Les progrès techniques dans plusieurs domaines ainsi qu’une diminution des barrières aux échanges commerciaux ont ouvert le marché international aux entreprises de services et manufacturières. Cette ouverture aux nouveaux marchés permet une diminution des coûts et une augmentation du chiffre d’affaires.
Cependant, la concurrence est vive et quelquefois sans merci. Afin de bien se positionner, les entreprises ont besoin de systèmes d’information comptable qui leur fourniront des données récentes sur les produits, les coûts, les marges bénéficiaires et les tendances en matière de consommation. Par exemple, l’information sur les coûts de production et d’expédition aidera les gestionnaires à prendre des décisions sur la pertinence de s’adresser à des fournisseurs étrangers ou locaux. De plus, ces données pourront être une source d’améliorations potentielles qui apporteront une plus grande rentabilité tout en permettant une rétroaction essentielle au contrôle des coûts.
Ainsi, le système d’information est aujourd’hui un élément central du fonctionnement d’une organisation. Un système d’information peut être défini comme un ensemble de ressources permettant la collecte, le stockage, la gestion, l’analyse et la diffusion de l’information au sein d’une organisation. Parmi les ressources informatiques figurent en particulier les fichiers de données relatives au système comptable, les systèmes de gestion de base de données (SGBD) et les progiciels de gestion intégrés (PGI). De plus, l’intégration des systèmes informatiques est l’une des caractéristiques majeures de l’évolution actuelle des systèmes d’information de l’entreprise. Le système comptable est au cœur de cette mutation: il devient une pièce maîtresse du système d’information de l’entreprise tout en garantissant la cohérence de l’information de gestion à usage aussi bien interne qu’externe.
La gestion des coûts constitue un guide pour les dirigeants de petite et moyenne entreprise (PME) qui veulent implanter un système de coût de revient manuel ou informatique. Il explique aussi de quelle manière les différents outils dont dispose la comptabilité de gestion peut leur fournir l’information pour une meilleure prise de décision stratégique et politique financière.
Par ailleurs, dans le contexte actuel de la mondialisation, l’interdépendance économique entre les pays devient un fait indéniable. Sur ce point, le rôle d’un entrepreneur au développement est primordial sur le plan d’investissement afin de fournir une richesse à son pays d’implantation.
Face à la crise mondiale d’aujourd’hui surtout sur le plan financier, le dirigeant se doit de recueillir toutes les informations nécessaires dans le but d’analyser tout son environnement aussi bien interne qu’externe surtout depuis que la concurrence devient très rude. L’atteinte des objectifs de l’entreprise, à savoir la réalisation de profit maximum à travers son activité, est dépendante de la maîtrise des charges qu’elle engage et des produits engendrés.
L’entreprise dans son contexte
Historiques
La société MDS est spécialisée dans la vente et l’installation des matériels de VIDEO SURVEILLANCE, ALARME et AUTRES SYSTEMES rattachés au renforcement de la sécurité d’une zone stratégique dans tous Madagascar. Elle propose à ses clients des solutions fiables, des installations avec maintenances ou les suives après installations, des Services après ventes (SAV). Tous ses matériels sont garantis de 12 mois. La société MDS assure une assistance technique avec des techniciens qualifiés d’ où le terme technique «Intervention », une valeur sure et un temps de réponse très rapide.
Créer en Août 2008, la société MDS ne contenait seulement que trois personnes dont le gérant, une commerciale et un gardien d’où le siège est à Ambanidia Antananarivo 101. A ce temps ses activités principales étaient basées sur les installations et locations des caméras de surveillances, des vidéos de surveillances, des alarmes et des papiers thermiques (TPE) dont les grandes surfaces, certaines stations de services et dans des nombreux grands hôtels. C’est à ceux moment qu’elle accédait sur le recrutement des techniciens pour les installations des caméras et des vidéos de surveillances, et met en place en maison de stockage pour l’approvisionnement des matériels en flux.
En fin 2009 – 2010 l’entreprise commençait à augmenter leur vente par des « SecurMarket » qui est une offre de plus de sécurité à toutes les grandes surfaces de la ville qu’en province de Madagascar, vue que l’entreprise nage dans de monde de la sécurité, elle ébauchait une centre de télésurveillance de Madagascar (CTM) pour l’inspecte des caméras, des vidéos et des alarmes installés. Le CTM est une télé alarme, un agent d’action qui travail et suit 24h sur 24h et 7 jours sur 7 jours dans la société. C’est aussi à ce moment que l’entreprise coopère avec des partenariats de sécurité comme le SSSM qui a pour activité sur la sécurisation local de la société vue que la société est en pleine expansion et la « Special Security Service of Madagascar »( (SSSM ) est aussi son principaux client en ce date jusqu’à présent. En début 2011, l’activité de l’entreprise ne cesse de se progresser sur les « Doorphone », barbelés, et les contrôles d’accès où l’entreprise s’enchainait de plus en plus sur le réseau des matériaux de sécurités qu’en 2012, elle abordait la location et la vente de système de sécurité.
Les organes de gestion
La Direction Générale
La direction générale, basée à Andoharanofotsy Antananarivo, a pour mission de coordonner et de superviser l’ensemble des activités de la société. Le Directeur Général (DG) a pour mission la mise en application des décisions prises lors d’une réunion. Il est aussi chargé de superviser l’organisation et le développement de la société. Le DG fixe en outre les objectifs généraux de l’entreprise et les axes de développement. Ces missions, le DG les remplit avec la collaboration d’un attaché de direction.
L’attaché de direction
Positionné comme un état-major, il travaille étroitement avec la direction pour l’aider dans la réalisation des objectifs, et la mise en marche de la société. Dans le cas où le DG serait absent, il devient son intérim sur la prise de décision mais il n’a pas le pouvoir de signer un document de transfert de fonds auprès des établissements bancaires ; quoiqu’il en soit, la signature reste sous la responsabilité du DG.
Le service comptabilité
Le service comptabilité tient à jour la situation de tous les comptes bancaires de disponible et d’engagement. De même, il assure le suivi et le contrôle des agios correspondant aux lignes de crédit installées dans la capitale.
Il se charge de dresser le budget du groupe en termes de programme d’activités et de charges fixes. Dans les relations bancaires, le service financier regroupe la négociation des divers crédits, le suivi et la négociation des conditions dont bénéficie la société, la réclamation des anomalies. Dans un même temps, il assure le suivi et le contrôle des agios correspondant aux lignes de crédit installées dans la capitale. Il traite toutes les opérations issues des services et départements du groupe. Il faut noter que ces opérations concernent aussi la vérification des comptabilisations des agences.
Il a pour feuille de route la gestion permanente des comptes de la société. Pour ce faire, les tâches sont organisées en :
✾ Travaux mensuels : l’établissement des états de rapprochement bancaire, la détermination de la T.V.A à payer, la préparation des règlements, l’arrêt et la vérification de la caisse,… ;
✾ Travaux semestriels : arrêt des comptes pour voir la tendance générale, rapprochement des comptes avec ceux des filiales, contrôle de l’exhaustivité des enregistrements ;
✾ Travaux annuels : établissement du bilan, du compte de résultat, des états annexés, l’inventaire des stocks et des immobilisations,…
En plus, ce service se charge du paiement au fournisseur, c’est la préparation des factures à payer et la négociation avec eux ; la relance clientèle sur les factures impayées et le suivi de l’échéancier avec les tiers.
|
Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I: MATERIELS ET METHODES
CHAPITRE I: MATERIELS
Section 1: L’entreprise dans son contexte
Section 2: Structure Organisationnelle
Section 3: Outils manipulés
CHAPITRE II: METHODES
Section 1: Collectes des informations
Section 2: Généralité sur la comptabilité Analytique et le coût de revient
Section 3: Généralité sur la politique et stratégie d’entreprise
PARTIE II: RESULTATS
CHAPITRE I: PRESENTATION DES RESULTATS
Section 1: Processus Technique
Section 2: Réseau analytique des coûts
Section 3: Résultat sur la répartition des charges
Section 4: Résultat sur le calcul des coûts
Section 5: Résultat sur les stocks
CHAPITRE II: RESULTAT SUR LA POLITIQUE ET STRATEGIE DE LA SOCIETE
Section 1: Stratégie de la société MDS
Section 2: La démarche stratégie de la société MDS
PARTIE III: DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
CHAPITRE I: DISCUSSIONS
Section 1: Analyse interne
Section 2: Analyse externe
Section 3: Vérification des hypothèses
CHAPITRE II: RECOMMANDATIONS
Section 1: Recommandation par rapports aux forces de la société
Section 2: Recommandation par rapport aux faiblesses de la société
Section 3: Proposition d’un modèle de la méthode de calcul du coût de revient
Section 4: Interprétation et étude de la faisabilité des nouvelles méthodes
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES