Biologies et écologies des quatre légumes

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Matériels végétales constitués de quatre légumes

Selon les études antérieures de Razafimahatratra (2016) et de Ravelombola (2016) concernant les cultures maraichères les plus pratiquées et les plus demandées localement, huit (8) légumes ont été obtenus à savoir le pétsaï, le brède moutarde, le haricot, la courgette, la citrouille, la chouchoute, l’aubergine et l’aubergine africaine.
En considérant les cycles culturaux et les valeurs nutritionnelles, trois (3) légumes ont été retenus et testés en 2017 par Tojonirina et Andriamanantsoa. Ces légumes sont le pe-tsai (Brassica rapa), la courgette (Cucurbita pepo) et le haricot (Phaseolus vulgaris). Les résultats rencontrés au cours des essais ont montré une faible production du fait des conditions climatiques extrêmes (année exceptionnellement sèche). Ce qui nous amène à reprendre ces trois légumes dans le cadre de cette étude.
La 4ème légume est la tomate (Lycopersicum esculentum). Cette légume est obtenue de l’étude de chaine de valeur de Tolojanahary (2017) dans le District de Farafangana. A part sa valeur nutritionnelle et son adaptabilité agro climatique, la tomate est mieux appréciée à la fois par les acteurs locaux notamment les producteurs, les commerçants et les consommateurs.
Le tableau 1 ci-après résume les critères de sélection des quatre (4) légumes retenus dans cette étude. La fiche technique détaillée de chaque légume est présentée en annexe 4.

Biologies et écologies des quatre légumes

Pe-tsaï

Le pe-tsaï (Brassica rapa) appartient à la famille des Brassicacées. C’est une plante herbacée moins adaptée aux conditions tropicales, qui ne supporte pas une température maximale dépassant 32° C (Chaux et Foury, 1994). Il peut être cultivé pendant toute l’année mais la meilleure production est obtenue en saison fraîche. La période la plus appropriée au semis se situe entre avril et juillet (MAEP6/FAO/PSDR7, 2007a).
Le pe-tsaï préfère les sols limoneux ou sablo-limoneux, frais et bien drainants, avec un bon niveau de matière organique. Etant une plante à cycle court (1,5 mois), un apport important de matière organique avant la mise en place de la culture est bénéfique pour sa croissance, à l’exemple du compost de déchets verts ou du fumier (MAEP/FAO/PSDR, 2007a).
Concernant les caractéristiques nutritionnelles, à part la teneur en eau importante des légumes feuilles, le pe-tsaï constitue une source considérable de vitamines B2, B6, A, K, C, potassium, fer et calcium (Bailey, 2003 ; Ciqual, 2016). Il est peu calorique

Courgette

La courgette (Curcubita pepo) appartient à la famille des Cucurbitacées. C’est une plante annuelle, à tige courte, non ramifiée, à grandes feuilles longuement pétiolées. Elle est allogame8 monoïque9. Les fleurs mâles se distinguent bien avec leur pédoncule dressé des fleurs femelles qui donnent naissance aux fruits. Dans les conditions optimales de croissance et de développement, les fleurs femelles apparaissent les premières. Les floraisons mâles et femelles s’alternent sans ordre apparent. La pollinisation est strictement entomophile10 (Abatzian et al., 2003).
Les températures optimales de croissance et de fructification sont comprises entre 16 et 24°C. La plante peut faner de manière plus ou moins irréversible au-delà de 30°C selon les conditions d’alimentation hydrique (Abatzian et al., 2003). La courgette a besoin de beaucoup d’eau durant son cycle notamment pendant la période de fructification, des sols profonds, frais, assez légers et surtout riches en matière organique. Elle peut être cultivée toute l’année en zone tropicale. Les meilleurs résultats sont obtenus en saison sèche et fraiche (Menandromby, 2011), c’est-à-dire vers la fin de la saison de pluies (MAEP/FAO/PSDR, 2007b).

Les matériels utilisés pour la collecte de données

Pour bien apprécier les conditions climatiques locales en termes de pluviométrie et de température, un pluviomètre à lecture directe et un thermomètre de précision (mini-maxi) sont utilisés tout au long de l’expérimentation. Le pluviomètre étant placé dans un espace libre, et à une hauteur de 1,5 m au-dessus du sol. Les données en température et précipitation journalières au niveau du site ont été relevées (Cf. annexe5). D’autres matériels comme le mètre ruban et une balance ont été utilisés pour les mesures et prélèvements des données à savoir les hauteurs des plants et le poids des fruits. Les exploitants conduisant l’expérimentation ont bénéficié d’arrosoir pour assurer l’arrosage des cultures.

Visites préliminaires sur site

La première descente sur terrain consiste à une visite préliminaire des autorités locales à savoir les autorités traditionnelles « Ampanjaka18 » et administratives « Chef du fokontany », et de la communauté locale. Elle a permis de présenter non seulement les objectifs et les activités entreprises dans le cadre du projet NutriHAF mais aussi les étapes à entreprendre pour la réalisation de l’expérimentation auprès des exploitants agricoles.

Approche genre : femme mariée, homme marié et femme célibataire

L’aspect genre est pris en compte dans la réalisation de l’étude. Cette approche consiste à considérer la dimension genre Homme ou Femme et le statut des individus, c’est-à-dire marié ou non. En effet, le genre fait référence aux rôles et responsabilités construits par la société et attribués aux femmes et aux hommes dans une culture et un espace donné (FAO, 2011b). Intégrer l’approche genre dans les activités du projet NutriHAF est une méthode d’intervention pour promouvoir un développement équitable. L’intégration de la dimension genre permet de s’assurer que les efforts de développement tiennent compte des besoins et priorités des hommes et des femmes et contribuent à réduire les inégalités entre les deux sexes (CCAFS19 & FAO, 2013). De ce fait, trois (3) exploitants agricoles ont été retenus pour conduire les expérimentations dont les centres de décision sont respectivement une femme mariée, un homme marié et une femme non mariée (veuve). Les décisions liées aux cultures maraîchères reviennent à ces trois types d’individu. Les caractéristiques des trois exploitants agricoles ayant conduit les expérimentations sont présentées dans le tableau ci-après.

Approche participative : conception et réalisation avec la communauté locale

C’est le processus par lequel la conception des activités est effectuée en partenariat avec la communauté locale. A part la participation des ménages locaux sur le choix des légumes, les dispositifs expérimentaux réels résultent également de la prise en compte des contextes locaux notamment la disponibilité des surfaces cultivables au niveau des bas versants. L’implication des ménages ruraux dans un tel processus de co-construction favorise l’appropriation des résultats et la durabilité des activités selon Ali Regragui (2004). Lors de la mise en place des parcelles élémentaires, une petite démonstration a été effectuée afin de confectionner un modèle de parcelle servant d’exemple pour l’exploitant agricole. L’attribution des modalités aux parcelles élémentaires se fait par randomisation. Les exploitants agricoles prennent en main les entretiens des cultures (arrosage, sarclage et entretiens divers).

Dispositifs expérimentaux adoptés par les 3 exploitants agricoles

L’expérimentation a été conduite par trois exploitants agricoles, considérant la dimension genre. Les cultures ont été installées sur les bas-versants étant donné la proximité des sources d’eau pour l’arrosage. De plus, l’étude antérieure effectuée au niveau de la zone d’étude a montré que les cultures de pe-tsaï, de courgette et de haricot sont faisables et adaptées sur les bas-versants (Tojonirina Tanjona, 2017). Par contre, bien que le « Zolika » ou jardin de case possède un meilleur ombrage grâce aux arbres fruitiers comme le jacquier, l’arbre à pain, le manguier, le litchi, etc, et un niveau de fertilité naturelle du sol élevé (riche en humus, par les feuilles mortes), il est moins favorable aux cultures maraichères. En effet, l’exploitation du jardin de case est sujette à diverses contraintes comme la concurrence en terme d’espace avec les petits élevages (porcs et volailles), la chute de feuilles, de branches ou mêmes des fruits sur les plantes cultivées qui engendrent des dégâts importants sur les cultures maraichères. L’éloignement des sources d’eau limite aussi l’installation de cultures maraîchères au niveau de ce terroir (Tojonirina Tanjona, 2017 ; Andriamanantsoa, 2017). Les modalités retenues au cours de cette étude sont les suivantes:
 Facteur légume : pe-tsaï, courgette, haricot et tomate.
 Facteur variété : 2 variétés pour chaque légume.
 Facteur genre : femme mariée, homme marié et femme non mariée.
Concernant le dispositif expérimental, il est constitué d’un bloc de FISHER randomisé. Pour chaque exploitant agricole, l’expérimentation au champ comporte 3 blocs, correspondant aux 3 répétitions des traitements étudiés, et 24 parcelles élémentaires (8 parcelles x 3 blocs) comme la montre la figure 4 ci-après.

Des sols légèrement acides avec un climat chaud et sec

Par observation directe, le sol est de couleur rouge ferralitique (indication de l’acidité du sol) et pauvre en humus. Concernant la texture, elle est déterminée par les sensations au toucher, la poignée et le boudin de terre (Cf. annexe 7). Après malaxage d’un échantillon de sol sec, la terre tache et gratte les doigts, ce qui prouve la présence de limon et de sable. A l’état humide le pâton de terre est un peu collant aux doigts, ce qui prouve la présence d’argile. Aussi, après compression d’une poignée de sol humide, la terre prend la forme d’une boule et garde l’empreinte de la main (présence d’argile). Le boudin ne se fragmente pas mais ne peut pas être roulé en anneau. C’est un trait caractéristique d’un sol limono-argilo-sableux de texture équilibré dont la proportion en argile est estimée entre 18 à 25%.

Discussion sur la capacité d’adaptation des variétés testées

La capacité d’adaptation des variétés est discutée selon le stade physiologique de la plante.

Taux de germination

Globalement, les résultats obtenus ont montré que le facteur variété n’a aucun effet sur le taux de germination. Les quatre légumes ont tous atteints le stade de la levée. En effet selon Tayeb (1995) « la germination est liée aux facteurs extrinsèques tels que l’humidité, la température, l’oxygène et la lumière ». C’est l’influence combinée de ces différents facteurs qui rend possible la germination. Bien que la période chaude et sèche soit constatée pendant l’expérimentation, l’arrosage régulier de deux fois par jour permet de maintenir l’humidité du sol et de favoriser la germination des graines. De plus, la germination commence à partir de 12°C, l’optimal de germination étant de 20°C (Hallouin, 2012). Quel que soit la variété, ce sont les facteurs environnementaux qui influent sur la levée des jeunes plants.

Croissance de la plante

La variété introduite de pe-tsaï Victory F1 a une meilleure croissance par rapport à la variété locale Chanvre vert, 5,6 cm contre 3,3 cm. Ces résultats montrent une croissance ralentie du pe-tsaï au cours de l’expérimentation. En comparaison avec l’étude de Fontenot et al. (2017), la hauteur moyenne du pe-tsaï 3 semaines après semis est comprise entre 12,7 et 15,24 cm. Cette croissance s’explique par l’apport d’engrais minéraux complétant la fumure de fond recommandé avant le semis des graines et pendant le repiquage des jeunes plants. Le ralentissement de la croissance dans le cadre de l’expérimentation s’explique aussi par la forte chaleur et le déficit pluviométrique constatés localement. En effet, selon Menandromby (2011), la période favorable à la culture du pe-tsaï s’étend durant la saison fraîche notamment d’avril à août (Menandromby, 2011). L’expérimentation a donc été mise en place assez tardivement.
Cependant, l’arrosage fréquent et le paillage effectué ont permis de conserver la fraîcheur et l’humidité du sol, ce qui a entraîné une meilleure résistance des plantes à la sécheresse pendant l’expérimentation.
Les résultats obtenus 30 jours après semis ont montrés que la variété introduite de courgette Non coureuse d’Italie a une longueur de la tige principale supérieure à la variété locale Vanga fotsy. Le nombre de feuilles déployées par les deux variétés de courgette reste identique. En effet, les deux variétés présentent en moyenne 6 feuilles. Ce nombre est réduit comparé à celui mentionné par CAM42 (2007) qui est de 4 feuilles 7 jours après semis. Les fortes températures et le déficit pluviométrique enregistrés pendant l’expérimentation sont à l’origine de ce ralentissement de la croissance de la courgette. Selon Abatzian et al. (2003), la courgette est exigeante en matière organique et un stress hydrique influe sur la croissance végétative de la plante. Les éléments provenant du sol (ferralitique acide) sont insuffisants pour assurer une bonne croissance des plantes bien qu’un apport de poudrette de parc a été apporté. En effet, la minéralisation des engrais organiques est lente rendant les éléments nutritifs progressivement disponibles (Fanjaniaina, 2009).
Une différence significative est observée pour le haricot, la variété FOFIFA Vangamena a une croissance rapide comparée à la variété Ran’omby. La hauteur moyenne et le nombre de feuilles des deux variétés 30 jours après semis sont respectivement 15,35 cm et 6 feuilles. Cette hauteur reste faible comparée à la moyenne rencontrée dans le cadre de l’étude menée par Razanadrakoto (2005) qui montre que la culture de haricot atteint cette hauteur en seulement 15 jours après semis. La croissance du haricot au cours de l’essai est donc ralentie. En effet, si la température optimale de croissance est de 20°C, la température moyenne mensuelle correspondante est comprise entre 26 et 27°C dans le cadre de l’expérimentation (septembre et octobre), ce qui influe sur la croissance des plantes. En réponse aux conditions environnementales, les plantes manifestent des variations au niveau de leur croissance et de leur développement. La température est parmi les facteurs environnementaux qui affectent le plus la croissance (Antoun, 2013 ; Méthot, 2016). En effet, le haricot est sensible aux excès de température et aux dérèglements de la pluviométrie.
Pour la tomate, aucune différence n’est observée entre les deux variétés au 30ème jour après semis en termes de hauteur. Les deux variétés mesurent environ 10 cm de tige principale et déploient en moyenne 16 feuilles. Ce résultat concorde avec celui de Shankara et al. (2005) qui rapportent que les plantules ont de 15 à 25 cm de hauteur 3 à 6 semaines après semis. En effet, la température moyenne enregistrée pendant la phase végétative est favorable à la culture de tomate (entre 26 et 27 °C contre l’optimale de croissance de 24 °C). De plus, la tomate apprécie la chaleur et tolère mieux les sols légèrement acides (Shankara et al., 2005).

Discussion sur l’aspect productivité de travail

Les résultats obtenus ont montré que les quatre légumes ne présentent aucune différence significative en termes de quantité de travail. En effet, la quantité de travail affecté pendant l’arrosage reste identique pour les 4 légumes du fait que les exploitants agricoles apportent une quantité homogène d’eau pour une plate-bande. Cette situation s’explique par le manque de capacité technique des ménages sur l’importance de l’arrosage pour chaque type de légume (par exemple : le pe-tsaï devrait bénéficier beaucoup plus d’arrosage puisqu’il est plus sensible à la sècheresse comparé à la tomate ou à la courgette).
Les points communs concernant les légumes résident dans la mobilisation d’une importante main-d’oeuvre principalement lors de l’installation de la culture (défrichement, préparation du sol…) et de l’arrosage. En effet, la production de légumes est exigeante en main-d’oeuvre (Well et Duval, 2009). La faible volonté des exploitants agricoles à arroser est due au climat local qui est caractérisé normalement par une pluviométrie importante presque toute l’année (la pluviométrie moyenne mensuelle selon les données de la Station météorologique de Farafangana sur 20 ans est de 165,50 mm contre 100 mm sur les hautes terres comme la Région Itasy).
Chez l’homme marié, la tomate est le légume qui procure plus de valeur ajoutée brute. Après la tomate se trouvent le pe-tsaï et le haricot. Pour la femme célibataire, c’est le pe-tsaï qui offre un meilleur produit brut étant donné que la variété de tomate Lavalava (T2) a été détruite par le flétrissement bactérien. Cette variabilité s’explique par la mobilisation importante d’actifs familiaux pour le cas de la femme célibataire, entrainant de bonne production de pe-tsaï.
Concernant la productivité du travail, la rémunération du travail mobilisé par l’homme marié et la femme célibataire sont similaires. La tomate et le pe-tsaï procurent des meilleures productivités de travail (respectivement 66 Ariary/Hj et 58 Ariary/Hj) comparées au haricot (17 Ariary/Hj). Globalement, les productivités de travail sont jugées faibles. Ce résultat est conforme aux enquêtes antérieures menées par Tolojanahary (2017) qui affirme que la rémunération de la journée de travail de la culture de tomate dans cette zone est généralement faible. Par ailleurs, dans le cadre de cette étude, la valeur de la productivité de travail obtenue par légume n’est pas comparable à celle de la vente de force de travail au niveau local (2 000 Ariary/Hj) étant donné que la production est limitée sur une parcelle élémentaire d’expérimentation (2 m2). Cependant, il s’agit d’une piste d’informations nécessaires pour la connaissance des tendances sur l’adoption des cultures maraichères.
L’hypothèse 3 qui stipule que les productivités de travail diffèrent l’adaptabilité économique des légumes est vérifiée ; la tomate et le pe-tsaï procurent des meilleures productivités de travail comparés au haricot.

Limites de l’étude

Le non disponibilité des terrains constitue une limite dans le cadre de la mise en place des expérimentations. En effet, les parcelles des bas-versants sont affectées prioritairement aux cultures vivrières comme le manioc et le riz, d’où l’utilisation des terres en friche pour l’installation des dispositifs expérimentaux. Or, les sols au niveau des bas-versants observés localement sont généralement pierreux, et pauvres en éléments nutritifs disponibles avec un horizon humifère peu épais.
Le retard concernant l’installation des cultures constitue aussi une limite. La mise en place des expérimentations a eu lieu au mois d’août, or la saison la plus propice des cultures maraichères se situe en fin de saison de pluies à partir du mois d’avril-mai (période fraîche).
Les exploitants agricoles ont l’habitude de se contenter de la cueillette surtout pendant la période de soudure (septembre-avril) pour assurer leurs besoins en nourritures, notamment les fruits à pain, fruits de jaque, igname etc., ce qui explique la faible participation des ménages aux entretiens culturaux (arrosages, sarclages) lors de l’expérimentation. De plus, les activités extra/non-agricoles sont sources de revenus non négligeables pour les exploitants agricoles d’Analameloka notamment la fabrication de charbon, et la vannerie. Selon Tojonirina Tanjona, (2017), un fabricant de charbon local procure en moyenne une rémunération journalière de 2 000 Ar/Hj, d’où la faible affectation des actifs familiaux aux activités maraichères.
Concernant l’approche genre, les trois exploitants agricoles retenus ne sont pas représentatifs des statuts des individus au sein du village (femme mariée, homme marié et femme célibataire). Il s’agit juste d’une unité de comparaison entre les exploitants agricoles afin de déterminer la tendance au sein de la société.

Perspectives d’amélioration

Pour le cas de la courgette, la fécondation manuelle des deux fleurs mâle et femelle est efficace mais reste inapplicable à l’échelle des paysans locaux étant donné que ces derniers sont encore en phase d’initiation aux cultures maraichères. Augmenter à la fois les surfaces cultivées et la densité de plantation constituent une solution idéale. Leur efficacité est testée au niveau même du village lors d’une petite essaie entreprise en donnant une meilleure fructification et une bonne production (Cf. annexe 12). Faire des semis décalés dans le temps pour avoir une bonne concordance de floraison (pour que les fleurs mâles et les fleurs femelles apparaissent au même moment), installer la culture pendant la saison fraîche, sont également des alternatives appropriées pour une meilleure production de fruits de courgette.
Le respect du calendrier cultural est également important. Plusieurs études ont montré que les cultures maraichères sont plus productives en saison fraîche notamment de mai à septembre, au cours de laquelle le sol reste encore humide après la saison de pluies. Il est à noter que le semis tardif est à éviter pour réduire l’incidence des fortes températures et des pullulations des maladies.

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Table des matières

INTRODUCTION
1. MATERIELS ET METHODES
1.1. Matériels utilisés
1.1.1. Zone d’étude situant au Sud-Est de Madagascar
1.1.2. Agro-Climat : tropicale humide
1.1.3. Matériels végétales constitués de quatre légumes
1.1.3.1. Choix des légumes
1.1.3.2. Biologies et écologies des quatre légumes
1.1.3.3. Les variétés utilisées
1.1.4. Les matériels utilisés pour la collecte de données
1.2. Méthodologies adoptées
1.2.1. Visites préliminaires sur site
1.2.2. Approche genre : femme mariée, homme marié et femme célibataire
1.2.3. Approche participative : conception et réalisation avec la communauté locale
1.2.4. Dispositifs expérimentaux adoptés par les 3 exploitants agricoles
1.2.4.1. Présentation des dispositifs expérimentaux
1.2.4.2. Caractéristiques des trois dispositifs expérimentaux
1.2.5. Déroulement de l’expérimentation
1.2.5.1. Défrichage des parcelles
1.2.5.2. Préparation du sol
1.2.5.3. Semis des graines
1.2.5.4. Entretiens culturaux
1.2.5.5. Traitement phytosanitaire biologique
1.2.5.6. Récolte
1.2.5.7. Collecte et traitement des données
2. RESULTATS
2.1. Des sols légèrement acides avec un climat chaud et sec
2.1.1. Caractéristiques du sol
2.1.2. Caractéristiques climatiques
2.2. Des variétés introduites précoces mais des rendements similaires aux variétés locales
2.2.1. Phase végétative
2.2.1.1. Taux de germination
2.2.1.2. Longueur de la tige principale
2.2.1.3. Nombre de feuilles
2.2.2. Phase reproductive
2.2.2.1. Floraison
2.2.2.2. Rendement
2.2.2.3. Les éléments susceptibles d’influencer les rendements
2.3. Approche genre : implications considérables de l’homme marié et de la femme célibataire dans les cultures maraichères
2.3.1. Quantité de travail mobilisée selon le genre
2.3.2. Stades culturaux atteints par chaque exploitant agricole
2.4. Productivité de travail : main d’oeuvre similaire pour les quatre légumes avec une meilleur productivité de travail de la tomate et du pe-tsaï
2.4.1. Quantité de travail par légume similaire
2.4.2. Produit brut par légume
3. DISCUSSIONS ET PERSPECTIVES D’AMELIORATION
3.1. Discussion sur la capacité d’adaptation des variétés testées
3.1.1. Phase végétative
3.1.1.1. Taux de germination
3.1.1.2. Croissance de la plante
3.1.2. Phase reproductive
3.1.2.1. Floraison
3.1.2.2. Récolte
3.2. Discussion sur l’approche genre
3.3. Discussion sur l’aspect productivité de travail
3.4. Limites de l’étude
3.5. Perspectives d’amélioration
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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