Le Bilan
Le bilan des activités pratiques professionnelles et des qualités de soins est aujourd’hui reconnu comme une nécessité par l’ensemble des auteurs du système de santé [1]. Faire un bilan c’est voir les résultats positifs et négatifs d’une opération quelconque : bilan des stratégies, des politiques de la santé ou des structures mises en œuvre [1]. Tout ceci a pour but de faire une évaluation, c’est-à-dire de déterminer leur valeur et leur importance par rapport au besoin théorique des usagers. Le concept d’évaluation dans le domaine de la santé recouvre différents champs, et la notion « évaluation » peut être utilisée de différentes manières en fonction principalement de ses objectifs :
L’évaluation de la structure,
L’évaluation de la qualité des soins,
L’analyse de l’activité de la structure de soins.
Une politique de développement des « systèmes qualités » doit prendre en compte non seulement les avantages mais aussi les obstacles afin d’apporter un changement [1].
Organisation du travail dans l’équipe paramédicale
Accueil des patients : L’infirmière(e) accueille les patients à hospitaliser et les installe dans leur lit, prend les paramètres (TA, Poids, FR, FC, Température). Après l’examen clinique du médecin, l’infirmier(e) exécute les prescriptions et les soins à prodiguer à l’entrant. Le major assure aussi la supervision et la coordination des activités des paramédicaux, des personnels d’appuis et l’éducation des tuberculeux.
Soins et surveillance : Soins (injections IM IV, pansements) et prise des paramètres cités ci-dessus tous les matins et en cas de nécessité de leur surveillance dans la journée. Tous les matins, l’infirmier(e) de garde assure aussi la distribution des antituberculeux pour les patients hospitalisés et en externe (traitement directement observé ou TDO)
Visite : Le personnel de garde et le major suivent la visite quotidienne pour bien prendre note les consignes dictées par les médecins.
Garde : Tous les paramédicaux participent au tour de garde de 24 heures sauf le major du service. Tour de deux et celui qui est un étudiant en médecine assure les gardes de week-ends.
Activités administratives : Le major assure :
– chaque mois le rapport statistique à envoyer à la direction.
– les enregistrements des tuberculeux et les activités administratives
Fréquentation annuelle du service
En moyenne 179 malades sont hospitalisés par an à l’unité de PneumoPhtisiologie A soit 1,89% des hospitalisés du CHU Ce chiffre ne reflète même pas la réalité des malades atteints des pathologies pleuro-pulmonaires qui devraient être hospitalisés car nous savons que beaucoup d’autres patients ne sont pas amenés à l’hôpital mais traités à domicile ou chez les médecins libres ou chez les guérisseurs et ne sont hospitalisés qu’en cas d’état grave. [5]. A noter que l’unité de Pneumo-Phtisiologie B recevait aussi à peu près le nombre d’entrants que notre unité chaque année et les mêmes pathologies pleuropulmonaires. Nous avons aussi les mêmes nombres d’entrants que l’unité d’urgence de l’hôpital de Mahajanga de 1988 – 1991 [6], du service cardiologie au CHUM de 1996 – 1999 [1]. Notre chiffre est nettement inferieur à ceux relevés par le service de Neuropsychiatrie à Fianarantsoa [5], qui recevait aussi des malades atteints de pathologies chroniques, de l’Unité de Soins Intensifs de l’Hôpital Mère-enfant de Tsaralalàna [4], du service de Réanimation médicale de l’Hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona en 2002 et 2003 [3], du service de Médecine Interne de l’hôpital HJR Befelatanana [7], du service de Pneumo-Phtisiologie du point G à Bamako Mali [8], des services d’Urologie, de Pédiatrie et d’ HGE du CHUM .
Taux de mortalité
Globalement, ce taux est de 4,08% avec un taux plus élevé pour les non tuberculeux en rapport surtout à un retard de diagnostic et un mauvais état général des patients à l’entrée. Une amélioration de ce taux à été relevée en 2007 reflétant la performance de l’unité par rapport à ceux des autres services du CHUM : Pneumo-Phtisiologie B, Pédiatrie, HGE, Cardiologie, SUSI. Notre taux est nettement inférieur avec ceux mentionné par les études [1, 3, 4, 5, 6] Les pathologies respiratoires constituent la 6ème cause des décès à l’unité des urgences de l’hôpital de Mahajanga avant 1995 [6]
|
Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE
I-GENERALITES
I.1-Activités
I.2-Bilan
I.3-INDICATEURS HOSPITALIERS
DEUXIEME PARTIE : NOTRE ETUDE
I-PRESENTATION ET ORGANISATION DU SERVICE
I.1- Présentation de l’unité Pneumo-phtisiologie A
I.2-Attributions et activités de l’unité
I.3-Organisation du travail dans le service
II-PROBLEMES RENCONTRES
II.1-Ressources humaines
II.2-Ressources matérielles
II.3-Problèmes provenant des malades
III-MATERIELS ET METHODES
III.1-Critère s d’exclusion
III.2-Les paramètres étudiés
IV-RESULTATS
IV.1-Fréquence d’admission
IV.2-Provenance des malades
IV.3-Profession
IV.4-Sexe
IV.5-Age
IV.6-Mode d’admission
IV.7-Pathologies Rencontrées
IV.8-Les indicateurs hospitaliers
IV.9-Mode de sortie
TROIXIEME PARTIE
I-COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS
II-SUGGESTIONS
CONCLUSION
Télécharger le rapport complet