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Effets bénéfiques de la fièvre
La fièvre fait partie des signes cardinaux de l’inflammation, qui est une réponse naturelle du système immunitaire contre les agressions. Les études observées ont surtout porté sur des animaux. Des modèles de traitement par l’hyperthermie chez des animaux de recherche ont montré que la fièvre contribuerait à l’activité bactériolytique des neutrophiles, augmente le recrutement de ces derniers vers les sites locaux d’infection et d’autres tissus éloignés [25].
Elle favorise l’activité des cellules tueuses (NK), diminue l’expression du CMH I par les cellules tumorales, augmente le potentiel de phagocytose des cellules dendritiques et la production de l’interféron alpha (IFN-∝) en réponse à une infection virale, elle a également un effet positif sur l’immunité adaptative [25]. En effet, l’élevation modérée de la temepérature au dessus de 38°C a un effet positif direct sur la transformation des lymphocytes, sur l’activité des cellules B et la synthése des immunoglobines [21].
Conséquences de la fièvre
En générale, la fièvre est un symptôme utile au diagnostic et à la surveillance de l’évolution des maladies. Elle peut même être considérée comme un des processus de défense normaux de l’organisme. Cependant, elle peut dans certaines circonstances, prendre une signification de gravité et devenir une urgence médicale. Chez le nourrisson, on doit craindre surtout l’hyperthermie majeure. Cette dernière est responsable de coma, de déshydratation, de convulsion, d’atteintes rénale, musculaire, hépatique. Les séquelles sont alors graves et la mort est fréquente [46].
La fièvre augmente le métabolisme cellulaire à l’origine d’une élévation de la fréquence et du débit cardiaque. Elle provoque un hyper catabolisme protidique responsable de l’amaigrissement. La déperdition hydrique peut être à l’origine d’une déshydratation. Des convulsions peuvent être observées à des températures supérieures à 41° C, elles sont plus fréquentes chez les enfants avec un seuil d’apparition d’autant plus faible et sévère que l’enfant est plus jeune [62].
La déshydratation est un facteur de gravité parcequ’elle diminue les possibilités de pyrolyse par évaporation et accroit le risque d’hyperthermie maligne, associée à des troubles de la conscience, des convulsions, une hypotension, une tachycardie et l’oligoanurie. Ces différents éléments font partie des critères de gravité de la fièvre et constituent une urgence diagnostique et thérapeutique [16].
Méthodes de mesure de la température corporelle
La détermination de la température corporelle se fait au repos à l’aide de thermomètre médical. Différentes méthodes sont utilisées pour la mesure de la température corporelle chez les enfants. On distingue des méthodes invasives et des méthodes non invasives [5].
Pour les méthodes invasives, on peut retenir la température prise au niveau de l’artère pulmonaire. C’est une méthode de référence, précision de 0,2°C ; la température prise à l’aide de cathéter urinaire, nasopharyngé avec une précision de 0,43°C et un risque de traumatisme nasopharyngé [5].
Pour les méthodes non invasives, il est possible de prendre la température par voie rectale qui donne une mesure plus précise de la température corporelle contrairement aux autres voies de mesure non invasives, mais présente certains inconvénients (prise inconfortable, mesure gênée par la présence de déchets, risques de perforation chez le nouveau-né et risques de contamination). Il ya :
– la température buccale : le bout du thermomètre est introduit dans la bouche ainsi que la température prise par voie auriculaire.
– la température axillaire : la mesure se fait en plaçant le thermomètre sous le bras, elle est moins précise que la température prise par voie rectale (précision de 0,5°C à 0,9°C).
La température frontale est mesurée à l’aide de thermomètres électroniques [5].
Les infections et autres pathologies fébriles chez les enfants
La fièvre est un symptôme assez fréquent, elle n’est pas synonyme d’infection mais elle est souvent présente dans la symptomatologie de cette dernière.
Les infections respiratoires aiguës hautes
Elles sont des affections aiguës fréquentes chez les enfants, et qui s’accompagnent de fièvre. On distingue : l’angine, la rhinite, la rhino-pharyngite, l’otite moyenne aiguë, la sinusite. Elles sont d’étiologie multiple. Ces infections ne sont pas responsables d’une très grande mortalité infantile mais sont à l’origine de séquelles qui peuvent peser lourd sur l’enfant. Dans les pays en voie de développement, l’otite moyenne aigue constitue la principale cause de surdité de l’enfant, les angines dues aux streptocoques bêta-hémolytiques mal traitées peuvent aussi se compliquer de pathologies telles que le RAA, la GNA et de maladies cardiaques [28].
Les angines
L’angine est une inflammation des amygdales, elle s’accompagne de fièvre, de douleurs à la déglutition (dysphagie). Beaucoup d’angines sont d’origine virale et ne méritent aucun traitement étiologique. Les arguments en faveur d’une angine virale sont : l’âge de moins de 3 ans, la constatation d’une angine vésiculeuse, d’une angine à fausse membrane chez un sujet à jour pour la vaccination antidiphtérique. A part ces angines virales bénignes, trois autres types d’angines sont également décrits :
– l’angine érythémato-pultacée, redoutable entre 5-15 ans en raison de ses complications locorégionaux et surtout des complications post streptococciques ;
– l’angine fuso-spirillaire de Vincent ;
– l’angine pseudomembraneuse (Corynebacterium diphteriae) chez les enfants de moins de deux ans [28].
Rhinites et rhino-pharyngites
Elles réalisent une inflammation simultanée du nez, du cavum et du pharynx. Elles sont provoquées par de nombreux virus (Rhinovirus, Myxovirus, Adenovirus).
Les rhinites débutent brusquement par des éternuements, larmoiements suivis quelques heures après de rhinorhée claire, d’une toux sèche, de céphalées, de courbatures, d’une légère fièvre, l’écoulement devient purulent au bout de 2 à 3jours. La guérison habituelle est obtenue en 6-7 jours [22].
Les rhinopharyngites sont fréquentes chez les nourrissons et les jeunes enfants, elles sont favorisées par l’hypertrophie des végétations adénoïdes du cavum. Souvent fébriles, elles se surinfectent volontiers (streptocoque, pneumocoque). Elles peuvent se compliquer d’otites, de sinusites maxillaires, d’éthimoïdite et de laryngites.
Chez le nouveau né, elles peuvent être masquées par des troubles digestifs ou débuter par des convulsions hyperpyrétiques [22].
Les otites moyennes aiguës
L’OMA est une inflammation aiguë d’origine infectieuse de la muqueuse de l’oreille moyenne, elle est fréquente chez l’enfant et a une origine le plus souvent virale (dans 90% des cas). Dans 10% des cas, elle est d’origine bactérienne et peut évoluer vers une otite collectée. Face à une otite moyenne collectée ou perforée, 100% des otites sont d’origine bactérienne avec deux germes prépondérants, Haemophilus influenzae et Streptococcus pneumoniae, mais on peut également rencontrer aussi, S. aureus, S.epidermidis, Streptococcus pyogenes, Moraxella catarrhalis, des germes anaérobies. Toute otite moyenne aiguë provient d’une infection via le rhinopharynx par l’intermédiaire de la trompe d’Eustache. Le rhinopharynx chez l’enfant présente une charge bactérienne supérieure à celle de l’adulte. En effet, il s’agit de l’âge de la maladie d’adaptation correspondant à la phase d’apprentissage immunitaire après la perte de la protection maternelle acquise au cours de la grossesse [46].
Cette maladie d’apprentissage est à l’origine des infections multiples du rhinopharynx, elles-mêmes responsables d’une hypertrophie des végétations adénoïdes qui vont jouer un rôle de réservoir de germes et provoquer par l’intermédiaire de leur volume de stase et des secrétions nasales la pullulation microbienne et des troubles de ventilation du cavum. Ceci est facilité par un état inflammatoire local à la pollution, au tabagisme passif, au reflux gastro-œsophagien, à une éventuelle allergie. La fréquence particulière des OMA s’explique par la coexistence de rhinopharyngite et une trompe d’Eustache probablement plus perméable, plus courte et plus horizontale pour des raisons de croissance cranio-faciale, la morphologie de l’adulte commençant à être obtenue vers l’âge de 6-7ans. En plus de la fièvre, on peut noter des douleurs et un écoulement auriculaires [46].
Sinusite
La sinusite est une inflammation d’un ou de plusieurs sinus paranasal, compliquant habituellement un banal rhume ou toute autre infection virale des voies aériennes supérieurs. Les infections des voies aériennes superieures (VAS) se compliquent de sinusites aiguës dans 0, 5% des cas environ [24].
La répartition de l’atteinte sinusienne en fonction de l’âge s’explique par le développement anatomique de ces cavités. Les éthmoïdites surviennent chez le nourrisson et l’enfant avec une symptomatologie comportant une fièvre, des céphalées, une rhinorhée, une prostration de l’enfant alors que la sinusite maxillaire est plus fréquente entre 7-8 ans [24].
Chez l’enfant, 70% des sinusites sont dues à H. influenzae et à S. pneumoniae.
Dans les ethmoïdites, l’agent responsable est habituellement S. aureus ou H. influenzae [24].
Les infections broncho-pulmonaires aiguës
Ce sont des affections qui touchent les poumons et / ou l’arbre bronchique : à type de bronchite, de bronchiolite, de pneumonie, elles s’accompagnent de fièvre et de toux qui est un symptôme presque constant. La plupart des décès par infection respiratoire aiguë sont causés par des infections des voies respiratoires inferieures chez les enfants et les nourrissons en particulier dans les pays en voie de développement. Les microorganismes signalés dans 90% des cas d’infections pulmonaires bactériennes aiguës sont : Streptococcus pneumoniae, Mycoplasma pneumoniae, Haemophilus influenzae, Chlamydia trachomatis, et Staphylococcus aureus [26]. Les infections virales mixtes ou isolées sont également fréquentes [26].
Les infections digestives aiguës
Elles sont à type de gastro-entérites (diarrhée, vomissement, douleur abdominale), avec des origines différentes (bactérienne, virale ou parasitaire). Un large groupe de microorganismes cause la diarrhée chez l’enfant rendant l’identification de l’agent étiologique difficile. Les pathogènes entériques bactériennes qui causent la plupart des diarrhées aiguës sévères chez l’enfant sont : Shigella spp, Salmonella spp, E. coli entéropathogène, E. coli entérotoxinogène, Vibrio cholerae. Ces affections sont très fréquentes chez les enfants, et non traitées, elles peuvent se compliquer [50].
Les infections du tractus urinaire
Ce sont des affections de l’arbre urinaire, fréquentes chez les nourrissons et l’enfant. L’un des signes majeurs chez l’enfant est la fièvre, même s’il existe d’autres symptômes un peu difficile à constater chez les plus jeunes (brulures mictionnelles, dysurie, douleurs abdominales, nouvelle incontinence diurne, etc). Le risque essentiel est la survenue de lésions rénales qui sont fréquentes chez le jeune enfant [49].
Fièvres récurrentes
La fièvre récurrente est caractérisée par des épisodes de fièvre de durée spontanément limitée dans le temps, séparées par des intervalles d’apyrexie, se reproduisant pendant des mois voire des années. Pour pouvoir retenir le diagnostic de fièvre récurrente, il faut en plus que ces épisodes fébriles soient d’étiologie unique [32].
On en distingue principalementtrois catégories :
– les fièvres récurrentes héréditaires qui sont incluses maintenant dans le groupe des maladies auto-inflammatoires.
– les fièvres récurrentes qui résultent de maladies infectieuses comme celles dues aux spirochètes (Borrellia).
– on a également les fièvresrécidivantes de causes indéterminées [57].
Les étiologies bactériennes
Différentes bactéries pathogènes peuvent être responsables de fièvre dans leur symptomatologie clinique, parmi ces bactéries, on peut citer les staphylocoques, les streptocoques, le méningocoque, les entérobactéries, les bacilles à GRAM négatif non fermentaires comme Pseudomonas, et les spirochètes.
Staphylococcus aureus (staphylocoque doré)
Caractères bactériologiques
Il appartient à la famille des Staphylococcaceae et au genre Staphylococcus. Au microscope optique après la coloration de GRAM, il se présente sous forme de coques à Gram positif disposés en courtes chaînettes ou en amas ayant l’aspect de grappe de raisin. Ce sont des bactéries immobiles, non sporulées et inconstamment capsulées. Leur culture se fait facilement sur les milieux usuels (Ex : Muëller Hinton, etc.), il supporte les grandes variations de température de croissance et de pH, sa culture est possible en milieu hypersalé (Ex : Chapman avec 75 g/l de NaCl). S. aureus présente des colonies lisses luisantes et bombées, produit un pigment doré par opposition aux autres staphylocoques qui n’élaborent pas de pigment.
Le staphylocoque doré présente les caractères biochimiques suivants : il possède une catalase, une DNAse, une coagulase, dégrade le mannitol et est sensible à la novobiocine [38].
Pathogénie
La contamination par S.aureus peut être favorisée par des lésions préexistantes telles que les brulûres, les traumatismes cutanés. Ce sont des germes ubiquitaires. La virulence de S. aureus est liée à différents facteurs qui peuvent être enzymatiques (coagulase, staphylokinase, hyaluronidase) et toxémiques (toxine staphylococcique du syndrome du choc toxique, l’exfoliatine, les entérotoxines). Le staphylocoque doré est responsable de nombreuses infections locales ou générales mais également d’intoxications alimentaires non fébriles par élaboration de toxines au niveau des aliments qui sont par la suite ingérés. Il est responsable d’infections fébriles :
– infections cutanées, sous-cutanées et muqueuses : abcès, panaris, furoncle, anthrax, etc ;
– infection de la sphère ORL : otites, sinusites, angines, mastoïdites, etc ;
– ils peuvent être aussi responsables de septicémies [13].
Les streptocoques
Caractères bactériologiques
Les streptocoques appartiennentà la famille des Streptococcaceae, on note essentiellement deux genres : Streptococcus et Enterococcus. En fonction de leur propriété hémolytique, les streptocoques sont classés en streptocoques bêta-hémolytiques, alpha-hémolytiques et gamma-hémolytiques (absence d’hémolyse). L’hémolyse bêta est une hémolyse totale, plus claire en culture et concerne les streptocoques des groupes A, B, C, F et G, etc. L’hémolyse alpha est plus sombre en culture, elle est verdâtre, incomplète et concerne les espèces alpha-hémolytiques (groupe viridans) dont fait partie le pneumocoque.
Les streptocoques possèdent une couche de polyoside C sous leur capsule, c’est l’antigène polysaccharidique qui est utilisé pour la classification des streptocoques dits groupables et constitue la base des sérogroupes de Lancefiel (19 sérogroupes de A à V sauf I, J et Q), d’autres ne possédant pas le polyoside C sont des streptocoques non groupables (alpha et gamma hémolytiques) [38]. Les streptocoques se présentent au microscope optique sous forme de cocci à GRAM positif disposés en chaînettes ou en diplocoques. Les streptocoques se distinguent des staphylocoques par leur catalase négative [38].
Pathogénie
Ils vivent à l’état commensal chez l’homme (peau et muqueuse, flore oropharyngée et digestive) et chez les animaux. Le pouvoir pathogène des streptocoques est lié à la présence d’antigène de surface (capsule, protéine A) et à l’élaboration de toxines (streptolysine O, etc.) et d’enzymes (hyaluronidase, streptodornase, streptokinase) [45].
Ils peuvent être responsables de nombreuses infections :
– le sérogroupe A (S. pyogenes) responsable d’angine, d’infection cutanée, de scarlatine, de RAA, de GNA, etc.
– le sérogroupe B (S. agalactiae) : responsable d’infections néonatales, urinaires, etc.
– les sérogroupes C, F et G sont responsables d’angine
– les streptocoques alpha hémolytiques : le pneumocoque (S.pneumoniae) est responsable de pneumonie, d’otite, de méningite [45].
Le méningocoque
Caractères bactériologiques
Le méningocoque ou Neisseria meningitidis appartient à la famille des Neisseriaceae et au genre Neisseria. Le méningocoque est un diplocoque à GRAM négatif. Au microscope optique, ils sont accolés par leur face aplatie donnant ainsi l’aspect de grain de café. Ils sont intra leucocytaires dans le LCR purulent.
C’est une bactérie aérobie stricte, sa croissance nécessite un enrichissement de l’environnement en CO2. Il s’agit d’une bactérie sensible aux variations de température, de pH et à la dessiccation. Le méningocoque survit très peu dans le milieu extérieur. La température stricte d’incubation est comprise entre 35-37°C. La culture se fait sur des milieux riches : gélose au sang cuit. Ses colonies sont de petite taille mais elles sont plus grandes que celles du gonocoque. Pour les caractères biochimiques, on note : la présence de cytochrome oxydase (+), l’acidification des sucres : Glu(+), Malt(+), sacch(-), lact(-) [51].
Pathogénie
Le méningocoque est une bactérie strictement humaine, la transmission est interhumaine directe par voie aérienne. Des localisations au niveau du rhino-pharynx sont fréquentes (portage), le passage dans le sang est possible avec des manifestations cliniques à type de septicémies ou méningites. C’est un commensal du rhino-pharynx qui devient pathogène. Le rhino-pharynx est la porte d’entrée du germe. Le méningocoque se fixe à la paroi du pharynx et pénètre au niveau des cellules épithéliales, puis se dissémine par voie hématogène avec une contamination des méninges au cours de la septicémie [7]. On distingue deux tableaux cliniques principaux, il s’agit :
– de la méningite cérébro-spinale qui est une complication d’un passage sanguin restant fréquemment inaperçu. Le syndrome méningé débute brutalement et provoque un coma qui est rapidement mortel en l’absence de traitement ;
– de la forme septicémique ou méningococcémie grave, qui est due à une multiplication intense de la bactérie dans le sang [7].
Les entérobactéries
C’est une famille regroupant des bactéries qui présentent sept caractères en commun :
– bacilles à GRAM négatif ;
– immobiles ou mobiles par ciliature péritriche ;
– aéro-anaérobie facultatifs ;
– réduisent les nitrates en nitrites ;
– fermentent le glucose avec ou sans production de gaz ;
– dépourvues de cytochrome oxydase ;
– facilement cultivables sur milieux ordinaires [6].
Classification
C’est une famille de bactéries appartenant à la classe des Gammaproteobacteria, à l’ordre des Enterobacteriales, au phylum des Proteo-bacteria [9].
Elle renferme de nombreux genres, les espèces pathogènes les plus couramment isolées appartiennent aux genres : Salmonella, Shigella, Escherichia, Proteus, Enterobacter, Citrobacter, Serratia, etc, [6].
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : REVUE DE LA LITERATURE
I. LA FIEVRE
I.1. Définition de la fièvre
I.2. Physiopathologie de la fièvre
I.3. Les différents types de fièvre
I.4. Effets bénéfiques de la fièvre
I.5. Conséquences de la fièvre
I.6. Méthodes de mesure de la température corporelle
I.7. Les infections et autres pathologies fébriles chez les enfants
I.7.1. Les infections respiratoires aiguës hautes
7.1.1.1. Les angines
7.1.1.2. Rhinites et rhino-pharyngites
7.1.1.3. Les otites moyennes aiguës
7.1.1.4. Sinusite
I.7.2. Les infections broncho-pulmonaires aiguës
I.7.3. Les infections digestives aiguës
I.7.4. Les infections du tractus urinaire
I.7.5. Fièvres récurrentes
I.7.6. Autres infections
II. LES DIFFERENTES ETIOLOGIES FEBRILES
II.1. Les étiologies bactériennes
II.1.1. Staphylococcus aureus (staphylocoque doré)
II.1.1.1. Caractères bactériologiques
II.1.1.2. Pathogénie
II.1.2. Les streptocoques
II.1.2.1. Caractères bactériologiques
II.1.2.2. Pathogénie
II.1.3. Le méningocoque
II.1.3.1. Caractères bactériologiques
II.1.3.2. Pathogénie
II.1.4. Les entérobactéries
II.1.4.1. Classification
II.1.4.2. Les salmonelles
II.1.4.2.1. Caractères bactériologiques
II.1.4.2.2. Pathogénie
II.1.4.3. Escherichia coli
II.1.4.3.1. Caractères bactériologiques
II.1.4.3.2. Pathogénie
II.1.4.3.3. Les bactéries du groupe KESH
II.1.5. Pseudomonas aeruginosa
II.1.5.1. Caractères bactériologiques
II.1.5.2. Pathogénie
II.1.6. Les fièvres récurrentes dues aux spirochètes
II.2. Autres étiologies non bactériennes
DEUXIEME PARTIE : ETUDE EXPERIMENTALE
I. OBJECTIF DE L’ETUDE
II. CADRE DE L’ETUDE
II.1. 1. Pikine et Guédiawaye
II.2. Caractères économiques de Pikine et Guédiawaye
II.3. Cadre de l’étude : Poste de santé de Médina Gounass
III. MATERIEL ET METHODES
III.1. Matériels, milieux et réactifs
III.2. Méthodologie
III.2.1. Critères d’inclusion des enfants
III.2.2. Critère d’exclusion des enfants
III.3. Analyse bactériologique
III.3.1. Prélèvement d’hémoculture
III.3.1.1. Conditions
III.3.1.2. Technique du prélèvement
III.3.2. Incubation des flacons d’hémoculture
III.3.3. Isolement sur milieu de culture
III.3.4. Identification
III.3.5. Etude du profil de sensibilité aux antibiotiques
IV. RESULTATS
IV.1. Population d’étude
IV.2. Résultats biologiques
IV.3. Résultats des hémocultures
IV.4. Bactéries isolées
IV.5. Profil de sensibilité aux antibiotiques des souches isolées
V. DISCUSSION
CONCLUSION
REFEFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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