Caractérisation des extraits et fractions par chromatographie sur couches minces (CCM)

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Déplacement chimique

Le déplacement chimique est noté « δ » et exprimé en parties par million (ppm). Il permet d’avoir une idée du groupement chimique dans lequel se trouve le proton ou le carbone.
Le tétraméthylsilane (TMS) est utilisé comme référence car sa résonance se produit à un champ plus fort que dans la plupart des cas. Son pic d’absorption est situé à l’extrême droite du spectre et correspond à l’origine de l’échelle de mesure des déplacements chimiques. Le déplacement chimique d’un proton correspond à la différence entre la valeur du champ pour lequel il résonne et l’origine de l’échelle.
Le proton possède une très haute sensibilité mais l’inconvénient majeur est que son spectre présente une échelle très étroite de ses déplacements chimiques.
Par contre, le spectre 13C à l’opposé du spectre RMN du proton, a une grande échelle de déplacements chimiques mais une intensité très faible. Par suite de la faible abondance isotopique du l3C, on n’observera pas de couplage homonucléaire. Elle a une sensibilité plus faible que celle du proton. Ce qui implique que la durée d’acquisition en RMN l3C est plus longue qu’en RMN lH Signalons également que le solvant de dissolution de la molécule à analyser par RMN ne doit pas comporter de protons (exemple chloroforme deutéré : CDCl3).

RMN bidimensionnelle

En RMN bidimensionnelle les taches observées correspondent à des interactions entre noyaux. S’il s’agit d’une interaction 1H-1H, on parle de corrélation homonucléaire. Si deux noyaux de natures différentes interagissent on a une corrélation hétéronucléaire (1H-13C). Nous décrirons les corrélations utilisées dans le cadre de notre travail.

HSQC ( Heteronuclear Single Quantum Correlation Spectroscopy):

le spectre du proton est inséré horizontalement et celui du 13C verticalement. Les taches décelées correspondent à la connexion en 1J (une liaison) entre un carbone et un proton. En d’autre termes, il permet de corréler chaque carbone d’une molécule avec le ou les hydrogènes qui lui sont liés par covalence. Chacune des liaisons C-H de la molécule correspond à un pic de corrélation sur le spectre HSQC. La position du pic au niveau du spectre est fonction des déplacements chimiques du proton et du carbone (Koehn et Carter, 2005).

HMBC (Heteronuclear Multiple Bond Correlation Spectroscopy):

le spectre du proton est inséré horizontalement et celui du 13C verticalement. Les taches décelées correspondent à la connexion entre un carbone et un proton non plus en 1J, mais en 2J et 3J. Cependant dans ces couplages longue distance, il peut y avoir des artefacts correspondant à des couplages en 1J (Koehn et Carter, 2005).

Maladies infectieuses et phytothérapie

Les maladies infectieuses constituent un véritable problème de santé publique en Afrique. La crise économique y prévalant rend difficile l’accès des malades aux structures sanitaires. Les spécialités pharmaceutiques coûtant de plus en plus chères amènent les malades à recourir aux plantes médicinales pour se soigner.
En dehors du coût exorbitant des antibiotiques, de leur potentielle toxicité et effets indésirables, viennent également s’ajouter d’autres facteurs tels que la résistance aux médicaments antibactériens et antifongiques.
Ainsi par exemple, Pseudomonas aeruginosa est réputé résistant aux antibiotiques (Mah et al., 2003). C’est un germe pathogène à l’origine d’infections nosocomiales et est naturellement résistante à plusieurs antibiotiques. Sa capacité à coloniser les tissus, sous une forme semblable à un biofilm, rend imprévisible l’action des antibiotiques administrés à des doses thérapeutiques.
Parmi les infections dues aux champignons microscopiques, celles dues aux espèces du genre Candida sont les plus répandues (C. albicans étant le plus commun). Leur prise en charge est particulièrement importante chez les personnes atteintes du Sida où ils sont à l’origine d’infections opportunistes.
Il parait donc nécessaire de rechercher d’autres sources de médicaments plus accessibles et moins onéreux pour les populations africaines. Les plantes médicinales peuvent représenter une alternative dans le traitement de certaines infections (Nascimento et al., 2000).
Aussi envisageons-nous de tester l’activité antibactérienne et antifongique de l’extrait acétonique des racines de Cassia sieberiana DC (Caesalpiniaceae).
En effet c’est une plante particulièrement indiquée en Médecine traditionnelle sénégalaise pour ses propriétés anti-infectieuses : antiparasitaire, antifongique, antibactérienne et antivirale (Diagne, 1988 ; Sambou, 1998). Les travaux menées sur les plantes ont permis d’établir que celles-ci, grâce aux molécules qu’elles contiennent, peuvent être douées d’activités physiologiques. D’où l’intérêt de passer en revue les plantes anti-infectieuses.

Plantes et composés à actions antibactérienne et antifongique

Plusieurs plantes ainsi qu’une grande variété de composés appartenant à divers groupes chimiques possèdent une activité antifongique et/ou antibactérienne.
• Les huiles essentielles
La comparaison des concentrations minimales inhibitrices (CMI) d’huiles essentielles d’origine végétale obtenues par des tests in vitro avec celles obtenues in vivo montre que le mécanisme de leur action anti-infectieuse est différent du mécanisme d’action des antibiotiques types. Les antibiotiques requièrent une concentration in vivo égale ou supérieure à celle de leur concentration active minimale (Oliver-Bever, 1986).
Dans le cas des huiles essentielles, des concentrations dans le sang cent fois moins élevées que leur concentration active in vitro, ont été utilisées pour traiter des malades présentant des infections bactériennes aiguës ou chroniques. Les résultats des essais menés à propos de 168 cas cliniques (Oliver-Bever, 1986) suggèrent que les huiles essentielles ont une action générale sur l’organisme des patients. Des substances comme le thymol et l’eugénol, isolés de Ocimum viride, ont une action à la fois antifongique et antibactérienne (Kalemba et Kunicka, 2003).
• Les composés phénoliques
Les composés phénoliques aromatiques isolés de Anacardium occidentale (anacardol et cardol, dérivés de l’acide anacardique) sont bactéricides et antifongiques. Les acides phénols (comme l’acide gallique) retrouvés chez Acacia farnesiana, Bombax costatum et Mangifera indica ont été rapportés comme étant des antimicrobiens (Oliver-Bever, 1986).
Les acides phénols des racines de Scutellaria baïcalensis ont montré une activité antibactérienne selon les travaux de Lu et al. (2011).
Les études de Funatogawa et al. (2004) ont établi l’activité antibactérienne de tanins hydrolysables. Selon ces auteurs, les formes monomériques seraient plus actives. Le mécanisme d’action invoqué serait une destruction de la membrane (bicouche lipidique) des bactéries.
• Les quinones
La plumbagine, un naphtoquinone retrouvé chez Plumbago zeylanica, Diopyros mespiliformis et Drosera indica est douée de propriétés antibactérienne, antifongique et anthelminthique (Oliver-Bever, 1986). Il en est de même du neoisoshinanolone et du 1-épineo-isoshinanolone retrouvés également dans les racines de Plumbago zeylanica (Jetty et al., 2010).
• Les alcaloïdes
La berbérine extraite de Argemone mexicana est un antibactérien alors que la sanguinarine agit comme prodrogue lipolytique et possède une activité antifongique.
La cryptolépine de Cryptolepis sanguinolenta ainsi que la canthine-6-one, la chléréthrine de Zanthoxylum xanthoxyloïdes sont tous antibactériennes selon Tatsadjieu et al. (2003). Il en est de même de la solanine provenant de Solanum nodiflorum.
Les alcaloïdes indoliques de Strychnos afzeli et la funiferine de Tiliacora funifera, sont également doués d’activité antibactérienne (Oliver-Bever, 1986).
• Flavonoïdes
Les flavones de Ageratum conyzoïdes sont actifs sur les bactéries. Des plantes telles que Combretum micranthum et C. racemosum contenant des flavonoïdes, des tanins et des alcaloïdes (combrétine) ont une bonne action antibactérienne. Les xanthones de Canscora decusta inhibent Mycobacterium tuberculosis et sont également des antiviraux (Oliver-Bever,1986).
Trois flavonoïdes de Psidium guajava sont aussi actifs sur M. tuberculosis tandis que ceux de Uvaria chamae le sont sur M. smegmatis. Les flavonoïdes des racines de Scutellaria baïcalensis ont montré une activité antibactérienne selon les travaux de Lu et al. (2011). Feldman et al. (2011) ont également testé avec succès l’activité antibactérienne du liquiritigénine et de l’isoliquiritigénine.
• Les hétérosides soufrés
Les hétérosides soufrés tels que l’allicine (Allium cepa), le glucucapparine (Capparis decidua), le glucotropéoline (Lepidium sativum) et le rhamnosyl-oxybenzylisothiocyanate (Moringa oleifera) sont à la fois antifongiques et antibactériens (Oliver-Bever, 1986).
• Terpénoïdes et triterpènes
Une activité antibactérienne a été rapportée pour Borreria verticillata (lactone sesquiterpénique) , Xylopia aethiopica (acide xylopique et un diterpène) ,
Azadirachta indica (triterpène du fruit à activité également antivirale) et Eckebergia senegalensis (méliacine de l’écorce de la tige) selon Oliver-Bever (1986). La kudinchalactone A et 4 autres saponosides triterpéniques (ilékudinchosides A, B, C et D) isolés des feuilles de Ilex kudincha sont actifs même sur des souches de staphylocoques dorés résistants à la méthicilline (Zuo et al., 2011).
• Acides gras
Les acides gras présents dans les feuilles de Sesuvium portulacastrum (acides palmitique, linoléique, myristique) ont une très bonne activité antibactérienne et une activité antifongique modérée (Chandrasekaran et al., 2011).

Les coccidioses du poulet

Les coccidioses du poulet, dont les impacts économiques sont considérables, ont fait l’objet de plusieurs études (Euzeby, 1987). Ce sont des eimérioses dues à la présence et à la pullulation dans les cellules épithéliales de la muqueuse de l’intestin et/ou des caeca et du rectum, de plusieurs coccidies pathogènes spécifiques du genre Eimeria (Brussieras et Chermette, 1992).

Morphologie

Nous ne préciserons que la morphologie des formes de dissémination rejetées par les poulets infectés dans les fèces en fin de cycle endogène : les oocystes simples immatures. En effet, ces éléments sont d’observation aisée et leur présence permettra le dépistage des poulets (Euzeby, 1987). Aussi nous donnons les descriptions morphologiques suivantes pour chaque espèce. Pour l’agent de la coccidiose caecale (Eimeria tenella), les oocystes sont ovoïdes, avec 23 x 19 µm en moyenne, incolores, à paroi lisse. A l’émission, le cytoplasme ne remplit pas tout le volume de l’oocyste.
Pour les agents des coccidioses intestinales :
E. necatrix : les oocystes sont sub-globuleux ou ovoïdes, de 16 x 14 µm. La paroi est lisse, incolore, sans micropyle; le cytoplasme emplit presque tout le volume de l’oocyste.
E. maxima : les oocystes sont ovoïdes, volumineux, de 30 x 20 µm en moyenne, de coloration jaune clair, à paroi plus ou moins « rugueuse » liée a la présence de restes de cellules-hôtes sur la paroi de l’oocyste, sans micropyle ou à micropyle très petit.
E. brunetti à oocystes ovoïdes de 25 x 18 µm incolores, à paroi lisse fine, avec un très petit micropyle.
E. acervulina à oocystes ovoïdes, de 20 x 14 µm en moyenne, à paroi fine et lisse, avec un très petit micropyle.
E. mivati à oocystes sub-globuleux, de petite taille (les plus petits de ceux des coccidies aviaires) avec 16 x 13 µm en moyenne et un petit micropyle.
E. praecox à oocystes ovoïdes, de 22 x 17 µm en moyenne, à paroi lisse et sans micropyle.
E. mitis à oocystes semblables à ceux de E. mivati.
E. hagani à oocystes ovoïdes de 20 x 18 µm en moyenne et sans micropyle.
L’identification des coccidies fait appel à la fois à leur localisation au niveau de l’intestin et l’aspect des oocystes.

Biologie

Localisations

Généralement, les formes endogènes des espèces du genre Eimeria se localisent dans les cellules épithéliales de l’intestin grêle, ou des caeca et du rectum (Brussieras et Chermette, 1992; Euzeby, 1987). Le tableau I suivant donne les localisations des parasites au niveau du poulet.

Phytothérapie anticoccidienne

Ce traitement se fonde sur l’emploi des plantes médicinales pour traiter plus efficacement les coccidioses de façon moins onéreuse et plus tolérable par les sujets. A cet effet, certaines plantes ont été testées pour le traitement des coccidioses aviaires :
● Aloe secundiflora : la poudre obtenue à partir d’un morceau de 8 cm de la plante est additionnée à de l’eau chaude. Ce mélange est ajouté à l’eau d’abreuvement des poulets (Anonyme, 1996).
● Bauhinia rufescens et Acacia nilotica : les macérés de bourgeons sont administrés aux sujets malades (Ba, 1994).
● Carica papaya : 2 ml d’extrait aqueux de graines de papaye aux doses de 20 g/l d’eau et 40 g/l d’eau administrés per os aux poulets malades pendant 3 jours ont inhibé efficacement la sporulation de E. tenella à la dose préventive de 80 g/l en 1 heure((Akoa, 1999; Tanyu, 2000).
● Cylicodiscus gabunensis : l’extrait éthanolique à 30 g/l réduit significativement les effets nocifs des coccidies sur la muqueuse intestinale avec l’amélioration de l’indice de consommation et donc des performances de croissance des poulets de chair (Essomba, 2003).
● Crevieu et Naciri (2001) ont, dans leur revue, traité des résultats obtenus par certains auteurs qui ont testé l’activité anticoccidienne d’extraits de plantes :
• Mandal et al. (1994) ont observé une réduction des lésions dues à E. necatrix par l’emploi d’un produit préparé à partir de différentes plantes locales (Holarrhena pubescens, Berberis aristata, Embelia ribes et Acorus calamus), additionné à 0,6% dans le régime.
• Oh et al. (1995) ont montré que les extraits de Artemisia annua améliorent le gain de poids, l’efficacité alimentaire et diminuent les lésions causées par E. tenella. Ces résultats ont été confirmés lors d’une étude américaine qui a constaté dans le même temps l’efficacité de l’artémisinine pure contre E. tenella et E. acervulina. Cette efficacité dépend en partie du temps pendant lequel elle est ajoutée au régime avant l’infection.
• Tamasaukas et al. (1996) ont prouvé que deux produits issus d’agrumes ont été actifs sur les espèces d’Eimeria de l’intestin grêle, mais sont restés sans effet sur l’espèce caecale E. tenella.
• Hayat et al. (1996) ont montré l’efficacité du Bakin et du Karela (préparations issues respectivement du lilas des Indes (Melia azedarach) et du melon amère (Momordica charantia) avec la diminution des pertes de gains de poids et l’excrétion d’oocystes lors d’une infection par un mélange de coccidies.
• Allen al. (1998) ont prouvé que des régimes supplémentés avec 1% d’épice de curcuma (Curcuma longa) exerçent un effet anticoccidien avec l’amélioration du gain de poids, la réduction des lésions intestinales et des quantités d’oocystes excrétés chez des poulets infectés par E. maxima.
● Allen et al. (2000) ont démontré que l’apport de 0,1 à 0,5% d’une préparation de Echinacea purpurea dans l’alimentation de poussins vaccinés âgés de 2 semaines améliore les scores lésionnels causés par l’infection à 29 jours d’un mélange de E. acervulina et E. necatrix.
● Youn et Noh (2001) ont observé l’efficacité de plusieurs extraits de plantes asiatiques contre la coccidiose caecale à E. tenella et ont découvert que:
– les racines de Sophora flavescens diminuent le taux de mortalité et les diarrhées sanguinolentes.
– les graines et l’écorce de Ulmus microcarpa et les racines d’une anémone de Corée (Pulsatilla koreana) diminuent le taux de mortalité et les lésions.
– les fruits de Quisqualis indica améliorent le gain de poids.
– le tronc et les racines de Sinomenium acutum diminuent les excrétions sanglantes. Notons que ces deux extraits retardent l’excrétion des oocystes d’un à deux jours.
●Naciri et Yvore (1991) ont étudié l’efficacité pendant 29 jours de 2 formules d’extraits végétaux inclus dans l’aliment EMX1 (formulation à base de tanins) et EMX2 (formulation à base de saponines) dans la prévention des coccidioses du poulet à E. acervulina et E. tenella. Ils ont montré que ces extraits sont actifs vis-à-vis d’une infection multiple aux deux principales espèces d’Eimeria du poulet que sont E. acervulina et E. tenella. Les extraits végétaux EMX1 et EMX2 diminuent de façon significative les lésions dues à E. acervulina. Mais pour E. tenella cette diminution n’est significative qu’à J22. C’est l’extrait EMX2 qui donne les meilleures performances avec un meilleur indice de consommation.
Ainsi, notre étude rentre dans le cadre de la valorisation d’une plante de la médecine traditionnelle, Cassia sieberiana DC (Caesalpiniaceae) dont nous testerons l’activité anticoccidienne des racines en ne nous intéressant qu’à l’aspect parasitologique.

Prophylaxie

Elle est défensive et offensive (Charmouh et Houdfi, 1991; Yvore, 1992).

Prophylaxie défensive

Prophylaxie défensive sanitaire

Elle débute par la conception des poulaillers. En effet, il faudra respecter les normes en vigueur de construction des bâtiments pour éviter l’ensoleillement et favoriser une ventilation optimale. La volaille doit être nourrie avec des aliments de qualité riches en vitamines A et D. Les normes d’hygiène de l’élevage doivent être aussi prises en considération (Yvore, 1992).

Prophylaxie défensive médicale

Elle fait appel à la chimioprévention et à la vaccination.
La chimioprévention (Crevieu et Naciri, 2001; Yvore, 1992), principale méthode de lutte contre les coccidioses, propose des programmes d’alternances d’anticoccidiens tels que : la rotation (changements d’anticoccidien après plusieurs bandes d’élevage) et le « shuttle programme » (élever une même bande avec un anticoccidien dans l’aliment de croissance et un autre dans l’aliment de finition).
Des vaccins vivants virulents peuvent être utilisés contre les coccidioses du poulet et du dindon (Coccivax® aux Etats-Unis et Immucox® au Canada).
Des vaccins vivants atténués peuvent aussi être employés : le Paracox-8® (8 souches d’Eimeria) administré aux poules pondeuses et poulets labels et le Paracox-5 qui est destiné aux poulets de chair.

Prophylaxie offensive

Elle est instaurée après la survenue de cas de coccidiose-maladies. Les mesures suivantes seront prises pour détruire les coccidies : enterrer et brûler les excréments et les litières ; laver et désinfecter le matériel d’élevage de même que le bâtiment et ses environs.

Les infections virales

Phytothérapie antivirale

Au cours des siècles, les populations ont eu à recourir à des préparations médicamenteuses à base de produits naturels pour traiter certaines infections. Parmi ces produits naturels, les plantes médicinales y occupaient une place de choix.
En effet, une résistance de plus en plus accrue des agents infectieux vis-à-vis des spécialités pharmaceutiques est constatée.
D’où la pertinence de rechercher de nouvelles molécules antivirales d’origine végétale pouvant être utilisées en médecines humaine ou vétérinaire.
De nos jours, plusieurs plantes et composés d’origine végétale ont été utilisés dans la recherche d’activité antivirale. Des composés de structures variées ont été identifiés comme ayant une activité antivirale.
• Dérivés anthracéniques
L’émodine isolé des racines de Rheum tanguticum inhibe la réplication des Herpes simplex Virus (HSV-1 et HSV-2) en culture. De même, le traitement par l’émodine de rats infectés par ces virus augmente le taux de survie de ces animaux.
Les résultats montrent également une haute efficacité dans l’élimination de HSV au niveau du cerveau, du cœur et du foie, comparativement aux témoins, suite au traitement par l’émodine. L’activité de l’émodine a été jugée équivalente à celle de l’acyclovir in vivo (Xiong et al.,2011).
• Flavonoïdes
Des chalcones à activité antivirale ont été signalés par Dao et al. (2010). En effet, ces composés isolés de Glycirrhiza inflata sont fortement actifs sur les neuramidases de souches virales cultivées (H1N1, H9N1).
Des C-glycosides flavoniques des feuilles de Lophatherum gracile ainsi que la lutéoline et l’apigénine agissent in vitro sur le virus respiratoire syncytial (RSV) selon Wang et al.(2011).
Des biflavonoïdes extraits de Radix wikstroemiae (genkwanol B, genkwanol C et stelleranol) exercent aussi une activité inhibitrice sur le RSV (Huang et al., 2010).

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
I. Généralités sur Cassia sieberiana DC (Caesalpiniaceae)
I.1. Description botanique et répartition géographique
I.2. Travaux réalisés sur la chimie
I.3. Travaux sur la pharmacologie
I.3.1. Emplois traditionnels des différentes parties de la plante
I.3.1.1. Les racines
I.3.1.2. Les feuilles
I.3.1.3. Les rameaux feuillés
I.3.1.4. Les écorces de tiges
I.3.2. Propriétés pharmacologiques
I.3.2.1. Activité antibactérienne
I.3.2.2. Activité antivirale
I.3.2.3. Activité antiparasitaire
I.3.2.3.1. Activité anticoccidienne
I.3.2.3. 2. Activité anthelminthique
I.3.2..4. Activité spasmolytique
I.3.2..5. Activités antalgique et anti-inflammatoire
II. Méthodes spectrales d’analyse
II.1. Spectrométrie de masse
II.1.1. Principe
II.1.2. Ionisation chimique à pression atmosphèrique
II.2. Résonance Magnétique Nucléaire….
II.2.1. Principe
II.2.2 Déplacement chimique
II.2.3. RMN bidimensionnelle
II.2.3.1. HSQC
II.2.3.2. HMBC
III. Maladies infectieuses et phytothérapie
III.1. Plantes et composés à actions antibactérienne et antifongique
III.2. Les coccidioses du poulet
III.2.1. Morphologie
III.2.2. Biologie
III.2.3. Pathogénie
III.2.4. Etude clinique
III.2.5. Diagnostic
III.2.6. Lutte contre les coccidioses du poulet
III.2.6.1. Traitement moderne
III.2.6.2. Photothérapie anticoccidienne
III.2.6.3. Prophylaxie
III.3. Les infections virales
III.3.1. Phytothérapie antivirale
III.3.2. Les virus à étudier
IV. Les anti-oxydants
IV.1. Antioxydants d’origine naturelle
IV.2. Les méthodes d’étude de l’activité antiradicalaire
IV.2.1. Bio-autographie
IV.2.2. Dosage de l’activité antiradicalaire
V. Cytotoxicité générale et test MTT
V.1. Evaluation de la cytotoxicité générale
V.2. Types cellulaires utilisés
V.3. Test MTT
DEUXIEME PARTIE : MATERIELS ET METHODES
I. Extractions, fractionnements et caractérisations
I.1. Matériels et réactifs
I.2. Méthodes
I.2.1. Obtention de l’extrait acétonique et de ses fractions
I.2.2. Obtention de l’extrait éthanolique et de ses fractions
I.2.3. Caractérisation des extraits et fractions par chromatographie sur couches minces (CCM)
I.2.3.1. Caractérisation des flavonoïdes
I.2.3.2. Caractérisation des tanins
I.2.3.3. Caractérisation des anthracéniques
II. Isolement et identification des molécules
II.1. Matériels et réactifs
II.1.1. Matériels
II.1.2. Réactifs
II.2 Méthodes
II.2.1. Isolement des molécules
II.2.2. Identification des molécules
III. Essais physico-chimiques sur les racines de Cassia sieberiana..
III.1. Matériels et réactifs
III.1.1. Matériels
III.1.2. Réactifs
III.2. Méthodes
III.2.1. Dosage des anthracénosides
III.2.2. Dosage des flavonoïdes
III.2.3.2. Dosage des polyphénols totaux
III.2.3.3. Dosage des tanins
IV. Activités anti-infectieuses
IV.1. Activités antibactérienne et antifongique
IV.1.2. Matériels et méthodes
IV.1.2.1. Matériels et réactifs
IV.1.2.2. Méthodes d’études
IV.1.2.2.1. Obtention de l’extrait acétonique et de ses fractions
IV.1.2.2.2. Activité antibactérienne
IV.1.2.2.2.1. Méthode bio-autographique
IV.1.2.2.2.2. Détermination de la concentration minimale inhibitrice
IV.1.2.2.3. Activité antifongique
IV.2. Activité anticoccidienne
IV.2.1. Matériels
IV.2.1.1. Matériel animal
IV.2.1.2. Matériel d’élevage
IV.2.1.3. Matériels et réactifs de Laboratoire
IV.2. 2. Méthode d’études
IV.2.2.1. Extraction et fractionnement
IV.2.2.1.1 Extraction
IV.2.2.1.2 Fractionnement sur colonne
IV.2.2.2. Activité anticoccidienne
IV.2.2.2.1. Alimentation et abreuvement
IV.2.2.2.2. Prophylaxie
IV.2.2.2.3. Description des locaux
IV.2.2.2.4. Constitution des lots
IV.2.2.2.5. Préparation de l’inoculum
IV.2.2.2.6. Infestation expérimentale
IV.2.2.2.7. Traitement des oiseaux
IV.2.2.2.8. Contrôle parasitologique
IV.2.2.2. 9. Evaluation de l’efficacité thérapeutique
IV.2.2.2. 10. Evaluation des scores lésionnels
IV.2.2.2.11. Analyses statistiques
IV.3. Activité antivirale
IV.3.1. Matériels et réactifs
IV.3.1.1. Matériels
IV.3.1.2. Réactifs
IV.3.2. Méthodes
IV.3.2.1. Activité virucide
IV.3.2.2. Test d’attachement
V. Activité antiradicalaire
V.1. Matériels et réactifs
V.1.1 Matériels
V.1.2 Réactifs
V.2. Méthodes d’étude
V.2.1. Bio-autographie
V.2.2. Dosage de l’activité antiradicalaire
VI. Evaluation de la cytotoxicité des extraits par le test MTT
VI.1. Matériels et réactifs
VI.1.1. Matériels
VI.1.2. Réactifs
VI.2. Mise en œuvre du test MTT
VI.2.1. Préparation des cellules
VI.2.2. Addition des produits à tester
VI.2.3 Lecture de la densité optique
VI.2.4. Expression des résultats
VI.2.5. Analyses statistiques
TROISIEME PARTIE : RESULTATS
I. Rendements d’extraction
I.1. Extrait acétonique
I.2. Extrait éthanolique
II. Caractérisation par CCM
II.1. Extrait acétonique
II.1.1. Flavonoïdes
II.1.2. Tanins
II.1.3. Anthracéniques
II.2. Extrait éthanolique
II.2.1. Flavonoïdes
II.2.2. Tanins
II.2.3. Anthracéniques
III. Isolement et identification
III.1. Composé 1T1215
III.2. Composé 2T1215
IV. Essais physicochimiques sur les racines de Cassia sieberiana
IV.1.Teneur en anthracéniques
IV.2. Teneur en flavonoïdes
IV.3. Teneur en tanins
V. Activités anti-infectieuses
V.1. Activité antibactérienne
V.1.1. Bio-autographie
V.1.2. Détermination des C.M.I.
V.2. Activité antifongique
V.3. Activité anticoccidienne
V.3.1. Détermination des OPG
V.3.2. Evaluation des scores lésionnels
V.3.3. Efficacité thérapeutique
V.4. Activité antivirale
VI. Activité antiradicalaire
VI.1. Bio-autographie
VI.2. Dosage
VII. Cytotoxicité
VII.1. Détermination de la CL50
VII.1.1. Détermination des densités optiques moyennes
VII.1.2. Détermination des droites de régression
VII.1.3. Calculs des CL50
VII.2. Pourcentage de viabilité des cellules
QUATRIEME PARTIE: DISCUSSION
I. Extraction, fractionnement, caractérisation
II. Isolement et identification
III. Dosage des principes actifs
IV. Activités anti-infectieuses
IV.1Activités antibactérienne et antifongique
IV.2. Activité anticoccidienne
IV.3. Activité antivirale
V. Activité antiradicalaire
VI. Cytotoxicité
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES

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