Caractères Commun aux reptiles
GENERALITES :
Epidémiologie :
L’envenimation par morsure de serpent est l’ensemble des symptômes secondaires à l’inoculation chez l’homme de venins de serpent suite à une morsure[12].C’est un problème touchant tous les continents du monde[13]. Dans le monde, le nombre annuel des morsures de serpent est estimés à plus de cinq millions, les régions les plus touchées sont l’Afrique sub-saharienne, l’Asie du sud et du sud-est. Dans certaines régions d’Afrique et selon les périodes de l’année, jusqu’à 10% des lits hospitaliers peuvent être occupés par des victimes de morsures de serpent [14]. Une évolution fatale se rencontre dans 5% des morsures et 25 à 40% des morsures de serpent sont asymptomatiques ou bénignes[1]. Dans les pays tempérés, les morsures surviennent entre le printemps et l’automne, principalement pendant la journée. Il y a une augmentation au moment des vacances. Selon les pays, 50-70% des morsures se situent au niveau des membres inférieurs ; 1/4 à 1/3 la main, la tête et le tronc dans les autres cas. Dans les pays en développement, les hommes jeunes sont plus atteints : 50-75%. En régions forestières, les morsures sont plus étalées dans l’année, alors qu’en savane les accidents sont plus nombreux en saison pluvieuse. Une majorité de morsure se produit en fin d’après-midi ou en début de soirée ; quelques-unes ont lieu la nuit, à domicile et sont infligées au cours du sommeil. Plus de 80% des morsures siègent aux membres inférieurs, principalement en-dessous du genou[13]. La gravité des morsures de serpent est influencée par plusieurs facteurs : en rapport avec le serpent (toxicité du venin, la quantité injectée, l’espèce de serpent), des spécificités propres à la victime (âge, siège, taille, poids) ; aussi selon les circonstances de la morsure et le délai entre la morsure et la prise en charge efficace. En Europe, sur 750 millions habitants, il y’a 250 mille cas de morsures (0,03%) dont 8000 cas d’envenimations (3,2%) avec 30 cas de décès (0,37%).
Au Canada, avec une population de 270 millions, il y a 450 mille cas de morsures(0,16%) dont 6.500 cas d’envenimations(1,44%) et 15 cas de décès(0,23%). En Afrique, avec 750 millions personnes, il y a 1 million cas de morsures par an(0,13%) avec 500 mille cas d’envenimations(50%) et 20 mille décès(4%). En Asie, il y a 100 mille cas de décès(5%) sur 2 millions cas d’envenimations(50%) sur 4 millions de morsures par an(1,33%) avec 300 millions habitants[13]. Au Mali, la morbidité est d’environ 100 pour 100.000, la létalité moyenne est de 7% en milieux hospitaliers [5].Il existe 3500 espèces de serpents connues, seul le 10ème de ceux-ci est venimeux. Les serpents sont représentés au Mali par 5 familles(les leptotyphlopidae, les Boidae, les Colubridae, les Elapidae et les Viperidae) groupés en 41 espèces de serpents identifiés en 1976, parmi lesquelles 22,27% non venimeux, 31,18% venimeux non dangereux et 46,53% venimeux et dangereux[5]. Dans les pays industrialisés, les morsures surviennent essentiellement lors d’occupations récréatives; contrairement dans les pays en développement ou un tiers des cas surviennent lors des travaux agricoles, chasse ou le déplacement pédestre en rapport avec le travail[5].
Rappel sur les serpents :
Caractères communs aux reptiles :
Les reptiles possèdent ensemble :
-Une respiration aérienne pulmonaire durant toute leur existence.
-Ils naissent avec les caractères morphologiques des adultes. La croissance se fait donc sans métamorphose.
-Ils ont le corps recouvert d’écailles ou de plaques cornées à rôle essentiellement protecteur.
-Leur crâne est articulé avec la colonne vertébrale à l’aide d’un seul condyle occipital simple et médian.
-Leur température interne varie en fonction de celle du milieu extérieur :
Animaux ectothermes.
-La régulation thermique peut se faire par profit direct des rayons du soleil : animaux héliothermiques, soit par l’utilisation de la température des supports ou de l’air atmosphérique : animaux thygmothermiques .
METHODOLOGIE:
Type et durée d’étude :
Il s’agit d’une étude prospective transversale et descriptive allant du1 septembre 2017 au 30 Aout 2018 soit une période de 12 mois.
Cadre d’étude:
Notre étude a été réalisée dans le Service d’accueil des Urgences du CHU Gabriel Touré (SAU).
– Le CHU Gabriel Touré est ancien dispensaire central de la ville de Bamako, capitale administrative et politique du Mali. Il est devenu hôpital le 17 février 1959 et prenant le nom de Gabriel Touré en hommage à un étudiant en médecine mort de peste contractée auprès d’un de ses patients. L’hôpital Gabriel Touré est situé au centre-ville en commune III du district. Il est composé de 11 départements et 50 services médico-techniques,
• Le DARMU est composé de deux services:
– La réanimation polyvalente située à l’Est de l’hôpital avec 8 lits, des respirateurs et des moniteurs multiparamétriques
– Le service d’accueil des Urgences est situé à l’ouest de l’hôpital, il sert de tri, de stabilisation, d’observation et d’orientation pour des patients qui viennent consulter en urgence. C’est un bâtiment à un seul niveau comportant :
– une salle d’accueil et de tri avec huit box de consultations et une zone d’attente;
-Une salle de déchoquage avec deux lits ; deux respirateurs et deux moniteurs multiparamétriques.
– Deux salles d’hospitalisation de courte durée avec quatre lits chacune, et des moniteurs;
– Un bloc opératoire,
– Une salle de stérilisation du matériel chirurgical;
– un bureau de chef de service;
– Un secrétariat du chef de service;
– Un bureau du major;
– Un laboratoire et une salle d’imagerie,
– Deux vestiaires pour les médecins, les internes et les infirmiers;
– Deux toilettes pour patients hospitalisé;
– Une tour de contrôle;
– Une salle de régulation nationale des urgences;
– Un magasin de stock de médicament.
|
Table des matières
I- INTRODUCTION
II- OBJECTIFS
2.1 Objectif général
2.2 Objectif spécifique
III- GENERALITES
3.1épidémiologie
3.2 Rappel sur les serpents
3.2.1 Caractères Commun aux reptiles
3.2.2Description anatomique du serpent
3.2.3 Classification
3.2.4 Famille des Elapidae3.2.5 Famille des Viperidae
3.2.6 Appareil venimeux
3.2.7 Composition du venin
3.2.8 Niche écologique et répartition géographique
3.2.9 Activité de serpent
3.3 Rappel clinique et biologique
3.3.1 Rappel clinique
a Signes locaux
b Signes généraux
c Syndrome vipérin
d Syndrome cobraique
3.3.2 Rappel biologique
3.3.2.1 Hémostase
a Définition
b Hémostase primaire
c Coagulation
d Fibrinolyse
3.3.2.2 CIVD
3.3.2.3 Diagnostic biologique
3.4 Rappel sur le traitement
3.4.1Pre- hospitalier
3.4.2 Prise en charge hospitalière
3.5 Pronostic
3.6 Prévention
IV- METHODOLOGIE
4.1 Type et durée d’étude
4.2 Cadre d’étude
4.3 Echantillonnage
4.4 Matériel et méthode
4.5 Variable
V- RESULTATS
VI- COMMENTAIRES ET DISCUSSION
VII- CONCLUSION
VIII- RECOMMANDATION
IX BLIOGRAPHIE
X-ANNEXES
A- Fiche d’enquête
B- Fiche Signalétique
Télécharger le rapport complet