Calcul de coefficient de majoration de debourse

Madagascar figure parmi les plus beau pays du monde, notamment par sa biodiversité majoritairement endémique, la grande richesse qu’elle renferme mais aussi par cette population chaleureuse et accueillante. Nous allons aborder sur la province de Mahajanga qui est bien évidemment reconnu pour être une destination touristique et surtout une région constamment chaude. Ce joyau risque pourtant d’être à l’écart du monde si toutes les infrastructures permettant d’y accéder sont dans des états déplorables. C’est essentiellement dans ce but qu’est née l’initiative de l’Etat Malagasy à rénover les principaux ouvrages reliant cet axe routier à savoir la Route Nationale N° 4. Ce présent mémoire qui s’intitule « PROJET DE CONSTRUCTION D’UN PONT SIS A MANAMBATROMBY SUR LA RN4 AU PK374 + 254 » a été élaboré spécialement pour traiter le projet de construction d’un nouveau pont dans la région de Maevatanana et plus précisément la commune de Manambatromby. Il est bien difficile de définir la nécessité de construire un nouvel ouvrage sur un lieu sans avoir une idée bien tangible du potentiel qu’il renferme. Notre première partie abordera alors la justification du projet.

GENERALITES SUR LE PROJET

Contexte du projet 

La voie de communication à Madagascar prend une place primordiale pour le développement du secteur économique, touristique et sociale. Actuellement, le réseau structurant de Madagascar comprenant RN4-RN2 –RN7 occupe une place importante dans le développement économique conformément à la politique générale de l’Etat Malagasy. Or sur ces 3 Routes Nationales, certains ouvrages de franchissement ont été construits pendant la période coloniale. Vu le trafic actuel, le contexte hydrologique et climatique, certains ponts sont en état de dégradations avancées, nécessitant la construction d’un autre ouvrage pour son remplacement.

Localisation du projet
L’objet de ce projet se situe à l’Ouest de Madagascar sur la route nationale n°04 au PK 374 + 254, un pont reliant Antananarivo et Mahajanga, et où traverse la rivière de Manambatromby dans la commune d’Ambalanjanakomby.

Etat actuel du projet
L’ouvrage de Manambatromby est constitué d’une partie en BA et d’une partie en métallique supportée par des poutres latérales de type Warren.

La partie métallique ne montre aucune défaillance majeure mais ne comporte qu’une seule voie de circulation. Elle ne répond plus aux exigences du trafic actuel. La solution à long terme est de construire un nouveau pont.

ETUDE SOCIO-ECONOMIQUE DE LA ZONE D’INFLUENCE

Zone d’influence

La zone d’influence du projet est celle qui est délimitée par les zones d’impact, et pouvant bénéficier directement de la présence de ce projet.

Délimitation de la zone d’influence
Le pont à construire se trouve à l’ouest de Madagascar, dans la région de Betsiboka. Cette région est la partie centre sud de la province de Mahajanga. Elle est délimitée au Nord par la région de Boeny, au Nord-est par la région de Sofia, à l’Est par la région d’AlaotraMangoro, au Sud par la région d’Analamanga et la région de Bongolava et à l’Ouest par la région de Melaky.

Climat de la zone d’influence
Le climat de la région est de type tropical sec avec une alternance entre saison sèche de 7(sept) mois, d’avril à novembre, et une saison humide de 5(cinq) mois, de novembre à avril.

A / Température
A saison contrastée où la chaleur est constante, la température moyenne annuelle, relativement élevée par rapport à celle des autres régions est de 28°C avec une amplitude de 12°C. Classée parmi les régions les plus chaudes de Madagascar, cette température peut atteindre 40 à 42°C.
B / Pluviométrie
La précipitation moyenne se situe entre 1000mm et 1800mm répartie pendant la saison humide de novembre à avril. La pluviométrie annuelle de la commune de Maevatanana est estimée à 1800mm se concentrant pendant les mois de novembre à mars. Pendant 4 mois (quatre), il fait plus sec et chaud.
C / Vent et cyclones
Cette région n’est pas classée comme zone cyclonique. Les cyclones qui viennent de l’Océan Indien arrivent sur cette zone déjà affaiblie, apportant de fortes précipitations, mais ne sont plus violents ni dévastateurs, exception faite du cyclone Gafilo en 2004 qui, même si s’étant formé dans l’Océan Indien, n’a pas perdu de force lorsqu’il a traversé la partie Ouest de l’île .

Contexte sociaux

Etat de la population

La connaissance de l’état de la population permet de connaître les caractéristiques démographiques, économiques et socio-culturelles de la population. Il constitue de ce fait un précieux instrument pour l’élaboration des programmes de développement tant au niveau national que des collectivités locales.

Selon les statistiques issues de l’enquête monographique de 2009, 1,4% de la population nationale vivent dans la région de Betsiboka. C’est le district de Maevatanana qui concentre 51,5% de la population de cette région. Suivi ensuite de Tsaratanana avec 40,2% et enfin, Kandreho qui tient un faible taux, dû surement à l’enclavement du district.

Infrastructure sanitaire et sociale :
Les zones rurales sont moins équipées de dispositifs sanitaires. Ils sont inégalement répartis à l’intérieur des Communes. On constate un effort conséquent ces dernières années, néanmoins, une insuffisance et un déséquilibre dans la répartition du personnel soignant ont été constatés.

L’insuffisance du personnel soignant et des infrastructures sanitaires de la Région n’est plus à démontrer. L’état de malnutrition de la population, surtout des enfants et des mères ; on assiste également à une recrudescence de la tuberculose, la lèpre, le paludisme, la diarrhée, le MST, en particulier le SIDA. Les efforts initiés par la SECCALINE ces dernières années ont pu réhabiliter en partie cette situation. Avec cette répartition, la formation sanitaire la plus proche se trouve à moins de 5km dans les districts de Maevatanana et Tsaratanana. A Kandreho, ce sont les 56% des formations sanitaires qui se trouvent à moins de 5km de la majorité des habitants, 20% entre 5 et 10km et un quart se trouve à plus de 10km.

Contexte économique 

Agriculture

La région se distingue par la grande diversité de ses ressources agro-pédologiques qui lui permet d’avoir une gamme diversifiée de cultures sur les immenses plaines alluviales, le long des couloirs de baiboho et des bas-fonds inondables. Le calendrier agricole de la région, qui se base sur le rapport entre le niveau topographique et le niveau des crues, repose sur trois cycles culturaux :

➤ Les cultures ASARA se pratiquent à un niveau nettement supérieur à celui des crues. Elles s’étendent de novembre à mars et sont appelées aussi « cultures pluviales » car elles nécessitent beaucoup de pluie ;
➤ Les cultures ATRIATRY de mars à juillet se pratiquent à un niveau plus bas, sur les terres qui viennent de subir la décrue, on espère ainsi que le sol gorgé d’eau puisse résister à la longue saison sèche ;
➤ Les cultures JEBY, quant à elles, sont les cultures de pleine saison sèche, entre mai et octobre. Elles se situent dans les endroits les plus humides, aux abords des lacs et des rivières. La surface cultivable est assez généreuse puisque celle-ci s’étend sur 1 682 751 ha soit autour de 56 % de la superficie totale de la région.

C’est dans le district de Maevatanana que se trouve la plus grande portion de terres propices à la culture (1 041 000 ha), ensuite Tsaratanana (616 200 ha) et enfin Kandreho (25 551 ha). Toutefois, par manque d’infrastructures et d’encadrement technique des paysans notamment, très peu de ces terres sont réellement cultivées. Ainsi, dans le district de Maevatanana où la surface cultivable est la plus importante, seules 2,4 % de celles ci sont réellement cultivées. Par rapport au niveau national où les surfaces réellement cultivées sont de l’ordre de 51,7 %, la proportion dans la région n’atteint que 4,5 %.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : JUSTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LE PROJET
CHAPITRE II : ETUDE SOCIO-ECONOMIQUE DE LA ZONE D’INFLUENCE
CHAPITRE III : ETUDE DE TRAFIC
PARTIE II : ETUDE PRELIMINAIRE
CHAPITRE I : ETUDE HYDROLOGIQUE
CHAPITRE II : ETUDE HYDRAULIQUE
CHAPITRE III : PROPOSITION ET ANALYSE DES VARIANTES
PARTIE III : ETUDE DE LA VARIANTE RETENUE
CHAPITRE I : NOTION DE LA PRECONTRAINTE
CHAPITRE II : HYPOTHESE DE CALCUL
A- SUPERSTRUCTURE
CHAPITRE III : CALCUL DE LA DALLE DU PONT
CHAPITRE IV : CALCUL DES ENTRETOISES
CHAPITRE V : CALCUL DE LA POUTRE PRINCIPALE
B- INFRASTRUCTURE
CHAPITRE VI : CALCUL DES APPAREILS D’APPUIS
CHAPITRE VII : CALCUL DE LA CULEE
CHAPITRE VIII : ETUDE DE LA PILE
CHAPITRE IX : CALCUL DES PIEUX
PARTIE IV : EVALUATION FINANCIERE, ETUDE D’IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX, CONTROLE DE TRAVAUX
CHAPITRE I : PHASAGE DES TRAVAUX
CHAPITRE II : CALCUL DE COEFFICIENT DE MAJORATION DE DEBOURSE
CHAPITRE III : DEVIS QUANTITATIF
CHAPITRE IV : SOUS DETAIL DES PRIX
CHAPITRE V : EVALUATION FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE VI : ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAUX
CHAPITRE VII : CONTROLE DE TRAVAUX
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE

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