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Caractรฉrisation du fonctionnement hydrologique des trois riviรจres
Les caractรฉristiques physiques et chimiques dโune eau de riviรจre dรฉpendent de la nature de ses sources dโeau, de leur proportion ainsi que des processus physiques et chimiques interagissant avec elle le long de son trajet. Une caractรฉrisation des signatures gรฉochimiques des eaux de riviรจre a รฉtรฉ effectuรฉe spatialement et saisonniรจrement (pour les bassins prรฉlevรฉs durant les deux missions) afin de pouvoir dรฉterminer lโorigine et les processus impactant les eaux des trois riviรจres.
Ecoulement dans les trois riviรจres
Validation de la mรฉthode dโestimation des dรฉbits
Les caractรฉristiques initiales ร lโexutoire des trois bassins utilisรฉes pour les estimations de dรฉbit pour les deux mรฉthodes sont rรฉsumรฉes dans la table II.1. Lโensemble des surfaces et des pluies moyennes annuelles en chaque point ainsi que les valeurs de dรฉbit obtenues avec les deux mรฉthodes sont fournies dans lโannexe 7.
La comparaison entre les dรฉbits estimรฉs avec la mรฉthode 1 (ruissellement constant) et la mรฉthode 2 (coefficient de ruissellement constant) est prรฉsentรฉe dans la figure II.1. Les droites Q1 en fonction de Q2 montrent une bonne corrรฉlation pour les trois bassins versants avec Q2 = 0.83 Q1 (Rยฒ = 1.00) pour la Nyando, Q2 = 0.84 Q1 (Rยฒ = 1.00) pour la Lufirio et Q2 = 1.13 Q1 (Rยฒ = 0.99) pour la Tukela. Ces relations montrent que les dรฉbits estimรฉs avec les deux procรฉdรฉs sont analogues.
La diffรฉrence de dรฉbits entre les mรฉthodes est au maximum de 21 % (annexe 7) une valeur comprise dans les barres dโerreurs des deux mรฉthodes. En effet, la prรฉcision sur le calcul de la mรฉthode 1 est estimรฉe ร 20 % majoritairement due ร lโerreur sur lโestimation de surface. Celle SurfaceDรฉbit mesurรฉMARMAPCoefficient deRรฉferences pour le dรฉbit(kmยฒ) (m3/s)(mm/an)(mm/an)ruissellement(%)Nyando ร l’exutoire348222.2201145014Raburu et al, 2012Lufilyo ร Kisegese142542.4939200047Bergonzini, 1998Tukela ร Tukela Mouth2900014615981020Milliman and Farnsworth, 2013 de la mรฉthode 2 est estimรฉe ร 30 % liรฉe en grande partie ร lโerreur lors du calcul du coefficient de ruissellement ร lโexutoire (15 %) et, de nouveau, ร lโestimation de surface (10 %).
Sur le bassin versant de la Nyando comme pour la Lufilyo, Q1 est plus รฉlevรฉ que Q2 ร faibles altitudes et moins รฉlevรฉ pour les hautes altitudes alors que pour la Tukela, lโinverse se produit. Ce comportement altitudinal est liรฉ ร lโajout du paramรจtre MAP dans la deuxiรจme mรฉthode qui prรฉsente globalement une variabilitรฉ altitudinale. La prรฉcision de la mรฉthode 1 รฉtant meilleure que celle de la mรฉthode 2 et les variations entre les rรฉsultats des deux mรฉthodes รฉtant compris dans lโimprรฉcision des calculs, les dรฉbits calculรฉs ร partir de la mรฉthode 1 sont retenus.
Afin de valider les estimations de dรฉbits Q1, ces derniers ont รฉtรฉ comparรฉs aux donnรฉes bibliographiques hors exutoire (7 sites sur la Nyando, 1 site sur la Lufilyo et 5 sites sur la Tukela). Les relations ont รฉtรฉ dรฉfinies en utilisant la mรฉthode de rรฉgression OLRS sรฉparรฉment pour la Nyando et la Tukela (figure II.2) oรน plusieurs sites sont disponibles et pour lโensemble des sites des trois bassins.
Sur le bassin versant de la Nyando (Joleha et al., 2009; Mwaka, 1994; The Global Runoff Data Center (GRDC), 2018), lโensemble des points se placent selon une droite de pente 0.94 (Rยฒ = 0.97, figure II.2N). La diffรฉrence entre dรฉbits mesurรฉs et estimรฉs sur cette riviรจre va de 3 ร 19 % et reste donc toujours infรฉrieure ร lโerreur sur le calcul de Q1.
Dans le cas de la Lufilyo, un seul point autre que lโexutoire a รฉtรฉ recensรฉ. Localisรฉ ร Lufilyu, le dรฉbit mesurรฉ est de 19.2 m3/s (The Global Runoff Data Center (GRDC), 2018) pour un dรฉbit estimรฉ ร 13.7 m3/s. La diffรฉrence entre les deux dรฉbits est donc supรฉrieure (29 %) ร lโerreur sur Q1. Le dรฉbit de la Lufilyo est peu documentรฉ, des mesures supplรฉmentaires de dรฉbit seraient nรฉcessaires pour pouvoir valider la mรฉthode dโestimation des dรฉbits pour ce bassin.
La relation linรฉaire entre dรฉbits estimรฉs et mesurรฉs (Talma et al., 2012; The Global Runoff Data Center (GRDC), 2018) sur la Tukela a une pente de 1.25 (n = 5, Rยฒ = 0.99, figure II.2T) due ร une sous-estimation du dรฉbit aval et une surestimation des dรฉbits amont (Klein Waterval). Cet effet peut รชtre dรป ร la forme large puis affinรฉe du bassin versant et renforcรฉ par la taille importante du bassin. Nรฉanmoins, la diffรฉrence entre mesures et estimations est infรฉrieure ou รฉgale ร 20 % pour tous les points sauf ร Klein Waterval oรน elle est de 47 % (-28.722 ยฐN, 29.376 ยฐE, Qmesurรฉ = 17.85 m3/s, Q1 = 9.4 m3/s, S = 1869 kmยฒ, issu de The Global Runoff Data Center (GRDC), 2018). Ce site particulier se situe en aval dโun barrage important qui rรฉgule le dรฉbit et peut expliquer la diffรฉrence observรฉe.
Pour lโensemble des trois bassins versants, la pente obtenue est de 1.13 (n = 13, Rยฒ = 0.97) montre une bonne relation entre dรฉbit estimรฉ et dรฉbit mesurรฉ.
Compte-tenu des bonnes corrรฉlations entre dรฉbits mesurรฉs et calculรฉs, au regard des erreurs analytiques sur le premier et celles sur le calcul pour le deuxiรจme, valables ร la fois sur lโensemble des points et pour chaque bassin sรฉparรฉment, la mรฉthode peut รชtre considรฉrรฉe comme valide en premiรจre approximation.
Variabilitรฉ spatiale des dรฉbits
Comme dรฉfini prรฉcรฉdemment, le dรฉbit ร lโexutoire est de 22.2 m3/s pour la Nyando (Raburu et al., 2012), de 52.1 m3/s pour la Lufilyo (estimรฉ ร partir du dรฉbit mesurรฉ de 42.4 m3/s ร Kisegese, Bergonzini, 1998) et de 146.0 m3/s pour la Tukela soit des valeurs de lames dโeau uniforme sur le bassin respectivement de 201 mm/an, 939 mm/an et 159 mm/an. Ces valeurs de lame dโeau sont cohรฉrentes avec celles des riviรจres tropicales qui varient entre 79 et 2781 mm/an (Syvitski et al., 2014) et sont mรชme toutes les trois supรฉrieures ร la moyenne des riviรจres tropicales africaines qui est 135 mm/an (Huang et al., 2012).
La Lufilyo prรฉsente une lame dโeau nettement supรฉrieure aux deux autres riviรจres alors que son bassin est le plus petit. En effet, si les grands bassins versants ont des dรฉbits plus grands (Burgers et al., 2014), les petits bassins tropicaux prรฉsentent le plus souvent des lames dโeau plus importantes (Syvitski et al., 2014). Les grands bassins sont effectivment soumis ร une plus grande variabilitรฉ climatique.
Pour les trois riviรจres, les dรฉbits estimรฉs sont cohรฉrents en termes de valeurs et de distribution spatiale avec ceux acquis dans la littรฉrature (figure II.3). La Nyando prรฉsente des dรฉbits variant de 0.7 et 18.4 m3/s avec une plus grande variabilitรฉ dans la zone amont liรฉe ร lโexistence des trois branches (figure II.3N). Pour la Lufilyo, les dรฉbits estimรฉs sont compris entre 0.1 et 52 m3/s (figure II.3L). Enfin la Tukela a un dรฉbit compris entre 0.4 et 146 m3/s (figure II.3T).
Lโaccroissement du dรฉbit dโamont en aval sโexplique par des apports en eaux (pluviales et souterraines) supรฉrieurs aux pertes (รฉvaporatoires et souterraines). Un comportement inhรฉrent aux riviรจres pรฉrennes dans le monde (Burgers et al., 2014; Syvitski et al., 2014).
Caractรฉristiques gรฉochimiques des eaux
Caractรฉristiques physico-chimiques des riviรจres
Comparaison interbassin et saisonnalitรฉ
Lโanalyse des profils de tempรฉrature (T), de conductivitรฉ (EC), de pH et de la quantitรฉ de sels dissous (TDS) permet de mettre en รฉvidence des diffรฉrences de conditions physico-chimiques au sein dโune riviรจre ou entre des bassins et peut permettre dโidentifier des zones de mรฉlange potentielles.
Les valeurs des quatre paramรจtres sont fournies pour tous les points de prรฉlรจvement en annexe 8. Leur rรฉsumรฉ statistique est donnรฉ dans la table II.2. La comparaison interbassin est effectuรฉe sur la pรฉriode de basses-eaux lorsque les trois bassins ont รฉtรฉ รฉchantillonnรฉs et que le nombre de sites par bassin est plus grand. Le jeu de donnรฉes โS2 partielโ regroupe les mesures effectuรฉes en octobre-novembre uniquement aux sites dรฉjร prรฉlevรฉs en mars, soit 13 sites, afin de pouvoir discuter de la saisonnalitรฉ des paramรจtres de la Nyando et de la Tukela.
Les trois bassins ont des tempรฉratures moyennes trรจs similaires (environ 22 ยฐC) (table II.2). La Lufilyo prรฉsente un รฉcart de tempรฉrature plus รฉlevรฉ ร cause du dรฉnivelรฉ de 2020 m entre les points amont et aval contre 1385 m pour la Tukela et 901 m pour la Nyando. Malgrรฉ un dรฉnivelรฉ plus important, la Tukela prรฉsente un รฉcart de tempรฉrature plus faible que celui de la Nyando. En effet, en amont, lโexposition aux rayonnements solaires est plus importante sur la Tukela oรน la vรฉgรฉtation haute est peu prรฉsente, alors que sur la Nyando la forรชt recouvre la partie amont (voir chapitre 1 : I.5 et III.5). Ce phรฉnomรจne peut induire des tempรฉratures de lโeau plus chaudes en amont (figure II.4) malgrรฉ une tempรฉrature de lโair plus froide.
Dans les trois riviรจres, le pH est neutre ร basique. Il vaut en moyenne 8.0 et varie entre 7.5 et 8.9 (table IIII.2). Ces valeurs sont relativement plus รฉlevรฉes que celles observรฉes en moyenne dans les autres riviรจres tropicales (7.2, voir II.1.3 du chapitre dโintroduction).
En moyenne, la conductivitรฉ et la TDS sont plus faibles dans la Lufilyo et plus รฉlevรฉes dans la Tukela (table IIII.2). Ce comportement non-latitudinal pourrait รชtre dรป ร un effet de pluie et/ou un effet de taille de bassin. En effet, dans le premier cas, des pluies plus abondantes diminuent lโEC et la TDS car elles sont peu chargรฉes en ions et diluent ainsi lโeau des riviรจres. ร lโinverse, dans le deuxiรจme cas, une plus grande surface disponible pour lโรฉvaporation induit un enrichissement en ions dans lโeau et contribue ainsi ร lโaugmentation de la conductivitรฉ ou de la TDS. Dans le cas de la Tukela, les fortes TDS et EC moyennes sont essentiellement liรฉes ร un effet du mรฉlange eau douce โ eau de mer prรจs de lโexutoire. Ce mรฉlange explique la gamme de conductivitรฉ et de TDS bien plus รฉtendue que sur les deux autres bassins. Si le point ร lโexutoire nโest pas pris en compte, la conductivitรฉ de la Tukela varie entre 66 et 542 ฮผS/cm et la TDS entre 43 et 257 mg/l montrant ainsi des gammes de valeurs proches de celles de la Nyando.
Dโun point de vue saisonnier, la Nyando et la Tukela prรฉsentent en moyenne des tempรฉratures de riviรจre plus รฉlevรฉes en mars. Nรฉanmoins, si cette augmentation est relativement globale sur le bassin de la Nyando (sauf ร Homa Lime), elle a lieu uniquement sur la partie supรฉrieure du bassin de la Tukela. La partie proche de lโexutoire montre en effet des tempรฉratures plus froides en mars quโen octobre (annexe 8). Cette diminution est due ร une entrรฉe plus importante des eaux maritimes (plus froides) en mars 2016 confirmรฉe par une conductivitรฉ nettement plus รฉlevรฉe pendant cette pรฉriode ร Tukela Mouth. Le pH est lui aussi plus รฉlevรฉ en pรฉriode de hautes-eaux sur la Nyando ainsi que la conductivitรฉ et la TDS. La hausse du premier paramรจtre pourrait รชtre liรฉe par une augmentation de lโactivitรฉ biologique due ร la hausse de tempรฉrature (Demars et al., 2011; Talling, 2010). La hausse des deux autres paramรจtres peut aussi รชtre liรฉe ร celle de la tempรฉrature qui accรฉlรจre de nombreuses rรฉactions chimiques comme la solubilitรฉ de nombreux รฉlรฉments et augmente ainsi la quantitรฉ dโions dans lโeau. Pour la Tukela, la TDS et la conductivitรฉ sont globalement infรฉrieures en mars. Ces fortes conductivitรฉs et TDS observรฉes en pรฉriode sรจche peuvent รชtre liรฉes ร des effets dโรฉvaporation qui vont enrichir globalement lโeau en ion.
Variabilitรฉ intra-bassin de la tempรฉrature : gradients altitudinaux
De nombreux processus biogรฉochimiques sont thermo-dรฉpendants tels que lโรฉvaporation, la dissolution ou la prรฉcipitation de solide (IAEA, 2001), le dรฉveloppement biologique (Fitter et al., 1998) ou encore le fractionnement isotopique (IAEA, 2001). Connaitre lโรฉvolution de la tempรฉrature dans le bassin est donc nรฉcessaire pour bien comprendre les processus. La figure II.4 montre lโรฉvolution de la tempรฉrature en fonction de lโaltitude en pรฉriodes de hautes et de basses-eaux.
Les riviรจres de la Nyando et de la Lufilyo prรฉsentent un gradient nรฉgatif de tempรฉrature cohรฉrent avec un รฉquilibrage entre les tempรฉratures de lโair et de lโeau. Dans la Nyando, les deux branches prรฉsentent des gradients de tempรฉrature de lโeau disctincts : -2.3 ยฐC/100m (Rยฒ=0.69) pour la Tinderet et -1.0 ยฐC/100m (Rยฒ=0.78) pour la Kimologit ou la Kepchorian. Cette diffรฉrenciation est due probablement ร la diffรฉrence de pente et de dรฉbits entre les deux vallรฉes. La Lufilyo prรฉsente quant ร elle un gradient de -0.4 ยฐC/100m (Rยฒ=0.87).
Enfin, deux gradients de tempรฉrature sont visibles sur le bassin de la Tukela pendant les basses-eaux : le premier en aval est nรฉgatif et le deuxiรจme en amont est positif. Le mรชme comportement semblent se produire pendant les hautes-eaux : le gradient amont est bien visible mais lโabsence de points intermรฉdiaires rend difficile la validation du gradient aval. Le gradient aval est de -1.3 ยฐC/100m (Rยฒ=0.92) et prรฉsente le mรชme comportement que les deux autres riviรจres. Le gradient inverse en amont est de 2,3ยฐC/100m (Rยฒ=0.4) en octobre-novembre et 4.5ยฐC/100m (Rยฒ=0.95) en mars. Cette augmentation de la tempรฉrature de la riviรจre avec lโaltitude ne suit pas les variations de tempรฉrature de lโair et peut sโexpliquer par trois effets majeurs : un changement de couverture vรฉgรฉtale, un changement de climat ou un apport dโeaux
souterraines plus chaudes. Or, dans le cas de la Tukela, le climat et la couverture vรฉgรฉtale au niveau des sites amont varient peu (voir chapitre 1 : III.3 et III.5). Cette augmentation de tempรฉrature est donc vraisemblablement liรฉe aux apports des nappes lenticulaires, dont les caractรฉristiques physiso-chimiques sont trรจs variables, selon les sources (chapitre 1 : III.4).
Variabilitรฉ spatiale de la conductivitรฉ et relation avec la TDS
La conductivitรฉ et la TDS caractรฉrise le contenu en ions prรฉsents dans lโeau, quantitativement et qualitativement pour le premier et quantitativement uniquement pour le deuxiรจme. En effet, la conductivitรฉ รฉlectrique prend en compte la charge de chaque รฉlรฉment renseignant sur sa forme ionique. Une รฉvolution conjointe entre les deux paramรจtres implique en premiรจre approximation que les changements de forme et de proportion des รฉlรฉments peuvent รชtre considรฉrรฉs comme nรฉgligeables.
La figure II.5 prรฉsente lโรฉvolution de la concentration en sels dissous (TDS) en fonction de la conductivitรฉ pour les deux pรฉriodes รฉtudiรฉes. Dans le cas de la Tukela, la zone de mรฉlange eau de mer โ eau salรฉe nโa pas รฉtรฉ prise en compte dans la figure. Les trois riviรจres montrent une bonne corrรฉlation entre TDS et EC. Celle-ci est visible, plus forte en pรฉriode de basses-eaux quโen pรฉriode de hautes-eaux avec respectivement des pentes de ~0.5 et de ~0.25. Les rรฉsultats gรฉochimiques sont ainsi cohรฉrents avec la conductivitรฉ mesurรฉe.
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
I. INTRODUCTION GENERALE
II. CONTEXTE DE LโETUDE
II.1. Continuum terre-mer aquatique : cycle de lโeau et cycle du carbone
II.2. LโAfrique de lโEst : une rรฉgion complexe en pleine รฉvolution
CHAPITRE 1 : SITES ET METHODOLOGIE
I. BASSIN VERSANT DE LA NYANDO (0ยฐS, KENYA)
I.1. Gรฉnรฉralitรฉs et caractรฉristiques morphologiques
I.2. Contexte gรฉologique
I.3. Contexte climatologique
I.4. Contexte hydrologique et hydrogรฉologique
I.5. Contexte environnemental actuel
II. BASSIN VERSANT DE LA LUFILYO (9ยฐS, TANZANIE)
II.1. Gรฉnรฉralitรฉs et caractรฉristiques morphologiques
II.2. Contexte gรฉologique
II.3. Contexte climatologique
II.4. Contexte hydrologique et hydrogรฉologique
II.5. Contexte environnemental actuel
III. BASSIN VERSANT DE LA TUKELA (29ยฐS, AFRIQUE DU SUD)
III.1. Gรฉnรฉralitรฉs et caractรฉristiques morphologiques
III.2. Contexte gรฉologique
III.3. Contexte climatologique
III.4. Contexte hydrologique et hydrogรฉologique
III.5. Contexte environnemental actuel
IV. COMPARAISON DES CARACTERISTIQUES MORPHOLOGIQUES, HYDRO-CLIMATIQUES ET ENVIRONNEMENTALES DES TROIS BASSINS
V. MATERIELS ET METHODES
V.1. Campagnes de prรฉlรจvements
V.2. Echantillonnage et mesures in-situ
V.3. Analyses en laboratoire des eaux
V.4. Analyses en laboratoire des matiรจres en suspension
V.5. Analyses en laboratoire des sols et sรฉdiments
V.6. Dรฉfinitions des paramรจtres calculรฉs
V.7. Mรฉthodes de rรฉgression linรฉaire
CHAPITRE 2 : CARACTERISATION DU FONCTIONNEMENT HYDROLOGIQUE DES TROIS RIVIERES
I. ECOULEMENT DANS LES TROIS RIVIERES 65
I.1. Validation de la mรฉthode dโestimation des dรฉbits
I.2. Variabilitรฉ spatiale des dรฉbits
II. CARACTERISTIQUES GEOCHIMIQUES DES EAUX 69
II.1. Caractรฉristiques physico-chimiques des riviรจres
II.2. Caractรฉristiques physico-chimiques des eaux non fluviatiles
II.3. Hydrochimie et faciรจs gรฉochimique des eaux
III. FONCTIONNEMENT HYDOLOGIQUE DE TROIS RIVIERES EST-AFRICAINES ESTIMEE A LโAIDE DES ISOTOPES STABLES (ฮ18O-H2O ET ฮ2H-H2O) A LโECHELLE LOCALE ET REGIONALE (NIVET ET AL, 2018, SOUMIS A ISOTOPE IN ENVIRONMENTAL AND HEALTH STUDIES)
III.1. Introduction
III.2. General setting
III.3. Material and methods
III.4. Results and discussions
III.5. Conclusion
IV. CONCLUSION DU CHAPITRE 104
CHAPITRE 3 : TRANSFERT ET EVOLUTION DU CARBONE DANS TROIS RIVIERES EST-AFRICAINES
I. EVOLUTION DES FLUX FLUVIATILES DE CARBONE EN PERIODE SECHE LE LONG DโUN GRADIENT LATITUDINAL TROPICAL EN AFRIQUE DE LโEST AU COURS DโUNE ANNEE DE SECHERESSE (NIVET ET AL, EN PREPARATION POUR SOUMISSION A BIOGEOCHEMISTRY)
I.1. Introduction
I.2. Study sites
I.3. Material and methods
I.4. Results
I.5. Discussion
I.6. Conclusion
II. SAISONNALITE DES TRANSFERTS DE CARBONE DISSOUS VIA LES RIVIERES
III. PREMIERE ESTIMATION DES APPORTS ET DES PERTES EN CARBONE LE LONG DE LA RIVIERE
III.1. Distribution spatiale des apports et pertes en carbone le long des biefs
III.2. Origine des apports et des pertes en carbone organique particulaire dans les biefs
IV. CONCLUSION DU CHAPITRE
DISCUSSION ET CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
TABLES DES ILLUSTRATIONS
ILLUSTRATIONS DU CHAPITRE DโINTRODUCTION
ILLUSTRATIONS DU CHAPITRE I
ILLUSTRATIONS DU CHAPITRE II
ILLUSTRATIONS DU CHAPITRE III
ILLUSTRATIONS DU CHAPITRE DE CONCLUSION
ANNEXES
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