BASSIN VERSANT D’ALIMENTATION EN RESSOURCES EN EAU DU PERIMETRE

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LES APPORTS PLUVIOMETRIQUES DE LA ZONE

On a pris les données de la station de recherche de la SIRAMA de Nosybe en sachant que le site du projet y est assez proche et que les deux sites se trouvent dans le même bassin de Sambirano. Cette station dispose aussi d’une assez longue série de donnée de 55 ans, permettant d’avoir une meilleure fiabilité des résultats. D’après les locaux, Nosy Be a quand même une pluviométrie un peu plus élevée et on en tiendra en compte lors de la réalisation de la présente étude d’aménagement.
La Saison humide commence du mois de novembre pour se terminer en général au mois d’avril et en saison sèche, l’apport mensuel diminue du mai jusqu’en Octobre. Le régime pluviométrique de la zone est caractérisé par un maximum mensuel au mois de janvier.

HYDROGRAPHIE ET RELIEF

Le bas fond d’Ankorefobe est limité au Nord par la baie de Kakambana, au Sud et à l’Ouest par la chaine montagneuse de Bongonisorono avec une altitude allant à 200 m et de Besanganomby avec une altitude de l’ordre de 100m. A l’Est du bas fond se trouve la réserve naturelle d’Andranomatavy avec un pic de 650 m.
La situation du bas fond par rapport à l’océan favorise l’intrusion de l’eau de mer et la submersion par cette dernière d’une grande partie du bas fond.
Seulement, des ruisseaux parcourent le bas fond et qui prennent leurs sources dans la montagne de Bongonisorono. Le ruisseau le plus important est celui de Maroadabo qui devrait être la ressource en eau principal du périmètre. Un deuxième ruisseau se trouve à côté de celui de Maroadabo, ici dénomé Maroadabo 2 (Nord). Le troisième ruisseau principal est celui provenant du marais d’Ambodifanongana en prenant ses sources à l’Est du bas-fond. Les conditions topographiques de la zone ont favorisé l’existence des marais qui jouent un rôle tampon pour le ruissèlement et qui permet le maintien des débits dans le ruisseau d’Ambodifagnongana. Seulement, la capacité de ces réservoirs naturels est faible et le débit correspondant reste minime.
A leurs sources, situées dans les massifs montagneuses, les pentes des ruisseaux sont relativement fortes. Après, les pentes sont moyennes et deviennent faibles quand les ruisseaux traversent le bas fond. Globalement, les pentes sont de l’ordre de 50°/oo.

CADRE GEOLOGIQUE

La zone fait partie d’un bassin sédimentaire en pente douce vers l’Ouest avec des paysages en cuesta dans les massifs gréseux, les plateaux calcaires de jurassiques. Le substratum géologique est constitué en général par du socle plutonique et métamorphique. Des roches mères saines de basalte et de gneiss sont trouvées à l’Ouest du village affleurant les bords de la mer avec une pente Sud Nord. Autour du bas fond, des affleurements des schistes et des grès assez évolués sont trouvés.
Les sols ferralitiques tropicaux rouge à orange caractérisent la zone. Le bas fond est essentiellement constitué de mangroves et de marécage avec du sol argileuse très plastique et hydro morphe.
Le degré d’érosion est assez fort et les sables sont présents sur tous les parcours des ruissellements. Des bancs de sables par endroit sont déjà constatés dans le périmètre.

RESULTATS ATTENDUS

Pour l’aménagement, les résultats attendus sont :
Le périmètre aménagé en planage ;
Des ouvrages d’aménagement installés ; Une bonne maîtrise d’eau pour l’irrigation ;
Un ouvrage de protection de la remonté de la mer dans le bas fond ; Utilisation d’une technique améliorée de la riziculture ;
La totalité de la superficie cultivée ;
Après l’aménagement du bas fond, tous ces résultats devront être un grand succès pour les entreprenariats et surtout les bénéficiaires :
Bonne gestion des infrastructures ;
Augmentation de la productivité agricole quantitative et qualitative des communautés ; Mangrove protégé

AUTRES INFRASTRUCTURES

Des sentiers desservent le périmètre à partir du village de Marotony. Aucune piste de desserte ne se trouve à l’intérieur du périmètre. Le transport à l’intérieur du périmètre devient alors difficile en sachant que le périmètre est gorgé d’eau en période culturale.

HYDROLOGIE

L’objectif de la présente étude consiste essentiellement à faire ressortir l’état de la disponibilité de la ressource en eau de la zone pour subvenir aux besoins en eau du périmètre de 18,5 ha.
Pour mieux cerner le problème, des descentes sur terrain et des enquêtes ont été faits pour permettre le réajustement des valeurs estimées par les méthodes théoriques.
Les données hydrologiques nécessaires à l’étude d’aménagement hydro-agricole sont essentiellement les données relatives aux apports et aux crues du projet. La détermination de ces caractéristiques nécessite avant tout la connaissance de quelques données de base telle que la pluviométrie et le bassin versant. On a repris les données de l’étude préliminaire en utilisant la station la plus proche du site étudié.

PLUVIOMETRIE

La station pluviométrique la plus proche de la zone d’étude est la station de recherche de la SIRAMA Nosybe. Les données nécessaires à l’étude sont les pluviométries maximales journalières et les pluviométries moyennes mensuelles.

PLUVIOMETRIE MAXIMALE JOURNALIERE

La pluviométrie maximale journalière est la plus grande quantité de pluie tombée en une journée pendant des années d’enregistrement.
Les séries de données concernées ont été soumise à la loi d’ajustement statistique de Gumbel suivante : PF P0 F * aG (1)
Avec :
Pf : Pluviométrie maximale journalière de différentes fréquences (mm) ;
Po : obtenue par la relation suivante : Po = moyenne – 0,45.
f: Variable réduite de GUMBEL ;
aG : Gradex, dont elle est obtenue par cette relation :aG = 0.78 *

PLUVIOMETRIE MOYENNE INTERANNUELLE

Suite aux traitements statistiques des séries de données afférentes aux bassins versant du périmètre considérés suivant la loi normale (loi de Gauss), la pluviométrie moyenne annuelle peut être obtenue quand les séries de données pluviométriques journalières de toutes les années utiles pour l’étude sont disponibles. Ces données sont enregistrées au niveau de la météorologie la plus proche du site de l’étude.
A l’aide de la pluviométrie moyenne annuelle, la pluviométrie moyenne de fréquence donnée pour la période sèche peut être obtenue à l’aide de la formule suivante : P f Pa f * (2)
Avec :
Pf : pluviométrie moyenne pour une fréquence donnée (mm) ;
Pa: Pluviométrie moyenne annuelle (mm) ;
f: Variable aléatoire de Gauss d’une fréquence donnée : écart-type.

BESOIN EN EAU

L’objectif est de déterminer le besoin en eau de la culture (riziculture) et le calendrier d’irrigation du périmètre. On considère les débits de l’année déficitaire sèche de période de retour 5 ans pour l’analyse des besoins.
Le besoin en eau d’irrigation est un des éléments de base essentiels pour l’étude d’un projet d’irrigation. Ils varient avec les cultures, le climat, le sol, et la méthode d’arrosage pratiquée. Les besoins en eau d’une culture sont définis comme étant la hauteur d’eau nécessaire pour satisfaire l’eau perdue par évapotranspiration d’une culture.
Pour la riziculture, les besoins en eau d’irrigation (B) se composent des besoins en eau propre des plantes et des besoins en eau correspondant aux pratiques culturales.
Les besoins en eau d’irrigation des plantes correspondent aux quantités d’eau perdues par ces plantes, par le processus d’évapotranspiration (évaporation et transpiration des plantes), qui ne sont pas comblées par la pluie.
L’évapotranspiration représente la quantité totale d’eau perdue par une culture vers l’atmosphère. En effet, elle est la somme de quantité d’eau perdue par la surface d’un sol nue par évaporation et celle perdue par les plantes par transpiration.
Ils dépendent alors de trois paramètres qui sont l’évapotranspiration, la pluviométrie; et le coefficient cultural.
En utilisant ces trois paramètres, on obtient les besoins en eau d’irrigation propre des plantes à l’aide d’une formule générale suivante : Bpl= Kc x ETp – Peff (8)
Dans laquelle :
K c = Coefficient cultural ;
ETp = Evapotranspiration potentielle en mm ; Peff = Pluie efficace en mm
L’utilisation d’un logiciel CROPWAT créé par Martin Smith, service des eaux (AGLW) de la FAO est une méthode de calculer l’évapotranspiration, l’évapotranspiration de référence et la pluie efficace. Ce logiciel a besoin des données fournies par l’utilisateur.
Pour calculer l’évapotranspiration potentielle ETo, il faut avoir les données de base suivantes : La température maximale et minimale ;
L’humidité du sol ; La vitesse du vent ; L’insolation.
Pour calculer la pluie efficace, la disponibilité de la pluviométrie moyenne mensuelle est impérative.
Le coefficient cultural ( Kc ), qui entre dans le calcul de besoin en eau de la plante est lié à la stade végétatif de la plante Pour la riziculture, ce coefficient varie de 1,10 à 0,95 dans le logiciel CROPWAT, du stade de repiquage jusqu’au stade de la récolte. Il dépend également du degré de couverture du sol en cas d’étalement de repiquage.

TOPOGRAPHIE

Afin de déterminer l’emplacement des ouvrages (captage, canal, digue, ouvrages sur canal), la hauteur optimale des ouvrages et par conséquent, les parcelles qui seront touchées par la réalisation du projet, la levée topographique a été effectuée.
Les travaux topographiques concernent l’ensemble du bas fond, site de l’ouvrage ainsi que le tracé du canal jusqu’à la tête du périmètre.
Les matériels utilisés pour la réalisation des levées topographiques sont :
Deux mires,
Un appareil théodolite équipé d’un trépied, et Un appareil de niveau.
Après avoir effectué les levées topographiques sur terrain, ces données vont être traitées par sur un logiciel nommé COVADIS dans AutoCAD pour établir les profils nécessaires à l’étude.
Travaux topographiques :
Les levés topographiques concernent :
Les profils en travers du bas fond ;
Les profils en long du canal. Notons que les tracés probables des canaux ont été discutés lors des visites de reconnaissance du terrain avec les riverains et lors des réunions.
A partir de ces plans côtés, profils en long et en travers réalisés, nous avons procédé à :
La détermination de la hauteur optimale de la digue de protection, compte tenu de l’axe de l’emplacement de cet ouvrage et du niveau de l’impact de la remontée de l’eau de mer,
La détermination de la hauteur optimale des ouvrages de captage, compte tenu des cotes des parcelles à desservir et de caractéristiques géotechniques et topographique du site,
Le calage de l’ouvrage de seuil ainsi que de l’ouvrage de prise, L’établissement du profil des sites d’ouvrages
L’établissement du profil en travers du périmètre
L’établissement des profils en long et en travers des canaux ainsi que le dimensionnement de ces canaux
Le tracé en plan et l’emprise des différents aménagements La détermination des métrés des différents ouvrages.

ETUDES D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL

L’évaluation environnementale pour les études d’Aménagement du Bas-Fonds d’Ankorefobe, dans le district d’Ambanja, a pour objectif de s’assurer que les activités menées dans le cadre des opérations du projet tiendront compte des enjeux environnementaux pour minimiser la dégradation de l’environnement et un changement néfaste au niveau social à la suite de la réalisation du projet, protéger et préserver la santé humaine, et enfin améliorer les résultats positifs environnementaux et sociaux.

METHODOLOGIE

La méthodologie de l’évaluation est composée de 4 principales étapes :
Etape 1 : Revue documentaire et analyse des données des études déjà réalisées ;
Etape 2 : Réunions d’information et de collecte de données ;
Etape 3 : Entretiens avec les personnes ressources ;
Etape 4 : Visite guidée et observation sur le terrain.
L’étape 1 a pour objectifs spécifiques de pré-identifier les principaux enjeux socio-environnementaux potentiels et de cadrer les investigations de terrain à réaliser.
Les réunions d’informations et de collecte de données, de l’étape 2, apportent les éléments nécessaires concernant la communauté touchée par le Projet. Elles permettent également d’avoir une vue d’ensemble de la perception des bénéficiaires sur le Projet. Elles donnent aussi une idée sur les principaux problèmes dans les périmètres et les principaux enjeux environnementaux dans la zone d’étude.
Des entretiens avec des personnes ressources ont été, par la suite, organisés pour des collectes de données plus précises. Ils ont ciblé les autorités locales comme les chefs de fokontany, ainsi que les responsables de chaque périmètre et quelques paysans.
Une visite guidée par les riverains et les représentants du Projet a également permis de voir l’emplacement des nouvelles infrastructures ainsi que les principaux problèmes environnementaux liés aux périmètres.
L’évaluation des impacts a pour but de déterminer l’importance des impacts engendrés par les travaux d’aménagement, l’exploitation du projet et les nouveaux milieux biologiques et socio-économiques créés.
Cette évaluation porte sur les impacts positifs et les impacts négatifs identifiés. La détermination de l’importance de l’impact, pour chaque composante du milieu, est évaluée en fonction de trois critères majeurs : l’intensité, l’étendue et la durée de l’impact.
L’intensité peut être forte, moyenne ou faible en fonction de l’atteinte de l’intégrité ou de la modification de l’existence.de la composante du milieu ;
L’étendue peut être régionale, locale ou ponctuelle ; et la durée peut être longue, moyenne ou courte si la durée dépasse ou non 10 ans ou un an.
L’importance de l’impact dépend de l’évaluation de ces critères. La corrélation des critères permet alors d’évaluer l’importance d’un impact comme « forte », « moyenne » ou « mineure ».
Notons que l’importance des impacts positifs n’est pas qualifiée.
Suivant l’importance des impacts négatifs (moyens ou majeurs), on recherche les mesures d’atténuations afférentes.

DESCRIPTION DU MILIEU RECEPTEUR

Les milieux récepteurs de l’impact du projet sont le milieu physique, écosystème, et le socio-économique du site du projet.

MILIEU PHYSIQUE

La description du milieu physique se focalise sur les caractéristiques suivantes :
Détermination et délimitation du relief qui environne le périmètre ainsi que le plan hydrologique y passant, à l’aide des cartes FTM BD 100, GoolgleEarth et cumulation des données disponibles au niveau de la GRET ;
Nature du sol de la zone concernée ;
Couverture végétale du périmètre et ses environs ; et
Les données climatiques de la zone d’étude observées par la station météorologique la plus proche.

MILIEU ECOSYSTEMES

L’écosystème sera évalué à partir des points suivants :
Observation des caractéristiques de la faune et flore environnant la zone que ce soit aquatique ou terrestre ; Détermination des aires protégées par le Projet ;

SOCIO-ECONOMIQUE

La socio-économie de la zone d’étude se détermine par :
La délimitation de la zone d’étude par rapport à la région ;
Les caractéristique de la population sur le nombre par ménage et le nombre total de la population par des enquêtes ; et
La source de revenus et les activités majeures de la population.

ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX MAJEURS

La difficulté de l’exploitation du bas-fond dans la zone d’étude augmente la pression sur les versants et l’exploitation de la zone marine. En effet suite à l’insuffisance de la production rizicole, la population tend de plus en plus vers les zones sensibles comme les versants pour la culture de riz sur brulis. De même, l’achat de riz blanc leur pousse à renforcer leur activité dans l’exploitation de l’océan et de l’aire marine qui constitue leur principale source de revenu. Le problème du manque de riz pourrait devenir le souci majeur de la population de la zone d’étude.

AMENAGEMENT PROJETE

CONTRAINTES PRINCIPALES DE L’AMENAGEMENT

La contrainte majeure du projet est que le site se trouve dans l’Aire Marine protégée alors que le bas fond a pour exutoire l’embouchure avec l’océan. La présence de mangrove conditionne ainsi les travaux à envisager sachant que ces zones doivent être scrupuleusement sauvegardées.
Pour cela, il est essentiel d’ :
évaluer la topographie des lits des ruisseaux pour les captages des débits nécessaires ; caler la période d’exécution des travaux face à la submersion instantanée du bas-fond ;

PRINCIPES DE L’AMENAGEMENT

Dans un premier temps, l’aménagement proposé consiste à empêcher la remontée de l’eau de mer à l’intérieur du bas fond et à évacuer les surplus d’eau sur le périmètre. Une fois la submersion maitrisée, les eaux nécessaires des ruisseaux du bas fond seront captées et dirigées pour desservir les différentes parcelles du périmètre. Trois ruisseaux principaux seront ainsi exploités : le ruisseau provenant du marais d’Ambodifanongana sur la piste vers Ambalihabe et les deux ruisseaux de Maroadabo.
Par ces principes, il est important d’évaluer les conditions assurant la culture en période de pluie et en période sèche par un système de drainage.

CONCEPTION DES AMENAGEMENTS

Le projet comprend les aménagements suivants :
Une digue de protection contre la remontée de l’eau de mer avec une batterie de clapets anti retour afin de permettre l’évacuation des eaux provenant du bas fond ;
Deux ouvrages de captage simple ; Des canaux de drainage ;
Des canaux d’irrigation ;
Des ouvrages sur canal : ouvrage de réalimentation, passage à zébu, murette de protection.

DIGUE DE PROTECTION

La digue de protection est constituée par des matériaux de granulométrie assez fine et étalée. Ils sont caractérisés par des matériaux extrêmement variés allant de l’argile pure très fine à des éléments très grossiers. Dans ce cas, on utilise des roches altérées facilement compactables, tels que des latérites, des schistes et grès.
La conception de l’ouvrage doit répondre aux conditions suivantes :
Le tassement, la disposition du massif et le compactage des matériaux se font à l’aide des engins ou des matériels de compactage.
Les volumes à mettre en œuvre pour la construction d’un barrage en terre ou digue, sont en général importants. La largeur en crête d’un barrage doit être suffisante large pour qu’il n’y ait pas de circulation d’eau importante lorsque la retenue est pleine.
L’infiltration d’eau dans la digue et dans la fondation a une incidence très importante sur la stabilité de l’ouvrage sur le périmètre. Par conséquent, il faut prévoir à l’intérieur du massif du barrage et éventuellement à l’intérieur des fondations de celui-ci un dispositif drainant et filtrant.
La submersion d’une digue au passage d’une forte crue est toujours un phénomène partiellement dangereux. Dans ce cas, la crue de projet doit passer sur l’évacuateur de crue.
La pente du talus est fixée par les conditions de stabilité mécanique de massif et ses fondations. Le choix du type de la digue dépend des matériaux disponibles pour la construction.
Les paramètres caractérisant une digue sont :
La longueur de la digue ; La hauteur maximale ; La largeur de la crête ; et Le fruit de la digue.
Une digue doit avoir un évacuateur de crue qui est pour le cas un clapet anti-retour pour arrêter l’intrusion de l’eau de mer dans le périmètre.
Pour le dimensionnement de l’ouverture, on utilise la formule suivante :
Q = m.S.(2xgxH)1/2 (9)

Q : le débit à évacuer en m3/s
m : coefficient de contraction pris égal à 0,6
g : accélération gravitaire
H : charge sur l’ouverture
S : aire de l’orifice
Les équipements clapets anti retour doivent pouvoir évacuer à temps le volume crée par la crue.

OUVRAGE DE CAPTAGE

Un réseau d’irrigation peut être alimenté en eau de différentes façons : soit en prélevant gravitairement sur une rivière ou un barrage soit en pompant dans ceux-ci, soit en pompant dans la nappe. Le cas le plus fréquent est le prélèvement gravitaire en rivière.
Prise au fil de l’eau
En général, une partie seulement du débit du cours d’eau est prélevée au moins pendant les hautes eaux. La prise d’eau peut consister simplement en une saignée que l’on fait sur la berge en espérant que l’eau s’y engouffrera ; c’est une prise directe. Si la saignée est pratiquée un peu en amont d’un seuil (barrage qui relève le plan d’eau et le maintien à peu près constant), on a une prise d’eau avec seuil.
Le meilleur emplacement d’une prise d’eau se trouve pour ces raisons dans un coude de rivière. Dans un coude, par inertie (force centrifuge), l’eau est projetée vers l’extérieur du coude, c’est-à-dire vers la rive concave. C’est donc là que l’on est le plus sûr de ne pas manquer d’eau.
Prise d’eau avec seuil
Les prises d’eau avec seuil sont les plus employées car elles présentent des avantages certains :
Le plan d’eau de la rivière est relevé, ce qui permet de dominer un périmètre irrigable plus étendu ; Le niveau de l’eau à la prise conserve une cote à peu près constante ;
L’alimentation du canal de dérivation est assurée pour autant que le cours d’eau porte au moins le débit nécessaire à ce canal, les eaux s’accumulant derrière le seuil et pouvant, s’il est nécessaire, passer entièrement dans le canal.
Une prise d’eau avec seuil doit comporter les ouvrages suivants :
Le seuil lui-même qui forme ainsi déversoir ; Les vannes de décharges, et
Un vannage de prise muni de grille.

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Table des matières

LISTE DES ABREVIATIONS
INTRODUCTION
CHAPITRE 1. CONTEXTE DU PROJET
1.1. OBJECTIF DU PROJET
1.2. PRESENTATION GENERALE DU PROJET
1.3. PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
1.3.1. MILIEU PHYSIQUE
1.3.1.1. CONDITION CLIMATIQUE
1.3.1.2. REGIME DE TEMPERATURE
1.3.1.3. LES APPORTS PLUVIOMETRIQUES DE LA ZONE
1.3.1.4. HYDROGRAPHIE ET RELIEF
1.3.1.5. CADRE GEOLOGIQUE
1.4. RESULTATS ATTENDUS
CHAPITRE 2. ETUDES TECHNIQUES DU PROJET
2.1. ETAT DES LIEUX
2.1.1. NATURE DU SOL
2.1.2. AMENAGEMENT HYDRO-AGRICOLE ACTUEL
2.1.3. AUTRES INFRASTRUCTURES
2.2. HYDROLOGIE
2.2.1. PLUVIOMETRIE
2.2.1.1. PLUVIOMETRIE MAXIMALE JOURNALIERE
2.2.1.2. PLUVIOMETRIE MOYENNE INTERANNUELLE
2.2.2. BASSIN VERSANT D’ALIMENTATION EN RESSOURCES EN EAU DU PERIMETRE
2.2.3. EVALUATION DES APPORTS EN RESSOURCES EN EAU DE SURFACE
2.2.3.1. DEBITS MOYENS MENSUELS
2.2.3.2. EVALUATION DES DEBITS DE CRUES
2.3. BESOIN EN EAU
2.4. TOPOGRAPHIE
2.5. ETUDES D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL
2.5.1. METHODOLOGIE
2.5.2. DESCRIPTION DU MILIEU RECEPTEUR
2.5.2.1. MILIEU PHYSIQUE
2.5.2.2. MILIEU ECOSYSTEMES
2.5.2.3. SOCIO-ECONOMIQUE
2.5.3. ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX MAJEURS
2.6. AMENAGEMENT PROJETE
2.6.1. CONTRAINTES PRINCIPALES DE L’AMENAGEMENT
2.6.2. PRINCIPES DE L’AMENAGEMENT
2.6.3. CONCEPTION DES AMENAGEMENTS
2.6.3.1. DIGUE DE PROTECTION
2.6.3.2. OUVRAGE DE CAPTAGE
2.6.3.3. CANAUX D’IRRIGATIONS
2.6.3.4. CANAL DE DRAINAGE
2.6.3.5. OUVRAGES PARTICULIERS
2.6.4. LES MATERIAUX A UTILISER
2.6.4.1. AGREGATS POUR BETON
2.6.4.2. TERRAIN POUR LE REMBLAI DE LA DIGUE
CHAPITRE 3. RESULTATS ET DISCUSSIONS DES ETUDES PRELIMINAIRES
3.1. ETAT DES LIEUX
3.1.1. NATURE DU SOL
3.1.2. IRRIGATION ACTUELLE
3.2. HYDROLOGIE
3.2.1. LA PLUVIOMETRIE
3.2.1.1. RESULTAT DE CALCUL DES PLUVIOMETRIES MAXIMALES JOURNALIERES DE DIFFERENTES FREQUENCES
3.2.1.2. RESULTAT DE CALCUL DES PLUVIOMETRIES MOYENNES INTERANNUEL DE DIFFERENTES FREQUENCES
3.2.2. CARACTERISTIQUE DU BASSIN VERSANT
3.2.3. RESULTATS DE CALCUL DES DEBITS
3.2.3.1. DEBIT MOYEN MENSUEL
3.2.3.2. DEBITS DE CRUES
3.3. RESULTATS DE CALCUL DE BESOIN EN EAU
3.3.1. BESOIN EN EAU DU PERIMETRE
3.3.2. ADEQUATION RESSOURCE BESOIN
3.4. RESULTATS TOPOGRAPHIQUES
3.5. RESULTAT D’EVALUATION DE L’IMPACT ENVIRONNEMENTAL
3.5.1. DESCRIPTION DU PROJET
3.5.2. MILIEUX RECEPTEURS
3.5.2.1. MILIEU PHYSIQUE
3.5.2.2. ECOSYSTEMES DE LA ZONE D’ETUDE
3.5.2.3. SOCIO-ECONOMIQUE
3.6. PRINCIPAUX IMPACTS POTENTIELS
3.6.1. SOURCES D’IMPACTS IDENTIFIEES
3.6.2. LES IMPACTS POSITIFS ET LES MESURES DE RENFORCEMENT
3.6.3. LES IMPACTS NEGATIFS ET LES MESURES D’ATTENUATION
3.7. RESULTATS DE CONCEPTION DES OUVRAGES
3.7.1. CARACTERISTIQUES DE LA DIGUE DE PROTECTION ET LE CLAPET ANTI-RETOUR
3.7.2. CARACTERISTIQUE DES OUVRAGES DE CAPTAGE
3.7.3. DIMENSION DES CANAUX D’IRRIGATION
3.7.4. CARACTERISTIQUES DES CANAUX DE DRAINAGE
3.8. DISCUSSION DES RESULTATS
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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