Biologie de Lagothrix lagotricha
Anatomie radiographique du singe laineux
Radiographie du thorax
Indications
Bien que souvent délicate à interpréter, la radiographie thoracique peut être fort utile dans le diagnostic d’affections respiratoires ou cardiaques. Les indications sont donc principalement : – Toux – Dyspnée – Maladie cardiovasculaire, tant pour le diagnostic que pour le suivi – Traumatisme thoracique, notamment en cas de suspicion de pneumothorax ou de pyothorax… – Bilan d’extension – Régurgitations – Toute anomalie détectée à l’auscultation ou à la percussion du thorax
2- Technique
En raison de la présence d’air en grande quantité dans les poumons, les clichés radiographiques thoraciques possèdent en général un excellent contraste. Afin d’optimiser ce contraste naturel, il est préférable d’obtenir des clichés pris en fin de phase d’inspiration, ce qui n’est pas toujours facile avec des animaux peu manipulables. L’anesthésie est pour cette raison à éviter le plus possible. En effet, chez un animal anesthésié, le volume pulmonaire est diminué. L’opacité pulmonaire peut paraître faussement augmentée et les détails pulmonaires sont en général plus difficiles à distinguer. L’anesthésie peut aussi induire une parésie de l’œsophage entraînant une dilatation aérique de ce dernier et ainsi conduire à un diagnostic erroné de mégaoesophage. En revanche, une tranquillisation peut permettre une contention plus aisée et permet l’obtention de clichés de qualité acceptable.
Comme pour toutes les régions, l’examen radiographique du thorax comprend deux incidences perpendiculaires : une projection de face (dorso-ventrale ou ventro-dorsale) et de profil (décubitus latéral gauche ou droit). Le choix de l’incidence lors de projection latérale n’a en général pas d’importance mais il convient de conserver la même lorsqu’on réalise un suivi. Toutefois, la réalisation des deux incidences latérales peut améliorer la visualisation d’une lésion pulmonaire. En effet, une lésion est d’autant plus visible qu’elle est entourée d’air. Quand l’animal est couché sur le côté, le poumon contre la table est beaucoup moins ventilé. Le choix de l’incidence lors de projection de face dépend de l’affection suspectée : pour visualiser le cœur, une incidence dorso-ventrale sera préférable alors qu’en cas d’affection pulmonaire, il vaudra mieux choisir une incidence ventro-dorsale. L’interprétation du cliché nécessite au préalable d’en apprécier la qualité. L’observation des détails osseux des côtes permet de confirmer l’absence de flou cinétique. La netteté s’apprécie en examinant la colonne vertébrale thoracique sur la projection de face: elle est correcte lorsque les espaces intervertébraux sont facilement observables en région thoracique caudale et beaucoup plus difficilement en région thoracique crâniale. Le contraste est jugé correct lorsque la densité des côtes (densité osseuse) se rapproche de celle du cœur (densité liquidienne). Pour ne pas augmenter le contraste naturel de cette région, il convient de travailler avec des valeurs élevées de kilovoltage. Cela permet d’obtenir des clichés avec une large palette de gris, ce qui permet une bonne appréciation des détails interstitiels et vasculaires. L’usage de valeurs élevées de kilovoltage (supérieures à 80 kV) permet également de diminuer le temps d’exposition (inférieur à 0,06 s) et par conséquent de diminuer le flou cinétique lié aux mouvements cardiaques et respiratoires. Il paraît peu utile d’utiliser une grille anti-diffusante. En effet, une technique en direct donne des résultats acceptables, alors que l’augmentation des constantes imposée par l’utilisation d’une grille entraîne une augmentation du flou cinétique, souvent plus préjudiciable que ne l’est l’augmentation du rayonnement diffusé. La grande quantité d’air contenue dans le thorax génère moins de rayonnements diffusés que d’autres régions telles que l’abdomen pour une même épaisseur. Sans grille, il convient d’utiliser des écrans renforçateurs lents qui permettent d’obtenir des images de bonne résolution.
Incidence latérale gauche
Position de l’animal
L’animal est placé en décubitus latéral gauche, le cou en extension, les membres thoraciques en extension ramenés vers l’avant. Un coussin de mousse peut être placé sous le sternum pour diminuer le degré de rotation du thorax et garder le plan sternum rachis parallèle à la cassette radiographique. Les membres pelviens ne doivent pas être tirés trop caudalement car cela favorise les mouvements de cambrure de la partie caudale du thorax.
Critères de qualité
– L’ensemble du thorax doit être contenu sur le cliché. – La radiographie doit être centrée sur la bifurcation trachéo-bronchique. – Les côtes doivent se superposer à leur base.
Anatomie radiographique
Structures extra-thoraciques
Elles doivent faire partie intégrante de l’évaluation du cliché. La cage thoracique est constituée de la colonne thoracique, du sternum, des côtes et des tissus mous pariétaux (peau, musculature). Les cartilages costaux, invisibles sur un cliché radiologique, se minéralisent souvent avec l’âge. Cette minéralisation se fait dans le sens caudo-crânial. On peut aussi observer un gonflement et une minéralisation physiologiques des jonctions chondro-costales. Ce gonflement peut prendre un aspect nodulaire et se projeter sur l’aire pulmonaire et être confondu avec des nodules tumoraux. La limite dorsale de la cavité thoracique est constituée par la colonne thoracique. Il est à noter que la cavité thoracique peut s’étendre un peu dorsalement par rapport au rachis.
Ainsi, une partie des lobes pulmonaires caudaux peut se projeter sur le rachis, donnant la fausse impression que ce dernier est anormalement transparent. Les tissus mous peuvent également générer des images pièges. Chez les animaux maigres, par exemple, on peut avoir l’impression d’une transparence exagérée du champ pulmonaire. La peau peut aussi générer des erreurs : des débris ou de l’eau dans le pelage ou les plis de peau peuvent en effet être à l’origine d’images difficiles à interpréter.
Trachée
La trachée est un organe tubulaire conduisant l’air du larynx jusqu’aux bronches. Elle est constituée d’anneaux cartilagineux incomplets fermés par une membrane trachéale dorsale et reliés entre eux par des structures ligamentaires. La trachée apparaît comme un tube de diamètre régulier et d’opacité aérique, elle est donc facilement reconnaissable. Les anneaux trachéaux étant cartilagineux, ils ne sont pas normalement visibles. Dans le médiastin crânial, elle répond dorsalement à l’œsophage. Dans le médiastin moyen, la trachée se place dorsalement à la base du cœur. Elle est accompagnée à sa face dorsale par l’œsophage et à sa face gauche par l’aorte. La terminaison de la trachée est située un peu caudalement à l’aorte, au niveau de la cinquième côte. Elle est un marqueur d’importance majeure en radiographie thoracique, car son opacité aérique la rend facilement visible, et les rapports anatomiques qu’elle entretient font qu’elle est facilement déplacée lors de masse médiastinale, pulmonaire ou cardiaque. Le diamètre de la trachée est régulier. Il existe une variation de contraintes en pression sur la trachée au cours du cycle respiratoire. Mais chez des animaux normaux, indemnes d’obstruction des voies respiratoires supérieures, ces variations phasiques ne sont qu’à peine visibles.
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Table des matières
Introduction
I- Présentation du singe laineux (Lagothrix lagotricha)
A- Classification
B- Biologie de Lagothrix lagotricha
1- Morphologie
2- Habitat
3- Alimentation
4- Reproduction
5- Vie sociale
C- Importance économique – Statut – Conservation
1- Utilisation
2- Statut CITES
3- Classification par l’IUCN
II- Matériel et méthodes
A- Animal
B- Matériel radiographique
C- Radioprotection
D- Préparation du squelette
III- Anatomie radiographique du singe laineux
A- Radiographie du thorax
1- Indications
2- Technique
3- Incidence latérale gauche
4- Incidence ventro-dorsale
B- Radiographie de l’abdomen
1- Indications
2- Technique
3- Incidence ventro-dorsale
4- Incidence latérale
C- Radiographie des membres
1- Indications
2- Technique
3- Membre thoracique
3-1 Épaule
a- Incidence médio-latérale
b- Incidence ventro-dorsale
3-2 Bras
a-Incidence médio-latérale
b-Incidence cranio-caudale
3-3 Coude
a-Incidence médio-latérale p 66 b-Incidence cranio-caudale
3-4 Avant-bras
a-Incidence médio-latérale
3-5 Main
a-Incidence médio-latérale
b-Incidence dorso-palmaire
4- Membre pelvien
4-1 Bassin et hanche p 78 a-Incidence latérale
b-Incidence ventro-dorsale
4-2 Cuisse
a-Incidence médio-latérale
b-Incidence cranio-caudale
4-3 Genou p 86 a-Incidence médio-latérale
b-Incidence cranio-caudale
4-4 Jambe
a-Incidence médio-latérale
b-Incidence cranio-caudale
4-5 Pied
a-Incidence médio-latérale
b-Incidence dorso-plantaire
D- Radiographies de la colonne vertébrale
1- Indications
2- Technique
3- Région cervicale
a-Incidence latérale
b-Incidence ventro-dorsale
4- Région thoracique
a-Incidence latérale
b-Incidence ventro-dorsale
5- Région lombaire
a-Incidence latérale
b-Incidence ventro-dorsale
6- Région lombo-sacrée
a-Incidence latérale
b-Incidence ventro-dorsale
7- Région caudale
E- Radiographies de la tête
1- Technique
2- Incidence latérale
3- Incidence dorso-ventrale
Conclusion
Bibliographie
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