Cadre d’etude et theorie generale sur le credit bancaire

Madagascar l’ile de l’Océan Indien appartient au groupe des pays à faible revenu. Ayant une économie fortement informelle, la plupart des régions sont enclavées et les infrastructures routières sont encore très faiblement développées. Les autorités malgaches se sont engagées dans des réformes qui à terme devraient permettre le développement du secteur privé. Le gouvernement a entrepris des actions visant à améliorer le climat des affaires et surtout à appuyer le développement et la création des petites et moyennes entreprises. Ainsi dans son programme stratégique, le Ministère de l’Industrialisation, du Commerce et du Développement du secteur privé a identifié plusieurs axes d’interventions, dont la réforme et l’approfondissement du système financier, c’est-à-dire le développement de nouveaux systèmes de financement. Ces diverses décisions ont entrainé l’accroissement des petites et moyennes entreprises devant celles qui existaient déjà.

CADRE D’ETUDE ET THEORIE GENERALE SUR LE CREDIT BANCAIRE

Le crédit bancaire

Avant d’entamer cette section, notons tout d’abord que pour pouvoir exercer pleinement ses activités en tant qu’établissement de crédit c’est-à-dire de recevoir des fonds public à vue ou à court terme, les banques ou les micros finances doivent obtenir l’agrément de la Banque Centrale.

Définition

Le mot « crédit » possède la même étymologie que le mot « croire » qui signifie « credo » en latin. Ainsi, le crédit est donc une opération ou transaction qui se base sur la confiance, la confiance que le prêteur accorde à l’emprunteur pour le remboursement du prêt. Une confiance mutuelle qui doit se développer entre les deux parties prenantes de la transaction car de son côté, le prêteur prend un risque en octroyant des fonds et de l’autre côté l’emprunteur s’engage à rembourser intégralement la somme perçue.

Le crédit est une opération bancaire par laquelle une entité (banque) met une somme d’argent à la disposition d’une autre personne (un particulier). Le premier métier de la banque est de collecter et rémunérée les dépôts du public et d’accorder des crédits aux entreprises et aux particuliers pour financer leurs projets. La banque est donc l’intermédiaire dans la transformation des épargnes en crédits. Car certains agents économiques, les ménages par exemple ne consomment pas l’intégralité de leurs revenus et dégagent une épargne qu’ils cherchent à placer en espérant bien sûr être rémunérer par l’intérêt au prorata de la somme placée et de la durée du placement. Il ressort donc que le crédit bancaire est un prêt d’argent consenti pendant une certaine durée par une banque à un tiers. Durant son dénouement, l’emprunteur rémunère la banque suivant un taux d’intérêt qui tient compte de la durée de l’opération, tout en remboursant le capital emprunté.

Une opération de crédit fait appel à trois notions dont : la notion de confiance qui doit exister entre les parties contractantes, la notion du facteur temps qui est extrêmement important ( : c’est le délai fixé pour le remboursement par le client, des avances ou des obligations qu’il doit accomplir dans le cadre de crédit par signature), la notion du risque encouru par le banquier, lorsqu’il accepte d’octroyer des crédits. Cette notion permet de mieux comprendre la rémunération élevée fixé par le banquier, à travers le taux d’intérêt que la banque propose ; le risque est l’élément déterminant de toute opération de crédit. Il est de deux degrés : d’un côté, il y a le risque d’immobilisation qui représente le non-respect du délai de paiement par le client, de l’autre côté, le risque d’insolvabilité qui représente la perte définitive du crédit octroyé par le banquier, c’est-à-dire l’incapacité du client à rembourser le crédit octroyé par la banque.

La typologie de crédits bancaires 

Les offres de crédits sont accordées par les établissements de crédits aux particuliers, aux entreprises privées ou publiques et les collectivités locales. Le crédit englobe toutes formes de mise à disposition d’argent, que ce soit sous la forme de contrats, de prêts bancaires, ou de délais de paiement d’un fournisseur ou d’un client.

Crédits aux particuliers
Les crédits accordés aux particuliers sont généralement des crédits à la consommation ou pour un investissement comme : l’acquisition de voiture, de bien immobilier,…

Crédits aux entreprises
Mais ce qui nous intéresse ici ce sont les crédits bancaires pour les entreprises plus particulièrement ceux proposées aux professionnels ; Ils sont plus diversifiés par rapport à ceux offerts aux particuliers. La distinction des crédits se fait souvent à partir des critères suivants : la durée, l’objet, la forme et d’après les origines des crédits. Ainsi, les crédits peuvent être classés selon leur durée : les crédits à court terme, les crédits à moyen terme et les crédits long terme.

Et on peut les classer aussi de la manière suivante selon leur objet, car avant tout octroi de crédit, le banquier doit connaitre l’objet du crédit sollicité par le client afin de pouvoir proposer la forme le crédit qui convient. C’est dans le souci de répondre aux besoins du client que toute une série de crédits a été développés par les institutions financières. Ainsi on peut les catégoriser en deux sortes ; les crédits d’exploitation et les crédits d’investissement.

a. Les crédits d’exploitation
Les crédits d’exploitation sont des crédits à court terme qui permettent de couvrir l’ensemble des besoins nés du cycle d’exploitation. Ils constituent un financement du bas de bilan. Ce type de crédit peut être :
– la facilité de caisse qui répond momentanément au besoin de trésorerie de l’entreprise qui contrairement au découvert, elle est accordée de manière ponctuelle de l’ordre de quelques jours.
– Le crédit de campagne qui est un crédit donné sous forme de d’avance pour une durée de quelques heures à quelques jours et qui est utilisable de par tirages successifs dans la limite du montant prévu par la banque.
– Le découvert bancaire, qui est un crédit de caisse pour une durée maximale d’un an et permettant aux entreprises de faire face à ses besoins de trésorerie ;
– Le crédit documentaire qui intervient dans le commerce international. Il se caractérise par le fait que la banque prend un engagement auprès de l’exportateur que l’importateur paiera les marchandises contre remise documentaire.
b. Les cautions et engagements par signature
L’engagement par signature n’engage a priori aucun décaissement de la part de la banque, il consiste pour elle à ajouter sa solvabilité à celle du client emprunteur. Comme engagement par signature, la banque peut délivrer une caution où la banque se porte caution de son client lorsqu’elle s’engage par écrit à payer la dette de ce dernier. Par engagement par signature aussi, la banque peut avaliser une traite où la banque accepte un effet de commerce tiré par son client en s’engageant en effet de payer à l’échéance le bénéficiaire. Aussi l’entreprise peut négocier une ligne d’aval d’un montant donné auprès de sa banque.
c. L’escompte
L’escompte est une autre forme d’octroi de crédit très utilisé par les banques. Elle consiste à une opération par laquelle la banque accepte avant échéance les effets qui lui sont présentés par ses clients contre remise de liquidité immédiatement disponibles. En échange de ce crédit, la banque prélève un intérêt calculé en pourcentage : le taux d’escompte.
d. Les crédits de financement d’investissement
Ce type de crédit concerne les crédits à moyen et long terme destinés au financement des investissements que ce soient incorporels, corporels ou financiers. Toutefois dans certains cas le crédit d’investissement n’a pas d’objet bien déterminé, il sert à reconstituer le fonds de roulement entamé par des investissements déjà réalisés et en exploitation au moment du crédit.

Il englobe ainsi les crédits à moyen terme d’une durée de deux à cinq ans, et à long terme d’une durée supérieure à cinq ans. Le crédit bancaire constitue un moyen commercial permettant de répondre à la concrétisation des ou d’un projet commercial et tout développement des activités d’une entreprise. Cette section nous a permis de voir la définition du mot crédit et avoir une aperçue globale de ses différentes formes. L’ensemble des crédits octroyés par la banque représentent des engagements pour elle que ce soient directs ou indirects.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : MATERIELS ET METHODES
CHAPITRE I : CADRE D’ETUDE ET THEORIE GENERALE SUR LE CREDIT BANCAIRE
SECTION 1 : Le crédit bancaire
SECTION 2: Le cadre de l’octroi de crédit
CHAPITRE II : MATERIELS ET METHODES
SECTION 1: Présentation de la zone d’étude
SECTION 2 : La méthodologie
DEUXIEME PARTIE : RESULTATS DE L’ETUDE
CHAPITRE I : ANALYSE DE LA SITUATION EXISTANTE AU NIVEAU DE LA BANQUE
SECTION 1 : Analyse relatives aux crédits proposés
SECTION 2 : Analyse au niveau des chargés de clientèle
CHAPITRE II : ANALYSE AU NIVEAU DE L’EMPRUNTEUR
SECTION 1 : Analyse de la situation réelle auprès du client emprunteur
SECTION 2 : Analyse économique par la banque
TROISIEME PARTIE : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
CHAPITRE I : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS PROPOSEES AU NIVEAU DE LA BANQUE
SECTION 1 : Analyse et discussion au niveau de la banque relatives à l’octroi de crédit
SECTION 2 : Amélioration de la communication
CHAPITRE II : SOLUTIONS PROPOSEES PAR RAPPORT AUX BENEFICIAIRES
SECTION 1 : Les recommandations sur le plan financier
SECTION 2 : Validation de l’hypothèse
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE4

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