Business intelligence (BI)
Dans ce chapitre nous allons expliquer brièvement que veut dire la ‘Business Intelligence’, clarifier la notion de système décisionnel, leur objectifs, son architecture, ses composants ainsi que les étapes constructives d’un tel projet ; ensuite nous allons faire une comparaison avec les systèmes transactionnels, enfin nous allons s’intéresser aux notions de consolidation et ‘reporting’ dans les systèmes décisionnels. La ‘BI’ « désigne les moyens, les outils et les méthodes qui permettent de collecter, consolider, modéliser et restituer les données d’une entreprise en vue d’offrir une aide à la décision et de permettre aux responsables de la stratégie d’une entreprise d’avoir une vue d’ensemble de l’activité traitée » La définition de l’intelligence est : « la capacité d’acquérir et d’appliquer les connaissances et les compétences » [https://www.chatpfe.com/] Le business est « une organisation ou un système avec des services pour assurer la distribution d’information ou pour gagner d’argent » La ‘nouvelle définition’ [anglaise] du business est = data+money+ decision, alors le terme informatique décisionnel est une partie des systèmes décisionnels qui est lui-même une partie du ‘BI’. Le domaine de ‘BI’ juste derrière le marché des ‘ERPs’ représente au niveau mondial le secteur le plus dynamique de l’informatique avec plus de 450 millions d’euros de chiffre d’affaires générées [8]. La ‘BI’ n’est ni un produit ni un système mais une architecture, qui englobe un ensemble des outils de bases parmi lesquelles on trouve :
La consolidation financière, les ‘KPIs’, le ‘reporting’ et le tableau de bord La consolidation financière répond à des règles strictes définies par des organismes réglementaires de plus en plus exigeants [13], en appliquant les normes IFRS (International Financial Reporting Standard).
Les objectifs de la consolidation financière peuvent être énoncés comme suit :
Assurer la fiabilité et la cohérence et la publication des chiffres.
Répondre aux exigences réglementaires, assurer la conformité avec les textes.
Mettre à disposition des fonctions d’analyse et une base d’informations de référence.
Permettre le pilotage de l’entreprise et assurer le respect des délais de ‘reporting’.
Avant la réalisation des rapports, il faut choisir les indicateurs de performance (KPI) en indiquant les champs, critères et paramètres, ces indicateurs sont essentiels, mais avant tous il faut que l’entreprise savoir ce qu’il veut faire et comment il va le faire. Le moyen choisi pour mesurer les indicateurs de performance, ne vient qu’ensuite. Après la définition des indicateurs de performance, nous réalisons les rapports. Un état, en informatique (‘reporting’ anglais) est l’art de recueillir des données provenant de diverses sources et de les présenter à l’utilisateur final d’une manière qui est compréhensible. Le ‘reporting’ comprend également l’analyse pour permettre aux utilisateurs finaux à la fois de voir et de comprendre les données, ainsi que d’agir sur elle. Le ‘reporting’ étant probablement l’application la plus utilisée aujourd’hui du ‘BI’, il occupe le dernier maillon dans une chaîne de projet décisionnel. Il peut dépendre de paramètres renseignés par l’utilisateur, ainsi, un même état pourra être généré avec différentes variantes pour affiner la recherche. Les domaines d’utilisation de ‘reporting’ touchent la plupart des métiers de l’entreprise : finance et budgétaires, vente et commercial, marketing, logistique, ressources humaines. Le reporting permet aux entreprises :
sélectionner, trier, regrouper ou répartir des données relatives à telle période, telle production, tel secteur selon les critères qu’on veut.
Réaliser divers calculs et présenter les résultats d’une manière lisible, détaillée pour tirer la valeur ajoutée.
Le ‘reporting’ classique présentant une information brute statique et peu précise ‘tous comptes faits les ventes ce mois-ci été de 120, 120 quoi ?, comment ?, quand ?’
Ce processus est relativement complexe car les paramètres peuvent varier. L’organisation et la dynamique de l’entreprise et la variation des paramètres influents la mise en place d’un système décisionnel, l’implantation de ce projet est une démarche généralement très structurante et complexe dépend de la structure du SI et d’organisation des métiers de l’entreprise. Le‘reporting décisionnel présentant une information enrichie, analytique et pertinente, il permet de rependre à la grande question de décideur ‘si je savais pourquoi, je serais quoi faire ! Après le processus de ‘reporting’ nous pouvons réaliser les tableaux de bord. « Un tableau de bord « est un système d’information permettant de connaître en permanence et le plus rapidement possible les données indispensables pour contrôler la marge de l’entreprise à court terme et faciliter celle-ci dans l’exercice des responsabilités. » [31] Le tableau de bord permet de passer d’une vision à posteriori à une logique de pilotage en temps réel, il ne s’agit pas de produire des états mais détonner les informations clés aux bonnes personnes sous une forme agronomique.
Conclusion générale et perspectives
La mise en oeuvre de tout projet de ‘reporting’ nécessite une parfaite compréhension du métier de l’entreprise et une analyse détaillée des besoins des utilisateurs, ce processus n’est jamais complètement terminée, c’est une tâche itérative, à l’aide des expériences passées une fois le système est implémenté, des améliorations sont nécessaires, afin de renforcer l’utilisation du nouveau système. Un projet est réussi lorsque le produit livré aux clients correspond parfaitement à leurs attentes. Ceci revient à dire que la phase d’avant-projet et d’étude sont fondamentales. Le planning présenté est une phase avant-projet, qui nous a permis de visualiser facilement le déroulement du projet et détermine la réussite ou l’échec de l’étape de mise en œuvre de système. La solution dans sa version 1.0 ne réponds pas parfaitement aux besoins des utilisateurs, nous essayons dans la version 2.0 d’améliorer notre solution, voici quelques améliorations qui peuvent être ajoutées
Réaliser les tableaux de bord afin de mesurer la performance et de faciliter le pilotage.
Apporter les modifications nécessaires au niveau de la base de données et de l’application POS, pour assurer la qualité des données.
Continuer le développement, afin d’apporter les modifications nécessaires pour l’amélioration des performances du système, et ce en rajoutant d’autres rapports. Ce travail qui constitue pour nous une grande satisfaction, nous a permis de mettre en pratique les connaissances acquises durant les années de notre formation et de s’initier à la pratique de notre métier au côté des professionnels. Ce stage était à la hauteur de nos attentes, en effet il nous a offert l’occasion de nous intégrer dans un environnement professionnel afin de nous initier aux exigences et aux attentes de cet environnement. Il nous a permis également de mettre en application les différentes compétences acquises au cours de notre formation.
|
Table des matières
Introduction général
Chapitre 1 Problématique et positionnement
1.1. Introduction
1.2. État de l’art
1.2.1. Points positives
1.2.2. Points négatives
1.3. Solution
1.3.1. FrontOffice
1.3.2. BackOffice
1.4. Contexte du projet
1.4.1. L’entreprise
1.4.2. Secteur d’activité de l’entreprise
1.4.3. Le stage
1.5. Méthodologie adoptée
1.6. Planning prévisionnelle
1.7. Les difficultés rencontrées
Conclusion
Chapitre 2 Business intelligence (BI)
1.1. Introduction
1.2. La ‘Business Intelligence’
1.3. Les objectifs de ‘BI’
1.4. Architecture du BI
1.4.1. L’entrepôt de données (DataWarehouse)
1.4.2. Le magasin de données (DataMart)
1.3.4.1 Extraction des données
1.5. Modélisation DataMart
1.5.1. Modèle en étoile
1.5.2. Modèle en flocon de neige
1.5.3. Modèle en constellation
1.5.4. Comparaison des modèles
1.6. La consolidation financière, les ‘KPIs’, le ‘reporting’ et le tableau de bord
1.7. Le système d’information décisionnel en entreprise
1.8. L’évolution des systèmes décisionnels
1.9. Comparaison entre les systèmes transactionnels et les systèmes décisionnels
Conclusion
Chapitre 3 Analyse & Conception
1.1. Introduction
1.2. Spécification des besoins
1.3. Conduire le projet décisionnel avec la méthode GIMSI
1.3.1. Les étapes de la méthode GIMSI
1.3.2. Choix des indicateurs et collecte des informations
1.4. Le ‘pattern’ Modèle-Vue-Contrôleur
1.5. Vue fonctionnel du système
1.5.1. Acteur
1.5.2. Diagramme des cas d’utilisation
1.6. Diagrammes de séquence
1.7. Diagramme de classes
1.8. Synchronisation (ETL)
Conclusion
Chapitre 4 Réalisation
1.1. Introduction
1.2. Outils utilisés
1.2.1. Outils de développement
1.2.2. Technologies de développement
1.2.3. Framework
1.2.4. Le web Service type REST
3.1.1. Meilleur produit vendus par point de vente (type graphe)
3.1.2. Produits promotionnelles (type tableau)
3.1.3. Le responsive
3.2. La synchronisation
Conclusion
Reference
Bibliographie
Webographie
Conclusion générale
Résumé
Télécharger le rapport complet