BIEN ÊTRE PSYCHOSOCIAL EN PÉRIODE DE COVID-19

Bien être psychosocial

        Le bien-être mental est une composante de la capacité d’un individu à mener une vie épanouissante, notamment de son aptitude à nouer des relations, à étudier, à travailler ou à exercer des activités de loisirs ou encore à prendre les décisions ou à faire les choix dans sa vie quotidienne [20]. L’OMS décrit les compétences psychosociales comme étant la capacité d’une personne à répondre avec efficacité aux exigences et aux épreuves de la vie quotidienne. C’est l’aptitude d’une personne à maintenir un état de bien-être mental, en adoptant un comportement approprié et positif à l’occasion des relations entretenues avec les autres, sa propre culture et son environnement [21].

Historique des coronavirus

        Les coronavirus forment un grand groupe de virus infectant les mammifères et les oiseaux. Avant décembre 2019, 6 CoV étaient connus pour infecter l’homme, HCoV-229E et HCoV-OC43 décrits dans les années 1960; le SARS-CoV identifié en 2003 lors de l’épidémie de SRAS ; HCoV-NL63 décrit en 2004 aux Pays-Bas, HCoV-HKU1 découvert en 2005 à Hong-Kong et enfin le mers-cov découvert en 2012 au moyen orient [25,26]. Deux épidémies mortelles sont déjà survenues au 21ème siècle, impliquant 2 des coronavirus émergents, hébergés par des animaux et soudain transmis à l’homme:
– le SRAS-CoV (2002-2003), ou coronavirus à l’origine d’un syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), apparu en Chine : plus de 8 000 cas ont été recensés dans 30 pays et 774 personnes sont décédées (soit près de 10% de mortalité) ;
– le MERS-CoV (2012-2013) ou coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient, ainsi appelé car il a été détecté pour la première fois en Arabie saoudite : 1 589 cas et 567 décès dans 26 pays ont été enregistrées (soit un taux de mortalité d’environ 30%).
La troisième épidémie mortelle est celle actuelle liée au coronavirus Covid-19, apparu en Chine en décembre 2019 [27].

Génome

          C’est à partir d’un patient atteint de pneumonie au Covid-19 que l’on a séquencé le génome complet du coronavirus Wuhan-Hu-1 qui est une souche du SRASCoV-2. La taille de ce génome est de 29,9 kb et, à titre de comparaison, les génomes à ARN positif du SRAS-CoV et du MERS-CoV ont des tailles de 27,9 kb et 30,1 kb, respectivement. Le génome des CoV contient de 6 à 11 cadres ouverts de lecture, dont les deux tiers de cet ARN viral sont principalement situés dans le premier ORF (ORF1a/b), qui code pour deux polyprotéines, pp1a et pp1ab, et pour 16 protéines non structurales (NSP). Les autres ORF codent pour des protéines structurelles et accessoires. Le reste du génome du virus code pour quatre protéines structurelles essentielles, dont la glycoprotéine Spike (S), la petite protéine à Enveloppe (E), la protéine Matricielle (M) et la protéine de la Nucléocapside (N), ainsi que plusieurs protéines accessoires qui interfèrent avec la réponse immunitaire innée de l’hôte. Le séquençage de méta-transcriptomique sur WHCV a prédit 16 NSP. Le WHCV présente une certaine similitude génomique et phylogénétique avec le SRAS-CoV, en particulier dans le gène de la glycoprotéine S et le domaine de liaison aux récepteurs, qui traduit sa capacité de transmission humaine directe. Comparé au génome connu du SRAS-CoV et du MERS-CoV, le SRAS-CoV-2 est plus proche des CoV des chauves-souris. La plupart des protéines codées du SRAS-CoV-2 sont similaires au SRAS-CoV. De récentes recherches ont suggéré que les mutations dans des NSP (NSP2 et NSP) jouent un rôle dans la capacité infectieuse et le mécanisme de différenciation du SRAS-CoV-2. C’est une piste de recherche pour identifier les différences de tropisme et de la transmission de l’hôte entre le SRAS-CoV-2 et le SRAS-CoV, et de mener ainsi d’autres investigations sur les cibles thérapeutiques potentielles. Les génotypes de Covid-19 ont été analysés à partir de différents patients de plusieurs provinces et il a été observé que SRAS-CoV-2 avait fait l’objet de mutation chez ces différents patients en Chine. Bien que le degré de diversification du SRAS-CoV-2 soit plus petit que la mutation de la grippe aviaire H7N9 (Tang et al) , une analyse génétique d’une population de 103 génomes du SRAS-CoV-2 a tout de même été effectuée, ce qui a permis de classer deux types d’évolution du SARS-CoV-2, le type L (~ 70 %) et le type S (~ 30 %). Les souches de type L, dérivées de type S, sont évolutivement plus agressives et contagieuses. Ainsi, les virologues et les épidémiologistes doivent surveiller de près ces nouveaux variant du coronavirus, afin d’inspecter la virulence et ainsi mieux cerner l’épidémie (30). Le génome à ARN simple brin du 2019-nCoV avait une taille de 29891 nucléotides, codant pour 9860 acides aminés. La teneur en G + C était de 38%. Semblable à d’autres βCoV, le génome 2019-nCoV contient deux régions flanquantes non traduites (UTR) et un seul long cadre de lecture ouvert codant pour une polyprotéine. Le génome 2019 nCoV est organisé dans l’ordre des protéines 5′-réplicase (orf1 / ab) -structural [Spike (S) -Envelope (E) -Membrane (M) -Nucléocapside (N)] – 3 ′ et n’a pas le gène d’hémagglutinine estérase qui se trouve de manière caractéristique dans les lignées A β-CoV [31].

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE
I. Etat des connaissances
I.1. Bien être psychosocial
I.2. Les déterminants du bien être psychosocial
I.3. Définition de concepts
I.3.1. Coronavirus
I.3.2. Maladie a COVID-19
I.3.3. Définition épidémie
I.3.4. Définition pandémie
I.3.5. Cas de COVID-19 (Cas suspect)
I.3.6. Cas confirmé
I.3.7. Cas probable
I.3.8. Cas contact
I.4. Historique des coronavirus
I.5. Caractéristiques épidémiologiques et cliniques de la covid-19
I.5.1. Agent pathogène
I.5.1.1. Taxonomie
I.5.1.2. Morphologie
I.5.1.3. Structure
I.5.1.4. Génome
I.6. Cycle de réplication et transcription
I.7. Tropisme et entrée dans les cellules cibles
I.7.1. Mode de transmission
I.7.2. Les signes cliniques
I.7.2.1. Incubation
I.7.2.2. Manifestations cliniques
I.7.2.3. Evolution
I.7.2.4. Morbi-mortalité
II. Evolution de la pandémie de la Covid-19 dans le monde et au Sénégal 
III. Mesures et moyens de luttes contre la COVID-19
IV. Historique de la riposte contre la covid-19 au Sénégal
IV.1. A la phase préparatoire
IV.2. A la phase de riposte
V. Réseau téléphonique au Sénégal
VI. Avantages et limites des enquêtes à distance, en ligne
VII. Contexte et justification de l’étude
VIII. Modèle théorique et cadre conceptuel
DEUXIEME PARTIE
I. Objectif
I.1. Objectif général
I.2. Objectifs spécifiques
II. Cadre d’étude
II.1. Présentation du Sénégal
II.2. Cadre démographique
II.3. Cadre socio-économique
II.4. Cadre sanitaire
III. Méthodologie
III.1. Type et période d’étude
III.2. Population d’étude
III.3. Echantillonnage
III.3.1. Critères d’inclusion
III.3.2. Critères de non inclusion
III.3.3. Taille d’échantillon
III.3.4. Procédure d’échantillonnage
III.4. Collecte de données
III.4.1. Outils de collecte
III.4.2. Méthode de collecte
III.5. Définition opérationnelle des variables
III.6. Analyse de données
III.7. Considérations éthiques
IV. Résultats
IV.1. Analyse descriptive
IV.1.1. Bien être psychosocial
IV.1.2. Facteurs prédisposant
IV.1.3. Facteurs environnementaux
IV.1.4. Facteurs atténuant/facilitant
IV.2. Etude analytique
IV.2.1. Facteurs prédisposant
IV.2.2. Facteurs environnementaux
IV.2.3. Facteurs facilitant/atténuant
IV.3. Etude multivariée
V. Discussion
CONCLUSION
REFERENCES
ANNEXES

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