Le pétrole est une ressource naturelle formée au cours des âges géologiques dans les profondeurs du sol. C’est une substance liquide hydrocarbonée d’origine organique. Par définition, le pétrole est l’ensemble d’hydrocarbures (Huile ou Gaz).
Durant ces cinquante dernières années, il est devenu un élément quasi indispensable de la vie quotidienne. Les besoins croissants des pays développés mais aussi des pays émergents engendrent une compétition toujours plus forte sur un marché déjà à flux tendus. Ainsi l’exploration et la mise en production de nouveaux gisements s’accélèrent un peu partout dans le monde. Ceci se fait sentir à Madagascar. En effet, Madagascar doit développer en elle, ces dernières décennies, une tendance à l’exploration pétrolière ne sèche de s’accroitre.
C’est pour cela que, des compagnies pétrolières ont déjà fait des études sur plusieurs blocs pétroliers de Madagascar en utilisant des méthodes plus adaptées (comme l’étude géologique, sismiques, magnétique, gravimétrique …).
BREVE HISTORIQUE SUR LES TRAVAUX DE RECHERCHE PETROLIERE
Dans le monde, la recherche pétrolière se comporte en trois périodes.
Une première période, toute d’exploration a débuté à la fin du 19e siècle et s’est achevée à la première guerre mondiale.
La deuxième période, localisée entre les deux guerres, a vu le début de travaux plus détaillés avec L. Boule et A. Lacroix …… La recherche pétrolière amorcée dès 1925 sous l’impulsion de l’Ingénieur au corps des mines L. Dumas par des travaux par les grés bitumineux de Bemolanga débuta en fait en 1930 à la suite des missions de H.de Cizancourt puis de la création du syndicat d’études et de recherche pétrolières avec R. Hoffman. Dont les travaux furent interrompus par la guerre.
La troisième période commença après la seconde guerre avec des moyens beaucoup plus considérables que dans le passé. Le Service géologique avec H. Baisairie, R. Lautel, E. Rakotondramazava acheva en 1952 la carte géologique de reconnaissance au 1/200.000e. De 1952 à 1954 puis en 1957, M. Collignon procéda sur le terrain à des études stratigraphiques sont dues à R. Paylovsky. En 1956 et 1957 G. Noizet effectua une prospection diamantifère et uranifère.
A partir de 1966, sous l’impulsion du ministère de l’Industrie et des Mines qui a mené activement les discussions au nom de gouvernement Malgache, une nouvelle politique de recherches pétrolières a été élaborée. Elle a abouti, à partir de 1968, à une reprise de l’activité de recherche, essentiellement “offshore“ sur la presque totalité des cotes de Madagascar, avec cependant une concentration plus forte sur les côtes Ouest. En 2007, la compagnie ESSAR ENERGY effectue des travaux géophysiques, principalement la sismique réflexion.
EVOLUTION GEODYNAMIQUE ET GEOLOGIQUE DE MADAGASCAR
Généralités
Histoire tectonique du Gondwana
L’histoire de Madagascar est associée à celle du Gondwana. Le Gondwana représente approximativement le tiers des continents actuels, et contient environ 60% des ressources minérales mondiales (http://Gondwana.brgm.fr/). Il s’est assemblé et individualisé entre 700 Ma et 500 Ma, lors d’événements orogéniques néoprotérozoïques, par accrétion tectonique d’anciens cratons, d’arcs insulaires, et de reliques de croûtes océaniques. Ces cratons sont composés de terrains d’âges Archéen, Paléoprotérozoïque et Mésoprotérozoïque ; et sont euxmêmes issus de la fragmentation d’un autre supercontinent d’âge Mésoprotérozoïque, appelé Rodinia. Ce dernier est supposé s’être formé à 1 Ga à la fin de l’orogenèse Grenvillienne, par agglomération des blocs du supercontinent Columbia .
Formation des couvertures sédimentaires Malagasy
On ne décrit pas d’événement métamorphique plus récent que le cycle panafricain. Cependant, la dérive de Madagascar par rapport à l’Afrique a provoqué de fortes subsidences de type tectonique le long de la partie orientale de l’île actuelle, et qui ont donné lieu à la formation des bassins sédimentaires. Du carbonifère terminal jusqu’au jurassique, une grande épaisseur des sédiments lacustres et fluviatiles s’est accumulée en marge du socle.
Ces séries sédimentaires principalement détritiques sont répandues dans beaucoup de régions d’Afrique au sud du Sahara, et sont rassemblées sous le terme « Karroo Sédimentary Supergroup ». A Madagascar, ces sédiments sont particulièrement bien développés dans le bassin de Morondava. Les géologues divisent la séquence de presque 12 km d’épaisseur en trois groupes principaux de bas en haut : Sakoa, Sakamena et Isalo. Les sédiments du Karoo se sont formés par l’érosion des roches du socle cristallin adjacent. Etant donné que les phénomènes d’extension à l’origine de la subsidence des bassins sédimentaires résultent d’un amincissement crustal, des épanchements volcaniques remontant par les réseaux de fractures coexistant avec la sédimentation.
Après la phase Karoo, l’ère secondaire est marquée par une transition vers une sédimentation marine. Le bassin s’est ouvert et a permis la mise en place des sédiments riches en matières organiques, des marnes et des argiles schisteuses.
PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
Géographiquement, la zone d’étude est située à 400 Km de l’Afrique de l’Est , séparé du canal de Mozambique, s’étend sur la côte Ouest de Madagascar, Il s’allonge sur environ 1 000 km de long, entre le Cap Saint-André au Nord et le Cap Sainte Marie au Sud. La superficie actuelle des terrains sédimentaires atteint environ 170.000 Km2. La limite Nord du bassin est marquée par les dômes de Bekodoka et d’Ambohipaky, et à l’Est formant une concave sur le socle cristallin.
Plus particulièrement, l’étude est localisée dans la partie centrale du bassin sédimentaire de Morondava dans des trois blocs pétroliers suivit du bloc de Manambolo (3105 MOSA), le bloc de Morondava (3106 MOSA), et le bloc de Mandaza (3107 MOSA) auquel une prospection géophysique a été réalisée.
|
Table des matières
INTRODUCTION
BREVE HISTORIQUE SUR LES TRAVAUX DE RECHERCHE PETROLIERE
PARTIE I. CONTEXTE GENERAL DE LA ZONE D’ETUDE
Chapitre.1. EVOLUTION GEODYNAMIQUE ET GEOLOGIQUE DE MADAGASCAR
Chapitre.2. PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
Chapitre.3. SITUATION GEOLOGIQUE DU BASSIN DE MORONDAVA
PARTIE II. GENERALITES SUR LE PETROLE
Chapitre.4. PETROLE :
Chapitre.5. GENESE PETROLIERE
PARTIE III. METHODOLOGIE
Chapitre.6. METHODE GRAVIMETRIQUE
Chapitre.7. METHODE MAGNETIQUE
Chapitre.8. PRÉSENTATION DU S.I.G
PARTIE IV. TRAITEMENT ET INTERPRETATION DES DONNEES
Chapitre.9. PRESENTATION DES LOGICIELS DE TRAITEMENT
Chapitre.10. TRAITEMENTS DES DONNEES GRAVIMETRIQUES
Chapitre.11. TRAITEMENT DES DONNEES MAGNETIQUES
Chapitre.12. RESULTATS ET INTERPRETATIONS
Chapitre.13. MODELISATION CONJOINTE DES DONNEES GEOPHYSIQUES
Chapitre.14. POSSIBILITE D’EXISTENCE DES SYSTEMES PETROLIERS DANS LA ZONE D’ETUDE
CONCLUSION
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
TABLE DES MATIERES
RESUME