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CADRAGE THEORICO-CONCEPTUEL
Conceptualisation ou Approches théoriques :
« Une approche théorique est une structure potentielle d’explication qui comporte un certain nombre d’éléments. Elle comprend d’abord des postulats qui traduisent la vision des choses sur laquelle elle s’appuie ainsi que des concepts qui permettent de cerner et de classifier les phénomènes à étudier. Elle précise, par des propositions, l’ensemble des relations postulées entre les différents concepts et sous-concepts de l’approche et pose quelques hypothèses sur des relations entre concepts qui, si elles peuvent être vérifiées et confirmées, pourront être transformées en lois générales ou en généralisations théoriques. Ce n’est que lorsqu’on aboutit à de telles lois générales que l’on peut parler de théories. » (Mace, 1992).En effet, le cadre théorique qui est le fondement de toute étude appuie et renforce la problématique, sert à clarifier les concepts et permet de définir chaque concept pour l’arrimer au problème de recherche.
C’est pourquoi, cette partie est relative à l’aspect théorique et s’intéresse d’abord aux généralités sur les TIC et ce, concernant leur nature et définition, leur historique, leurs caractéristiques essentielles et les catégories de TIC qui existent, ainsi que la conception de l’ « Université » et de l’étude supérieure.
Des théories sur les T.I.C, NTIC, Université et études supérieures :
Définitions :
TIC ou NTIC :
Le terme NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la communication) a souvent été utilisé dans la littérature francophone au cours des années 1990 et au début des années 2000 pour caractériser certaines technologies dites « nouvelles ». Mais ses définitions sont généralement floues ou équivalentes à celles des TIC. La qualification de « nouvelles » est ambiguë, car le périmètre des technologies dites nouvelles n’est pas précisé et varie d’une source à l’autre. En raison de l’évolution rapide des technologies et du marché, des innovations déclarées « nouvelles » se retrouvent obsolètes une décennie plus tard. Parfois il s’agit de distinguer les technologies basées sur l’Internet par opposition aux télécommunications traditionnelles. Parfois, il s’agit de distinguer les plateformes du web 2.0 par opposition aux premières technologies de l’Internet qui ont maintenant trois décennies et sont tout à fait obsolètes. Parfois, il s’agit de caractériser les services issus de la convergence des télécommunications et des multimédias utilisant des accès à haut débit car les applications utilisant seulement les accès à bas débit peuvent difficilement être qualifiées de « nouvelles ». Parfois, les NTIC incluent aussi la téléphonie mobile, mais les premières technologies mobiles qui ont plus de trois décennies peuvent-elles être qualifiées de « nouvelles » ? Le sigle NTIC est source de confusion car il ne fait l’objet d’aucune définition officielle par les institutions internationales responsables de ce domaine alors que le terme de TIC (ou ICT en anglais) y est défini comme étant l’intégration des technologies des télécommunications, de l’informatique et des multimédias. L’utilisation des moteurs de recherche montre que le sigle NICT, traduction de NTIC en anglais, est très rarement utilisé (en dehors de la traduction de documents d’origine francophone) et qu’il est plutôt fait mention de l’évolution rapide de ce domaine en permanence. Cela montre qu’il n’est pas utile d’établir des catégories rigides pour distinguer ce qui est nouveau de ce qui ne l’est pas.
NTIC :
Les NTIC regroupent les innovations réalisées en matière de volume de stockage et de rapidité du traitement de l’information ainsi que son transport grâce au numérique et aux nouveaux moyens de télécommunication (fibre optique, câble, satellites, techniques sans fil). Leur impact s’étend sur de multiples domaines, notamment sur notre mode de vie et notre économie. Les secteurs de production et d’utilisation de ces nouvelles techniques acquièrent une part croissante du PIB des économies développées et émergentes, d’où le concept de « nouvelle économie » ou « économie du savoir ». Cela ne fait pas disparaître l’économie traditionnelle, mais fait du savoir et de la connaissance, des éléments clés de la compétitivité économique. Elles comprennent également toutes les avancées technologiques dans différents domaines, dont le domaine médical (comme les défibrillateurs intelligents), scolaire (tableaux blancs interactifs), informatiques (reconnaissance vocale ou faciale), etc.
TIC :
L’expression « Technologies de l’Information et de la Communication » est la transcription d’une locution anglaise utilisée dans diverses instances internationales qui correspond à peu près au domaine de la télématique. Il fait l’objet de différentes définitions selon le point de vue de la source utilisée ou selon l’époque de la définition en raison du brouillage progressif des frontières des domaines concernés et de l’évolution rapide des techniques avec la convergence numérique.
La définition des TIC reste particulièrement floue : le terme technologie qui signifie « discours sur la technique » est utilisé à la place de « technique », qui serait à la fois plus simple et plus exact. Les technologies de l’information et de la communication sont des outils de support au traitement de l’information et à la communication, le traitement de l’information et la communication de l’information restant l’objectif, et la technologie, le moyen.
Le Grand dictionnaire terminologique de l’OQLF4 définit les technologies de l’information et de la communication comme étant un « Ensemble des technologies issues de la convergence de l’informatique et des techniques évoluées du multimédia et des télécommunications, qui ont permis l’émergence de moyens de communication plus efficaces, en améliorant le traitement, la mise en mémoire, la diffusion et l’échange de l’information ». Cette définition est beaucoup plus complète que la précédente en tenant compte de la convergence numérique dans son ensemble. Elle reflète davantage le point de vue des institutions internationales qui considèrent les technologies de l’information et de la communication comme étant l’intégration des techniques des télécommunications, de l’informatique, des multimédias et de l’audiovisuel. La diffusion rapide des accès à l’Internet à haut débit a permis une explosion des usages des services audiovisuels qui prennent une importance accrue dans le concept des TIC, non seulement au niveau de la communication, mais aussi au niveau de la gestion des informations et des connaissances et au niveau de leur diffusion. Cette extension du concept des TIC est à l’origine de nombreux débats en raison de l’importance de son impact sur la société. Le dictionnaire Larousse définit les technologies de l’information et de la communication comme étant un « ensemble des techniques et des équipements informatiques permettant de communiquer à distance par voie électronique (câble, téléphone, Internet, etc.) ». Mais cette définition se limite à la convergence de l’informatique et des télécommunications en vue de communiquer et ne tient pas compte de l’impact de la convergence numérique dans les multimédias et l’audiovisuel5.
Université :
Une université est une institution d’enseignements supérieurs, d’études et de recherches, constituée par la réunion de divers établissements nommés suivant les traditions « collèges » ou « facultés », « instituts », « départements », « centres », « sections », « unités » ou écoles spécifiques, mais aussi bibliothèque ou atelier, médiathèque ou musée… formant un ensemble administratif cohérent avec un statut de droit défini, public, privé ou éventuellement mixte. L’entrée à l’université est généralement restreinte à ceux qui ont préalablement un diplôme d’enseignement secondaire. Le nombre d’étudiants dans les universités du monde est monté en flèche pendant tout le XXe siècle, spécialement depuis la Seconde Guerre mondiale. De nos jours un bon fonctionnement des universités et plus généralement de l’enseignement supérieur peut être considéré comme un atout économique. Aussi, les grands pays européens, pour soutenir la compétition internationale, se sont-ils lancés depuis une dizaine d’années dans un mouvement de réflexion et de réforme de leurs universités.
La Confédération Nationale des Cadres de l’Association UCL considère à son tour que l’Université a le devoir, en plus de l’enseignement et de la recherche, de se mettre au service de toute la société. Par conséquent, elle doit assurer la démocratisation de son enseignement et s’intéresser activement aux problèmes de la société.
Les études supérieures :
Le terme d’études supérieures désigne généralement l’éducation dispensée par les universités, les collèges anglo-saxons, avec en France un système plus dual de grandes écoles et d’autres institutions comme les grands établissements décernant des grades universitaires ou autres diplômes de l’enseignement supérieur. Ces études visent à acquérir un niveau « supérieur » de compétences, généralement via une inscription ou concours d’entrée, un cursus ponctués par des examens .Historiquement, il s’agissait autrefois d’abord de former les élites recrutées par les États, les armées et les religions, puis (à partir de la révolution industrielle) par les mondes économiques et industriels et de la culture ou de l’enseignement. Mais d’autres dimensions, socioculturelles et éthiques ou de développement durable sont apparues à la fin du XXe siècle, ajoutant une dimension de service public visant à permettre aux étudiants, de trouver leur voie ou domaine d’excellence, de se préparer aux métiers futurs tout en faisant progresser le savoir. Ces études se déroulent souvent autour de campus, dans un système public ou privé selon les cas, et souvent catégorisés en « Sciences dures », « sciences de l’ingénieur » et « sciences humaines et sociales ».
Les types de diplômes évoluent avec le temps, mais tendent à s’homogénéiser aux niveaux européens et internationaux avec les licences, des masters, et des doctorats pour faciliter les systèmes d’équivalence ou de reconnaissance mutuelle de diplômes .Cette formation inclut des cours et des stages, et peut également comporter des participations à la recherche scientifique (notamment au niveau du doctorat) et intégrer de la formation continue, mais accepte souvent aussi des « auditeurs libres » qui viennent simplement accroître leur culture générale ou spécialisée.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE CADRAGE GENERALE DU TERRAIN, DU THEME ET METHODOLOGIE
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DU TERRAIN
CHAPITRE 2 : CADRAGE THEORICO-CONCEPTUEL
I-Conceptualisation ou Approches théoriques
A-Des théories sur les T.I.C, NTIC, Université et études supérieures
1-Définitions
2-Théories selon des auteurs
3-Historiques :
3.2. Histoire des groupements d’écoles et universités
Antiquité : Les centres d’enseignement réservés à l’élite
XIe siècle et XIIe siècle: naissance des premiers groupements d’écoles européens, précurseurs des universités
Du XXe siècle à nos jours : l’université contemporaine
II-Problématisation et formulation des hypothèses
III- Détermination des objectifs spécifiques
I- Outils
II-Techniques
1. Documentation
2. Echantillonnage
3. Questionnaire
4. NTIC
DEUXIEME PARTIE : APPLICATION DES CHOIX THEORIQUES SUR LE TERRAIN
CHAPITRE 4 : ASPECT ESSENTIEL DU PROBLEME
I- Les rapports entre les outils matériels issus des NTIC et les étudiants
A –Les outils issus des NTIC utilisés par les étudiants
B- Les taches des appareils utilisés dans leurs études
II-Les appareils les plus pratiques pour les taches dans leurs études, selon les échantillons
III-Vérification des HYPOTHESES
A-Vérification de l’HYPOTHESE 1 : « L’utilisation des NTIC peut accroitre le taux de réussite des étudiants », par les données réunies depuis le terrain
B-Vérification de l’hypothèse 2 : « L’utilisation des NTIC peut diminuer le taux de réussite des étudiants »
1- Problèmes économique
Le tunnel carpien
Des lésions musculaires
CHAPITRE 5 : IDEM AUTRES ASPECTS DU PROBLEME
I- Aspect économique :
II- Aspect socio-culturel
CHAPITRE 6 : ANALYSE, BILAN ET DISCUSSION
CONCLUSION GENERALE
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