CANCER DU PANCREAS AU STADE PALLIATIF
Difficultés d’adaptation du traitement antalgique
– Seulement 4 médecins généralistes ont dit avoir eu des soucis concernant l’adaptation de ces traitements antalgiques : o Effets secondaires o Effets secondaires et inquiétude de l’entourage à chaque changement de traitement o Difficultés dans le maniement de médicaments habituellement hospitaliers type zophren ou midazolam. o Effets secondaires : patient présentant un syndrome confusionnel ayant nécessité l’arrêt temporaire des morphiniques.
Effets secondaires rencontrés
– 9 médecins sur 23, ont rencontré des effets secondaires liés aux traitements, 7 d’entre eux précisent : o 3 constipations o Une infection sur pompe intrathécale o Une anorexie o Des effets secondaires de la chimiothérapie o Un surdosage en PRIALT ayant nécessité une hospitalisation en urgence.
– 6 médecins n’ont pas rencontré d’effets secondaires, 8 n’ont pas répondu à cette question.
A la question : avez-vous envisagé une technique antalgique plus invasive ? 2 médecins ont répondu « OUI » et la PIT a effectivement été mise en place, 1 médecin a répondu « NON » alors que son patient a bénéficié de cette technique et 1 autre n’a pas répondu alors même que son patient a eu une PIT. 14 médecins ont répondu « NON », 7 n’ont pas répondu.
Refus initial de traitements antalgiques
– Concernant le refus de traitements antalgiques par les patients, seulement 3 médecins y ont été confrontés et précisent : o « le patient n’était pas opposé aux morphiniques, mais dur au mal et souhaitait attendre les derniers moments » o « Réticence globale aux traitements du cancer du pancréas car restait traumatisée par la fin de vie de sa mère décédée elle aussi d’un cancer du pancréas » o « retard de la mise en route des morphiniques car craignait d’accélérer le chemin vers la mort ».
– Parmi ces 3 médecins, 2 ont trouvé une solution, l’un n’a pas précisé de quel type et le second a noté : « en échangeant avec ma patiente et en respectant ses décisions ». Le troisième médecin n’a pas trouvé de solution mais il s’agissait du patient souhaitant attendre les derniers moments.
– Pour les médecins traitants ayant répondu « NON » à cette problématique du refus d’antalgique par le patient, l’un d’eux, précisait que : « la prise en charge s’était réalisée sereinement du fait du milieu culturel (asiatique) de la patiente et de son entourage ».
Evaluation de la douleur
Cette évaluation est-elle simple ?
– 12 médecins disaient l’évaluation de la douleur facile contre 11 qui ne trouvaient pas cela simple.
Utilisation des échelles d’évaluation de la douleur
– Au total, 19 médecins sur 23 utilisaient au moins une échelle d’évaluation de la douleur. Parmi eux, 7 trouvaient cette évaluation difficile.
– Seuls 4 médecins n’utilisaient pas d’échelle d’évaluation et rapportaient à l’unanimité des difficultés à évaluer la douleur de leur patient.
utilisez-vous des échelles d’évaluation
Facilité de l’évaluation de la douleur.
Quelles échelles ont été utilisées ?
– 12 médecins ont précisé quelles échelles ils utilisaient ; à savoir, pour 8 uniquement l’EVA, pour 2, cette même échelle associée pour l’un à l’EN et pour le second à l’EN, la doloplus, l’ECPA, l’échelle verbale simple et le DN4. 1 médecin a évoqué une échelle graduée et 1 autre une échelle chiffrée.
4. Les échelles apportaient-elles une aide au médecin pour évaluer la douleur ?
– Parmi les 19 médecins utilisant une échelle, 8 ont répondu qu’elle les aidait et 2 ont précisé en quoi :
o « Pour m’assurer d’une évaluation correcte par rapport à mon ressenti. » o « Pour juger de l’évolution. »
– 1 médecin a répondu que les échelles ne l’aidaient pas et 1 autre a précisé « pas toujours ».
– Parmi les 4 médecins n’utilisant pas les échelles d’évaluation, 3 ont justifié leur choix : o « EVA difficile à faire préciser » o « Les adjectifs qualifiant la douleur me semblent aussi performants que les chiffres » o « Peu fiable ».
Echelles d’évaluation de la qualité de vie
Etaient-elles utilisées ?
– Pour les échelles d’évaluation de qualité de vie, 20 médecins ont reconnu ne pas les utiliser, contre 3 qui les utilisaient. Parmi ceux les utilisant, seul 1 d’entre eux a précisé qu’il utilisait une échelle graduée.
Présentaient –elles un intérêt en soins primaires ?
– 15 médecins n’ont pas répondu, dont les 3 qui disaient les utiliser.
– 4 médecins ont dit y voir un intérêt et pourtant ils n’utilisaient pas d’échelle, 2 d’entre eux précisaient leur réponse : o « éventuellement » o « sûrement mais dans le cas de cette patiente, elle possède un équilibre personnel et familial qui lui permet de garder la même qualité de vie qu’avant la maladie. Je n’ai pas eu besoin d’évaluer de façon plus complète celle-ci».
– 4 ont répondu qu’ils n’en voyaient pas l’intérêt et 2 ont précisé pourquoi :
o « Méconnaissance de ce type d’échelle. »
o « Car suivi hebdomadaire à domicile et donc bonne appréciation de la qualité de vie. » .
Guide du mémoire de fin d’études avec la catégorie Mode de sélection des patients puis des médecins |
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Table des matières
INTRODUCTION
MATÉRIEL ET MÉTHODES
RÉSULTATS
DISCUSSION
CONCLUSION
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
LISTE DES TABLEAUX
TABLE DES MATIÈRES
ANNEXE
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