Bilan étiologique devant une hypotrophie sévère 

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Les données sur le technique kangourou

Des données sur l’efficacité et la sécurité n’existent que pour les bébés sans problèmes médicaux que l’on appelle nouveaux nés stables.
Les travaux de recherche et les expériences démontrent les avantages de la technique kangourou : – la méthode « mère kangourou » est au moins équivalente aux soins classiques (couveuses) du point de vue sécurité et protection thermique, si l’on se base sur le taux de mortalité.
– la méthode « mère kangourou » en facilitant l’allaitement au sein offre des avantages considérables dans les cas de morbidité sévère.
– la méthode « mère kangourou » contribue à l’humanisation des soins néonataux et à l’établissement de meilleurs liens affectifs entre la mère et le nourrisson tant dans les pays à faible revenu que dans ceux à revenu élevé.
– à cet égard, la méthode « mère kangourou » est une méthode de soins modernes quelque soit le milieu, y compris là où l’on dispose d’une technologie coûteuse et de soins appropriés.
– la méthode n’a jamais fait l’objet d’une évaluation quand elle était pratiquée à domicile (45).

Mise en application de la méthode

Les hypotrophes qui souffrent de complications sont mieux pris en charge s’ils sont placés en couveuse car ils peuvent alors recevoir l’attention et les soins dont ils ont besoin.
Dès que les conditions générales s’améliorent et que le nourrisson n’a plus besoin de soins médicaux intensifs mais seulement de chaleur, de protection contre les infections et d’une alimentation adéquate pour assurer sa croissance, les soins « kangourous » peuvent être alors la méthode à adopter.
Il s’agit de garder le nourrisson contre la poitrine d’un porteur soin qui est de préférence la mère, ou à défaut un autre membre de la famille. Le lait maternel répond au besoin du nouveau né.

Devenir et pronostic

La mortalité élevée périnatale et néonatale des RCIU par rapport aux eutrophiques de même âge gestationnel n’est actuellement plus observée en raison de l’amélioration de la prise en charge anténatale et néonatale des hypotrophes d’origine extra foetale (vasculaire ou nutritionnel).
Pour la même raison, les prématurés avec RCIU ont maintenant un risque comparable d’infirmité motrice cérébrale.
Souffrance foetale aigőe surajoutée et /ou infection materno-foetale sont les principaux facteurs de risque d’infirmité motrice cérébrale et de déficit psychomoteur.
Les anomalies neuro-développementales mineures sont en revanche plus fréquentes à l’age préscolaire chez les RCIU : signes neurologiques mineurs, défauts d’attention, hyperactivité, retard du langage, dyskinésies.
Le rattrapage somatique du RCIU concerne d’abord le périmètre crânien, puis le poids et en dernier la taille. Le taux des anciens RCIU qui présentent encore à l’âge de 2 à 6 ans un retard de croissance staturo-pondéral n’est plus que de 10% environ.
La croissance cérébrale rapide observée dans les premiers mois peut s’accompagner d’une symptomatologie pseudo-hydro-céphalique : yeux en coucher de soleil, saillie des bosses frontales etc.
Le risque de petite taille définitive est 5 à 7 fois plus élevé chez les RCIU que chez les eutrophiques.
En cas de retard statural persistant, un traitement par hormone de croissance (GH) débuté à 3 – 4 ans et pour une durée de 2-3 ans permet d’accélérer la vitesse de croissance et semble capable d’améliorer la taille finale.
Des études épidémiologiques ont montré que les RCIU sont à risque ultérieur accru d’HTA, de pathologies coronariennes et de diabète non insulino-dépendant. Ce risque est attribué à des modifications métaboliques et viscérales anténatales consécutives à l’insuffisance des apports vasculo-nutritionnels du foetus (16).

Les paramètres épidémiologiques des nouveaux nés

– la prévalence de l’hypotrophie chez les patients vus en néonatologie.
– la fréquence des décès.
– la durée moyenne d’hospitalisation.
– l’âge en semaines d’aménorrhée.
– le sexe
– le rang dans la fratrie.
– la trophicité.
– les paramètres anthropométriques tels que le poids à la naissance, la taille et le périmètre
céphalique.

Les antécédents maternels

– l’âge de la mère.
– la profession.
– le statut matrimonial.
– la résidence.
– les habitudes toxiques.

Le déroulement de la grossesse

– le nombre de consultations prénatales.
– la vaccination antitétanique.
– les sérologies de la syphilis et du VIH.

Les différents problèmes rencontrés durant la grossesse

– hypertension artérielle.
– fièvre.
– anémie.
– leucorrhée.
– dysurie.
– syndrome grippal.
– oedemes.

Le déroulement de l’accouchement

– aspect du liquide amniotique.
– modes d’accouchement : voie basse, opération césarienne et le motif.
– APGAR à la naissance.

L’hospitalisation

– motif de l’hospitalisation.
– lieu de l’hospitalisation.
– durée de l’hospitalisation.
– évolution.
– pathologies associées.

Méthode d’étude statistique utilisée chez notre population

Cette étude rétrospective a été menée à travers une méthode statistique descriptive et analytique. Un logiciel de statistique de type SPSS a aussi été utilisé pour une saisie informatique et analyse de données.

Fréquence des hospitalisations en néonatologie

1314 naissances ont été hospitalisées en néonatologie sur la période de 13 mois de juin 2007 à juin 2008 :
Nous avons noté 288 petit poids de naissance (poids <2500g) soit 21 ,30% des hospitalisations. Ce taux est en légère baisse par rapport en 2004 ou Rahajarinoro a trouvé au CHU d’ Androva à Majunga 172 cas de PPN soit 39 ,44% des hospitalisations néonatales de 2004 (31).
Les PPN représentent 6 à 8% des naissances dans les pays occidentaux contre 24% dans les pays en développement (27). Ceci corrèle avec les résultats de notre enquête. Selon une enquête faite au Sénégal en 2006 (17), 13,5% des femmes en moyenne donnent naissance à un enfant pesant moins de 2500g. Une autre faite au Cameroun en 1998 montre que 12,4% des naissances sont des PPN. Ces deux pays enregistrent des taux plus bas par rapport à notre étude (16).
Nous avons recensé 123 cas d’hypotrophes (<10 ème percentile) soit 9 ,36% des hospitalisations et 42,7% des PPN .
D Oriot estime que la fréquence de l’hypotrophie en France est de 10% (27). Ce taux est légèrement élevé par rapport au notre.
Dans l’enquête faite par O Ndiaye et Al au Sénégal en 2006, les hypotrophes représentent 77,3% des PPN (17). Les hypotrophes constituent pour eux la majorité des PPN contrairement à notre étude.
Dans l’autre étude faite au Mali, les 24%des PPN sont hypotrophes (18). La proportion des hypotrophes pour ces derniers est très faible.
Parmi ces hypotrophes, 33 sont des prématurés soit 25,2% des hypotrophes sur un total de 165 prématurés hospitalisés soit58, 92% des PPN. Les prématurés hypotrophes représentent 20% des prématurés.
Rahazarinoro a trouvé dans son enquête en 2004 au CHU d’Androva que les prématurés représentaient 27,90% des PPN (31). Il ya donc une diminution considérable de la proportion des hypotrophes au profit des prématurés.

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Table des matières

Introduction
Première partie : Revue de la littérature
1.1. Définition
1.2. Epidémiologie
1.3. Physiopathologie
1.4.étiologies
1.5. Diagnostic
1.6. Complications
1.7. Bilan étiologique devant une hypotrophie sévère
1.8. Prise en charge et traitement
1.9. Devenir et pronostic
2éme partie : méthodologie et résultats
2.1. Méthodologie
2.2. Résultats
3éme partie : Commentaires et discussions
3.1. Les limites de notre étude
3.2. Les principaux résultats retenus
4. Suggestions

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