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Essai de définition sur l’approche de développement
Une approche du développement se définit comme une théorie liée aux objectifs du développement (ex : croissance durable, distribution plus équitable des actifs, etc.) et aux moyens les plus efficaces pour les atteindre (méthodes). Les approches sont donc avant tout des grandes constructions culturelles inspirées par une grande théorie du changement socio-économique et socioculturel, associées à des valeurs humanitaires et fondées (à des niveaux variables) sur des constatations empiriques.
Techniquement, toute approche de développement possède ses qualités et ses défauts et, dans certaines conditions précises, certaines peuvent marcher mieux que d’autres. En effet, il existe encore beaucoup de chose à faire pour créer, améliorer et perfectionner des approches de développement plus efficaces. Au cours des deux ou trois dernières décennies, la compréhension des processus de développement s’est graduellement améliorée ; ce qui a permis des interventions plus efficaces. L’introduction de concepts comme le développement durable, la décentralisation, la participation ou l’égalité entre les sexes a été un des principaux résultats des approches de développement. Pourtant, aucun de ces concepts ne peut être neutre ou isolé dans une tour d’ivoire. Au contraire, il faut reconnaître que toute approche de développement est ancrée dans l’économie du développement et reflète les programmes politiques des donateurs et des organisations internationales qui les adoptent.
Phase d’élaboration et de marketing
L’élaboration :
Les approches de développement sont en principe élaborées par des institutions académiques ou semi académiques (universités, centres d’études de développement, etc.) et, après quelques tentatives pilotes à petite échelle, elles sont diffusées dans des publications sur le développement et des présentations dans des conférences internationales. Si elle est convaincante, une telle publicité peut conduire les gouvernements des pays en développement, les donateurs et les agences d’aide internationale au développement à adopter la nouvelle approche (et ainsi à verser des fonds pour la perfectionner ou réaliser d’autres essais).
Le marketing :
Les possibilités de « commercialiser » une approche de développement dépendent dans une large mesure de sa capacité à modeler le discours en matière de développement de telle manière que le gouvernement, le donateur ou l’organisation internationale soit prêt à l’accepter au moment voulu. En conséquence, pour avoir du succès, les approches de développement doivent être en conformité avec les valeurs, les croyances et les modèles de comportement dominants dans la culture institutionnelle de ce gouvernement, donateur ou de cette organisation.
En vertu de ce principe, les approches conçues par les centres de recherche nationale ont plus de probabilité d’être « acquises » par les agences nationales de développement et les agences d’aide bilatérale pour le développement. Les approches nationales possèdent certains avantages comparatifs par rapport aux approches étrangères en raison d’une plus grande cohérence avec la vision politique et les objectifs fondamentaux des gouvernements, permettent une plus grande visibilité à l’échelle nationale et une meilleure interaction entre les fonctionnaires de l’organisme qui « acquiert » et les chercheurs qui «vendent» (car ils ont en commun la même langue, le même mode de communication et des modèles de comportement similaires). Généralement, les approches nationales de développement sont le reflet des traditions intellectuelles ou scientifiques du pays et, dans certains cas, des valeurs fondamentales de la culture nationale.
Une fois qu’une agence nationale ou un donateur bilatéral adopte une approche, il peut essayer de la diffuser à l’intention des organisations internationales (FAO par exemple). Cette attitude est généralement motivée par la volonté d’améliorer la performance de l’organisation en question dans le domaine des principes et méthodes que le gouvernement ou le donateur considère comme plus appropriés et plus efficaces. Néanmoins, pour atteindre ce « noble » objectif, il est nécessaire d’utiliser les « armes » de la politique propre aux différentes cultures. Celles-ci comprennent les présentations, publications, traductions du matériel fondamental, le soutien au recrutement d’experts qui mettront en œuvre cette approche, le financement de programmes ad hoc et le lobbying au niveau technique et politique. Dans cette perspective, la promotion et la diffusion des nouvelles approches de développement peuvent devenir un élément de publicité nationale dans le domaine du développement et, dans certains cas, un élément de lutte pour l’hégémonie culturelle sur les organisations internationales où les pays membres et parfois les zones régionales transnationales sont impliqués.
Schéma évolutif des approches de développement mondiales
Il existe un lien presque inséparable entre le contexte et les enjeux structurels du développement rural et les paradigmes, les récits et les approches grâce auxquels ils sont étudiés. L’évolution des approches de développement a été un processus extrêmement dynamique, sujet à un débat et un examen permanents. Un examen récent de ce processus6 permet de noter que «les idées qui apparaissent au cours d’une décennie ne prennent souvent vigueur qu’au cours de la décennie suivante et ne se répandent dans les pratiques de développement rural que dix ou quinze ans après leur apparition». Le processus est fondé à la fois sur des théories complexes et sur des théories plus banales ou transitoires ; sur des discours majoritaires et minoritaires ; sur des thèmes classiques du développement ou sur des cris de ralliement tels que la «lutte contre la pauvreté», qu’Ellis appelle «spin» (peut être traduit par tournoiement), car ils servent à mobiliser les groupes de pression (lobbies) dans le domaine du développement dans les pays riches.
Evolution des théories sur le développement urbain et rural
Le tableau ci-dessous est adapté d’Ellis et Biggs7. Il contient des théories importantes, des discours de minorités et des approches de développement.
Interprétation du tableau
Ce tableau présente l’évolution temporelle de toutes les approches de développement mondiales existantes au cours de ces 60 dernières années. A noter que certaines de ces approches sont adaptables dans un contexte à la fois urbain et rural, en fonction des circonstances, de la nature et du type de l’approche elle-même.
1950 – 1970
Depuis les années 1950, le développement communautaire, le développement de l’agriculture intensive, le développement rural intégré et divers paradigmes fondés sur la participation ont rivalisé dans le système politique de développement économique de l’époque, aussi bien comme objectifs que comme approches. En termes d’objectifs de développement, la préoccupation croissante a été de s’assurer de la durabilité du processus du développement, de gérer les interférences entre développement agricole et ressources naturelles, d’identifier les couches les plus pauvres de la population rurale et de protéger et soutenir les droits de l’homme. Les approches de développement sont devenues de plus en plus sensibles au besoin de considérer les perspectives de la population pauvre et de travailler au-delà des secteurs et des disciplines. En particulier, un des objectifs depuis quelque temps est de trouver des méthodes qui permettent de combler le fossé entre les aspects sociaux et techniques du développement. Le rôle central que jouent les institutions à tous les niveaux en déterminant les grandes options relatives aux approches de développement a conduit à se concentrer principalement sur les actifs, les allocations de ressources et les droits dans leurs approches du développement.
1970 – 1980
Le changement s’est produit à partir des années 1970 avec la prise de conscience que l’objectif à long terme du développement rural était la sécurité alimentaire et non plus l’amélioration de la production agricole. Le développement rural s’est progressivement éloigné de la vision duale du progrès qui prévalait dans les années 50 et 60, qui opposait l’industrialisation à un secteur agricole «arriéré» et proposait une vision négative des «paysans». A partir des années 70 a été considéré comme problème principal l’accès aux ressources. Le rôle du secteur rural et de l’agriculture s’accrut et des thèmes tels que la vulgarisation et les transferts de technologie ont pris de l’importance. Les besoins essentiels des personnes sont devenus un élément reconnu du développement, parce que les petits agriculteurs ont joué un rôle plus important; tout comme le besoin d’adopter des approches intégrées qui traitent des problèmes intersectoriels (Développement Rural Intégré).
Une autre inquiétude importante est apparue au sujet du temps nécéssaire à produire de l’information et des études; et une solution à ce propos était d’impliquer davantage les clients. En identifiant les bénéficiaires comme clients et en les impliquant, le besoin de collecter l’information devrait diminuer puisque les informations viendront des clients. Le changement était d’aller vers une approche plus ciblée, moins scientifique, plus pragmatique et globalisante, où la valeur se trouve dans l’action. Il y a eu une prise de conscience croissante sur le fait que les expériences artificielles ne fonctionnaient pas et qu’il était nécessaire de mettre en relation les expériences avec les leçons tirées du terrain et de combler le fossé entre la recherche et la vulgarisation.
Les deux approches dominantes dans les années 70 étaient le Développement Rural Intégré (DRI) et les Systèmes d’exploitation agricole (SEA), toutes deux mises en œuvre dans différents contextes régionaux et culturels même si le principal moteur derrière l’une et l’autre à cette époque était l’USAID. En Amérique Latine, on se concentrait sur l’agriculteur et le système économique et social. L’influence du DRI était particulièrement forte dans cette zone. On s’est rendu compte qu’il était nécessaire de considérer tout le système de l’économie domestique et que, par ailleurs, on ne pouvait pas se permettre de donner des recommandations pour chaque agriculteur. Les recommandations devaient être formulées en ciblant des groupes pour des domaines qui concernaient des groupes d’agriculteurs du même type. Le critère logique pour distinguer ces domaines était les zones agricoles et écologiques et les typologies de système agricoles.
Au risque de généraliser, on peut considérer qu’il y eut quelques différences régionales dans les priorités. En Afrique, le développement s’est axé sur la technologie et sur l’amélioration des systèmes agricoles existants, étant donné que les perspectives de changement aux niveaux institutionnel et politique étaient perçues comme très faibles. Les efforts se sont concentrés sur l’amélioration d’anciennes stratégies relatives aux moyens d’existence avec une technologie adaptée. En Asie, on s’est rendu compte que les politiques et les institutions avaient changé et que les anciennes stratégies de vie n’étaient plus appropriées dans le nouvel environnement. De nouvelles stratégies ont dû être élaborées, et ce fut fait avec plus de succès en Asie de l’Est, tandis qu’en Asie du Sud il y eut de nombreux échecs des programmes de réformes agraires.
1980 – 1990
Dans les années 80, plusieurs changements se sont produits. Le DRI était en perte de vitesse car considéré comme une approche trop centralisée. Les approches intégrées multi-sectorielles sont, certes, devenues majoritaires, mais le DRI était jugé peu efficace parce qu’il n’implique pas de manière convenable les parties prenantes dans l’évaluation des besoins et dans le processus de décision. Durant ces mêmes années, les systèmes d’exploitation agricole ont progressé. L’objet des politiques était de s’ouvrir à des secteurs différents comme l’élevage, et ce type d’approche devint donc plus sensible aux activités non agricoles. L’approche fut jugée trop anglophone et américaine et des efforts furent faits pour créer un «électorat» européen, latino-américain et asiatique plus large. On a consacré quelques efforts à comparer les expériences de différentes régions. Une des principales différences est que les programmes de SEA francophones étaient mis en oeuvre principalement en dehors des mandats institutionnels conventionnels et étaient centrés sur la dynamique de système et sur une analyse très détaillée. De son côté, l’approche anglophone était soutenue par les organisations de développement et proposait des programmes plus pratiques et opérationnels. Le SEA devint effectivement une institution dans les systèmes nationaux de plusieurs pays. Il incluait les principes de participation et de «l’agriculteur comme client». En fait, il devint très courant et disparut comme approche séparée, partout sauf à la FAO où il existe un programme (en cours), fondé sur les systèmes agricoles de nouvelle génération.
Depuis le milieu des années 80, le monde anglophone promeut de plus en plus ouvertement la participation comme cadre principal du développement. A l’origine élaboré par des universitaires, des professionnels et des ONG, le concept de participation s’est imposé dans tous les domaines du développement. Une nouvelle philosophie est apparue, selon laquelle le développement doit être guidé par la demande et grâce à un processus de négociation entre les différentes parties prenantes à différents niveaux. Les individus, leur famille et les communautés locales sont devenus les points d’entrée prioritaires de toute action de développement. De nouvelles méthodes et techniques pour les impliquer dans le processus de décision ont été élaborées et perfectionnées avec le temps. La participation a été mise en place avec succès dans des projets à petite échelle menés par des ONG, qui avaient la détermination et la flexibilité nécessaire pour confier une grande part des responsabilités et du pouvoir de décision aux communautés locales. Pour des organisations plus grandes et plus institutionnalisées, la participation a pris en fin de compte deux aspects différents: premièrement, les techniques de participation ont été plus fréquemment utilisées pour collecter des informations en vue de concevoir un projet. Le pouvoir de décision restait à l’organisation, mais des consultations plus nombreuses et plus approfondies ont été réalisées avec les parties prenantes aux niveaux local et national. Deuxièmement, du matériel de formation et des manuels de bonne qualité ont été produits, qui traitaient des liens entre la philosophie et les techniques de participation et des secteurs techniques spécifiques, aussi bien dans le secteur agricole que dans celui de la sécurité alimentaire.
Depuis les années 2000
Il devient évident qu’avec le développement même des préceptes de développement telles que la décentralisation ou les « approches sectorielles » qu’on pourrait dire que le concept sur l’AMED prend de la place. De même, des idées fondées sur des aspirations comme le « buts du millénaire » et la bonne gouvernance sont aussi devenus partie intégrante de l’AMED. L’extension des activités de développement aux acteurs locaux et le fait de les associer davantage dans les circuits d’information et dans le processus de décision ont eu un fort impact sur le développement rural. Tout d’abord, l’agriculture n’est plus considérée l’activité principale et presque monolithique située au centre du développement rural. Il y a eu une prise de conscience progressive que les activités non agricoles sont cruciales pour les couches sociales les plus pauvres des zones rurales, au même titre que tous les acteurs qui, même s’ils n’appartiennent pas au monde agricole, sont des acteurs importants du milieu rural. Les recherches et l’attention se sont portées progressivement sur la complexité des moyens de gagner sa vie en milieu rural et sur la relation étroite qui existe entre l’agriculture et les autres activités. On se soucie davantage de la notion de protection sociale et l’élimination de la pauvreté. Finalement, la participation s’est étendue au-delà du niveau communautaire local ou du village jusqu’à faire partie des aspects normatifs, politiques et institutionnels du développement. Le défi reste alors de savoir comment combiner un développement par le bas et fondé sur la demande avec les cadres nationaux et internationaux de gouvernance en vigueur qui, sur plusieurs aspects, sont en crise et ne peuvent pas fournir ni les solutions, ni les orientations ni le soutien qui conviennent.
Questions structurelles primordiales
Malgré les changements en perspective et l’évolution des approches depuis les années 1950, on peut soutenir qu’un thème commun sous-tend les théories sur le développement rural, à savoir la foi dans le fait que l’agriculture est le moteur principal du développement rural et la persistance d’un modèle de petite exploitation comme stratégie de développement rural. Depuis la fin des années 1990, on assiste à des changements importants des enjeux structurels du développement et avec ceux-ci à une évolution des approches de développement. Un aspect important de cette évolution a trait au fait que la foi dans agriculture comme pierre angulaire du développement rural et dans la petite agriculture a été fortement remise en cause. La raison en est l’émergence de preuves empiriques sur la nature de la pauvreté rurale et sur les stratégies de vie des populations rurales, et en particulier les couches les plus pauvres. Des questions structurelles primordiales ont été avancées et sont au centre des préoccupations actuelles dans le domaine du développement rural:
Place de l’agriculture
Il est généralement admis que l’agriculture par elle-même n’a pas la capacité d’être le moteur de la croissance rurale et il n’y a pas jusqu’ici de stratégie alternative convaincante pour la croissance rurale. Avec le déclin des financements au secteur rural, la recherche d’une nouvelle direction à ce sujet est un problème structurel fondamental. Ensuite, l’agriculture est à l’origine de processus dynamiques, par exemple, l’industrie agroalimentaire.
Diversification
Les populations rurales sont devenues plus flexibles dans le travail, plus mobiles dans l’espace et de plus en plus dépendantes des revenus non agricoles. Cela est souvent devenu la norme plus que l’exception. On observe ainsi un soutien politique croissant à la diversification, considérée comme une façon de réduire risques et vulnérabilité des populations les plus pauvres.
Durabilité
Le développement durable est toujours une préoccupation majeure. Cependant, il existe des preuves empiriques de plus en plus nombreuses qu’il y a des arbitrages à réaliser entre développement et respect de l’environnement.
Mondialisation
Les stratégies liées aux ME des populations pauvres sont fortement exposées aux changements planétaires, sur lesquels la population pauvre a peu de prise. Les accords commerciaux internationaux, les flux de capitaux mondiaux et la révolution technologique sont des facteurs qui ont modifié les superstructures du développement. Les conséquences sur la pauvreté sont complexes et sujettes à débat. Cependant, la mondialisation est indiscutable et constitue un élément central du développement et de ses approches.
Communautés
La communauté, qui a été pendant longtemps l’objet central du développement, est de plus en plus informe et difficile à définir. Depuis longtemps, l’argument avancé est que, quoique les communautés soient hétérogènes et fondées sur des relations de pouvoir inégales, elles demeurent des unités identifiables. Ces suppositions sont maintenant remises en question, la communauté basée sur un territoire géographique n’étant plus considérée comme nécessairement le meilleur point d’entrée dans la planification des actions de développement.
Décentralisation
Il existe un large consensus sur du fait que la décentralisation est une composante essentielle du développement. Il existe plusieurs raisons expliquant un tel consensus, entre autres l’échec de la planification centralisée ; le sentiment que se gouverner soi-même est un droit de l’homme ; et que la décentralisation sera à la fois plus efficace et plus équitable.
Liens institutionnels et partenariats
Les liens institutionnels et partenariats entre le secteur public, le secteur privé, les organisations humanitaires et les communautés locales, en raison des synergies qu’ils permettent, sont aujourd’hui des éléments centraux des actions de développement. Ceci représente un changement par rapport aux précédentes théories de l’aide au développement, selon lesquelles une démarcation claire des fonctions de chaque secteur était préférable.
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Table des matières
INTRODUCTION
Motif du choix et justification du thème
Objet d’étude
Objectifs de l’étude
Problématique
Hypothèses
METHODOLOGIE DU TRAVAIL
La documentation
Les différentes techniques de documentation utilisées
Concepts et instruments d’analyse
Déroulement des enquêtes sur terrain
PARTIE I Généralités de la notion sur les approches de développement mondiales
Chapitre I : Considérations générales
I1. Considérations préalables
I1a. Essai de définition sur l’approche de développement
I1b. Phase d’élaboration et de marketing
I2. Schéma évolutif des approches de développement mondiales
I2a. Evolution des théories sur le développement urbain et rural
I3. Questions structurelles primordiales
I3a. Place de l’agriculture
I3b. Diversification
I3c. Durabilité
I3d. Mondialisation
I3e. Communautés
I3f. Décentralisation
I3g. Liens institutionnels et partenariats
I3h. Bonne gouvernance publique et pouvoir
I4. L’émergence d’une nouvelle approche jugée efficace
I4a. Eventuelles limites de l’AMED
I4b. Recours aux méthodes des anciennes approches
I5. Spécifications théoriques mises en veilleuse
Chapitre II : Analyse thématique de l’AMED
II1. Généralités sur le contexte
II1a. Antécédents des approches MED
II1b. Contributions au développement des MED
II1c. Approches contribuant au développement des MED
II1d. Processus à suivre dans le développement des MED
II1e. Organisations qui développent, adoptent et adaptent les MED
II1f. Organisations utilisant les MED
II2. Descriptions rapprochées
II3. Objectifs de l’AMED
II4. Valeur ajoutée de l’AMED
II5. Composantes de l’AMED
II5a. Le cadre de l’AMED
II5b. Principes directeurs de l’AMED
II6. Perception anthropologique de la diversité des approches de développement économique mondial
II6a. La diversité des approches du développement
II6b. Conditions d’efficience et d’efficacité de l’AMED
II6c. Conclusion partielle
PARTIE II Caractérisation du système socio-économique du village rural
Chapitre III : Approche statistique des rouages historico-monographique et démographique géographique
III1. Historique du village
IV1a. Etymologie
IV1b. Origine du peuplement
III2. Données géographiques
III2a. Climat
III2b. Température
III2c. Pluviométrie
III2d. Délimitation
III3. Extension et évolution logique d’une localité rurale dans le schéma de la perspective du développement à Madagascar
III4. Données démographiques
III4a. Evolution de la population
III4b. Répartition de la population par tranche d’âge
III4c. Histogramme de la répartition de l’âge de la population
III4d. Répartition de la population par sexe
III4e. Ménages
III4f. Activités des habitants réparti par secteur d’activité
III4g. Etat civil
III4h. Pourcentage de l’évaluation par caste des descendants habitants du village
III4i. Répartition par caste par secteur d’activité des habitants du village
Chapitre IV : Etude analytique des réalités des potentialités stratégiques et socio-économiques
IV1. Représentation schématique du village rural d’Ambohimiara
IV2. Infrastructure
IV2a. Voie publique
IV2b. Assainissement
IV2c. Superficie des zones inondables
IV3. Services publiques et de proximité
IV3a. Electrification
IV3b. Eau potable
IV4. Propreté et salubrité
IV4a. Balayage et ramassage des ordures
IV5. Propreté et hygiène
IV5a. WC (Water Closet)
IV5b. Pathologie dominante
IV6. Pratiques cultuelles
IV6a. Diagramme circulaire de la prédominance des activités confessionnelles existantes
IV7. Activités économiques
IV7a. Commerces
IV7b. Agriculture
IV7c. Elevage
IV7d. Activités liées à l’exploitation des ressources naturelles
Chapitre V : Chronique de l’AMED dans le village rural d’Ambohimiara
V1. Notes introductives
V2. Evaluation des éléments du cadre des Moyens d’Existence
V2a. Capital n°1- Agriculture
V2b. Capital n°2 – Elevage
V2c. Capital n°3 – Epicerie
V2d. Capital n°4 – Epicerie avec boissons alcoolisées
V2e. Capital n°5 – Gargote
V2f. Capital n°6 – Brique
V2g. Capital n°7 – Menuiserie
V2h. Capital n°8 – Maçonnerie
V2i. Capital n°9 – Charbon
V2j. Capital n°10 – Sable
V2k. Capital n°11 – Carrière
V2l. Capital n°12 – Broderie
V3. Conclusion partielle
PARTIE III Synergie du futur villageois et synthèse sociologique de l’AMED
Chapitre VI : Prospectives de l’actuel développement villageois et perspectives d’avenir
VI1. Changements au village
VI2. Contraintes majeures
VI2a. Manque d’équipement agricole
VI2b. Insécurité et catastrophe naturelle
VI2c. Positionnement géographique éloigné
VI2d. Conscience sociale villageoise inexistante
VI2e. Chocs et stratégies de subsistance
VI.3. Vie communautaire
VI3a. Accès à l’information
VI3b. Solidarité sociale : une entraide intra et extrafamiliale
VI3c. Scolarisation et santé
VI3d. Inéquitable accès aux ressources naturelles
VI3e. Capital naturel à fort potentiel
VI3f. Question genre
VI3g. Aspirations et rêves de vie
VI4. Processus de planification stratégique et opérationnelle du développement dans le village rural d’Ambohimiara
VI4a. Planification stratégique et opérationnelle du développement dans le village rural d’Ambohimiara
VI4b. Futur scénario du développement
VI4c. Priorisation des sous axes stratégiques 125 VI5. Interférences entre PCD de la CRAM et AMED
VI5a. Genèse du PCD de la CRAM
VI5b. Similarités objectives
VI6. Perspectives et suggestions pour le développement futur du village rural d’Ambohimiara
VI7. Conclusion partielle
Chapitre VII : Dimensions sociologique et suggestive de l’AMED
VII1. Rappel sur la sociologie du monde rural
VII1a. Présentation
VII1b. Naissance de la notion de ruralité
VII1c. Constitution de la discipline
VII1d. Premières orientations de recherche
VII1e. La crise de l’objet de recherche
VII1f. Intérêts et apports de la discipline
VII2. Approche sociologique de l’AMED
VII2a. Rapports réciproques
VII3. Rapport dialectique entre le global et le local
VII3a. La dualité AMED-Sociologie en tant que le global
VII3b. Le développement du village rural d’Ambohimiara en tant que le local
VII4. Suggestions complémentaires
VII4a. Développement des activités paysannes
VII4b. Mesures contres les risques et catastrophes naturelles
VII4c. Formation de techniciens au service du monde rural
VII4d. Adduction d’eau potable
VII4e. Indépendance et autonomie socio-économique nationale
VII4f. lntervention et planification économique de l’Etat
VII5. Conclusion partielle
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DES MATIERES
ANNEXES
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