Bouleversement du contexte énergétique mondial
L’observation des consommations énergétiques mondiales depuis un siècle met en évidence le rôle fondamental du charbon, du pétrole et du gaz naturel dans le développement de nos civilisations industrielles. L’utilisation de ces énergies qualifiées de « fossiles » ou de « carbonés » s’est intensifiée pendant la phase de reconstruction économique des pays dévastés par la seconde guerre mondiale, leur permettant d’atteindre une croissance moyenne de 5% par an entre 1947 et 1974. Ni les deux « grands » chocs pétroliers (de 1973 à 1974 et de 1979 à 1981) .
La hausse brutale et non anticipée du prix du pétrole, générée par les deux chocs pétroliers, incitera toutefois les pays industrialisés à abandonner leur modèle économique fondé sur l’absolue disponibilité des ressources énergétiques et à adopter de nouvelles politiques énergétiques intégrant la continuité des approvisionnements et la recherche d’autonomie. Les stratégies énergétiques se façonneront autour de deux principaux objectifs : la diversification des sources d’approvisionnement et la maîtrise de l’énergie. Mais le modèle culturel économique fondé sur l’hégémonie de l’offre énergétique va se maintenir au gré des fluctuations erratiques du prix de l’énergie, ne permettant pas aux différentes politiques axées sur la maîtrise de l’énergie de s’imposer véritablement : « la maîtrise de l’énergie est très dépendante d’une structure d’impulsion permanente » (Martin et al, 1998). Elle est même considérée comme un frein à la croissance et ne bénéficie pas d’investissements en rapport avec l’enjeu (Lamblin, 2006). La diversification des ressources en énergie semble d’ailleurs avoir certains effets pervers sur la recherche d’économie d’énergie. La nucléarisation de la production d’électricité en France a permis ainsi de faire croire à une certaine abondance (Pautard, 2007) : le chauffage électrique se développe et l’isolation thermique des bâtiments est délaissée contrairement à l’Allemagne qui, produisant son électricité à partir de centrales classiques (charbon et gaz), mène une politique efficace d’incitation dans ce domaine dès les années 1970.
L’émergence, au début des années 2000, de nouvelles puissances économiques a définitivement modifié le marché énergétique mondial et le modèle énergétique des pays industrialisés en créant une incertitude sur les réserves disponibles et leur accessibilité dans l’avenir. Leur forte croissance économique provoque une augmentation incessante de la demande énergétique globale. Les économies d’énergie générées par les pays développés, dans le cadre de nouvelles politiques nationales dans le domaine, ne pourront probablement pas compenser cette hausse. Il ne semble pas réaliste de supposer une diminution de la consommation énergétique dans les pays en développement. Seule une aide substantielle fondée sur le transfert de technologies et de capitaux permettrait d’envisager cette perspective, mais les évènements passés récents s’opposent à présager d’une telle évolution (Merlin, 2005) .
La consommation mondiale d’énergie primaire va croître de plus de 50%, passant de 12 Gtep à 17 Gtep (unités de mesure en Annexe 2). Au regard de la consommation et des conditions économiques actuelles, les réserves avérées en 2008 permettaient de répondre aux besoins mondiaux en pétrole pour une durée estimée à 40 ans, en gaz naturel pour environ 60 ans, et en charbon pour une période de 150 ans à deux siècles (AIE, 2009 ; UE, 2007b). La valeur de ces estimations chiffrées est régulièrement remise en question notamment par les producteurs pétroliers, incités par le système des « quotas bases », à proposer des données plus optimistes pour l’évaluation de leurs réserves.
Une grande incertitude règne donc sur la capacité et la volonté des principaux producteurs de gaz et de pétrole d’intensifier leurs investissements pour répondre à l’augmentation de la demande mondiale. Cette situation accroît le risque d’une rupture d’approvisionnement pour les états énergétiquement dépendants et la volatilité des prix des énergies. Il s’agit de tendances très marquées qui montrent que le maintien des politiques énergétiques actuelles ne permettra pas de construire un avenir énergétique soutenable sans procéder à de réels changements.
Les principaux risques dans le domaine énergétique
La diversification des ressources énergétiques est devenue une action publique prioritaire. Ce concept de mix énergétique (éventail des énergies à disposition) permet d’associer de manière plus pertinente une énergie à un type d’usage. Il concourt au développement de production énergétique décentralisée et à l’utilisation des énergies renouvelables. Le contexte n’est plus propice à une action limitée au seul champ de l’offre : il faut désormais composer avec la demande. Il s’agit d’opérer un véritable changement de paradigme pour adapter les politiques énergétiques publiques à l’incertitude qui entoure désormais la demande énergétique et ses évolutions : « la culture de la demande doit se substituer à la culture de l’offre » (Gayral, 2005). Les principaux déterminants de cette incertitude sont connus et correspondent à la population, au PIB par habitant, au progrès technique, aux effets de structure (tertiarisation, délocalisation, taille des ménages, pyramide des âges, espérance de vie,…), aux comportements, aux actions des pouvoirs publics (décisions politiques, réglementation, infrastructure…) et aux prix des énergies ou aux autres coûts d’usage (Boissieu, 2006). Excepté la population qui reste relativement prévisible, tous les autres facteurs restent particulièrement difficiles à prendre en compte sur une très longue période. La modélisation des situations énergétiques d’un pays ou d’une région du Monde reste un exercice complexe puisque l’incertitude inhérente à la demande domestique croit avec le temps. La réflexion énergétique doit se mener en considérant les risques induits par des facteurs ou des évènements exogènes. En dehors des risques économiques et techniques, il existe aujourd’hui trois types de risques particulièrement préoccupants dans le domaine énergétique (Chevalier et al, 2008) :
• les risques de nature géopolitique (instabilité politique d’une minorité d’états contrôlant 80% des ressources en hydrocarbure) ;
• les risques afférents à la régulation (environnement fonctionnel des industries de production des énergies de réseau) ;
• les risques liés au changement climatique (incertitudes des effets d’un phénomène désormais avéré qui devraient modifier les besoins et l’utilisation énergétique).
La discipline urbanistique ne peut directement intervenir sur les deux thématiques géopolitique et industrielle. Elle propose, en revanche, une grille d’analyse pertinente pour l’étude des phénomènes induits par l’utilisation locale de l’énergie, c’est-à-dire l’ensemble des utilisateurs implantés sur un territoire donné. L’utilisateur ne dispose pas des leviers lui permettant de maîtriser le prix des énergies. Son seul moyen d’action sur la dépense énergétique consiste à réduire le niveau d’incertitude pesant sur le coût énergétique en maîtrisant son besoin et sa demande énergétique. L’existence des risques géopolitiques et industriels sera prise en compte de manière contextuelle et ne fera pas l’objet de développement particulier. Nous nous consacrerons à l’analyse du segment de la demande énergétique à l’échelle des territoires urbanisés.
L’imbrication des scénarios climatiques et énergétiques
Les études climatiques actuelles ont montré l’existence, depuis plusieurs décennies, d’un réchauffement brutal des couches basses de notre atmosphère inférieures à 8000 mètres d’altitude (GIEC, 2001). Il s’agit d’un phénomène avéré et étayé (Cf. Annexe 4) par de multiples mesures de la température observées sur l’ensemble des continents de la planète : « le réchauffement du système climatique est sans équivoque » (GIEC, 2007). Les travaux scientifiques du GIEC et, plus particulièrement, l’élaboration des scénarios d’émissions, s’appuient sur une base de données quantitatives qui n’a jamais cessé de croître depuis les années 1990 avec le développement des moyens de calcul. Les scénarios, établissant les concentrations du CO2 (en ppm) dans l’atmosphère, découlent des scénarios d’émissions et fournissent les données d’entrée des modèles climatiques pour le calcul des projections climatiques. Les scénarios d’émission ont vocation à fournir une « représentation plausible de l’évolution future des émissions de substances susceptibles d’avoir des effets radiatifs, fondée sur un ensemble cohérent et homogène d’hypothèses relatives aux éléments moteurs […] et à leurs interactions principales » (GIEC, 2007).
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Table des matières
Introduction générale
I L’énergétique d’un parc immobilier d’envergure nationale
Introduction
I.1 Le cadre de la réflexion : l’intégration de la nouvelle donne énergétique dans le secteur du bâtiment
I.1.1 Les fondements généraux de la problématique énergétique
I.1.1.1 Bouleversement du contexte énergétique mondial
I.1.1.2 Les principaux risques dans le domaine énergétique
I.1.1.3 L’imbrication des scénarios climatiques et énergétiques
I.1.2 Les engagements de l’Union européenne pour l’atteinte du « Facteur 4 »
I.1.2.1 Le protocole de Kyoto : le cadre de référence d’un engagement international
I.1.2.2 Le choix européen d’une division par quatre des émissions de GES
I.1.2.3 L’énergie au centre du « Facteur 4 » européen et français
I.1.3 Le bâtiment identifié comme un levier majeur de l’amélioration de l’efficacité énergétique
I.1.3.1 A l’échelle mondiale
I.1.3.2 Au sein de l’Union européenne
I.1.3.3 Le cas de la France
I.2 La définition du concept de parc immobilier national en France
I.2.1 L’interprétation classique : un ensemble de locaux liés par une caractéristique commune
I.2.1.1 La notion de parc immobilier
I.2.1.2 Les principales sources d’information immobilière dédiées au parc immobilier national
I.2.1.3 Une nomenclature immobilière générale articulée autour de la notion de local
I.2.1.4 L’analyse de cycle de vie (ACV) du bâtiment
I.2.1.5 La dynamique immobilière à l’échelle du local
I.2.2 L’élargissement du concept de parc à la notion de patrimoine
I.2.2.1 Les éléments constitutifs du patrimoine immobilier
I.2.2.2 L’analyse sémantique de la notion de « parc »
I.2.2.3 Introduire la dimension patrimoniale en recentrant le parc sur l’immobilier
I.2.2.4 La finalité de l’ouvrage : produire un service immobilier
I.2.3 L’objet de notre recherche : les grands parcs immobiliers de dimension nationale
I.2.3.1 Analyser l’objet immobilier national pour interpréter le parc immobilier général
I.2.3.2 Définir le parc immobilier autour d’une caractéristique propre : son propriétaire
I.2.3.3 Définir l’envergure nationale d’un parc à partir de son système de gestion
I.2.3.4 Limiter le périmètre des activités considérées dans notre modèle de parc immobilier
I.2.3.5 Considérer un environnement essentiellement urbanisé
I.3 Le cadre énergétique du bâtiment
I.3.1 Les concepts énergétiques de référence
I.3.1.1 Les choix sémantiques
I.3.1.2 Les différentes formes d’énergie
I.3.1.3 Les unités de mesures de la consommation énergétique
I.3.1.4 Les services énergétiques
I.3.1.5 La dépense énergétique
I.3.2 L’efficacité énergétique dans le bâtiment
I.3.2.1 La consommation énergétique dans les bâtiments
I.3.2.2 Le processus de transformation des énergies au sein d’une entité immobilière
I.3.2.3 La typologie des actions d’efficacité énergétique
I.3.2.4 La réglementation thermique : le cadre énergétique de référence pour le bâtiment
I.3.2.5 Les labels énergétiques : un levier d’action énergétique pour la construction
I.3.2.6 L’incitation aux économies d’énergie : l’exemple des certificats d’économie d’énergie
I.3.2.7 Les systèmes d’information dédiés au domaine énergétique
I.3.3 L’environnement énergétique urbain du bâtiment
I.3.3.1 Le milieu urbain concentre les besoins énergétiques
I.3.3.2 Le parc immobilier est intégré au fonctionnement du système urbain
I.3.3.3 L’énergétique d’un milieu urbain
I.3.3.4 L’existence de phénomènes énergétiques spécifiquement urbains
I.4 L’efficacité énergétique dans le domaine immobilier
I.4.1 Le contrat de performance énergétique (CPE) : l’introduction de la performance
I.4.1.1 La définition du CPE
I.4.1.2 Le principe de fonctionnement du CPE
I.4.1.3 La mise en œuvre des CPE dans les bâtiments publics
I.4.1.4 Les apports du CPE pour notre réflexion
I.4.2 L’écoquartier : une approche énergétique urbaine à l’échelle d’un site immobilier
I.4.2.1 L’ambiguïté autour du concept d’écoquartier
I.4.2.2 L’écoquartier : un projet d’aménagement urbain
I.4.2.3 L’absence de définition formelle
I.4.2.4 L’exemple d’une approche méthodologique : la démarche HQE²R
I.4.2.5 Le domaine énergétique au centre de la conception de l’écoquartier
I.4.2.6 L’apport des écoquartiers pour notre réflexion
I.4.3 La maîtrise de la demande énergétique : le domaine d’action d’un parc immobilier
I.4.3.1 Le concept de maîtrise de la demande énergétique
I.4.3.2 La MDE : un objectif énergétique adapté au parc immobilier
I.4.3.3 L’interaction complexe des dispositifs techniques et humains
Conclusion
II Définition et analyse d’un modèle de système immobilier
Introduction
II.1 Le concept de système
II.1.1 La systémique : un outil de réflexion pour une démarche globale
II.1.1.1 La théorie systémique
II.1.1.2 L’approche systémique : une réponse aux limites des modèles analytiques
II.1.1.3 La systémique : une discipline consacrée à l’analyse de la complexité
II.1.2 L’approche sémantique : un premier pas vers le concept
II.1.2.1 Une pluralité lexicale autour de la notion d’ensemble
II.1.2.2 Vers une définition conceptuelle du système
II.1.2.3 Le choix d’une orientation systémique
II.1.3 Les notions fondamentales définissant le concept
II.1.3.1 L’unité globale organisée
II.1.3.2 Une complexité générée par l’interrelation
II.1.3.3 L’évolution dans un environnement
II.1.3.4 Une organisation guidée par une finalité
II.1.3.5 Les six concepts élémentaires de l’approche systémique
II.1.4 La description structurelle et fonctionnelle du système
II.1.4.1 Une frontière permettant de distinguer le système parmi son environnement
II.1.4.2 Un flux d’échange entre le système et son environnement
II.1.4.3 Des réservoirs de ressources internes pour l’adaptation système
II.1.4.4 Une hiérarchisation des systèmes suivant leur niveau de complexité
II.2 La modélisation des systèmes
II.2.1 Le modèle cybernétique de la « boite noire » de Norbert Wiener
II.2.1.1 Le principe de la « boite noire » : comprendre le système en étudiant son comportement
II.2.1.2 Le principe de la boucle rétroactive : la finalisation par régulation
II.2.1.3 Les limites de la cybernétique : l’occultation des phénomènes internes
II.2.2 Le modèle canonique du système général
II.2.2.1 Le principe de « systémographie »
II.2.2.2 La description du système général
II.2.2.3 Le modèle canonique universel OID
II.2.2.4 L’élaboration d’une matrice d’évolution des systèmes à partir du modèle OID
II.2.2.5 L’exploitation de la matrice d’évolution des systèmes
II.2.3 Les sous-systèmes de la forme canonique OID
II.2.3.1 Les systèmes sociaux : l’organisation et la société
II.2.3.2 Les systèmes d’information
II.2.3.3 Le processus d’évolution au sein de la forme OID
II.2.4 L’analyse fonctionnelle
II.2.4.1 L’application aux systèmes
II.2.4.2 Le principe de la démarche
II.2.4.3 Le choix d’une méthode d’application : la méthode APTE
II.3 L’application du concept pour la définition d’un système immobilier
II.3.1 L’interprétation systémique du parc immobilier
II.3.1.1 Une première référence systémique immobilière : la ville
II.3.1.2 La définition du système « parc immobilier »
II.3.1.3 La déclinaison du projet systémique en finalités particulières
II.3.1.4 La description de l’environnement immobilier
II.3.1.5 Un système ouvert
II.3.2 L’intégration d’une ressource humaine assurant l’adaptation du parc immobilier
II.3.2.1 L’intégration d’une organisation assurant le fonctionnement du parc immobilier
II.3.2.2 Adjoindre le système de gestion patrimoniale au système « parc immobilier »
II.3.2.3 L’application du modèle canonique OID au système de gestion patrimoniale
II.3.3 Définition du système immobilier
II.3.3.1 Le positionnement des individus dans le système immobilier
II.3.3.2 Distinguer le propriétaire
II.3.3.3 Sortir les utilisateurs
II.3.3.4 Un système dual
II.3.3.5 Définir l’échelle focale à adopter pour analyser le système immobilier
II.4 Analyse fonctionnelle du système immobilier (méthode APTE)
II.4.1 1ère phase de la méthode : identifier toutes les données du problème
II.4.1.1 Définition du système immobilier
II.4.1.2 Définition du besoin : la finalité du système immobilier
II.4.1.3 Les acteurs concernés
II.4.1.4 Le milieu extérieur (l’environnement fonctionnel)
II.4.1.5 L’horizon temporel
II.4.1.6 Les ressources fonctionnelles
II.4.2 2ème phase de la méthode : analyse fonctionnelle externe
II.4.2.1 Rechercher la fonction globale du système
II.4.2.2 Rechercher l’ensemble des fonctions de service du système gestion patrimoniale
II.4.2.3 Rechercher l’ensemble des fonctions de service du système parc immobilier
II.4.3 3ème phase de la méthode : analyse fonctionnelle interne
II.4.3.1 Choix de la granularité spatiale
II.4.3.2 Analyse structurelle du parc immobilier
II.4.3.3 Analyse structurelle de la gestion patrimoniale
II.4.3.4 Les fonctions de conception
Conclusion
III Appréhender la performance énergétique du système immobilier
Introduction
III.1 La performance énergétique pratiquée dans le domaine immobilier
III.1.1 La performance énergétique d’un bâtiment : une définition réglementaire
III.1.1.1 La typologie des bâtiments performants dans le domaine énergétique
III.1.1.2 La définition réglementaire de la notion de performance
III.1.1.3 L’évolution de l’approche réglementaire : de l’estimation à la mesure réelle
III.1.2 La performance d’un bâtiment : une première base conceptuelle
III.1.2.1 Le cadre conceptuel : une rupture avec l’approche prescriptive classique
III.1.2.2 La mise en œuvre du processus de performance
III.1.2.3 Trouver l’équilibre entre performance et application prescriptive
III.1.2.4 Intégrer l’énergétique comme une dimension de la performance du bâtiment
III.1.3 La performance énergétique d’une organisation
III.1.3.1 Le principe d’amélioration continue de la norme ISO 50001
III.1.3.2 Description du système de management de l’énergie (SMÉ)
III.1.3.3 Les limites de la normalisation pour les objets complexes
III.1.4 Les apports fournis par cette première étude de la notion de performance
III.1.4.1 La performance « efficacité » : un résultat mesurable au regard d’objectifs à atteindre
III.1.4.2 La performance « efficience » : les moyens engagés au regard des résultats obtenus
III.1.4.3 La performance « durabilité » : une dynamique continue fondée sur un dispositif régulé
III.2 La performance globale : un concept systémique
III.2.1 Le choix de considérer la performance sous l’aspect organisationnel
III.2.1.1 Appréhender la dimension polysémique du terme « performance »
III.2.1.2 Analyser la notion de performance à travers les sciences de gestion
III.2.1.3 La non « additivité » de la performance posée par le principe de causalité
III.2.1.4 Les modèles de performance organisationnelle
III.2.2 Définir un concept général de performance
III.2.2.1 Les caractéristiques du concept de performance
III.2.2.2 L’approche tridimensionnelle de la performance
III.2.2.3 L’introduction de l’économie dans la performance
III.2.2.4 L’intégration du processus d’action au centre de la performance
III.2.2.5 Le fonctionnement de la performance à travers chacune de ses trois dimensions
III.2.3 La performance globale : l’application du concept général aux systèmes
III.2.3.1 La performance globale : l’application du concept au système
III.2.3.2 La finalité du système : une dimension supplémentaire de la performance globale
III.2.3.3 La notion de risque pour évaluer l’effectivité d’un système
III.2.4 La mesure et le pilotage de la performance
III.2.4.1 L’incertitude sur l’évaluation de la performance
III.2.4.2 La mesure : l’expression de la performance
III.2.4.3 Les indicateurs : un instrument de pilotage pour les organisations
III.2.4.4 Les indicateurs de gestion au service du contrôle stratégique
III.2.4.5 L’emploi des indicateurs dans le secteur privé et le secteur public
III.2.4.6 Les principaux risques de dérives liées aux indicateurs
III.2.4.7 Evaluer la performance globale
III.3 L’application du concept de performance globale au système immobilier
III.3.1 Intégrer l’énergétique dans le concept immobilier de performance globale
III.3.1.1 Définir la performance globale d’un système immobilier
III.3.1.2 L’amélioration de la performance globale d’un système immobilier
III.3.1.3 Pas de performance énergétique sans une amélioration de la performance globale
III.3.2 L’appréciation des coûts : la mesure des moyens engagés
III.3.2.1 Définition du « coût » : la mesure des effets négatifs
III.3.2.2 Le coût généré par le fonctionnement d’un système immobilier
III.3.2.3 La réduction des coûts : le résultat d’une action systémique
III.3.3 La qualité du service immobilier : la mesure de la satisfaction des utilisateurs
III.3.3.1 La qualité appréciée dans une démarche environnementale : confort et santé
III.3.3.2 Les critères de qualité retenus dans les enquêtes d’évaluation spécialisée
III.3.3.3 Mesurer l’insatisfaction pour évaluer la qualité du service immobilier
III.3.3.4 L’absence récurrente de processus qualité pour mesurer le niveau de satisfaction
III.3.4 Intégrer la notion de risque pour mesurer de l’effectivité immobilière
III.3.4.1 Une approche par le risque fondée sur le concept d’infrastructure critique national
III.3.4.2 Hiérarchiser les sites immobiliers en fonction des activités
III.3.4.3 Elaborer une typologie immobilière corrélée sur la criticité des activités
III.3.4.4 Le risque immobilier : la clé du pilotage énergétique du parc immobilier
III.4 Appliquer la performance comme le résultat d’un processus d’amélioration continue de l’action
III.4.1 Définir la cartographie des processus à l’origine de l’action
III.4.1.1 Une échelle de progrès pour l’évaluation et l’amélioration des processus
III.4.1.2 Définir le processus à l’origine de l’action
III.4.1.3 Le processus décisionnel menant à l’action
III.4.1.4 L’amélioration de l’action : le résultat d’un dispositif rétroactif
III.4.2 L’amélioration continue du processus : l’application du modèle PDCA de Deming
III.4.2.1 La doctrine de Deming : comprendre et connaître l’entreprise pour l’améliorer
III.4.2.2 Les principes fondateurs de l’amélioration continue de Deming
III.4.2.3 L’application du cycle PDCA universel
III.4.2.4 La myopie managériale produite par une focalisation sur l’action
III.4.3 Poser un processus stratégique en amont de l’action
III.4.3.1 Définition de la stratégie
III.4.3.2 La dimension systémique de l’approche stratégique
III.4.3.3 La description du processus stratégique en amont de l’action
III.4.3.4 L’évolution de la stratégie
III.4.4 L’intégration de la performance dans une carte des processus
III.4.4.1 Le modèle de carte pour la représentation des processus
III.4.4.2 Le modèle de modification des risques au sein du processus d’amélioration
III.4.4.3 L’intégration de la performance dans la carte des processus
III.4.4.4 La myopie managériale sur l’ensemble de la carte des processus
III.4.4.5 Pas de performance globale sans une véritable stratégie
Conclusion générale