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Services de télécommunications à Madagascar
Les services de télécommunications faisaient l’objet du monopole de Télécom Malagasy jusqu’en 1996, date de libéralisation d’une partie de ses services qui comprennent la fourniture des équipements terminaux et la fourniture des services auxiliaires aux télécommunications y compris les services de maintien d’installations des télécommunications, l’établissement et la gestion des centres d’affaires téléphoniques, les services de publication des annuaires téléphoniques et les services de facturation.
A partir de 1996, les services des Télécommunications sont régis par la loi 93-034 du 27 janvier 1997 portant réforme institutionnelle du secteur. Parmi ces réformes l’on citera la création de l’OMERT qui est un établissement public institutionnel et commercial régulateur de toutes les activités du secteur.
Les opérateurs de téléphonie
On compte actuellement 3 opérateurs en téléphonie mobile à Madagascar INTERCEL MADAGASCAR
Telecel Madagascar, qui est devenue Intercel Madagascar en 2001, a eu, en Janvier 1994, l’accord du gouvernement malgache pour l’exploitation de la téléphonie cellulaire à Madagascar. Cet accord a ensuite été régularisé afin d’être conforme aux réglementations en vigueur, notamment au décret n° 94/742 sur les services encadrés et ouverts à la libre concurrence.
ORANGE MADAGASCAR
La Société Malgache de Mobiles (SMM), qui est devenue ORANGE MADAGASCAR en juin 2003 a eu sa licence en téléphonie cellulaire de norme GSM en Octobre 1996.Toutefois, la mise en exploitation commerciale de son réseau a débuté vers la fin de l’année 1997.
Les dispositions de son cahier de charges sont identiques à celles de l’Intercel Madagascar sauf pour les bandes de fréquences qui sont de 898,2-906,4 MHz et 943,2-951,4 MHz
MADACOM du Groupe DISTACOM
Madacom, filiale du groupe DISTACOM a eu sa licence en téléphonie cellulaire norme GSM en juin 1997. Les dispositions de son cahier des charges sont identiques à celles des deux précédents opérateurs cellulaires sauf pour les bandes de fréquences qui sont de 906,4-914,4 MHz et 951,4-959,4 MHz.
Analyse de la FFOM
Pour bien mettre en place un projet fiable, il faut partir de la connaissance de l’environnement interne et externe du projet.
L’environnement interne comporte des faiblesses et des forces qu’il faudra donc bien maîtriser. L’environnement externe présente des menaces et des opportunités qu’il faudra savoir capitaliser pour la réussite du projet.
C’est en rapprochant ces diagnostics interne et externe que l’entreprise peut commencer à positionner par rapport à l’évolution de son environnement stratégique et mettre en place un projet pertinent et valable.
Description de la région Manakara
Localisation
Dans le cadre du nouveau découpage du GTDR, la Direction Régional de Développement Rural de Manakara est composé de deux régions, Atsimo Atsinanana et Fitovinany avec huit sous-préfectures dont Farafangana, Vondrozo, Befotaka, Vangaindrano, Midongy Atsimo, Manakara, Vohipeno et Ikongo.
La région de Manakara s’étend entre :
· Les longitudes 46° et 48°34 Est ;
· Les latitudes 20°20 et 24°25 Elle est limitée :
· Au Nord, par les sous-préfectures de Mananjary et d’Ifanadiana
· À l’Ouest par celles de Fianarantsoa, Ambalavao, Ivohibe, Iakora, Betroka
· À l’Est, par l’Océan Indien,
· Au Sud, par la sous-préfecture de Tolagnarao.
L’ensemble de la région a une superficie de 260539 Km²
Situation démographique et économique :
Avec une superficie de 6477 Km², on compte actuellement 74829 habitants dont la répartition très inégale de la population laisse apparaître des zones presque vides et des zones densément peuplées.
Les faibles densités de Midongy du Sud et de Befotaka reflètent bien :
· Le caractère montagneux de ces sous-préfectures
· Les faibles disponibilités en bas-fonds irrigables
· L’extrême enclavement.
La population urbaine des deux grandes villes de la région de Manakara (Farafangana, Manakara) représente respectivement 11 et 14% de la population des sous-préfectures.
Celles d’Ikongo, de Midongy du Sud et de Befotaka sont étrangement beaucoup plus élevées, de 30% en moyenne.
Ceci s’explique par l’hostilité du milieu naturel (relief accidenté, mauvais état du réseau routier) et l’insécurité rurale qui conduisent la population à une plus grande concentration urbaine.
Les éléments géographiques, climatiques et humains se conjuguent pour faire de l’ensemble un panorama de régions à paysages agraires différenciés.
Les blocages qui limitent les initiatives de développement du secteur primaire sont : les aléas climatiques, l’appauvrissement des sols par érosion et par cultures sur brûlis, absence d’un tissu industriel et la paralysie des échanges internes. Tout ceci entraîne une dégradation des revenus des paysans.
L’ensemble de la région est favorable aux cultures vivrières, de rente, et industrielles.
La culture fruitière est abondante, surtout la banane.
Globalement, l’agriculture reste tributaire du régime des pluies. Sur la falaise, les accidents de relief et l’exiguïté des vallées aménageables limitent les surfaces en riz irrigué et la population locale a recours à la culture du riz sur brûlis.
Dans la région côtière, les problèmes de crue et d’engorgement concernent la majorité des vallées rizicoles et les aménagements hydro agricoles sont, pour la plupart, endommagés.
Par ailleurs, l’élevage bovin est pratiqué par la majorité de la population de nombreuses sous – préfectures ; cependant, on note également une forte proportion d’exploitation de l’élevage porcin, qui peut être localement plus important que l’élevage bovin, surtout dans la sous – préfecture de Befotaka.
L’élevage de moutons et de chèvres est pratiquement inexistant En ce qui concerne l’aviculture, le poulet et le canard sont présents partout dans de fortes proportions.
Dans la région de Manakara, l’artisanat offre aussi des services aux petits charpentiers, menuisiers. Les nattes, chapeaux, sacs et autres produits sont vendus sur les marchés locaux. Par ailleurs, le secteur artisanat attire quelques paysans ou jeunes en quête de complément d’argent, et ce, en dehors de l’activité agricole.
Du coté transport, la FCE (Fianarantsoa – Côte Est) constitue l’unique liaison régulière entre les Hautes Terre et la falaise indienne. Cette voie permet de faire transiter le café produit dans le pays Tanala.
En outre, le potentiel touristique de la région de Manakara nécessiterait plus d’infrastructures d’accueil et une meilleure professionnalisation des opérateurs touristiques pour être pleinement exploité.
Présentation et forme juridique de l’entreprise
Présentation de l’entreprise
La Société commerciale LAPACOM Service figure parmi les grands distributeurs de téléphonie mobile éparpillés dans toute la ville d’Antananarivo et qui s’étend aussi dans les provinces de Madagascar. C’est une société qui opère avec le grand opérateur du GSM : Madacom.
C’est une société commerciale régie par la législation malgache et par son statut.
Forme juridique
L’aspect juridique est obligatoire dans la mesure où la constitution de la nouvelle société doit être régie suivant les règlements en vigueur dans tout le territoire malagasy. Selon la loi en vigueur à Madagascar, un certain nombre de conditions et de démarches à suivre doivent être respectées pour pouvoir créer une Société à responsabilité limitée.
Les démarches nécessaires pour la construction d’une SARL
Conditions d’existence d’une SARL et les éléments sociaux du statut :
Pour pouvoir créer une SARL, il faut que :
Le capital soit supérieur ou égal à 200000Ar
Le nombre des associés soit compris entre deux te cinquante Les éléments sociaux du statut sont constitués par :
• L’objet,
• Le montant du capital social,• La dénomination sociale,
• L’adresse et le siège social,• La nomination du gérant,
• La durée de vie de la société.
Les pièces à fournir :
Les pièces énumérées ci-dessous sont nécessaires pour la constitution d’une SARL :
· Statuts originaux en huit exemplaires,
· Déclaration d’existence en cinq exemplaires,
· Déclaration d’immatriculation au registre de commerce,
· Fiche d’investissement des capitaux en trois exemplaires,
· Pièce justificative de jouissance légale du siège social,
· Procès verbal de nomination du gérant pour le gérant non statutaire en cinq exemplaires,
· Photocopie certifiée conforme à l’original d’identité nationale pour chaque associé en trois exemplaires,
· Photocopie certifiée conforme à l’original de la patente et de la quittance en deux exemplaires,
· Photocopie certifiée conforme à l’original du numéro de registre e commerce en deux exemplaires,
· Deux exemplaires originaux du certificat de résidence et une fiche de déclaration de non condamnation, pour le gérant qui est obligatoirement un résident.
Les démarches administratives pour la constitution d’une SARL :
Nous allons représenter dans le schéma ci après, les différentes étapes des démarches administratives pour la constitution d’une SARL Elaboration du statut
Présentation de l’OMERT
L’office Malagasy d’Etudes et de Régulation des Télécommunications (OMERT) est l’entité de régulation du secteur des télécommunications à Madagascar. Il a été institué par la loi n° 96-034 du 27 janvier 1997 comme établissement public à caractère industriel et commercial doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière, et a été mis en place en application du décret n° 97-1077 du 28 août 1997.
Il joue le rôle d’incitateur et d’arbitre pour les opérateurs et veille au respect de la réglementation et des droits des utilisateurs. Il assure le bon fonctionnement du secteur et met en œuvre la politique gouvernementale de libre concurrence.
Les autorités malgaches ont alors promulgué
la loi n° 96-034 du 27 janvier 1997, portant réforme institutionnelle du secteur des télécommunications et qui prévoit notamment la mise ne place de l’Office Malagasy d’Etudes et de Régulation des Télécommunications (OMERT) pour assurer les fonctions de régulation d’une manière efficace, indépendante, transparente et impartiale. Il s’agit de garantir les règles qui permettent à tous les opérateurs intervenant dans le secteur, d’assurer leurs intérêts.
L’OMERT devra également veiller qu’aucun opérateur n’empêche d’autres opérateurs privés qui décident d’intervenir dans le secteur nouvellement ouvert à la concurrence, de pouvoir développer leurs activités dans des conditions techniques et tarifaires satisfaisantes.
D’après la loi 93-034, les opérateurs de télécommunications sont répartis en quatre (4) catégories :
· Les propriétaires de réseau qui doivent détenir une licence pour pouvoir fonctionner,
· Les prestataires de service soumis à une déclaration de conformité
· Les fournisseurs d’équipements terminaux ou services auxiliaires aux télécommunications soumis à la libre concurrence et
· Les exploitants de réseau privé.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Secteur d’activité de la téléphonie mobile
1-1 : Historique
1-1-1 : Définition du GSM
1-1-2 : Service de télécommunication à Madagascar
1-1-3 : Les opérateurs de téléphonies à Madagascar
1-2 : Analyse FFOM
1-3 : Cadre logique
Section 2 : Caractéristiques du Projet
2-1 : Description de la région de Manakara
2-1-1 : Localisation
2-1-2 : Situation démographique et économique
2-2 : Présentation et forme juridique
2-2-1 : Présentation de l’entreprise
2-2-2 : Forme juridique
2.2.2.1 : Les démarches nécessaires
2.2.2.2 : Les pièces à fournir
2.2.2.3 : Les démarche administratives
2.2.2.4 : Présentation de l’OMERT
2-3 : Objectifs spécifiques du projet
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE DES PRODUITS
Section 1 : Analyse de l’offre
Section 2 : Analyse de la demande
2-1 : Au niveau des ménages
2-2 : Au niveau des particuliers à haut revenu
2-3 : Au niveau des entreprises
2-4 : Estimation de la demande globale
Section 3 : La concurrence
Section 4 : Politique et Stratégie marketing adopté
4-1 : Le Marketing Mix
4-1-1 : Politique de Produit
4-1-2 : Politique de Prix
5-1-3 : Politique de distribution et de vente
5-1-4 : Politique de communication et de promotion
5-2 : Les stratégies PULL et PUSH
CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ET LES CRITERES D’EVALUATION
Section 1 : Les outils d’évaluation
1-1 : La valeur actuelle net
1-1-1 : Définition
1-1-2 : formule
1-1-3 : Interprétation
1-2 : Le taux de rentabilité interne
1-2-1 : Définition
1-2-2 : formule
1-2-3 : Interprétation
1-3 : Indice de Profitabilité
1-3-1 : définition
1-3-2 : formule
1-3-3 : interprétation
1-4 : Le délai de récupération des capitaux investis
1-4-1 : Définition
1-4-2 : formule
1.4.3 : Interprétation
Section 2 : Les critères d’évaluation du Projet
2-1 : La pertinence
2-2 : l’efficacité
2-3 : l’efficience
2-4 : Durée de vie de projet
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : TEC HNIQUE DE PRODUCTION
Section 1 : Les ressources mettre en oeuvre
1-1 : Les moyens humains
1-2 : Les moyens matériels
1-3 : Les moyens financiers
Section 2 : Les caractéristiques de l’approvisionnement
2-1 : Méthodes d’achat
2-2 : Critères d’évaluation des stocks
Section 3 : Les techniques de vente
CHAPITRE II : CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
Section 1 : Planning de vente
1-1 : Prévisions d’achat
1-2 : Prévisions de vente
1-3 : Evolution du chiffre d’affaire
Section 2 : Aspects qualitatifs et quantitatifs
2-1 : Aspects qualitatifs
2-2 : Aspects quantitatifs
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Organigramme envisagé
1-1 : Structure organisationnelle
1-2 : Organigramme
Section 2 : Organisation du travail
2-1 : Le gérant
2-2 : Responsable administratif et financier
2-3 : Responsable Commercial
2-4 : Commercial
2-5 : Technicien-Magasinier
2-6 : Courtier
Section 3 : Chronogramme
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I : COUT D’INVESTISSEMENT ET COMPTE DE GESTION
Section 1 : Les investissements
1-1 : Les immobilisations
1-1-1 : Les immobilisations incorporelles
1-1-2 : Les immobilisations corporelles
1-1-2-1 : Matériel de transport
1-1-2-2 : Matériel de bureau
1-1-2-3 : Matériel informatique
1-1-2-4 : Matériels et outillage
1-1-2-5 Agencement, aménagement et installation
1-1-2-6 : Récapitulation des immobilisations
1-2 : Les charges
1-2-1 : Approvisionnements
1-2-2 : Achats non stockés
1-2-3 : Locations
1-2-4 : Services extérieurs
1-2-5 : impôts et taxes
1-2-6 : Salaires prévisionnels
1-3 : Fonds de roulement initial
1-4 : Les imprévues
Section 2 : Tableau d’Amortissement
2-1 : Amortissements frais d’établissements
2-2 : Amortissements matériel et mobiliers de bureau
2-3 : Amortissements du matériel et outillages
2-4 : Amortissements du matériel de transports
2-5 : Amortissements du matériel informatique
2-6 : Amortissements de AAI
Section 3 : Plan de financement
3-1 : Apports des associés
3-2 : Financement extérieur
Section 4 : Tableau de remboursements des dettes
4-1 : Remboursements des emprunts
Section 5 : Les comptes de gestion
5-1 : Les comptes de charges
5-1-1 : Les charges d’exploitation
5-1-1-1 : Achats des téléphones et accessoires
5-1-1-2 : Achats non stockés
5-1-1-3 : Charges externes
5-1-1-4 : Impôts et taxes
5-1-1-5 : Charges du personnel
5-1-2 : Les charges financières
5-1-3 : Les dotations aux amortissements
5-2 : Les comptes de produits
CHAPITRE II : ETUDE DE FAISABILITE
Section 1 : Les comptes de résultat prévisionnel
Section 2 : Le plan de trésorerie
Section 3 : Le tableau des grandeurs et caractéristiques de gestion
Section 4 : Le bilan prévisionnel
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation économique
1-1 : Création de la valeur ajoutée
1-2 : Développement économique de la région
Section 2 : Evaluation financière
2-1 : Selon les outils d’évaluation
2-1-1 : La valeur actuelle nette (VAN)
2-1-2 : Le taux de Rentabilité Interne (TRI)
2-1-3 : Le DRCI
2-1-4 : L’Indice de Profitabilité (IP)
2-2 : Selon les critères d’évaluation
2-2-1 : La pertinence
2-2-2 : L’efficience
2-2-3 : La durée de vie
2-2-4 : L’impact du projet
Section 3 : Evaluation sociale
3-1 : Création d’emploi
3-2 : Développement social de la région
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
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