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Cycle parasitaire de Toxoplasma gondii
Toxoplasma gondii peut infecter virtuellement tous les animaux homéothermes. Chez l’humain, il provoque la toxoplasmose, qui est probablement la parasitose humaine la plus répandue dans le monde. Parasite intracellulaire obligatoire, T. gondii se multiplie au sein d’une vacuole parasitophore (VP) qui lui permet d’échapper à la réponse immunitaire développée lors de la phase aiguë de l’infection. Cette phase est suivie par l’enkystement du parasite dans les organes où la pression du système immunitaire est la plus faible. Cette interconversion est caractéristique de la forme chronique de l’infection qui perdure pendant toute la vie de l’individu.
Le toxoplasme a un cycle complexe qui implique la transmission entre hôtes par des stades spécialisés pour l’invasion :
(i) le stade tachyzoïte, forme proliférative infectieuse chez l’hôte intermédiaire, se développe dans des vacuoles transitoires qui peuvent contenir jusqu’à 128 parasites ;
(ii) le stade bradyzoïte, chez l’hôte intermédiaire, est contenu dans des kystes intracellulaires qui mesurent environ 100µm de diamètre et contiennent plusieurs milliers de parasites ;
(iii) le stade mérozoïte, chez l’hôte définitif, est le seul stade capable de reproduction sexuée ;
(iv) le stade sporozoïte, résultat de la reproduction sexuée chez l’hôte définitif, est libéré dans l’environnement avec les fecès du chat, dans des oocystes de 10 à 15 µm de diamètre qui contiennent 8 sporozoïtes.
La toxoplasmose
La toxoplasmose est une infection bénigne dans la majorité des cas. Cette infection se traduit par deux phases : une phase aiguë lors de la primo-infection par la forme tachyzoïte proliférative. Cette phase est rapidement endiguée par la réponse immunitaire de l’hôte. Elle est suivie d’une phase chronique asymptomatique (forme bradyzoïte enkystée) qui provoque peu d’effets connus chez un sujet immunocmpétent et stimule une immunité protectrice contre une réinfection. Les kystes, contenant des bradyzoïtes, n’entraînent pas directement de lésions tissulaires mais sont susceptibles de réactiver à la faveur d’un déficit immunitaire
La gravité de cette infection est liée d’une part, au risque de transmission du parasite au fœtus en cas de primo-infection de la mère en cours de grossesse. La gravité des manifestations (choriorétinites, atteintes cérébrales), peut aller jusqu’à l’avortement spontané, selon le stade de la grossesse au cours duquel l’infection se produit. Cette forme congénitale de la toxoplasmose reste un problème majeur de santé dans les pays développés. C’est aussi un problème vétérinaire important car la toxoplasmose congénitale est responsable de très nombreux cas d’avortements spontanés dans les élevages ovins et caprins. Par ailleurs, la gravité de l’infection par T. gondii est liée au risque de réactivation de l’infection dans le cas d’une immunodépression, comme c’est le cas chez les patients traités par chimiothérapie, sous traitements immuno-dépresseurs ou atteints par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Ces réactivations provoquent une encéphalite, mortelle si elle n’est pas rapidement traitée.
Bien qu’une seule espèce, T. gondii, soit décrite au sein du genre Toxoplasma, plus de 200 isolats ou souches ont bénéficié à ce jour d’analyses génotypiques. La pathogénicité des souches est définie par l’étude de la virulence chez la souris : détermination des DL50 et DL100, doses de parasites minimales entraînant la mort de 50% ou de 100% des souris infectées. La plupart des isolats analysés (95%) sont généralement regroupés en 3 génotypes principaux (types I, II et III) en fonction de leur virulence (Howe et Sibley, 1995, Howe et al., 1996). Ces génotypes diffèrent très peu génétiquement (moins de 1%). Le génotype I est très virulent (e.g. souche RH) : la DL100 est de 1 ou 2 parasites. Les génotypes II (e.g. souche Prugniaud) et III (e.g. souche C) sont avirulents ou de virulence intermédiaire (DL50 ≥ 103 parasites). La souche RH, utilisée pour la majorité des études expérimentales de cette thèse, est l’une des souches les plus virulentes mais aussi des mieux caractérisées : une souris infectée par un parasite meurt en moins de 15 jours (Howe et al. 1996).
Il existe des traitements permettant d’éliminer les tachyzoïtes, limitant ainsi leur dissémination, mais ces traitements n’ont pas d’effet sur les kystes. Il faut donc des thérapies à long terme, en prévention des réactivations. Les traitements les plus courants combinent l’action d’un antibiotique (e.g. la sulfonamide) et d’inhibiteurs de la synthèse de l’acide folique (e.g. la pyriméthamine qui a un effet parasiticide sur les tachyzoïtes de T. gondii à de très faibles concentrations) (Tenant-Flowers et al., 1991). Cependant, ces inhibiteurs agissent également sur la synthèse de l’acide folique de l’hôte. Ils sont donc proscrits chez la femme enceinte.
Depuis quelques années, des progrès significatifs ont été réalisé dans l’identification de molécules induisant une réponse immunitaire protectrice et pouvant être considérées comme des candidats vaccinaux contre la toxoplasmose. Ces molécules sont surtout des antigènes de surface ainsi que des antigènes sécrétés par T. gondii. Ces candidats, seuls ou en cocktail, sont au stade expérimental sur des modèles animaux. Un vaccin commercial (Toxovac®, AgVax Developments Ltd.) basé sur l’infection par une forme atténuée de tachyzoïtes est employé avec succès contre l’infection congénitale chez la brebis (Buxton et Innes, 1995). La vaccination par des parasites vivants atténués ne peut pas être envisagée pour l’homme, en particulier à cause des risques potentiels de réactivation.
La synthèse de galactolipides chloroplastiques : une cible pour de nouveaux modèles de thérapies antitoxoplasmiques ?
La découverte chez T. gondii d’un organite d’origine végétale spécifique des Apicomplexa, l’apicoplaste, détaillé dans la partie B du chapitre Bibliographique de ce manuscrit, a ouvert de nouvelles voies de recherche pharmacologique, visant à développer des médicamentsherbicides. La généalogie des apicomplexes reflète en effet des héritages différents, suivant que les gènes ont été soit hérités de l’algue rouge qui a été ingérée au cours de l’endosymbiose secondaire à l’origine de l’apicoplaste, soit hérités de l’eucaryote secondaire.
Dans un organisme végétal simple tel qu’Arabidopsis thaliana, une généalogie des gènes nucléaires montre déjà des héritages distincts selon les endosymbioses primaires à l’origine des mitochondries et des chloroplastes simples. L’équipe de William Martin (Rujan et Martin, 2001; Martin et al., 2002; Martin, 2003) a déterminé qu’environ 18% du génome d’Arabidopsis était d’origine cyanobactériale. Les protéines plastidiales codées par le noyau sont dotées de séquences d’adressage leur permettant d’être transférées vers l’organite. Certaines protéines héritées de la cyanobactérie ancestrale remplissent des fonctions analogues à celles documentées chez les procaryotes ; d’autres remplissent de nouvelles fonctions propres à la cellule eucaryote.
Suite à l’endosymbiose secondaire qui a donné naissance au phylum des Apicomplexa (détaillée dans la partie Bibliographique), de nombreux gènes hérités d’une cyanobactérie ancestrale (pour certaines fonctions conservées de l’apicoplaste) ainsi que du génome nucléaire de l’algue rouge, sont attendus dans le génome nucléaire. La caractéristique végétale la plus spectaculaire étant l’apicoplaste, il a été très vite proposé que cet organite soit une cible tout à fait intéressante pour de nouveaux traitements thérapeutiques de type herbicide (Fichera et Roos, 1997; pour revue McFadden et Roos, 1999; Maréchal et Cesbron-Delauw, 2001; Wiesner et Seeber, 2005; Bisanz et al., 2006). Les processus végétaux hérités de l’algue rouge ne se réduisent pas aux processus plastidiaux. De nombreuses autres voies biochimiques caractéristiques des plantes ont par ailleurs été mises en évidence (métabolisme du folate, transduction de signaux par les kinases CDPK, etc. pour revue, Maréchal et Cesbron-Delauw, 2001).
Chez les organismes photosynthétiques, le plaste est un organite vital. L’étude de mutants invalidés dans la division de l’apicoplaste a montré qu’il en était de même chez les Apicomplexes (He et al., 2001), avec cependant un délai avant d’observer des effets délétères (voir Partie Bibliographique). Le fait que la mise en place des membranes du plaste chez les plantes repose en majeure partie sur la synthèse des galactolipides (monogalactosyldiacylglycérol, ou MGDG et digalactosyldiacylglycérol ou DGDG), fait de cette voie métabolique une cible potentielle pour des herbicides touchant le développement de la plante entière.
Les acyl-lipides membranaires dans les cellules eucaryotes
Les grandes classes d’acyl-lipides
Les acides gras
Les acides gras sont des acides carboxyliques comportant une chaîne aliphatique de longueur variable. Cette chaîne de carbones peut être simple (saturée ou insaturée), ou encore modifiée par différentes substitutions (méthylations, oxydations, cyclisations). A ce jour, plus d’un millier d’acides gras naturels ont été décrits [The Lipid Library]. Outre leur rôle d’élément constitutif de base pour l’ensemble des classes d’acyl-lipides, les acides gras sont aussi une source d’énergie pour la cellule ; ils peuvent agir comme messagers intracellulaires ou comme précurseurs de molécules impliquées dans les voies de signalisation (hormones, messagers).
• Nomenclature des acides gras simples
Les acides gras simples peuvent être classés en 3 grands groupes structuraux : les acides gras saturés (ne possédant pas de double liaison) et les acides gras mono- et polyinsaturés. Chaque acide gras peut être distingué par :
(i) un nom systématique, issu de la (stéréo)chimie de sa structure ; (ii) un nom trivial, le plus souvent en rapport avec sa découverte ;
(iii) un nom raccourci, donnant les caractéristiques structurales principales (voir Tableau 1).
Les acides gras les plus rencontrés dans les cellules eucaryotes ont une taille variant de 16 à 18 carbones et comprennent de 0 à 3 insaturations. Ces insaturations sont soit en conformation cis, soit en conformation trans, ce qui confère une structure spécifique à l’acide gras qui les porte. Certains acides gras poly-insaturés sont dits essentiels, c’est-à-dire que l’organisme est incapable de les synthétiser de novo ; un apport par le régime alimentaire est donc indispensable. Ce terme ne s’applique qu’aux animaux puisque les végétaux sont autonomes pour la synthèse de l’ensemble des acides gras.
– Les acides gras saturés
Les machineries de biosynthèse d’acides gras produisent majoritairement l’acide palmitique (16:0) et l’acide stéarique (18:0) qui sont de fait les acides gras saturés les plus abondants (voir paragraphe II. B. 1). Le C16:0 représente 20-30% des lipides dans la plupart des tissus animaux et 10-40% des lipides végétaux (Gunstone et al, 1994 ; Gurr et al, 2002). Le C18:0 est lui aussi très abondant dans l’ensemble des tissus animaux et végétaux. 80% des gangliossides (voir paragraphe II. A. 3) sont composés de C18:0.
– Les acides gras insaturés
Les acides gras insaturés sont majoritairement des acides gras en C18 et en C16 (acides gras ubiquitaires). L’acide oléique (cis-9-C18:1) est de loin, le plus abondant dans les lipides structuraux de cellules animales et végétales. Les acides gras poly-insaturés les plus courants sont les acides linoléique (C18:2) et α-linolénique (C18 :3), précurseurs de nombreux médiateurs cellulaires dont les eicosanoïdes (thromboxanes, prostaglandines, leucotriènes, jasmonates). Les acides linoléique (C18:2) et α-linolénique (C18 :3) sont des acides gras essentiels pour les cellules animales. La désaturation de l’acide palmitique (C16:0) peut conduire à l’introduction d’une double liaison à des positions différentes chez les animaux (acide palmitoïque, cis-9-C16 1) et les plantes (groupement cis-7-C16:1 des galactolipides ou trans-3-C16:1t du phosphatidylglycérol). La notation C16:1t permet de désigner ce dernier, alors que la notation C16:1 est ambigüe (voir Tableau 1). La détermination des profils d’acides gras d’extraits biologiques nécessite une analyse extrèmement fine (par méthodes couplant spectroscopie infra-rouge, chromatographie phase gazeuse, chromatographie couche mince, chromatographie liquide, spectrométrie de masses ; Ledoux et al., 2000)afin de distinguer ces isomères.
Il n’est par exemple, pas encore établi si certains organismes tels que les Apicomplexes, qui présentent des structures végétales, contiennent des acides gras de type cis-7-C16:1 ou trans-3-C16:1t.
Analogies structurales entre glycérolipides et sphingolipides
Glycérolipides et sphingolipides sont deux grandes classes d’acyl-lipides présentant des parentés structurales évidentes, en particulier la présence d’une queue hydrophobe à une/deux chaînes de carbones, et une tête polaire hydrophile. La présence de têtes polaires identiques (phosphocholine pour la PC et la SM, phophoéthanolamine pour la PE et la phophoéthanolamine céramide, galactose pour le MGDG et le MGCB) illustre l’existence de voies de synthèse proches ainsi que de phénomènes de transferts de têtes polaires.
Les grandes voies de synthèse des acyl-lipides
Synthèse des acides gras
• Substrats et enzymes de synthèse (ACCase, FAS I, FAS II, FAE)
La biosynthèse des acides gras nécessite un substrat carboné thio-estérifié provenant du cytosol, l’acétyl-CoA et un extenseur de chaîne, le malonyl-CoA. Ce dernier est généré par l’activité d’une acétyl-CoA carboxylase (ACCase) qui, grâce à son groupement prosthétique biotine, se lie à une molécule de CO2 et la transfère sur l’acétyl-CoA pour former le malonylCoA. Des molécules de malonyl-CoA sont successivement additionnées à l’acétyl-CoA grâce à l’action d’une machinerie de synthèse appelée acide gras synthase ou fatty acid synthase (FAS). Il existe 2 types de FAS :
– la FAS de type I, complexe enzymatique dont les sous-unités sont chacune responsable d’une étape de la réaction d’élongation (Figure 6) ;
– la FAS de type II qui consiste en un groupe de protéines qui peuvent être séparées et purifiées. (Figure 6)
La FAS I est spécifique du cytosol des cellules animales, des champignons et de quelques procaryotes qui l’auraient acquise secondairement par transfert latéral de gènes (Goodman et McFadden, 2007). Le système FAS peut être porté par un ou plusieurs polypeptides. Chez l’Humain, la FAS I est un homodimère pour lequel chaque polypeptide porte le site de l’ACP et les centres catalytiques MAT, KS, KR, DH, ER et ET. Chez la levure, deux polypeptides portent d’une part, le site de l’ACP et les centres catalytiques KS e KR et d’autre part, les centres AC (ac(et)yltransferase), DH, ER et MPT (malonyl/palmitoyl transferase).
La FAS II se retrouve chez l’ensemble des bactéries, dans le plaste des plantes et chez les parasites Apicomplexes (Goodman et McFadden, 2007). Les FAS permettent généralement la synthèse des acides gras saturés jusqu’à l’acide palmitique (16:0) pour la FAS I et l’acide stéarique (18:0).
L’élongation des chaînes d’acides gras est catalysée par des élongases (fatty acid elongase, FAE), qui pourraient être considérées comme des FAS de type III, car elles ajoutent des unités C2 sur le produit des FAS I et II. A ce jour, six types de FAE ont été caractérisées : ELOVL 1 à 6 (elongation of very-long-chain fatty acid). ELOVL 1, 3 et 6 sont dédiées à l’élongation des acides gras saturés et monoéïques ; les 3 autres, aux acides gras polyinsaturés (Jacobsson et al., 2006). Certains parasites tels que Trypanosoma brucei ne synthétisent leurs acides gras que par l’action des élongases (Livore et al., 2007 ; Lee et al., 2007).
• Initiation de la synthèse et cycles d’élongation de la chaîne carbonée
La 1ère réaction de synthèse de acides gras consiste en l’attachement des groupements acétyl et malonyl sur le coenzyme acyl carrier protein (ACP), réaction catalysée par une malonyl-CoA:ACP malonyltransférase (MAT). L’élongation proprement dite par ajout séquentiel de 2 carbones commence à cette étape. Dans un premier temps, la céto-acyl-ACP synthase (KS) catalyse le transfert d’un carbone provenant du malonyl-ACP sur l’acétylACP ; formant un groupement β-céto-acyl. Le groupement cétone est réduit en alcool par la β-céto-acyl-ACP réductase NADPH dépendante (KR). L’enoyl-ACP hydrase (DH) catalyse ensuite la formation d’un groupement cis-2,3-enoyl, qui est réduit par l’enoyl-ACP réductase (ER). Le groupement acyl saturé ainsi formé est transféré sur un ACP libre par l’ACP acyltransférase (AT).
Sept cycles sont nécessaires pour la synthèse du palmitate (C16:0) et huit, pour l’acide stéarique (C18 0). La réaction finale permet la séparation de l’acide gras du groupement acétyl par l’action d’une thio-estérase.
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Table des matières
Introduction générale
I. Découverte et classification de Toxoplasma gondii
II. Cycle parasitaire de Toxoplasma gondii
III. La toxoplasmose
IV. La synthèse de galactolipides chloroplastiques : une cible pour de nouveaux modèles de thérapies anti-toxoplasmiques ?
Partie bibliographique Métabolisme et dynamique des acyl-lipides chez les organismes eucaryotes dotés de plastes
I. Introduction
II. Les acyl-lipides membranaires dans les cellules eucaryotes
A. Les grandes classes d’acyl-lipides
1. Les acides gras
2. Les glycérolipides
3. Les sphingolipides
4. Analogies structurales entre glycérolipides et sphingolipides
B. Les grandes voies de synthèse des acyl-lipides
1. Synthèse des acides gras
2. Voies générales de synthèse des glycérolipides
3. Synthèse des sphingolipides
C. Compartimentation, homéostasie et dynamique membranaire dans les cellules eucaryotes
1. Diffusion des lipides au sein d’une membrane
2. Transfert de lipides d’une membrane à une autre
3. Trafic de lipides dans les cellules eucaryotes
III. Particularités de la synthèse, compartimentation et dynamique des lipides dans les cellules végétales
A. Compartimentation des cellules végétales
B. Le plaste, un organite central de la synthèse des lipides chez les plantes
C. Synthèse et dynamique subcellulaire des galactolipides dans les cellules dotées de chloroplastes simples
IV. Particularités de la synthèse, de la compartimentation et de la dynamique des lipides chez le parasite apicomplexe Toxoplasma gondii
A. Compartimentation membranaire des cellules de T. gondii
1. Le système endomembranaire
2. Le complexe apical
3. La pellicule et les structures associées
4. La vacuole parasitophore et sa membrane
5. Les organites semi autonomes
6. Mode de vie de T. gondii et dynamique membranaire
B. Etat des connaissances sur la composition lipidique des compartiments membranaires de T. gondii
1. Composition des membranes en général
2. Rafts
C. Métabolisme et dynamique lipidique chez T. gondii
1. Les acides gras
2. Le cholestérol
3. Les glycérolipides
4. Les shingolipides
D. Métabolisme et dynamique des lipides comme cible de traitements anti-parasitaires
V. Objectis du travail de thèse
Matériel et méthodes
I. Organismes modèles étudiés et méthodes de culture : Arabidopsis, Chlamydomonas, fibrobastes humains, Toxoplasma, Escherichia coli
A. Choix des organismes modèles
B. Méthodes de culture et traitements en présence de molécules bioactives
1. Arabidopsis thaliana
a. Méthode générale de culture
b. Traitements en présence de composés candidats-herbicides
2. Chlamydomonas reinhardtii
a. Méthode générale de culture
b. Traitements en présence de composés candidats-algistatiques ou algicides
3. Fibroblastes humains
a. Méthode générale de culture
b. Traitements en présence de composés potentiellement toxiques
4. Toxoplasma gondii
a. Propagation sur tapis de fibroblastes humains
b. Invasion cellulaire synchronisée des cellules hôtes
c. Traitements en présence de composés candidats-antiparasitaires
5. Escherichia coli
II. Systèmes recombinants bactériens
A. Souches recombinantes d’Escherichia coli
B. Méthodes d’induction de l’expression de protéines recombinantes chez Escherichia coli
III. Méthodes d’étude des protéines
A. Dosage des protéines
B. Electrophorèse sur gel de polyacrylamide
C. Transfert de protéines et immunodétection (Western blot)
a. Electrotransfert de protéines sur membrane de nitrocellulose
b. Immunodétection par chemiluminescence
D. Mesure de l’activité enzymatique des MGDG synthases
a. Mesure de l’activité après apport de diacylglycérol dans des micelles mixtes
b. Mesure de l’activité en vésicules de membranes chargées en diacylglycérol
IV. Méthodes d’étude des lipides
V. Méthodes d’observations des cellules
A. Observations par microscopie optique et immunofluorescence indirecte (IFI)
B. Observations par microscopie électronique à transmission
C. Etude de la motilité de Toxoplasma gondii (gliding)
D. Etude de la sécrétion du contenu des granules denses et des micronèmes (Protocole
de préparation des ESA -excretory secretory antigens-)
V. Méthodes d’étude de l’activité immunologique portée par un sérum
A. Immunoagglutination de parasites vivants
B. Immunoagglutination de parasites fixés
C. Mesure de la phagocytose induite par l’opsonisation des parasites par les sérums
D. Mesure de l’activation de la voie classique du complément induite par l’opsonisation de
T. gondii par les différents sérums
Résultats – Chapitre I
Etude structurale de la MGDG synthase chloroplastique de plantes par modélisation moléculaire et mutagenèse dirigée
I. Préambule
II. Molecular modeling and site-directed mutagenesis of plant chloroplast monogalactosyldiacylglycerol synthase reveal critical residues for activity
Résultats – Chapitre II Sélection d’inhibiteurs de la MGDG synthase 1 d’Arabidopsis et caractérisation de leurs bioactivités sur modèles d’eucaryotes photosynthétiques (Arabidopsis, Chlamydomonas) et Apicomplexa (Toxoplasma)
I. Introduction
II. Criblage pharmacologique visant à sélectionner des inhibiteurs de la MGDG synthase 1 d’Arabidopsis thaliana
A. Principe du test miniaturisé permettant la mesure automatisée de l’activité MGDG synthase et de son inhibition
B. Criblage primaire automatisé et identification de molécules inhibitrices de la MGDG synthase d’Arabidopsis thaliana
II. Etude de l’effet de DB-E-PDB et DB-BE-PDB, deux molécules inhibitrices de la MGDG synthase I d’Arabidopsis thaliana, sélectionnées par criblage à haut débit, sur des eucaryotes chlorophylliens
A. Spectre d’inhibition des molécules DB-E-PDB et DB-BE-PDB sur l’activité des MGDG synthases de plantes supérieures
B. Effet des molécules DB-E-PDB et DB-BE-PDB sur le développement d’Arabidopsis thaliana
C. Effet des molécules DB-E-PDB et DB-BE-PDB sur le développement de Chlamydomonas reinhardtii
III. Caractérisation de l’action des inhibiteurs de la MGDG synthase sur le parasite Toxoplasma gondii (et Apicomplexes apparentés)
A. Etudes préliminaires de l’effet des molécules DB-E-PDB et DB-BE-PDB à forte concentration (100 µM) sur le développement de Toxoplasma gondii
B. Etudes de l’effet des molécules DE-E-PDB et DE-BE-PDB à forte concentration (100 µM) sur l’intégrité des cellules humaines HFF
1. Effet des molécules DE-E-PDB et DE-BE-PDB sur cellules HFF non proliférantes
2. Effet des molécules DE-E-PDB et DE-BE-PDB sur cellules HFF en prolifération
C. Mesure de l’IC50 des molécules DB-E-PDB et DB-DE-PDB sur la prolifération du parasite Toxoplasma gondii
1. Choix et optimisation d’un test systématique de mesure d’une IC50 de molécules antiparasitaires sur le modèle Toxoplasma gondii
2. Mesure de L’IC50 des molécules DB-E-PDB et DB-BE-PDB
D. Investigations préliminaires sur le mode d’action des inhibiteurs de la MGDG synthase chez T. gondii, en relation avec le processus d’invasion
1. Effet des molécules DB-E-PDB et DB-DE-PDB sur la motilité de T. gondii
2. Effet des molécules DB-E-PDB et DB-DE-PDB sur l’extrusion du conoïde
3. Effet des molécules DB-E-PDB et DB-BE-PDB sur la sécrétion du contenu des micronèmes
IV. Optimisation des molécules en vue d’améliorer les propriétés herbicides et/ou antiparasitaires, discussion et perspectives
A. Optimisation des propriétés herbicides et / ou antiparasitaires de composés dérivés du châssis moléculaire commun à DE-E-PDB et DE-BE-PDB
B. Perspectives : des outils pour des stratégies de génétique chimique directe et inverse
Résultats – Chapitre III Localisation et dynamique sub-cellulaire d’une classe de lipides apparentée au DGDG chez Toxoplasma gondii
I. Préambule
II. Subcellular localization and dynamics of a digalactolipid-like epitope in Toxoplasma gondii
Résultats – Chapitre IV Antigène digalactolipidique à la surface de Toxoplasma gondii et exploration d’applications diagnostiques et thérapeutiques éventuelles
I. Activité d’un serum de lapin obtenu par immunisation à l’aide de DGDG chloroplastique, sur le parasite Toxoplasma gondii
A. Le serum anti-DGDG provoque l’immunoagglutination de toxoplasmes extracellulaires
1. Immunoagglutination de toxoplasmes vivants en présence de serum antiDGDG
2. Immunoagglutination de toxoplasmes fixés selon les conditions d’un test diagnostique hospitalier
B. Le serum de lapin anti-DGDG inhibe l’invasion de Toxoplasma gondii dans la cellule hôte
II. Effet du serum de lapin anti-DGDG sur l’activation du système immunitaire inné au cours de la réponse anti-toxoplasmique
A. Le serum anti-DGDG active la phagocytose de T. gondii par les macrophages via l’opsonisation du parasite
B. Le serum de lapin anti-DGDG active la voie classique du complément grâce à l’opsonisation du parasite
Conclusion
Références
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