Télécharger le fichier pdf d’un mémoire de fin d’études
Répartition des mangroves dans le monde
Les mangroves existent dans des milieux humides salés ou saumâtres qui se composent souvent de sédiments anoxiques (fortement réduits) et sont soumis à de graves cyclones tropicaux. En tant que tel, les espèces de palétuviers possèdent un certain nombre d’adaptations uniques pour faciliter la survie dans cet environnement. Le plus particulièrement est donné par les racines d’échasse et les pneumatophores (Figure 1) pour permettre l’échange gazeux pour les tissus racinaires. En réponse aux perturbations de la canopée, certaines espèces réapprovisionnent et d’autres sèment rapidement afin de combler les espaces de croissance disponibles (KAUFFMAN et COLE, 2010).
Les estimations de l’étendue mondiale des mangroves vont de 14 à 24 millions d’hectares. Les estimations suggèrent que la valeur actuelle est proche du bas de cette gamme (GIRI et al., 2010), ce qui peut refléter à la fois des techniques d’estimation améliorées et / ou des pertes liées à la déforestation et à la conversion des mangroves.
L’Asie soutient les plus grandes zones de mangrove au monde, s’étendant sur environ 6,8 millions d’ha et représentant 34 à 42% du total mondial (seule l’Indonésie compte près de 23% des mangroves du monde) ; l’Afrique (20%), l’Amérique du Nord et centrale (15%), l’Océanie (12%), l’Amérique du Sud (11%) et l’Australie (7%) (GIRI et al., 2011). Les mangroves de l’Asie du Sud-Est sont les plus développées et probablement les plus diverses dans le monde (GIESEN et al., 2007). Quatre pays (Indonésie, Brésil, Australie et Mexique) représentent environ 42% de toutes les mangroves, et 64% de la superficie totale de mangroves se trouvent dans seulement 10 pays (GIRI et al., 2011).
Importances et menaces
Importances
Les mangroves sont des écosystèmes côtiers clés qui fournissent de nombreux services environnementaux et des fonctions écologiques critiques, affectant à la fois les terres et les ressources océaniques. Ces valeurs comprennent la protection contre les tempêtes et les tsunamis (GIESEN et al., 2007, MITCH et GOSSELINK, 2007, ALONGI, 2009), la régulation de la qualité de l’eau, un lieu de reproduction et d’habitats pour de nombreuses espèces de poissons et de crustacés, une importante source de bois et d’autres produits forestiers pour les populations locales, et aussi un habitat de nombreuses espèces rares et en voie de disparition (DUKE et al., 2007, FAO, 2007).
Ces écosystèmes sont une source de nutriments et d’énergie pour les habitats adjacents, y compris les herbiers marins et les récifs coralliens, et sont également valorisés pour l’esthétique et l’écotourisme. Plus de 75% de toutes les espèces de poissons commerciaux tropicaux passent une partie de leur cycle de vie dans les mangroves. Celles-ci ont été utilisées depuis des siècles par les peuples indigènes pour le bois, les médicaments, les colorants et les poissons et crustacés. Les forêts de palétuviers sont également parmi les principaux puits de carbone des Tropiques (CAHOON et al., 2003, BOUILLON et al., 2008, NELLEMANN et al., 2009).
Peut-être que le service écosystémique des mangroves le moins étudié, mais d’une importance critique, est celui du stockage du carbone. Les puits de carbone de mangrove sont parmi les plus élevés de tout type de forêt (figure 2). Par exemple, les stocks de carbone des mangroves de la région de l’Indo-Pacifique sont plus du double de ceux de la plupart des forêts tropicales et tempérées des hautes terres. Une grande proportion de ce bassin est en sous-sol dans les sols organiques qui sont très susceptibles de libérer des volumes importants de gaz à effet de serre si perturbés.
Les forêts de palétuviers sont menacées par l’utilisation des terres et / ou le changement de couverture terrestre, ainsi que par le changement climatique mondial. Les taux de déforestation et de conversion des mangroves sont parmi les plus élevés de toutes les forêts tropicales, dépassant largement les taux dans les forêts de montagne (VALIELA et al., 2001, LANGNER et al., 2007).
La conversion des terres a entraîné la perte de plus de 35% des mangroves en 1980-2000 (VALIELA et al., 2001, GIESEN et al., 2007). Les effets globaux des changements climatiques qui peuvent exacerber les pertes comprennent l’élévation du niveau de la mer, les changements dans l’intensité des tempêtes tropicales (cyclones) et les changements dans les débits qui se déversent dans les mangroves (GILMAN et al., 2008).
En raison des valeurs et des menaces pour les mangroves, des enquêtes pour décrire la composition de la forêt, la structure et les bassins de carbone des écosystèmes sont nécessaires pour surveiller l’état et les tendances. Les programmes d’atténuation du carbone, tels que la réduction des émissions provenant de la déforestation et la dégradation des forêts, et l’amélioration des stocks de carbone forestier dans les pays en développement et d’autres incitations financières liées à la conservation des forêts permanentes sont nés.
En raison de leurs importants stocks de carbone, ainsi que de nombreux autres services écosystémiques essentiels qu’ils fournissent, les mangroves sont potentiellement bien adaptées à ces stratégies d’atténuation du changement climatique (KAUFFMAN et DONATO 2012).
Restauration écologique
Définitions
La raréfaction et la dégradation de certains écosystèmes combinées à la prise de conscience de la richesse qu’ils fournissent ont fortement contribué au développement d’un concept assez nouveau qu’est la « restauration » ou « restauration écologique ». La Société pour la Restauration Ecologique (2004) définit cette dernière comme « le processus susceptible d’assister la régénération d’un écosystème présentant un état dégradé, abîmé ou détruit » (FOURNIER, 2012).
Au sens strict, la restauration est « la transformation intentionnelle d’un écosystème dégradé pour y rétablir l’écosystème considéré comme indigène et historique.». Au sens large, elle qualifie le fait de stopper la ou les dégradations et de tenter, en priorité, de rétablir les fonctions essentielles de l’écosystème et de bénéficier de ses multiples services (ROELENS et al. 2010).
Recréer à l’identique des habitats originels suscite encore de nombreux débats. Aussi, de nombreuses autres définitions de la restauration écologique ont donc été proposées, et d’autres termes proches tels que réhabilitation, la réallocation et réaffectation sont également souvent utilisés (BOGAERT et al. 2012, FOURNIER 2012).
Démarche de la restauration
La restauration suit une démarche comportant plusieurs étapes :
Analyse de l’état de départ avant perturbation et de l’état final (ou actuel)
L’analyse de l’état de départ est réalisée afin de dégager la structure préexistante ou originelle de l’écosystème endommagé, sa composition et son fonctionnement. Il peut aider le restaurateur à mieux cerner les objectifs de sa restauration. L’état actuel quant à lu permet d’estimer le degré de la dégradation et de mesurer l’ampleur des actions nécessaires pour restaurer (BOGAERT et al., 2012)
Définition du système de référence
L’état de référence est défini par FLOCH et ARONSON en 1995 comme l’état souhaitable choisi parmi plusieurs états alternatifs, possibles et accessibles (BOGAERT et al., 2012). Il doit être identifié pour caractériser la cible (composition, structure), déterminer les facteurs de la dégradation ou transformation, définir ce qui doit être fait pour restaurer l’écosystème, choisir les critères ou indicateurs à mesurer afin d’évaluer le succès des traitements entrepris.
Le choix d’un système de référence est fonction de l’état actuel de l’écosystème ; des avantages que le restaurateur espère rétablir (écologiques, touristiques ou socio-économiques) (ARONSON, 2002).
Etablissement des indicateurs ou descripteurs
Les indicateurs sont les outils pour évaluer le succès de la restauration, c’est-à-dire l’atteinte des objectifs. La richesse spécifique, la diversité spécifique, le groupement végétal, les proportions d’espèces indigènes et exotiques, sont parmi des indicateurs les plus souvent utilisés (ROSELT/OSS, 2004).
La restauration proprement dite qui consiste à planter des semences ou à transplanter des jeunes plants.
Le suivi-évaluation de la restauration
Cette étape permet de vérifier si l’état de référence a été atteint et d’adopter les mesures correctives nécessaires dans le cas contraire. L’évaluation d’une action de restauration peut conduire à deux grands types de constats : confirmation de la réussite de la restauration ou blocage du processus (GUENAUD & BEAUDOUX, 1996). Dans le cas de blocage du processus, il convient de définir certaines modalités d’intervention pouvant remettre la succession sur la trajectoire de restauration (BOGAERT et al., 2012).
METHODOLOGIE DE TRAVAIL
L’étude des potentialités de la mangrove pour la séquestration carbone est liée à la propriété de la mangrove, plus précisément à la détermination de la quantité de biomasse contenue ainsi qu’à des efforts en matière de restauration et de déforestation évitée.
Par conséquent, la méthode utilisée pour mener à bien cette recherche consiste tout d’abord à collecter des données à travers une étude bibliographique, une étude cartographique, des travaux de terrain (qui se sont déroulés tout au long des mois de juin et juillet 2017), ensuite à analyser ces données en effectuant des analyses sylvicoles et des analyses comparatives.
Investigation bibliographique
Cette étape a pour but d’approfondir les connaissances sur les thématiques globales, à savoir, la connaissance de la zone d’étude, les principes d’une bonne restauration, les caractéristiques générales de la mangrove, les méthodes de collecte de données y spécifique. L’étude bibliographique a été l’outil principal qui a permis de résoudre les questions sur les impacts de l’exploitation de la mangrove sur la disponibilité de ses ressources.
Pour cela, tous les livres et les articles scientifiques récents disponibles auprès de divers centres d’information et bibliothèques ainsi que sur les différents sites internet des organismes ont été consultés, triés et synthétisées sans oublier la base des données de l’ONG Honko.
Cartographie
La cartographie désigne la réalisation et l’étude des cartes. La cartographie a été utile pour la délimitation de la zone d’étude, pour la détermination des différents états de la mangrove sur le lieu, pour la localisation des parcelles d’inventaire et surtout pour la détermination de l’évolution de l’écosystème avant et depuis la prise de sa gestion par l’ONG.
-Traitement des images satellites
Pour ce faire, il a fallu tout d’abord réunir les images LANDSAT 2000, 2007,2014 et 2017 de la zone d’étude afin de déterminer non seulement l’état actuel de la mangrove mais aussi avoir un aperçu sur sa dynamique sur un intervalle de temps espacé de sept ans. Le traitement des images LANDSAT à l’aide de logiciel ArcGIS 10.1, a pu produire quelques cartes (localisation de la zone d’étude, occupations du sol de a zone du projet).
-Détermination de l‘évolution de l’état de la mangrove
Cette étape a été réalisée afin de déterminer l’évolution de la superficie des différentes zones au cours de deux périodes : avant et après la prise de la gestion par l’ONG. Pour comprendre cette dynamique du paysage, le principe se base sur la détermination de la matrice de transition. Cette dernière permet de décrire de manière condensée, les changements d’état des pixels pendant une période donnée (SCHLAEPFER, 2002).
La matrice de transition est formée d’une matrice carrée dont les lignes montrent les superficies de chaque classe d’occupation du sol de l’année antérieure ou leurs proportions tandis que les colonnes affichent celles de l’année récente.
Des descentes sur terrain ont été faites dans le but de mettre à jour les cartes d’occupation de la mangrove d’Ambondrolava.
Matériels et outils : GPS, bottes de boues, canoë, pirogue, traitements de données dans le tableur Microsoft Excel, etc.
Chartes de l’environnement malgache
La loi n° 90‐033 du 21 décembre 1990 modifiée par les lois n° 97‐012 du 06 juin 1997 et n° 2004‐015 du 19 août 2004 portant Charte de l’environnement « fixe le cadre général d’exécution de la politique de l’environnement » et par là, toutes les actions dont le but est la protection et la promotion de l’environnement.
Selon l’article 10, « Les projets d’investissements publics ou privés susceptibles de porter atteinte à l’environnement doivent faire l’objet d’une étude d’impact, compte tenu de la nature technique, de l’ampleur desdits projets ainsi que de la sensibilité du milieu d’implantation. Les projets d’investissement soumis à autorisation ou à approbation d’une autorité administrative font également l’objet d’une étude d’impact dans les mêmes conditions que les autres projets ».
Le Décret relatif à la mise en comptabilité des investissements avec l’environnement (MECIE)
Le décret n° 99-954 du 15 décembre 1999 relatif la mise en comptabilité des investissements avec l‘environnement (MECIE), modifié par le décret 2004-167 du 03 février 2004, fixe « les règles et procédures à suivre en vue de la mise en comptabilité des investissements avec l’environnement et de préciser la nature, les attributions respectives et degré d’autorité des institutions ou organismes habilités à cet effet ».
Dans ses annexes, le décret donne la liste des investissements devant obligatoirement faire l’objet d’une étude d’impact sur l’environnement ou d’un programme d’engagement environnemental.
La législation nationale applicable
– loi n° 96-025 du 30 septembre 1996 relative à la gestion locale sécurisée des ressources naturelles renouvelables (GELOSE) ;
– Décret n° 2000-027 et 028 du 13 janvier 2000 en application de la loi n° 96-025 du 30 septembre 1996 et relatifs aux communautés de base charges de la gestion locale des ressources naturelles renouvelables et aux médiateurs environnementaux ;
– Arrêté interministériel n° 4355/97 du 13 mai 1997 portant définition des zones sensibles ;
– Arrêté n° 18 177-2004 du 27 septembre 2004 portant définition et délimitation des zones forestières sensibles ;
Conventions internationales
-Convention de RAMSAR relative aux zones humides du 02 février 1971 (entrée en vigueur le 21 décembre 1975)
La convention a pour mission « la conservation et l‘utilisation rationnelle des zones humides par des actions locales, régionales et nationales et par la coopération internationale, en tant que contribution la réalisation du développement durable dans le monde entier ».
-La Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques suive du Protocole de Kyoto (adopté le 11 décembre 1997, entré en vigueur le 16 février 2005)
La Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et son Protocole de Kyoto sont au cœur des tentatives internationales pour répondre aux changements climatiques. Ces deux traités incarnent la réaction de la communauté internationale face à des preuves convaincantes – réunies et confirmées à plusieurs reprises par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) – que le climat est bel et bien en train de changer et que c’est dû, en large part, aux activités humaines.
-Convention sur la diversité biologique
La Convention sur la diversité biologique est un traité international adopté lors du sommet de la Terre à Rio de Janeiro en 1992, avec trois buts principaux : la conservation de la biodiversité, l’utilisation durable de ses éléments et le partage juste et équitable des avantages découlant de l’exploitation des ressources génétiques.
Description du milieu
Milieu physique
Relief
Le relief de la Région Atsimo Andrefana (Sud-Ouest) est marqué par la présence de deux grands types de paysages :
-Le domaine calcaro-gréseux et basaltique interne
Formé essentiellement de massifs et de plateaux intérieurs dont les plus importantes sont les suivantes :
A l’Est, le massif de l’Isalo, qui domine la dépression périphérique sakamenienne avec une altitude de 1.224 m ; Vers l’Ouest, la Cuesta jurassique des côtes de LAMBOSINA ; Vers le Nord, les étagements de l’ANALAVELONA basaltique, entièrement soulevé par le volcanisme tertiaire et haché par les fractures.
-Le domaine côtier occidental
S’étalant sur une côte d’environ 800 km, ce domaine est marqué par la faible altitude (5 à 200 m), il est constitué d’immenses espaces entièrement recouverts de sable roux. Hormis quelques buttes résiduelles, sa topographie est uniformément plate.
La zone de plage est prolongée par la plage sous-marine en continuité avec la plate-forme continentale qui descend en pente douce vers le large. La faible profondeur, 2 à 10 m en moyenne, favorise l’installation des récifs coralliens de 2 types à savoir : récif barrière et récif frangeant qui sont actuellement menacés de destruction à cause des activités anthropiques.
Hydrologie
L’hydrologie de la Région Atsimo Andrefana est dominée par les cours d’eau et les lacs.
Les cours d’eau dans le sédimentaire : le cas de la Manambo, de la Fiherenana (138 km et 7 790 km² de BV) et de la Linta (173 km et 5 437 km² de BV). Ils appartiennent aux régimes des cours d’eau de « type côte Ouest » et « Sud Sahélien ». L’alimentation des bassins versants est conditionnée par une pluviométrie très faible (300 à 600 mm) et par le fait que les eaux disponibles pour l’écoulement sont amoindries par une forte évaporation (Evapotranspiration potentielle entre 1 200 et 1 500 mm). Par ailleurs, les débits de saison sèche sont d’une extrême variabilité d’une année à l’autre.
L’une des caractéristiques physiques essentielles de cette partie côtière de la région est donc sa pauvreté en rivières permanentes : ceci explique en partie la faible densité de la population, jusqu’à ces dernières années, dans les zones forestières.
Le lac Ihotry , se trouve dans la plaine côtière Masikoro, situé à 100 km au Nord de Toliara et à 40 km au Sud Est de Morombe, avec une altitude de 50 m, une superficie variant entre 11 200 ha et 960 ha suivant les saisons (sèches ou pluvieuses) et une profondeur maximale de 3,80 m. La présence du Lac Ihotry compte beaucoup dans l’économie locale par la pêche au tilapia avec une vente des produits aux marchés de Befandriana, d’Antanimieva ou de Basibasy.
Pédologie
En matière de pédologie, la Région Atsimo Andrefana est caractérisée par trois typologies sous régionales :
La zone des plateaux calcaires, ce sont les plateaux Karstiques de Belomotra et de Mahafaly, sous un climat subaride à hiver tempéré. La sécheresse y dure de 7 à 9 mois, avec une température moyenne de 24 à 26 °C, des pluies faibles et irrégulières et l’absence de réseaux hydrographiques. Les sols sont pauvres. Associés aux problèmes d’ensablement des vallées dû à l’intense déforestation, on y trouve une végétation caractéristique d’un climat subaride : épines à petites feuilles et forêt, tropicale sèche.
La zone des plaines littorales : qui comprend le bassin de Befandriana Sud, la Forêt de Mikea, la plaine de Toliara et le littoral Mahafaly.
Les types de sols sont inclus dans le secteur aréique recouvert en grande partie par des sols sableux, des sols ferrallitiques. Dans les autres secteurs, les sols sont squelettiques bruns ou rouges. Il y a très peu de cours d’eau, mais beaucoup de nappes phréatiques.
La végétation est donnée par le fourré xérophile et la forêt sèche. C’est un milieu fragile dans son équilibre écologique.
La zone des basses vallées : cette zone correspond à la vallée de la Mangoky et celle de la Taheza.
Les sols sont fertiles et entretenus régulièrement par les apports des crues. Leurs textures sont : sableux à limon-sableux sur les berges, limoneux à limon argileux sur les terrasses inondables, argilo-limoneux à argileux dans les cuvettes de débordement et des dépressions marginales.
|
Table des matières
INTRODUCTION
I-APPROCHE METHODOLOGIQUE
A-BASES THEORIQUES
1-Les mangroves
1-1-Définitions
1-2-Répartition des mangroves dans le monde
1-3-Importances et menaces
2-Restauration écologique
2-1-Définitions
2-2-Démarche de la restauration
B-METHODOLOGIE DE TRAVAIL
1-Investigation bibliographique
2-Cartographie
3-Observation
4-Enquêtes
5-Inventaire forestier
6-Traitement et analyse des données
6-1-Analyse de la régénération naturelle :
6-2-Biomasse et puits de carbone
a-Végétation
b-Sols
b-1-Densité apparente
b-2-Le carbone du sol
II-CONTEXTES DU PROJET ET SA ZONE D’IMPLANTATION
C- CADRE JURIDIQUE ET DESCRIPTION DU MILIEU
1-Cadre juridique
1-1-La constitution
1-2-Chartes de l’environnement malgache
1-3-Le Décret relatif à la mise en comptabilité des investissements avec l’environnement (MECIE)
1-4-La législation nationale applicable
1-5-Conventions internationales
2-Description du milieu
2-1-Milieu physique
Relief
Hydrologie
Pédologie
Géologie
Climatologie
Température
Pluviométrie
2-2-Milieu biologique
Formation végétale et flore
Faune
2-3-Milieu humain
Histoire des ethnies
Démographie
Niveau d’instruction
Taille des ménages
Religion
Activités économiques
Foncier
D-DESCRIPTION DU PROJET
1-Présentation du promoteur
1-1-Reef Doctor / Honko ONG
1-2-Activités principales et objectifs
1-3-Les groupes cibles
1-4-Localisation de la zone de projet
2-Etapes de l’inscription et de l‘examen du projet (Plan vivo)
2-1-Plan vivo
2-2-Note sur le crédit ex post et ex ante
2-3-Les périodes du projet
Etape 1 : Note d’idée de projet
Etape 2 : Elaboration d’un Document de Conception du Projet
Etape 3 : Validation du projet
Etape 4 : Enregistrement
Etape 5 : Rapports annuels et émission de certificats Plan Vivo
Etape 6 : Vérification
III-EIE – RESULTATS ET INTERPRETATION
E-ETUDE D’IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX
1-Identification des impacts
1-1-Les impacts probables sur l’environnement
1-2-Evaluation de l‘importance des impacts
2-Mesures d’atténuation et renforcement
3-Plan de gestion et de suivi environnemental
F -RESULTATS ET INTERPRETATION
1-Evolution de l’état général de la mangrove
2-Les facteurs de cette évolution
3-Evaluation de stock de carbone
a-Biomasse de végétation
b-Stocks de carbone de végétation
c-Stock de carbone du sol
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
REFERENCES WEBOGRAPHIQUES
Télécharger le rapport complet