Botanique de la tomate

Mémoire de recherche pour l’obtention du diplome de master en biologie

Cycle de développement de Meloidogyne sp

La larve de stade juvénile 2 s’insinue dans la racine jusqu’aux faisceaux vasculaires qu’elle pique de son stylet. Elle s’hypertrophie en évoluant par les stades juvéniles 3 et 4 pour aboutir à la forme adulte sexuée. Le mâle reste filiforme et quitte la racine (Bertrand, 2001).

Les femelles au contraire, incapables de se mouvoir, restent dans la racine et celles qui y sont complètement enfermées pondent leurs œufs à l’intérieur même de la racine. Mais, très souvent, la vulve de la femelle de Meloidogyne affleure à la surface de la racine et la ponte est émise à l’extérieur de celle-ci (Albert et Taylor, 1968). Les œufs passent par la forme J1 qui reste incluse dans l’enveloppe de l’œuf. Au stade juvénile 2, la larve sort de l’œuf et va coloniser de nouvelles racines. La durée de ce cycle est très variable selon les conditions externes (de trois à huit semaines, six semaines à 25°C) (Bertrand, 2001) (Figure3).

Locomotion de Meloidogyne sp

Ils se déplacent par des mouvements ondulatoires dans le plan dorso-ventral plutôt que dans le plan latéral. Ils circulent à travers les espaces vides du sol. Ils se dirigent vers les racines attirés apparemment par les exsudats racinaires qu’ils perçoivent au moyen de ses amphides. Ils ne les perçoivent qu’à 2 ou 3 centimètres de distance (Albert et Taylor, 1968).

 Mode d’alimentation de Meloidogyne sp

Ils s’alimentent endommageant le système radiculaire de la plante. Grâce à ses amphides, les Meloidogyne sp repèrent une racine et s’en rapprochent en suivant un gradient de sécrétion racinaire. Ses papilles conduisent la tête dans la position de prise de nourriture. Avec son stylet, ils perforent une cellule de la racine et y injectent les sécrétions de sa glande œsophagienne qui liquéfient partiellement le contenu de la cellule. Ce dernier est aspiré par son stylet et envoyé vers son intestin à travers l’œsophage (Albert et Taylor, 1968).

Dégâts de Meloidogyne sp sur la tomate

Les dégâts les plus évidents s’observent au niveau des racines. Les Meloidogyne sp sécrètent des substances qui modifient la croissance des cellules radiculaires attaquées. Elles les transforment en galles qui sont les résultats d’un accroissement de volume des tissus radiculaire à la suite de l’hypertrophie des cellules corticales (Albert et Taylor, 1968). Les cellules du cylindre central sont également affectées et se transforment en cellules géantes par coalescence de plusieurs cellules après dissolution des parois communes. Ces galles raccourcissent les racines. Elles empêchent en conséquence la tomate de bien se nourrir et d’accroitre sainement.

Par contre au niveau des feuilles et des fruits, les symptômes sont souvent communs à d’autres problèmes entre autres une alimentation insuffisante en eau ou une déficience de l’absorption minérale (Coyne, 2010). Il est donc difficile de savoir s’ils sont l’œuvre des Melodoigyne sp. En général les feuilles jaunissent, flétrissent, les fruits sont plus petits et arrivent moins bien à maturité.

Techniques nématologiques

Après avoir observé les symptômes d’une possible infestation par les nématodes, l’étape suivante consiste à collecter des échantillons pour les analyser afin de déterminer quels genres de nématodes sont présents dans les parcelles et à quelle densité. Cela requiert une connaissance de base des techniques nématologiques.

Extraction de nématodes

Les nématodes sont extraits au niveau du sol, racines ou des parties aériennes. Ils sont obtenus par diverses méthodes : méthode de Baermann, méthode par broyage des racines, méthode par tamisage et méthode par incubation (Coyne, 2010) (annexe II : 3). Les échantillons sont pris d’une façon aléatoire ou systématique (Annexe II : 4).

Détermination de la densité de la population de nématodes

Les nématodes extraits sont dénombrés à l’aide d’une loupe binoculaire ou d’un microscope à travers une plaque de comptage au fond de laquelle une grille est fixée (Coyne, 2010). S’il existe peu de nématodes, ils sont comptés dans le volume total de la suspension.

En revanche, si la densité de nématodes est élevée, ils sont comptés à partir d’une aliquote qui peut être diluée pour faciliter le comptage.

Identification de nématodes

Après échantillonnage et extraction, les nématodes peuvent être identifiés immédiatement au niveau du genre et dénombrés. Cela donne une indication rapide sur les genres de nématodes présents dans les parcelles et leurs potentialités de dommages aux cultures.

Cependant, si cette expertise n’est pas possible, ou si les nématodes nécessitent une identification au niveau de l’espèce, les échantillons de nématodes sont envoyés pour identification à un spécialiste en taxonomie (Coyne, 2010).

Pour ce faire, les nématodes sont tués et fixés puis introduits dans de petits tubes lisiblement étiquetés et emballés dans des conteneurs bien isolés pour le transport jusqu’au laboratoire d’identification.

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Table des matières

Introduction
Partie I : Synthèse bibliographique
I. La tomate, un fruit très prisé
I.1. Botanique de la tomate
I.1.1. Historique
I.1.2. Classification
I.1.3 Morphologie
a) Feuille
b) Tige
c) Racine
d) Inflorescence
e) Fruit
f) Graine
I.2. Ecologie de la tomate
I.2.1. Climat
I.2.2. Sol
I.2.3. Lumière
I.2.4. Température
I.2.5. Humidité
I.3. Maladies de la tomate causées par le nématode : Meloidogyne sp
I.4. Production de la culture de tomate
II. Nématodes : Meloidogyne sp un parasite redoutable de la tomate
II.1. Morphologie et classification de nématode : Meloidogyne sp
II.1.1. Morphologie
II.1.2. Classification
II.2. Différents types de nématodes phytoparasites de la tomate
II.3. Ecologie de nématodes : Meloïdogyne sp
II.4. Biologie de nématodes : Meloidogyne sp
II.4.1. Cycle de développement de Meloidogyne sp
II.4.2. Locomotion de Meloidogyne sp
II.4.3. Mode d’alimentation de Meloidogyne sp
II.5.Dégâts de Meloidogyne sp sur la tomate
III. Techniques nématologiques
III.1. Extraction de nématodes
III.2. Détermination de la densité de la population de nématodes
III.3. Identification de nématodes
Partie II : Matériels et méthodes
II.1. Matériels
II.1.1. Matériel végétal
II.1.2. Matériel biologique
II.1.3. Serre d’expérimentation et laboratoire de phytopathologie
II.2. Paramètres étudiés
II.3. Méthode
II.3.1. Nettoyage de la serre
II.3.2. Test de germination
II.3.3. Préparation du substrat
II.3.4. Semis, arrosage, repiquage, fertilisation et suivi de la croissance
II.3.5. Echantillonnage
II.3.6. Identification d’autres microorganismes pathogènes dans les échantillons prélevés
II.3.7. Extraction et identification de nématodes
II.3.7.1. Préparation de l’échantillon
II.3.7.2. Extraction
II.3.7.3. Identification
II.3.7.5. Détermination de la densité de nématodes Méloidogynesp
II.3.8. Mise en place de dispositif expérimental
II.3.9. Inoculation et suivi de paramètres étudiés
II.3.10. Identification des causes provoquant le flétrissement des plants inoculés et les témoins
II.3.10.1. Identification des microorganismes pathogènes de la tomate
II.3.10.2. Identification des ravageurs
II.3.11.Traitement statistique de paramètres étudiés
Partie III : Résultats et discussions
III.1. Résultats du test de germination
III.2. Densité de nématodes et analyses des échantillons prélevés
III.3. Résultats de paramètres étudiés
III.3.1. Densité de nématodes
III.3.2. Nombre de galles par plant
III.3.3.4.Poids sec des racines
III.3.3.5.Croissance en hauteur
III.4. Résultats des causes du flétrissement des plants inoculés et les témoins
III.5.Discussions
Conclusion et perspectives
Références bibliographiques
Annexes
Résumé

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