Cancer cérébral

Cancer cérébral

Cancer cérébral

Les tumeurs cérébrales, aussi nommées intracrâniennes, sont soit primitives et bénignes ou malignes, soit métastatiques (ou secondaire). Les tumeurs primitives sont appelées ainsi, car elles se développent directement au niveau du cerveau. Plus précisément, elles peuvent naître des différents types de cellules constituant le cerveau lui-même (cellules gliales* et cellules souches des neurones*) ou au niveau des structures péricérébrales (nerfs crâniens*, méninges*, vaisseaux, vestiges embryonnaires*) (Prudhomme et al., 2012, p. 169). Quant aux métastases cérébrales, ce sont des cellules cancéreuses provenant d’un autre organe atteint d’une tumeur. Ainsi, les cellules cancéreuses ne sont pas fondées à partir de cellules cérébrales, contrairement au cancer cérébral primaire, mais par des cellules détachées de la tumeur primaire. Les tumeurs cérébrales métastatiques sont plus fréquentes que les tumeurs cérébrales primaires (Ligue suisse contre le cancer, 2017, p. 28).
Trois éléments rendent les tumeurs cérébrales graves. Premièrement, la fragilité du cerveau du fait que les neurones sont des cellules amitotiques. Ainsi, si le cerveau subit des lésions neuronales (œdème, ischémie, hémorragie, destruction des cellules saines par la tumeur), celles-ci seront irréversibles (Prudhomme et al., 2012, p. 169). Deuxièmement, la boîte crânienne est inextensible dès l’âge d’environ deux ans (fermeture des fontanelles) (Marieb & Hoehn, 2010, p. 277)

Définition, syndrome tumoral

Un symptôme se définit comme « une expérience individuelle reflétant des changements dans le fonctionnement biopsychosocial, dans les perceptions ou dans la cognition d’une personne » selon Dodd et al. (2001) (comme cité par Eicher, Delmas, Cohen, Baeriswyl & Viens Python, 2013, p. 16). Un signe se définit comme « une manifestation objective de la maladie, identifiée par la personne elle-même ou par d’autres » selon Dodd et al. (2001) (comme cité par Eicher et al., 2013, p. 16).
En oncologie, de multiples symptômes non spécifiques au lieu d’implantation de la tumeur peuvent apparaître. Le terme syndrome tumoral désigne un ensemble de signes et symptômes amenant à la suspicion d’un cancer (Cals et al., 2013, p. 55). Une fois le diagnostic posé, ces symptômes peuvent également être la conséquence des différents traitements oncologiques mentionnés en amont. Il est donc primordial de garder une vision globale du patient et ainsi avoir une évaluation systémique (CHUV – Département d’oncologie, 2016).

Signes neurologiques généraux, signes en foyer

Le développement d’une tumeur au niveau cérébral provoque des symptômes liés à trois mécanismes qui sont : l’infiltration le long des gaines nerveuses, le déplacement des structures normales et la croissance rapide qui déplace et détruit le parenchyme. Les symptômes apparaissent généralement de façon progressive, mais, dans certains cas, comme lors d’une hémorragie intra ou péritumorale, la symptomatologie sera aiguë. La présentation des symptômes dépend du lieu d’implantation de la tumeur et de sa rapidité de croissance .
Selon Daly-Schveitzer (2008, p. 38), il existe quatre signes neurologiques généraux. Le premier est les céphalées, le signe le plus fréquent. Celles-ci accompagnent habituellement les tumeurs à évolution rapide et invasive et elles sont le signe habituel de l’hypertension intracrânienne (HTIC). Le deuxième est l’hypertension intracrânienne causée par la tumeur et/ou l’œdème périlésionnel. Cette hypertension se manifeste par des céphalées, nausées, vomissements et signes visuels.

Théorie de gestion des symptômes

D’après Eicher et al. (2013, p. 15-16), la théorie de gestion des symptômes (TGS) est une théorie infirmière développée pour les patients atteints de maladie chronique.
Cette théorie est basée sur trois concepts issus du métaparadigme infirmier*. Soit le concept de personne, qui « fait explicitement appel aux variables démographiques, psychologiques, sociologiques, développementales et physiologiques » (Eicher et al.,2013, p. 16). Soit le concept d’environnement, qui « fait appel aux conditions ou contextes externes à la personne dans lesquels un symptôme apparaît. Il inclut des variables physiques, sociales et culturelles » (Eicher et al., 2013, p. 17). Et finalement, le concept de santé/maladie qui « comprend des variables liées à l’état de santé d’une personne et inclut ses propres facteurs de risque, les accidents subis et ses handicaps » (Eicher et al., 2013, p. 17). Ces trois concepts sont en interaction et interreliés de façon constante(Eicher et al., 2013, p. 19).
L’analyse de la TGS met en évidence trois autres concepts. L’expérience du symptôme qui est simultanément « une perception, une évaluation et une réponse face à un changement dans les sensations habituelles d’une personne ».

Théories de soins

Plusieurs théories sont axées sur les besoins des patients. Ces théories font partie de l’école dite des besoins qui répond à la question « Que font les infirmières ? ». Les deux principales théoriciennes faisant partie de cette école sont Virginia Henderson et Dorothea Orem (Recherche en soins infirmiers [RSI], 2014). La théorie de Virginia Henderson est centrée sur l’indépendance du patient dans la satisfaction de ses besoins fondamentaux (RSI, 2014). Elle hiérarchise quatorze besoins considérés comme fondamentaux (la théorie des besoins fondamentaux). La satisfaction de la totalité de ces besoins permet à la personne d’être indépendante. L’indépendance désigne la capacité de faire des choix de façon à satisfaire ses besoins fondamentaux, seul, dans un but de maintenir un équilibre de santé. Ainsi, l’insatisfaction de l’un de ces besoins amène la personne à une situation de dépendance vis-à-vis de ce besoin. C’est à ce moment-là que le rôle de l’infirmière prend toute son importance afin de rétablir l’indépendance du patient et permettre la satisfaction des quatorze besoins. Un besoin ne peut être atteint que si les besoins précédents sont satisfaits (Formarier & Jovic, 2012. p. 93-97). Quant à la théorie de Dorothea Orem, elle est centrée sur la capacité du patient à effectuer ses autosoins. L’autosoin se définit comme étant « une action délibérée de prendre soin de soi ou d’une autre personne dépendante » (RSI, 2014). Dorothea Orem identifie seize nécessités d’autosoins, qu’elle classe dans trois catégories : les nécessités d’autosoins universelles (huit nécessités), développementales (deux nécessités) et reliées à l’altération de la santé (six nécessités). Le rôle infirmier est d’aider le patient dans la réalisation de ses autosoins (RSI, 2014).

 

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Table des matières

1 Résumé
2 Remerciements
3 Déclaration 
4 Introduction
4.1 Problématique
4.2 Question de recherche
4.3 But de la recherche
5 Cadre théorique 
5.1 Cancer
5.1.1 Cancérogenèse
5.1.2 Cancer cérébral
5.2 Signes et symptômes
5.2.1 Définition, syndrome tumoral
5.2.2 Signes neurologiques généraux, signes en foyer
5.2.3 Théorie de gestion des symptômes
5.2.4 Outils d’évaluation des symptômes
5.3 Besoins
5.3.1 Définition1
5.3.2 Théories de soins
5.4 Qualité de vie
5.4.1 Définition
5.4.2 Outils d’évaluation de la qualité de vie
6 Méthode
6.1 Devis de recherche
6.2 Collecte des données
6.3 Sélection des données
6.4 Analyse des données
7 Résultats
7.1 Étude 1
7.1.1 Analyse descriptive
7.1.2 Analyse de la validité méthodologique
7.1.3 Analyse de la pertinence clinique et utilité pour la pratique professionnelle
7.2 Étude 2
7.2.1 Analyse descriptive
7.2.2 Analyse de la validité méthodologique
7.2.3 Analyse de la pertinence clinique et utilité pour la pratique professionnelle
7.3 Étude 3
7.3.1 Analyse descriptive
7.3.2 Analyse de la validité méthodologique
7.3.3 Analyse de la pertinence clinique et utilité pour la pratique professionnelle
7.4 Étude 4
7.4.1 Analyse descriptive
7.4.2 Analyse de la validité méthodologique
7.4.3 Analyse de la pertinence clinique et utilité pour la pratique professionnelle
7.5 Étude 5
7.5.1 Analyse descriptive
7.5.2 Analyse de la validité méthodologique
7.5.3 Analyse de la pertinence clinique et utilité pour la pratique professionnelle
7.6 Étude 6
7.6.1 Analyse descriptive
7.6.2 Analyse de la validité méthodologique
7.6.3 Analyse de la pertinence clinique et utilité pour la pratique professionnelle
7.7 Étude 7
7.7.1 Analyse descriptive
7.7.2 Analyse de la validité méthodologique
7.7.3 Analyse de la pertinence clinique et utilité pour la pratique professionnelle
7.8 Étude 8
7.8.1 Analyse descriptive
7.8.2 Analyse de la validité méthodologique
7.8.3 Analyse de la pertinence clinique et utilité pour la pratique professionnelle
7.9 Synthèse des principaux résultats
8 Discussion
8.1 Discussion des résultats
8.2 Discussion de la qualité et de la crédibilité des évidences
8.3 Limites et critiques de la revue de la littérature
9 Conclusion
9.1 Propositions pour la pratique
9.2 Propositions pour la formation
9.3 Propositions pour la recherche
10 Références bibliographiques
11 Annexes
11.1 Annexe I : Tableaux de recension
11.2 Annexes II : Pyramide des preuves
11.3 Annexes III : Glossaire général
11.4 Annexes IV : Glossaire méthodologique
11.5 Annexes V : Signes en foyer
11.6 Annexes VI : Les six hypothèses et schémas de la TGS
11.7 Annexes VII : Description des différents outils d’évaluation
11.8 Annexes VIII : Les besoins de V. Henderson ; les nécessités d’auto-soins de D.Orem ; la pyramide de Maslow ; le tableau de la théorie d’Erikson

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