Calcul du taux de fécondité
Matériel et méthodes
L’ensemble des descendances sont tous issus d’une population sauvage originaire de la région de Beni-Slimane (36 14’03.38LN et 319’26.20 LE), Wilaya de Médéa. La genèse de l’idée de sélection, a été motivée par la nécessité de produire dans la durée, un nombre important de perdreaux pour les besoins de fédérations de chasse, comme l’arrêt de la chasse depuis 1991, permettait de combler les lacunes sur l’écologie des Perdrix inféodées aux terrains forestiers et agricoles.Les premiers essais des débuts des années 80 se sont soldés par un échec total. Le protocole qui se basait essentiellement sur des couples forcés en cages surélevées, ne correspondaient pas à une technique reproductive facile. Dans cadre du PNR lancé en 1999, le Centre Cynégétique de Zéralda a domicilié son premier programme de recherche, au niveau de l’INRA Algérie. Celui-ci porte sur l’apport d’éléments biologiques pour le suivi des populations naturelles (Perdrix, Faisan et Tourterelles). Le volet programme Perdrix s’est appuyé sur les premiers acquis obtenus en 98 des grands parents des reproducteurs actuels (Belhamra, 2005). Pendant l’exécution de ce programme, la direction du centre a favorisé la création d’une unité de sélection de la Perdrix gambra. Depuis sa mise en place, cette population a vu son effectif reproducteur maintenu à 180 couples par an. C’est le but d’un programme d’amélioration génétique pour classer une lignée de repeuplement (Boukrabouza et al., 2003 ; Belhamra, 2005 & Belhamra et al., 2007a).
Phase d’entretien et de conservation des reproducteurs
Le protocole de conservation hivernale des reproducteurs sert à éviter le contact visuel entre les mâles et femelles, lorsqu’ils sont éloignés en groupes d’une façon homo-sexuée dans des parquets (Gavard Gongallud, 2000). La distance entre ces parquets est environ 100 m. Dès que la saison de reproduction est atteinte, les mâles commencent à chanter et crier pour donnerdes signes aux femelles et permettre de synchroniser les groupes entre eux.
Dispositif et unités reproducteurs
A l’aurore, tôt lors des matinées du mois de Février, nous avons installé des femelles et des mâles au niveau des unités de reproduction (Fig.1). Ce dispositif est divisé en douze (12) parquets ou unités de ponte d’une superficie de 125 m chacun. Les comportements de parade et l’invitation aux nids sont bien observés (les mâles chantent et gonflent leurs plumages…..), les rencontres entre les mâles et les femelles se font par la voix des chants en période hivernale.
Alimentation des adultes
Les adultes ont été nourris de l’aliment ad libitum type poule pondeuse ONAB (Office National des Aliments de Bétail). Cet aliment est le plus adapté à cette phase où les Perdrix fournissent un effort important de ponte. Celui-ci est composé de maïs, soja issues de meunerie, calcaire, phosphates, sel, poly-vitamines, acides aminés, oligo-éléments, antioxydants, facteurs de croissance (antibiotiques) voir la composition de différents éléments en annexe 1. En plus, il est riche en flavomycine, antioxydants B, H, T et en vitamines A, E, D3. Pour ne pas perturber et stresser les reproducteurs, la distribution de l’aliment est hebdomadaire .
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Table des matières Protocole générale et routine appliquées dans la phase captivité Introduction Matériel et méthodes Soins et élevage des reproducteurs Origine des oiseaux Phase d’entretien et de conservation des reproducteurs Dispositif et unités reproducteurs Alimentation des adultes Ramassage et triage des œufs Matériels utilisés Appareil d’incubation Appareil d’éclosion Méthode d’analyse et suivi des paramètres zootechniques Calcul de l’évolution de la consanguinité Le taux de ponte Calcul du taux de fécondité Calcul du taux d’éclosion. Calcul du taux d’éclosabilité Calcul du taux viabilité La sélection des poussins Résultats et interprétations Les caractères zootechniques en 2012 Les caractères zootechniques en 2013 Les caractères zootechniques en 2014 Évolution de la fréquence de l’allèle k durant les trois années de l’expérimentation… Estimation de l’évolution de la consanguinité au niveau de l’unité d’élevage durant les trois années d’expérimentation Discussion Conclusion
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