Calcul économique et sondage de rendement

Télécharger le fichier pdf d’un mémoire de fin d’études

Calcul économique et sondage de rendement :

Le calcul économique a porté sur le concombre et le pé-tsaï car ces légumes sont les plus cultivés et les plus consommés par les paysans. Le prix a été calculé à partir de la moyenne des produits en pleine production et en faible production. Le rendement a été déterminé à partir de l’écartement entre les deux trous et l’espacement entre les lignes. Pour le pé-tsai, l’écartement entre 2poquets est de 25cm avec une espace de 50cm entre les 2 lignes. Pour le concombre, l’écartement entre 2 poquets est de 80cm composé de 2pieds par poquets et espacé de 50cm entre les 2 lignes.

Traitement des données :

Les données climatiques et les calculs économiques ont été traités avec le logiciel Microsoft Excel 2007.

Limite de l’étude :

La réalisation des enquêtes coïncidait avec la campagne d’exportation du litchi. Dix jours avant l’ouverture de la campagne, la majorité des populations de la région Atsinanana n’étaient plus disposées aux enquêtes. Elles étaient préoccupées par les divers préparatifs nécessaires à la collecte du litchi. Il s’agit pour eux de renouveler les contrats de vente auprès des collecteurs, préparer les sites de ramassage des produits et réunir les matériels de conditionnement. Les champs de cultures de légumes étaient non seulement désertés mais en plus les producteurs n’avaient plus d’oreille pour d’autres questions ne touchant pas le litchi.
Cette indisponibilité a affecté la qualité de l’information obtenue. Nous avons généralement attendu la fin de journée pour approcher des gens déjà fatigués par des courses réalisées depuis la levée du soleil.
Les données climatiques de Moramanga ne sont pas disponibles au niveau du site Moramanga.

Espèces cultivées :

Les légumes cultivées par les paysans dans la partie Est de Madagascar sont : Pé-tsaï, courgette, concombre, melon , tomate, chou pommé , chou fleur, carotte, aubergine africaine, brède mafane, navet , aubergine, haricot vert, poivron , oignon , piment , petit pois , ciboule, épinard , persil, betterave, radis, laitue.
La majorité des spéculations cultivées par les paysans sont le concombre, le pé-tsaï et la courgette. Les autres espèces sont des compléments de culture ou des essais.
Toamasina :
Les légumes appartenant à la famille des cucurbitacées (concombre et courgette) et les légumes feuilles (pé-tsaï) sont les plus cultivées dans cette région. Ce choix de culture est fait grâce à l’adaptation de la variété et la facilité de culture. Les cultures de ces 2 variétés ne demandent pas beaucoup d’investissement comme les pesticides, l’engrais et les entretiens tel le sarclage, le binage et même l’arrosage.
La famille des solanacées telles l’aubergine, la tomate et la famille des crucifères telles le chou pommé et la chou fleur sont cultivées aussi mais rarement. La culture de tomate demande beaucoup de suivi et d’entretien. Il faut traiter la tomate régulièrement afin de combattre les ravageurs et installer un tuteur pour l’entretien. Le chou pommé et la chou fleur demandent beaucoup de suivi et des produits phytosanitaires.
Des essais de carotte, d’oignon, de petit pois et de laitue sont aussi entrepris. Ces trois espèces poussent bien dans la région mais les paysans n’ont pas l’habitude de les cultiver et surtout de les consommer.
La combinaison du concombre, de la courgette et du pé-tsaï est la plus pratiquée même si les paysans combinent avec d’autres cultures maraîchères.
Moramanga :
A Moramanga, la combinaison de la culture est basée par le concombre, la courgette, le pé-tsaï. Dans cette zone, le radis, le poivron, la betterave, la ciboule, l’épinard est la différence avec les autres zones. Cette différence est due à la commande de CAM mais les paysans n’ont pas l’habitude de consommer ces légumes.
Le long du pipeline :
La majorité des paysans cultivent du pé-tsaï, du concombre et de la courgette. Cette prédominance est due à la facilité de la culture et au besoin réduit de main d’œuvre (transplantation, entretien) et l’habitude alimentaire. 7paysans sur 19 enquêtés cultivent d’autres variétés de légumes telles la carotte, la tomate, le haricot vert, le piment, le petit pois, le chou.

Système de culture :

Terroirs maraichers :

La culture maraîchère est pratiquée sur baiboho, bas fond, plaine et sur tanety. Tableau n°5 : Pourcentage des terroirs maraichers
Le baiboho est le terroir le plus consacré à la CUMA.
Les paysans à Toamasina n’utilisent que le baiboho. Leur bas fond est occupé par la double riziculture annuelle et le tanety par la culture fruitière (banane, litchi, agrume et ananas) et la culture de rente (café, girofle et poivre).
A Moramanga, les paysans utilisent différents terroirs pour la CUMA. Sur le bas fond, ils font la culture de contre saison à partir le moi de juillet. Le baiboho est cultivé toute l’année avec une diminution de culture entre octobre et mars. Le tanety est cultivé entre novembre et mars par l’association de la culture de bananier et la CUMA. Un exploitant cultive sur la plaine qui est commencé l’année dernière.
Les paysans le long du pipeline exploitent le baiboho et le tanety. Leur bas fond est consacré aussi à la double riziculture et le tanety est occupé par la culture fruitière (banane, litchi, agrume et ananas), la culture de rente (café, girofle et poivre) et la culture avec l’association de riz et de CUMA.

Système de culture :

Les systèmes de cultures pratiquées par les paysans dans la partie Est de Madagascar dépendent du topo séquence :
 Tanety : Abattis brûlis : riz + CUMA / manioc ou patate douce / longue friche.
Après la culture de riz associé par des légumes (concombre et pé-tsaï) sur brûlis, les paysans installent la culture vivrière (manioc, patate douce) ou des gingembres ou des tamotamo.sur la parcelle. En deuxième année, ils abattent et brûlent une nouvelle parcelle. Ils reviennent sur la première parcelle après quelques années de friches.
 Baiboho : système de culture continue avec un à plusieurs cycles annuels.
En termes de systèmes de cultures, les cultures d’avril à juillet peuvent être suivies des cultures d’août à octobre.
Les paysans divisent la parcelle en plusieurs plates bandes pour cultiver les différentes espèces maraîchères. Après le premier cycle, les paysans répètent ou modifient la plante cultivée sur la parcelle. Exemple :
culture de concombre en premier cycle (avril- juin) / culture de pé-tsaï en deuxième cycle (juillet – octobre)
culture de tomate, carotte, aubergine, courgette ou concombre, pé-tsaï en premier cycle (avril- juin) / culture de concombre et de pé-tsaï en de deuxième cycle (juillet – octobre) / culture de courgette ou pé-tsaï en troisième cycle (avril- juin).
 Bas fonds : système de culture continue de rotation annuelle riz / culture maraîchère
La majorité des paysans pratiquent la CUMA sur les sols fertiles favorables à la culture en particulier les baiboho.

Conduite de culture :

Les techniques appliquées par les paysans sont la technique sur abattis brûlis et la technique sur les plates bandes.
Culture sur abatis-brulis :
Les paysans associent les cultures maraîchères au riz pluvial. Ils coupent les arbres et les arbustes sur la parcelle et puis les brûlent. Ils sèment après le riz sans labourer le sol. Après 2 mois ou 2.5 mois de culture de riz, les paysans sèment les graines de concombre, de courgette et de pé-tsaï à l’intérieur du riz.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport-gratuit.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

I. INTRODUCTION
II. MATERIEL ET METHODES
II-1- Matériel
II-1-1- Zone d’étude
II-2- Méthodes
II-2-1- Bibliographie
II-2-2- Enquêtes
II-2-3- Calcul économique et sondage de rendement
II-2-4- Traitement des données
II-3- Limite de l’étude
III. RESULTATS
III-1- Culture maraîchère du point de vue technique
III-1-1- Période de culture
III-1-2- Espèces cultivées
III-1-3- Système de culture
III-1-4- Conduite de culture
III-1-5- Les intrants
III-1-6- Conclusion partielle
III-2-Culture maraichère du point de vue quantité et qualité
III-2-1- Superficie exploitée
III- 2-2- Rendement et destination des produits
III-2-3- Diversifications des variétés cultivées
III-2-4- Qualité des produits
III-2-5- Conclusion partielle
III-3-Culture maraîchère du point de vue économique
III-3-1- Surface cultivée
III-3-2- Période de culture
III-3-3- Résultat d’exploitation
IV. DISCUSSIONS
IV-1- Période de culture
IV-2- Système de culture
IV-3- Moyens de production
IV-4- Variétés cultivées
IV-5- Rendements
IV-6- Du point de vue économique
V. RECOMMANDATIONS
VI. CONCLUSION
VII. BIBLIOGRAPHIES
VIII. ANNEXES
– Annexe n°1 : Projet Ambatovy
– Annexe n°2: Ambatovy local business initiative ou ALBI
– Annexe n°3 : Centrale d’achat de Madagascar ou CAM
– Annexe n°4 : Questionnaires
– Annexe n°5: Organisation des paysans producteurs
– Annexe n°6: Origine de l’exploitant
– Annexe n°7: La combinaison des espèces pratiquées par les paysans
– Annexe n°8 : Demande annuelle CAM
– Annexe n°9 : Calcul économique
– Annexe n°10 : Utilisation raisonnée des produits phytosanitaire

Télécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *