CARACTERESTIQUE GENERALES DES PLANTES MEDECINALES

CARACTERESTIQUE GENERALES DES PLANTES MEDECINALES

l’histoire des plantes en Algérie

L’utilisation des plantes médicinales pour le traitement des maladies en Algérie tradition de mille ans. Les premiers écrits sur les plantes médicinales ont été faits au ΙΧème siècle par Ishâ-Ben-Amran et Abdallah-Ben-Lounès, et qui décrit l’usage de beaucoup de plantes médicinales, mais la plus grande production de livres a été réalisée au dix-septième et au dixhuitième siècle. Même pendant le colonialisme Français de 1830 à 1962, les botanistes ont réussi à cataloguer un grand nombre d’espèces comme médicinales et un livre sur les plantes médicinales et aromatiques d’Algérie a été publié en 1942 par Fourment et Roques où ils ont mentionné décrit et étudié 200 espèces. La plupart d’entre elles étaient du Nord de l’Algérie et seulement six espèces ont été localisées au Sahara. Le travail le plus récent publié sur les plantes médicinales algériennes est reporté dans les ouvrages de Bloued (1998) et Baba Aissa (1999). De tout temps, les plantes médicinales ont eu une grande influence et occupé une place importante dans la vie quotidienne en Algérie, des chiffres recueillis auprès du centre national du registre de commerce, montrent qu’à la fin de l’année 2009 que la capitale en abritait le plus grand nombre avec 199 magasins, suivie de la wilaya de Sétif (107), Bechar (100) et El Oued avec 60 magasins (Sebai et Boudali, 2012).

Intérêt médicinal

Le genévrier est utilisé comme plante médicinale depuis l’Antiquité, par les Grecs et les Arabes. Le genévrier était une plante appréciée des Grecs anciens et des Romains Quézel et al., (1962). En médecine traditionnelle, Cette plante est considérée comme un bon remède traditionnel pour le traitement de diverses maladies, inflammatoires et infectieuses telles que la bronchite, le rhume, la toux, les infections fongiques, les hémorroïdes, maladies gynécologiques, et des plaies Akkol et al., (2009). Pour l’usage interne, l’huile de cade peut être préconisée comme vermifuge et contre la lithiase biliaire, la néphrite chronique, et la pyélite, Garnier et al., (1961). Ce genévrier est surtout connu pour l’huile que l’on obtient en distillant son bois, nommé l’huile de cade, Marongiu et al., (2003). Cette huile est utilisée depuis très longtemps, comme remède externe de nombreuses affections cutanées : eczéma chronique à forme sèche, acné, psoriasis, et lichen. Depuis toujours, utilisée comme antiseptique et parasiticide pour traiter, sous forme de pommade certaines affections de la peau (dont la gale), aujourd’hui cette huile essentielle est également recommandée pour soigner les animaux domestiques, tout comme en dermatologie, en cas d’affections du cuir chevelu et comme vermifuge. Malgré ses nombreux atouts, l’huile peut s’avérer dangereuse pour la santé cause d’intoxications par ingestion ou simple contact avec la peau pouvant créer des troubles respiratoires, neurologiques et cardio-vasculaires. Elle contient des hydrocarbures et des phénols qui sont des substances toxiques.

Précipitation

Les précipitations représentent les seules sources hydrique pour la végétation naturelles des milieux terrestres .elle exercent une action prépondérante par la définition de la sècheresse globale du climat. Le Houerou et al., (1977). Selon Djebaili (1978), définit la pluviosité comme étant primordiale, elle permet déterminer le type de climat. En effet, elle conditionne le maintien de la réparation du tapis végétal d’une part, et de la dégradation du milieu naturel par le phénomène d’érosion d’autre part. Cependant, le réseau métrologique est loin d’être satisfaisant. Ceci peut être justifié par l’existence d’un nombre faible de stations météorologiques (Bouabdellah, 2003). Latitude, longitude et l’altitude sont les principaux gradients définissent la variation de la pluviosité. La quantité de la pluie diminue du Nord au Sud de l’est à l’ouest et devient importante au niveau des montagnes (Chaabane, 1993). Elles sont considérées comme un facteur bénéfique que par l’abaissement des niveaux de la pollution (Allam, 2003).

Diversité biologique

La biodiversité est l’ensemble des gènes, des espèces et des écosystèmes d’une région représentant des aspects tout à fait différents vivants et que les scientifiques évaluent de diverses façons. Mesurer la biodiversité, telle qu’elle a été définie à l’origine par Wilsson, signifie compter l’ensemble des espèces présentes en un endroit donné. La biodiversité est un terme formé à partir de diversité biologique qui comprend trois niveaux de variabilité biologique : complexité de l’écosystème, richesse des espèces, et variation générique Robert et Gillespie (2000). La végétation de la zone d’études de Sidi Djilali se présente sous forme des matorrals à différents états de dégradation par des pressions humaines croissantes et incontrôlées. Ces dernières constituent une menace directe pour la préservation et le renouvellement de cette ressource biologique ainsi que pour l’équilibre écologique de la région. Dans les stations d’étude les deux genres Rosmarinus officinalis et Juniperus oxycedrus couvrent une grande superficie. Sachant qu’ils présentent un grand intérêt pour les populations locales, le cortège floristique qui l’accompagnent offre des usages variés à la population rurale. Nous pouvons citer les plantes aromatiques et médicinales telles que Thymus ciliatus, Olea europaea, Stipa tenacissima, artemisia herba alba. C’est dans ce contexte que s’inscrit notre étude pour toutes les espèces qui a pour objectif, à caractériser la composition floristique, les types biologiques ont été pris en compte dans l’analyse globale.

Anatomie « Histologie » signifie étymologiquement « science des tissus », dérive du grec « Histo » signifiant « tissus » et « logs » signifiant « science ». L’histologie est l’étude des groupements des cellules en tissus (Crète, 1965). L’histologie végétale est la partie de la biologie végétale qui étudie la structure microscopique des tissus végétaux. Cette science fournit une structure de base pour l’étude de la physiologie (Lesson et Lesson, 1980). Le concept de tissu, de derme, a été inauguré fin XVIIème / début XVIIIème par Xavier Bichat, sans microscope ; ce concept a été élaboré grâce à ses travaux de dissection anatomique. En deux siècles, de sa naissance à aujourd’hui, l’histologie a vécu trois révolutions : la révolution fondatrice issue de la microscopie optique et de la théorie cellulaire ; la révolution revivifiant engendrée par la microscopie électronique ; la révolution décisive de la biologie moléculaire.

Ces trois périodes cruciales dans l’histoire de cette discipline correspondent à une plongée des investigations vers des échelles d’observation de plus en plus fines correspondant en fait à des niveaux d’organisation du vivant de plus en plus élémentaires. (Speranza et Calzoni, 2005) soulignent que littéralement, le mot «Anatomie » désigne l’acte de « couper » pour connaitre les caractéristiques des structures internes examen qui a lieu généralement au niveau microscopique. Lorsque l’histologie décrit la qualité des tissus, l’anatomie étudie leur place dans l’organisme ce qui permet de comprendre leur relation de développement et d’association à des niveaux hiérarchiques de plus en plus élevés jusqu’à celui de l’organe. Pour pouvoir étudier la structure anatomique des organes végétaux, il est nécessaire de savoir effectuer des coupes minces et parfaitement orientées et de pratiquer déférentes colorations. (Deyson ,1956). L’étude histologique permet de comprendre le comportement morphologique et physiologique des espèces végétales vivantes dans un biotope naturel. Dans ce chapitre nous avons présenté une étude de la structure interne des différentes parties de deux espèces Rosmarinus officinalis et Juniperus oxycedrus de la station d’étude de sidi Djilali à l’échelle microscopique.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
CHAPITRE I : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
PARTIE I – CARACTERESTIQUE GENERALES DES PLANTES MEDECINALES
I -Les plantes médicinales
II – Importance des plantes médicinales
III – La Phytothérapie
IV- Différents types de la Phytothérapie
V- Les éléments actifs des plantes médicinales
V-1 Les huiles essentielles
V-2 Alcaloïdes
V-3- Les composés phénoliques
VI- l’histoire des plantes en Algérie
PARTIE II – LES PLANTES MEDICINALES ETUDIES
I -Rosmarinus officinalis
I-1- Origine
I-2- distribution géographique
I-3- Position systématique (Quezel et Santa, 1963)
I-4- Description botanique
I-5- Intérêt de Rosmarinus officinalis
I-5-1- Intérêt environnementaux
I-5-2- Intérêt médicinal
II/ Juniperus oxycedrus
II-1- Origine
II-2- Distribution géographique
II-3- Position systématique
II-4- Description botanique
II-5- Intérêt de Juniperus oxycedrus
II-5-1- Intérêt environnementaux
II-5-2- Intérêt médicinal
CHAPITRE II : LES COMPOSANTES ENVIRONNEMENTALES DE LA ZONE D’ETUDES
I- Présentation de la zone d’études
I-1- Situation géographique
I-2-Localisation de la zone d’études
II- Présentation des formes de relief et de réseau hydrographie :
II-1- Relief
II-2- Réseau hydrographie
III- Géologie
IV- Pédologie
V –Données climatique
V- 1-Précipitation
V -1-1- Régime mensuel de la précipitation
V -1-2-Régime saisonner des précipitations
V-2- Température
V- 3- Les autres données de climat
V- 3-1- vent
V- 3-2- Gel ou gelées blanches
V- 3-3- Neige
V- 3-4-Orages
V-4- Synthèse climatique
V-4-1- Indice ombrothermique de BAGNOULS ET GAUSSEN (1953)
V-4-2- Indice de l’aridité annuelle (Indice d’aridité DEMARTONE) (1926)
V-4-3 Quotient pluviothermique d’EMBERGER
Conclusion
CHAPITRE III : DIVERSITE BIOLOGIQUE
Introduction
I- Matériels et méthodes
I-1 Station d’étude
I-2- Collecte des données
I-2-1 Aire Minimale (La surface des relevés)
I-2-2 Identification des espèces
II-Résultats et interprétation
II-1- composition systématique
II-2- Caractérisation biologique
II-2-1 Types Biologiques
II-2-2 Le spectre biologique
III- Indice de perturbation
IV- Caractérisation morphologique
Conclusion
CHAPITRE IV : ANATOMIE
Introduction
I- Echantillonnage
II- Matériel et méthodes
II-1- Matériel utilisé
II-2 Préparation des coupes anatomiques
II-3 La double coloration des coupes
II-4 Montage des coupes
III- Analyse des résultats et observation
IV-Résultat et interprétation
IV-1 Rosmarinus officinalis
IV- 1-1 Etude anatomique de la tige de Rosmarinus officinalis
IV- 1-2 Etude anatomique de la feuille de Rosmarinus officinalis
IV-2 Juniperus oxycedrus
IV- 2-1 Etude anatomique de la tige Juniperus oxycedrus
IV- 2-2 Etude anatomique de la Feuille Juniperus oxycedrus
CHAPITRE V : MORPHOMETERIE
Introduction
I-But et objectif
II- Echantillonnage et choix des stations
III- Matériel et méthodes
IV- Résultat et discussions
IV- 1- Rosmarinus officinalis
IV- 1-2 interprétation des résultats
IV- 1-3 Discussions
IV-2- Juniperus oxycedrus
IV- 2-2 interprétation des résultats
IV- 2-3 Discussions
CHAPITRE VI : FACTEUR DE PERTUBATIONS
Introduction
I- Facteurs anthropiques
I-1- Population
I-1-2 Densité De La Population
I-1-3 Mode de déplacement des populations
I-2 Pâturage et le surpâturage
I-3 Parcour et élevage
I-4 Le défrichement et le système de culture
II – Facteurs physiques
II-1 Sécheresse
II-2 Erosion
III- lutte contre les facteur de perturbations
Conclusion
CONCLUSION GENERALE
REFRENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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