peuvent se retrouver ensemble dans des conditions de forte transmission potentielle. Si la lutte antipaludique est prise en considération lorsque la situation à haut risque est créée (par exemple : lorsqu’on installe des camps de réfugiés ou de travail), il peut être possible d’envisager des mesures environnementales telles que le choix du site en fonction de la transmission ou de leur assainissement.
– Réduction de la transmission dans les régions de forte pharmacorésistance
La plupart de ces régions rentrent dans une ou plusieurs des catégories décrites ci-dessus.
La pharmaco-resistance (résistance a certaines molécules) peut être particulièrement élevée dans les zones qui ont été soumises à une forte pression de sélection suite à l’utilisation massive d’antipaludiques là où la lutte antivectorielle a été jugée difficile à organiser. La méthode peut-être la plus appropriée en pareil cas est l’utilisation de matériaux imprégnés d’insecticides (moustiquaire, rideaux, tenture, vêtement), bien que cela puisse poser de sérieux problème logistique dans certaines régions (WHO, 2002) .
Lutte contre le paludisme endémique
La méthode la plus indiquée pour obtenir des résultats durables est l’utilisation de matériaux imprégnés d’insecticides, même si la pulvérisation des murs a été et est encore très largement utilisée. Une fois de plus dans les zones à forte densité démographique, l’aménagement de l’environnement et la lutte antilarvaires doivent être envisagées, puisqu’il peut être possible d’intégrer la lutte antipaludique à d’autres activités de lutte anti-moustiques visant à lutter contre d’autres maladies à transmission vectorielle voire contre les nuisances engendrées par des moustiques (WHO, 2002).
Les méthodes de lutte antivectorielle peuvent être classées de différentes manières à des fins différentes. D’un point de vue épidémiologique, il peut être recommandé de les classer en fonction de l’effet principal recherché et par conséquent du maillon de la chaîne de transmission le plus directement touché par leur application. Une telle classification peut être utile pour le choix d’une méthode de lutte :
Utilisation de répulsifs
On peut les appliquer directement sur la peau (sous forme de crème, lotion ou aérosol) ou sur les vêtements. L’utilisation de produits répulsifs est aussi une méthode de protection individuelle qui ne peut être recommandée que comme complément à l’utilisation des moustiquaires et des méthodes de protection des maisons, à utiliser après le crépuscule avant de se retirer sous la moustiquaire, ou par les personnes qui doivent rester dehors pendant une partie de la nuit.
Diffuseurs d’insecticides volatiles
Ils sont largement utilisés sous les tropiques pour la protection individuelle, en particulier sous forme de serpentins anti-moustiques et dans les zones urbaines, de diffuseurs électriques.
– Méthodes visant principalement à réduire la densité du vecteur :
La plupart des méthodes pratiques visant à réduire la densité vectorielle, nécessite le traitement des gîtes larvaires du vecteur, qui conduit à les éliminer ou à réduire considérablement leur production dans les sites traités. Leur effet sur la transmission du paludisme dépendra donc de l’importance relative des gîtes larvaires traités dans le maintien de la densité du vecteur. Toutefois il n’est pas exceptionnel de constater que, même si certaines gîtes ont de très fortes densités larvaires, la transmission se maintien principalement par des gîtes temporaires dépendant des pluies. Le principal inconvénient de ces méthodes est donc la difficulté qu’il y a à localiser et à traiter tous les gîtes essentiels au maintien de la transmission du paludisme. Ces méthodes comprennent toutes les forme de luttes anti-larvaires telles que décrites ci-déssous :
Traitement larvicide : il s’agit là de l’utilisation des insecticides tant d’origine chimiques que biologiques tel que toxine du Bacillus thuringiensis israelensis et les régulateurs de croissance des insectes (WHO, 2002). Elle nécessite le traitement de tous les gîtes larvaires et peut présenter les mêmes problèmes que la réduction de ces derniers lorsque les gîtes temporaires ont une grande importance épidémiologique. Contrairement aux méthodes d’assainissement, les larvicides ont normalement peu d’effet rémanent et nécessitent des applications régulières et fréquentes.
Méthodes visant principalement à accroître la mortalité du vecteur adulte :
L’accroissement de la mortalité des vecteurs adultes réduit leur longévité et par conséquent la probabilité que le parasite puisse achever son développement.
Bien que d’habitude la densité aussi, la diminution du taux quotidien de survie du vecteur a un impact considérablement plus grand sur la transmission. Les deux méthodes disponibles pour augmenter la mortalité du vecteur adulte sont décrites ci-dessous :
– Pulvérisation des murs à effet rémanent. Elle inclut toutes les méthodes de pulvérisation des murs à l’aide d’insecticides à effet rémanent, ce qui permet de concentrer l’effet destructif sur les vecteurs qui se reposent dans les maisons.
C’est un moyen très efficace d’utiliser l’insecticide pour tuer les vecteurs susceptibles de transmettre le paludisme. Bien que le Pyrèthre ait été le premier insecticide utilisé, la pulvérisation intradomiciliaire est devenue la méthode la plus répandue de lutte contre les vecteurs du paludisme avec l’introduction du DDT et d’autres insecticides a effet rémanent. Son inconvénient Principal est que les vecteurs exophiles n’entrent pas en contact avec les surfaces pulvérisées.
En outre, cette caractéristique comportementale peut être sélectionnée suite au traitement insecticide.
Lutte biologique
Elle consiste à introduire dans le biotope des moustiques, des organismes d’espèces différentes qui sont leurs ennemis naturels. C’est le cas du poisson larvivore Gambusia affinis dont l’action est limité aux eaux permanentes et de la bactérie , Bacillus sphaericus qui provoque des mortalités importantes chez les moustiques du genre Culex et Anophèles, à un degré moindre sur les Aedes. Elle ne se reproduit pas dans le milieu naturel et devrait donc être appliquée comme insecticide biologique.
Certaines plantes dont les graines mucilagineuses engluent les larves son développement à l’étude. La lutte biologique envisagée comme une alternance à la lutte chimique suscite de très nombreuses recherches, cependant les résultats sont lents à se dessiner et sauraient nous procurer des méthodes opérationnelles avant plusieurs années.
La lutte génétique
Elle est basée sur la manipulation du patrimoine génétique des moustiques afin d’obtenir des individus transgéniques qui peuvent être soit stériles, soit réfractaires aux parasites qu’ils transmettent habituellement (fontenille, 1993).
Les manipulations intéressent également les plantes telles que les algues qui se reproduisent dans les gîtes des moustiques. Ces algues génétiquement modifiées par intégration de gènes de toxines bactériennes agissent sur les larves de moustiques.
La lutte chimique
La lutte chimique passe par l’utilisation des produits chimiques décrient précédemment. En fait, elle se pratique à l’aide de substances naturelles ou de synthèse qui provoquent la mort des arthropodes par empoisonnement. On appelle ces substances des insecticides. On donne généralement un sens large aux insecticides : c’est ainsi que l’on considère les acaricides comme des insecticides, de même que les IGRS (inhibiteur de croissance). Les bactéries pathogènes productrices de toxines sont réunies également sous ce vocable.
Les principales familles d’insecticides utilisées sont :
Les organochlorés
Les organophosphorés
Les carbamates
Les pyréthrines/pyrethrinoïdes
Les analogues hormones d’insectes .
|
Table des matières
I- Introduction
II- Objectifs
II- 1- Objectif général
II- 2- Objectifs spécifiques
III- Généralités
1- Parasite
2-Vecteur
2-1- Systématique
2-2- OEuf
2-3- Larve
2-4- Nymphe
2-5- Adulte ou imago
2-5-1- Tête
2-5-2- Thorax
2-5-3- Abdomen
3- Description des insecticides
3-1- Définition
3-2- Classification des insecticides
3-2-1- Insecticides minéraux
3-2-2- Organochlorés
3-2-3- Organophosphorés
3-2-4 Carbamates
3-2-5-Insecticides végétaux et les pyréthrinoïdes
3-2-6-Analogues des hormones d’insectes
4- La résistance des vecteurs du paludisme aux insecticides
4-1- Définition
4-2- Historique
4-3- Mécanisme de la résistance
4-3-1- Résistance comportementale
4-3-2- Résistance par modification de l’absorption et de l’excrétion des insecticides
4-3-3- Résistance par modification du site d’action
5- Monographie des insecticides étudiés par famille chimique
5-1- Organophosphorés
5-1-1- Actellic 50 EC
5-1-1-1- Structure
5-1-1-2- propriétés physico-chimiques
5-1-1-3- Conditionnement
5-1-1-4- Mécanisne d’action
5-1-1-5 Toxicité
5-1-1-6-Usage
5-2- Pyréthrinoïdes
5-2-1- Lambdacyhalothrine
5-2-1-1- Icon CS
5-2-1-2- Activité de Icon CS
5-2-1-3- Structure de Icon
5-2-1-4- Types de formulation
5-2-1-5- Efficacité
5-2-1-6- Solidité
5-2-1-7- Principaux avantages
5-2-1-8- Toxicité
5-2-2- Bistar wp
5-2-2-1- Strcture
5-2-2-2- Propriétés physiques
5-2-2-2-1- Aspect
5-2-2-2-2- Poids moléculaire
5-2-2-2-3- Solubilité dans l’eau
5-2-2-2-4- Solubilité dans d’autres solvants
5-2-2-2-5- Point de fusion
5-2-2-2-6- Coéfficient d’absorption
5-2-2-3- Mode d’action
5-2-2-4- Mode d’application
5-2-2-5- Effet toxicologique
5-2-2-6- Indication thérapeutique
IV- Méthodes de luttes
1- Lutte contre le parasite
2- Lutte anti-vectorielle
V- Méthodologie
1- Site d’étude
1-1- Sélingué
1-2- Banambani
1-3- Période d’étude
2- Méthode de capture
3- Echantillonnage des moustiques
3-1- Adultes
3-2- Ponte collective
3-3- Larves
4- Traitement des échantillons
4-1- Actellic 50 EC
4-2- Protocole des tests sur les cases et sur les cages
4-3- Test de rémanence sur les moustiques
5- Etude moléculaire de la population vectrice
5-1- Identification des espèces
5-1-1- Protocole d’extraction de l’ADN du moustique
5-1-2- Paramètre d’amplification
5-1-3- Electrophorèse de l’ADN
5-1-4 Préparation du gel
5-2- Identification des formes moléculaires d’An.gambiae s.s (Favia et al., 2001)
5-2-1- Paramètre d’amplification de l’ADN
5-2-2- Electrophorèse de l’ADN
5-3- Caractérisation moléculaire du gène kdr(Martinez-Torez et al, 1998)
5-3-1- Paramètre d’amplification de l’ADN
5-3-2- Electrophorèse de l’ADN
5-3-3- Interprétation
5-4- Analyse des données
5-4-1- Test de sensibilité aux insecticides
5-4-1-1- Effet knock down
5-4-1-2- Sensibilité d’An. gambiae s.l aux insecticides
VI- Résultats
1- Test de sensibilité avec les différents produits utilisés
2 – Identification des espèces et des formes moléculaires par la technique de PCR
VII- Commentaires et discussions
VIII- Conclusion
IX- Récommandations
X-Réferences biblographiques
XI- Annexes
Télécharger le rapport complet