Caractérisation des habitats et cartographie fonctionnelle des zones d’intérêts des limicoles

La perte de biodiversité est une préoccupation majeure dans le monde et plus particulièrement en écologie. La préservation mobilise aujourd’hui, des scientifiques, des chercheurs, des politiciens. Malgré tout, ces efforts nécessitent d’abord une connaissance approfondie de cette richesse biologique, de son fonctionnement et de son rôle dans l’équilibre du monde vivant. Mais pour convaincre notre société de la nécessité de protéger la nature, il faut aussi montrer que celle-ci peut en tirer des bénéfices, autant écologiques qu’économiques. C’est la mission que s’est donné l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), qui depuis 1948 participe à l’acquisition de connaissances sur les espèces, sur la diversité biologique et sur les écosystèmes, mais aussi à la mise en place concrète de nouveaux modes de gestion pour nos espaces naturels à travers le monde. Les Zones Humides sont, d’après les textes de la convention de Ramsar de 1971, des « étendues de marais, de fagnes, de tourbières ou d’eaux naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires, où l’eau est stagnante ou courante, douce, saumâtre ou salée, y compris des étendues d’eau marine dont la profondeur à marée basse n’excède pas six mètres ». Malgré un ralentissement de leur régression depuis le début des années 1990, les zones humides demeurent parmi les milieux naturels les plus dégradés et les plus menacés, du fait de leur position de « réceptacle » des eaux qui concentrent de nombreux produits issus des activités humaines (Amigues et al., 2012). Les populations ont longtemps considéré les zones humides comme sources de nuisances et elles se sont affairées à les aménager, les assécher ou tout simplement à les éviter, jusqu’à ce que l’on découvre leur véritable potentiel (Derex, 2001). Un potentiel économique, avec la montée du tourisme ou des activités liées à l’aquaculture, mais aussi écologique, de par leurs fonctions et services. Vu cette situation et sa position à l’heure actuelle, la DAMP(Direction des Aires Marines Communautaires Protégées ) a autorisé cette présente étude qui s’inscrit dans le cadre d’un mémoire pour l’obtention d’un diplôme de master en Ecologie et Gestion des Ecosystèmes. L’intérêt porté aux oiseaux explique le suivi systématique et la documentation exhaustive effectués sur l’avifaune. Notre étude a pour objectif général de contribuer à la connaissance des zones humides en général et en particulier des limicoles.

SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE 

Situation géographique de la Réserve Naturelle Communautaire de Palmarin (RNCP) 

La Réserve Naturelle Communautaire de Palmarin est située dans la commune de Palmarin, arrondissement de Fimela. Elle est localisée dans la Région de Fatick, département de Fatick. Limitée au nord par les communes de Joal-Fadiouth et de Fimela, au sud par le bras de mer du Saloum et la commune de Dionewar, à l’ouest par l’océan Atlantique et à l’est par le bras de mer du sine Saloum, la réserve est traversée par la route Joal-Djiffère qui la divise en deux parties; une partie continentale qui épouse les contours de la commune Palmarin et une frange maritime qui s’étend de Palmarin Facao à Joal.(DPN,2014) .

Plan d’aménagement et de gestion 

La RNCP fait partie des aires protégées gérées par la Direction des Aires Marines Protégées (DAMCP) du Sénégal. Contrairement aux autres aires protégées qui ont été créées par décret, la création de la RNCP est une initiative des populations locales avec l’appui de l’Union International pour la Conservation de la Nature (UICN) et la DPN. L’érection de cette zone à moitié dégradée par la pression humaine en espace naturel communautaire avait pour but principal la mise en place d’un mécanisme participatif de conservation, de restauration, de valorisation durable de la biodiversité, des paysages naturels et culturels du territoire mis en défens (DPN, 2014).

Caractéristiques physiques et socio-économiques 

Caractéristiques physiques

Climat
Le climat de la Commune de Palmarin est du type soudano-sahélien .Cependant, elle bénéficie d’un climat assez particulier par rapport aux autres parties du pays qui appartiennent au même domaine climatique depuis l’année 2000. La situation pluviométrique s’est beaucoup améliorée tant au niveau des précipitations que du nombre de jours de pluie. Palmarin est la localité la plus pluvieuse de l’arrondissement de Fimela. Sa situation géographique lui confère un caractère de presqu’ile. La proximité avec le littoral permet à la zone de disposer d’un climat relativement doux en toute saison (DPN, 2014).

Les ressource en eau
La commune de Palmarin est traversée dans toute sa partie est par le bras de mer du Saloum qui le sépare de l’arrondissement de Niodior. Il faut noter que le Saloum se divise en embouchure en plusieurs bras occasionnant de nombreuses îles (île de Sangomar et île de Palmarin). Ces bras de mer présentent de fortes teneurs en sel surtout en saison sèche. On note aussi la présence de l’océan atlantique sur toute la façade ouest de Palmarin (DPN, 2014).

Pédologie
La RNCP est relativement plate avec des dépressions plus ou moins marquées au sud-est et des formations dunaires dans la partie ouest le long du littoral atlantique(DPN,2014). Les principaux types de sols identifiés sont :
❖ 12% de terres amblavables ;
❖ 40% de terres allomorphes ;
❖ 48% de vasières bordées de mangroves.

Caractéristiques floristiques et faunistiques

La végétation

La végétation est du type soudano-sahélien avec les différents étages suivants :
– une strate arborée composée pour la plus part de Parinari macrophylla, Detarium senegalensis, Ceiba pentandra, Elaeis guineensis, Cocos nucifera, etc. ;
– une strate arbustive regroupant les palmiers nains, le Ziziphus mauritiana, le Maetenus senegalensis, etc. ;
– une strate herbacée constituée de graminées annuelles et pérennes (Eragrostis, Aristida) . Dans la communauté rurale de Palmarin Facao, sont présentes les principales espèces de mangrove suivantes : Rhizophora mangle, Avicenia africana et Conocarpus eructus (Kaly, 2001). Elles couvrent 40 % de la superficie (PG_RNCP, 2010-2014).

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Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE 1. SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
A. Situation géographique de la Réserve Naturelle Communautaire de Palmarin (RNCP)
B. Plan d’aménagement et de gestion
C. Caractéristiques physiques et socio-économiques
II. Généralité sur les limicoles
II.1 Définition
II.3 Habitat
II.4 Comportement
II.5 Alimentation
II.6 Reproduction
CHAPITRE 2. MATERIELS ET METHODES
I. Materiels
II. Méthodes
II.1 Caractérisation de l’habitat
II.2 Collecte de données
II.3 Méthode de dénombrement
II.4 Traitement et analyse de données
II.5 Limite de travail
CHAPITRE 3: RÉSULTATS ET DISCUSSION
I. Dénombrement des différentes espèces de limicoles
I.1 Analyse quantitative par mois et par site
I.2 Analyse qualitative
II. Composition spécifique
III. Comparaison de l’abondance des limicoles dans les quatre sites
IV. Analyse éthologique
V. Pressions
V.1. Pressions
VI. Discussion
CONCLUSION RECOMMANDATIONS ET PERSPECTIVES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES

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