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Description d’état du lieu de recherche.
Naissance du centre
Dans les années 1967, avec le plan du Ministre de l’éducation, Monsieur Laurent BOTOKELY et en coopération avec Monsieur Samuel RAJAONA, qui était le directeur de l’enseignement secondaire, agrégé en grammaire française et aussi avec le directeur du département des arts du ministère de l’éducation nationale, nait une idée de faire appel à l’assistance technique allemande afin de faire un renouvellement à propos de l’enseignement musical à Madagascar.
C’était en 1972 que les cours de musique instrumentale ont été commencés et c’est le département des arts qui prenait en charge l’organisation des cours. L’enseignement s’était déroulé au collège Square Point Carré Mahamasina. Au début, l’étude se basait sur l’inventaire de la musique du patrimoine Malagasy. Il y avait aussi des stages et de formation afin d’instaurer des divisions administratives dans toute la grande île.
L’événement de 1972 provoquait des effets et des changements sur l’enseignement musical. Alors, le département des arts était devenu département culturel. Le travail était orienté sur l’instauration d’un centre de formation pour les professeurs de musique. Ce centre peut aussi marcher come une école de musique. Au début, le cours ne se déroulait que le soir. Il est aussi un centre de recherche de la musique Malagasy et l’enseignement suivait les méthodes de Malgachisation.
En 1973, la visite du technicien et pianiste Allemand Mr REINARD Schwarte auprès du ministre MANAMBELO à propos de la création du cintre apportait une bonne nouvelle. Le CNEM ou Centre National d’Enseignement de la Musique a été crée le 30 Mars 1973 et inauguré le 05 Septembre 1973. La création a été faite avec l’arrêt ministériel n° 1204. C’était le pianiste Mr Schwarte qui dirigeait ce centre.
Vie du CNEMD
L ES GRANDES DATES A REMARQUER
Le centre était rattaché au Ministère chargé de la culture en 1980. Il se situait à l’institut de Formation Pédagogique à Ampefiloha et il possédait quelques salles et un bureau pour l’accomplissement du travail.
Le centre avait bâti son propre bâtiment dans l’enceinte de la bibliothèque nationale en1987. Ce bâtiment est devenu son siège national.
En 1997, c’était par décret qu’il a été crée. Il était aussi classé parmi les Etablissements Publics Nationaux qui ont de caractère administratif doté de la personnalité morale en jouissant de l’autonomie financier.
En 2003, la célébration de la trentième année d’existence du CNEM était marquée par la participation des directeurs qui se sont succédés à la tête du centre avec un concert. Elle se basait sur le thème « Harena ny mozika, koloy hivoarantsika ».
En 2004, le CNEM continu d’améliorer ses activités et d’élargir son horizon. Il ne concernait pas seulement sur la formation musicale, il a adopté et enseignée une nouvelle discipline qu’est la danse. Vu existence de cette nouvelle discipline, le CNEM avait recours à la modification du nom. Un nouveau décret a été fixé pour cette dénomination. Il est désormais appelé CNEMD ou Centre d’Enseignement de Musique et de Danse. Ainsi, il est placé sous la tutelle pédagogique de ministère de l’éducation nationale et de la recherche scientifique, la tutelle technique de ministère chargé de ma culture et la tutelle financière du ministère des financières et des budgets.
Buts de la création et les organisations du CNEMD
Buts
Par rapport aux buts, comme nous avons mentionné dans la présentation du terrain, le CNEMD a comme travail principal de former en musique et en danse, puis l’enseignement de ces deux disciplines. Son activité s’est reposée sur 02 buts :
Le premier est consacré sur la constitution comme de formations des cadres afin d’améliorer de façon conséquente la qualité de l’éducation donnée aux élèves de ce centre.
Le second est d’imprégner les valeurs Malagasy aux générations actuelles et futures dans l’apprentissage de la musique et de la danse. De plus, les élèves devraient maîtriser les acquis d’outre-mer afin d’enrichir les composants de notre patrimoine culturel. L’éducation concerne sur l’ouverture vers un autre monde grâce à la musique et à danse, mais cela s’allie toujours sur la conservation du cachet culturel du pays.
Il est nécessaire d’élaborer plusieurs sous buts pour atteindre ces deux buts principaux.
Le renfoncement de la capacité des ressources humaines doit être accompli en faisant des recyclages et des formations pour les formateurs et le personnel administratif ;
le CNEMD prend en charge l’éducation des élèves et elle ne borne pas seulement sur le fait de donner tout simplement la cour de la musique et de la danse. Il a pour tâche aussi d’épanouir et d’améliorer le développement personnel grâce aux réhabilitations, réparations, acquisitions et aussi d’utiliser des outils qui suivent le temps afin d’améliorer le fonctionnement du centre et aussi les conditions du travail du personnel ;
le CNEMD élargit ses activités éducatives dans plusieurs région autres qu’Antananarivo ce qui implique que son travail ne se limite pas à la capitale tout simplement. Il implante de centre régional d’où le nom du CREMD (Centre Régional d’Enseignement de Musique et de Danse)
le CNEMD revalorise aussi le niveau d’enseignement en appliquant des techniques pédagogiques qui suivent les normes d’aujourd’hui pour ma promotion de l’éducation en musique et en danse. Il rend en compte aussi les relations et communications entre les élèves en renforçant l’apprentissage en groupe pour chaque niveau ;
les élèves du CNEMD peuvent participer aux différents concours interne ou externe. Le premier constitue un concours entre les élèves du CNEMD et ceux du CREMD. Le concours externe se consacre sur le concours entre élèves du CNEMD et d’autres écoles de musique et de danse. Le concours repose sur le niveau : régional, provincial ou national
le CNEMD participe à différents colloques culturels nationaux ou internationaux comme la fête du la foire de la musique …. Ensuite il organise des rencontres avec des artistes locaux ou étrangers très connus ;
enfin, il travaille et collabore avec d’autres écoles de musique à Madagascar et aussi à l’étranger. Et cela a pour but de renforcer et de valoriser les accords de coopération.
Organisations
Et quant aux organisations, comme tous centres, le CNEMD dispose son propre structure. Au sommet, on distingue la ministre chargée de la culture. Ensuite, un Directeur Général qui est le directeur général du Ministère chargé de la Culture. Puis, le conseil d’administration. Après, le directeur du centre, et aussi la collaboratrice du directeur. A la base nous avons les différents services tels :
– le service Economat relié à la division Affaires Administratives et Opérations Financières ;
– le service Etudes à la division Pédagogiques et Coordination des activités socioculturelles ;
– le service Scolarité lié à la division Accueil et Surveillance – Contrôle ;
– le service Personnel et Intendance pour la division Personnelle et Intendance.
Toutes les directions et les divers services doivent accomplir leurs taches afin de régner et d’assurer la bonne marche du CNEMD.
Les diverses fonctions et les divers rôles des différents organes
Nous avons commencé par les fonctions de la Ministre.
Elle est chargée d’une tutelle du centre. Son rôle de tuteur se borne carrément sur le plan technique.
Pour le Conseil d’Administration, il a comme mission de gérer les affaires du centre.
Alors, il prend toutes les décisions concernant le budget et les dépenses.
Le directeur garantit la gestion et l’organisation du centre. Il réalise donc les instructions ou les directives, les décisions, ainsi que les projets d’enseignements et d’activités cessés par le Conseil d’Administration. C’est ainsi qu’il est chargé de :
– préparer les délibérations du Conseil d’Administration et effectue les prises de celui-ci ;
– exécuter l’organigramme, le calendrier des emplois, les disciplines intérieures du centre ;
– administrer les personnels ;
– proposer les noms aux postes de chef de services ;
– embaucher ou renvoyer le personnel sauf le directeur, le chef de service et l’agent comptable, cet acte demande l’accord du Conseil d’Administration ;
– représenter le centre devant toute juridiction en tant que demandeur et défenseur et aussi à l’égard du gouvernement ;
– garantir tous les pouvoirs que le Conseil d’Administration ne se réserve pas expressément ;
En plus, le directeur a le droit de confier la part de ses pouvoirs aux chefs de service ou à l’agent comptable. Cependant, il doit soutenir ces derniers pendant l’accomplissement de ses activités.
Les chefs de services
C’est le ministère chargé de la culture qui les nomme par décret d’après la proposition du directeur et l’acceptation du Conseil d’Administration. Ils ont parmi le chef de service du Ministère. Ainsi, nous avons déjà cité qu’il existe quatre services. Les fonctions de chaque service sont les :
• Le chef de service des études
Il est le garant en domaines pédagogiques et études de projet touchant les activités socioculturelles. En conséquent, sa mission repose sur :
– la création et le contrôle du programme pédagogique apposé au niveau du centre et du régime des examens ;
– le rangement des formations, du rétablissement octroyé à l’enseignant ;
– la planification des activités socioculturelles : planning et réalisation des travaux socioculturels, organisation des conférences ou des séminaires.
Il est à remarquer que l’exercice de ses fonctions sollicite l’assistance d’une personne compétente qui garantit l’entente des tâches socioculturelles.
• Le chef de service économat est chargé de la gestion des affaires administratives et financières.
La gestion des affaires administratives constitue l’indication administrative, la déclaration auprès de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale et Impôts sur les Revenus Salariaux et Assimilés. En plus, elle occupe aussi la représentation de tous les imprimés administratifs.
La gestion financière sert à vérifier les honoraires des formateurs, les rémunérations du personnel, les indemnités des administrateurs, des directeur et de vérifier les différentes factures.
• Le chef de service de scolarité
Il assure l’organisation intérieure, la réalisation et le planning du régime des examens en coopérant avec le service études. Afin d’exécuter leurs activités, il collabore avec trois personnes. C’est ainsi qu’il doit garantir l’accueil des visiteurs, il est aussi le noyau de communication élèves-enseignants ; enseignants-direction. Or, il occupe le remplissage des fiches d’adhésions, d’inscriptions ou de réinscriptions. De plus, il établit la liste des élèves par classes, par cycles et par enseignants ainsi que l’arrêt des notes et du bulletin. Enfin, il contrôle et surveille les formateurs à partir de pointage et afin de savoir le taux d’absence. Nous appelons surveillant la personne qui occupe cette attribution.
• Le chef de service du personnel et de l’intendance
Il charge la gestion et l’administration du personnel ainsi que la logistique .C’est pourquoi qu’il assure l’administration du personnel par la mise en application du Règlement Général du Personnel. Or, il a comme tâche aussi d’assurer et de veiller le respect du contrat du travail, le planning du congé et d’établir les propositions concernant les primes ou des sanctions en cas des fautes effectuées. Puis, il collecte les CV de tout le personnel afin d’offrir un embauche s’il en a besoin. Ensuite, il procure un test d’appréciation ou de recyclage des formateurs ou fournit de formations du personnel administratif. De plus, il garantit le classement des dossiers du personnel, l’avancement et la titularisation et la permission de congé.
Sur le plan logistique, il est donc assuré la possession réelle des mobiliers scolaires, des matériels scolaires et bureautiques. Ainsi, il assure aussi la répartition des salles l’utilisation et la réparation des instruments.
Force est nous de souligné que le concierge qui est le responsable de la sécurité au sein du centre, le coursier qui occupe les différentes courses ainsi que la femme de ménage qui veille le nettoyage et la propriété du centre sont tous rattachés à ce service.
La secrétaire de direction
Elle est l’assistante du directeur dans le suivi et les activités du centre. Son travail se consacre sur :
-l’organisation et l’accomplissement des travaux de secrétariat ;
-la réception des visiteurs et la gérance des rendez-vous ;
-la communication administrative ;
-la gestion du courrier ;
-l’ordre des réunions;
-la communication intérieure portant sur les notes de service, les circulaires, les affiches, les certificats de scolarité pour les élèves, l’attestation d’emploi pour les personnels, ainsi que le classement des dossiers et archivages.
L’agent comptable
Il assure la comptabilité au sein du centre. Il est à remarquer qu’il n’est pas nommé par le ministère chargé de la culture comme les chefs de service, mais par le ministère de l’économie, de finances et du budget, alors a statut du comptable public.
Il tient compte :
– la conservation et la manœuvre du capital et valeurs appartenant au centre qui sont posés au trésor ou dans un compte bancaire au nom du CNEMD ;
– les titres de recettes proféré par le directeur et en garantit le recouvrement. Outre, il effectuer
les tentatives de recouvrement à l’amiable ;
– la présentation des entrées en absence valeur ou montant édictées par le Conseil d’Administration ;
– la réalisation du paiement des dépenses après l’ordre du directeur. Dans ce cas, les dépenses
doivent être jointes de pièces justificatives, par exemple le reçu, etc.…Par contre, en cas de dépenses imprévues dans le programme budgétaire, le manque des crédits notés au chapitre d’accusation, méprise ou erreur à propos de la liquidation des dépenses et le désaccord de la validité de celles-ci ;
– la production mensuelle de la disposition des disponibilités en caisse, dans les comptes bancaires et du trésor au directeur et au commissaire du gouvernement (délégué du contrôle des dépenses publiques). Elle doit être balancée.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I : CADRE THEORIQUE ET PRESENTATION DU LIEU DE RECHERCHE
Chapitre I : Cadre conceptuel
I.1.L’art
I.1.1. Définitions
I.1.2. Sociologie de l’art
I.1.3. Psychologie de l’art
I.2. La musique
I.2.1.Définitions
I.2.2. Catégorisation
I.2.3. Sociologie de la musique
Chapitre II : Description d’état du lieu de recherche
II.1. Naissance du centre
II.2. Vie du CNEMD
II.3. Buts de la création et organisations du CNEMD
II.3.1. Buts
II.3.2. Organisations
II.4. Présentation du terrain de recherche
II.4.1. Nombres des étudiants du CNEMD
II.4.2. Disciplines enseignées
PARTIE II : DIMENSIONS PRATIQUES DE LA RECHERHE
Chapitre III : Situation des élèves et conditions d’apprentissage de la musique dans le CNEMD
III.1. Profils des élèves du CNEMD
III.1.1. Groupe d’âge
III.1.2. Niveau d’instruction .
III.2. Environnement dans le centre
III.2.1. Cursus d’étude
III.2.2. Disciplines dans le centre
III.2.3. Relation entre étudiant et enseignant
III.2.4. Pédagogie d’enseignement
III.2.5. Problèmes des étudiants
III.3. Sens de collaboration
III.3.1. Collaboration entre enseignant et étudiant
III.3.2. Collaboration entre enseignant et parent
III.3.3. Collaboration entre enfant et parent
Chapitre IV : Causes et conséquences de l’apprentissage de la musique
IV.1. Motifs de l’apprentissage de la musique
IV.1.1. Influences des groupes d’amis
IV.1.2. Volonté des parents
IV.1.3.Volonté propre des étudiants
IV.2. Conséquences de l’apprentissage de la musique
IV.2.1. Portée de l’apprentissage de la musique
IV.2.1.a. Adoption d’une nouvelle et bonne conduite
IV.2.1.b. Ouverture vers un autre pays
IV.2.1.c. Portée sur l’éducation de l’enfant
IV.2.2. Méfaits de l’apprentissage de la musique
IV.2.2.a. Emploi du temps
IV.2.2.b. Problème de caractère .
Chapitre V : Analyses sur la musique écoutée et/ou chantée
V.1. Rôle de la musique écoutée et/ou chantée
V.1.1. Rôle éducatif
V.1.2. Rôle thérapeutique
V.1.3. Rôle communicateur
V.2. Causes de la musique écoutée et/ou chantée
V.2.1. Causes de l’écoute de la musique
V.2.2. Choix de la musique écoutée
V.2.3. Fréquence de l’écoute .
V.2.4. Manière de l’écoute
V.3. Effets de la musique écoutée et/ou chantée
V.3.1. Désavantages de la musique
V.3.1.a. Messages transmis par la musique
V.3.1.b. Musique à haute fréquence
V.3.2. Conséquences sur la vie des étudiants
V.4. Bienfaits de la musique écoutée et/ou chantée
PARTIE III : VERIFICATION DES HYPOTHESES, VISION ANALYTIQUE ET APPROCHE PROSPECTIVE
Chapitre VI : Vérification des hypothèses
VI.1. Changement de comportements
VI.2. Négligence des études
VI.3. Affrontement de la vie future
Chapitre VII : Vision analytique
VII.1. Problème au niveau de l’enseignement musical
VII.1.1. Système d’enseignement Malgache
VII.1.2. Niveau de revenu de la famille Malgache
VII.1.3. Désaccord entre parents et enfants sur le choix des instruments joués
VII.2. Problèmes à propos de la musique écoutée
VII.2.1. Problèmes venants de l’entourage
VII.2.2. Problèmes causés par la personne elle-même
VII.2.3. Diversité des catégories musicales
VII.2.4. Paroles véhiculées dans la musique
VII.3. Utilités de la musique
VII.3.1. Développement du cerveau
VII.3.2. Précarité de l’emploi
VII.3.3. Musique et divertissements .
Chapitre VIII : Approche prospective
VIII.1. Suggestions de nos enquêtés
VIII.1.1. Avis des parents
VIII.1.2. Opinions des enseignants en musique
VIII.1.3. Solutions proposées par les étudiants en musique….
VIII.2. Suggestions personnelles
VIII.3. Apports de la recherche
CONCLUSION GENERALE .
BIBLIOGRAPHIE
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