Bandes réfléchissantes (bandes lumineuses) et jumelles infrarouges

Télécharger le fichier pdf d’un mémoire de fin d’études

Faunes de Vertébrés en générale

Oiseaux

Le Parc National Ankarafantsika est considéré comme le royaume des oiseaux car parmi les 129 espèces inventoriées, 58% sont endémiques de Madagascar. On y rencontre des espèces rares et menacées : Xenopirostris damii (Vanga de Van Dam), Mesitornis variegata (Mésite varié), toutes les deux ont été découvertes à Ankarafantsika vers la fin des années 20 (Lavauden, 1932).
La plupart des oiseaux de la région d’Ankarafantsika sont présents dans tout Madagascar. Toutefois, plusieurs espèces d’importance particulière pour la conservation se trouvent dans le Parc tels que Haliaeetus vociferoïdes (Ankoay) qui est l’un des oiseaux de proie les plus rares au monde, Philepitta schlegeli, Mesitornis variegata et Xenopirostris damii (Schulenberg et Randrianasolo, 1997).

Reptiles

Ankarafantsika présente une riche faune de Reptiles avec 70 espèces dont le taux d’endémicité est de 86%. La faune herpétologique du Parc National Ankarafantsika est principalement constituée par des espèces du domaine de l’Ouest avec des formes typiques du Sud (Oplurus cyclurus et Phelsuma mutabilis) et du domaine de Sambirano (Uroplatus henkeli et Heterixalus tricolor) (Ramananjatovo et Rabibisoa, 1997).
Le parc National Ankarafantsika est bien connu par la présence de quelques espèces endémiques locales tels que Geochelone yniphora (Blommers-Schlosser et Blanc, 1991 ; 1993).

Amphibiens

Douze espèces d’Amphibiens ont été recensées dans le Parc National Ankarafantsika dont 9 sont endémiques malgaches soit un pourcentage de 75% d’endémicité. Trois espèces nouvelles pour la science et n’avaient jamais été vu ailleurs ont été recensées en 1997 par Ramananjatovo et Rabibisoa, ce sont : Boophis sp., Stumpffia sp., et Paroedura sp.

Mammifères

Trente espèces mammifères se trouvent à Ankarafantsika dont 21 sont endémiques de Madagascar soit un taux d’endémicité de 70% (Razafy, 2000).
8 espèces de lémuriens ont été recensées dont 3 sont endémiques du Parc : Microcebus ravelobensis (Zimmermann et al., 1998), Propithecus verreauxi (Mittermeier et al., 1994 ; Tattersall, 1982) et Propithecus coquereli, Eulemur mongoz (Mittermeier et al., 1992).
Parmi les 6 espèces de Rongeurs, une est endémique d’Ankarafantsika, Macrotarsomys ingens (Rakotondravony et al., 1997).
Parmi les carnivores, deux espèces endémiques de Madagascar ont été inventoriées:Cryptoprocta ferox, Eupleres goudoti major et une autre espèce introduite, Viverricula indica.
Malgré la présence des chercheurs sur les mammifères dans le Parc pendant plus de quatre décennies, la population de chauve-souris n’a pas encore été étudiée en détail.
Durant l’évaluation rapide dans le Parc en 1997, une seule espèce de chauve-souris a été recensée : H. c. commersoni (Rakotondravony et al., 1997).

Poissons

La faune ichtyologique malgache est très riche en formes endémiques. Dix espèces, réparties en 4 Familles ont été répertoriées à Ankarafantsika. Parmi elles, 4 sont endémiques de la région : Paretroplus kieneri, Paretroplus maculatus, Paretroplus sp., et Spratellomorpha bianalis (Razafy, 2000).
La plupart des lacs et des rivières à l’intérieur du Parc National Ankarafantsika sont envahis par des espèces de poissons introduites : Heterotis niloticus (Vangolopaka), Ophicephalus striatus (Fibata), et Tilapia sp. (Tilapia).

Faune d’Invertébrés en générale

Il y a peu de renseignement sur les Arthropodes dans le Parc National Ankarafantsika jusqu’à maintenant, sauf pour les Cicindèles et les Scorpions.
Après l’évaluation rapide, Andriamampianina (1997) a inventorié 12 espèces de Cicindèles, ce qui porte le nombre de Cicindèles actuellement connues dans le Parc à 19, dont une espèce endémique de la région : Chaettaxis descarpentriesi.
Six espèces de Scorpions ont été inventoriées en 1997 dont Grophus bistriatus, Grophus hirtus , Grophus madagascariensis , Titiobuthus lucileae, et Opisthacanthus madagascariens.

Description des sites d’étude

L’étude a eu lieu surtout sur deux endroits différents : le Jardin Botanique A et le Jardin Botanique B (Carte 3, page 11), mais il y a d’autres sites. Ces deux principaux sites d’étude sont séparés par la route nationale 4. Ils appartiennent à différents types de forêt et peuvent être distingués par les différents niveaux de dégradation de la végétation (Richard, 1978 ; Rendigs, 1999 ; Rasoloarison et al., 2000).
Le Jardin Botanique A (JBA) est considéré dans cette étude comme une forêt intacte, et le Jardin Botanique B (JBB) est considéré comme une forêt dégradée (Carte 4, page 13 et Carte 5, page 15).

Jardin Botanique A (JBA)

Le Jardin Botanique A (JBA) est une forêt plus ou moins intacte situé à 16°19’06.2’’ latitude Sud et 46°48’34.8’’ longitude Est, de 30,6 ha de superficie et est utilisé par les chercheurs et qui se trouve à 1km environ à l’Ouest du campement à Ampijoroa (Carte 4, page 13). Des pistes ont été tracés au niveau de ce jardin de manière à former un système de grille avec des intersections tous les 50m appelé grille de recherche (Rendigs et al., 2003).
La forêt sur cette grille de recherche pousse sur un sol sableux infertile, avec une capacité très basse pour la rétention d’eau (Richard, 1978).

Faune

Cette parcelle de forêt possède une grande diversité biologique. Sur cette biodiversité, il y a des espèces de lémuriens telles que Microcebus murinus, Propithecus verreauxi coquereli, Eulemur mongoz ; des espèces de Reptiles tels que Furcifer rhinoceratus.
Parmi cette Biodiversité, il y a aussi beaucoup d’oiseaux endémiques : Xenopirostris damii (Vanga de Van Dam), Mesitornis variegata (Mesite varié) et non endémiques : Haliaeetus vociferoïdes (Ankoay), Philepitta schhlegeli.

Flore

Le Jardin Botanique A est une forêt plus ou moins intacte dont les arbres les plus abondantes sont : Mummea punctata (Nanto), Rhopalocarpus similis (Hazondringitra), Baudounia fluggeiformis (Manjakabenitany), et Nesogordiinia stylosa (Hazomena).
Notons que la végétation dans ce jardin est perturbée par l’exploitation de Dioscorea macibus, un tubercule utilisé par les populations locales comme nourriture en période de soudure.
Cette portion de forêt est constituée par des grands arbres de 10 à 15m de haut et des lianes qui poussent sur du sable blanc, est limitée par des pistes formant la grille de recherche au niveau de la station forestière d’Ampijoroa.

Jardin Botanique B (JBB)

Le Jardin Botanique B est une forêt plus ou moins dégradée, placée près du lac Ravelobe et est situé à 18°54’22.4’’ latitude Sud et 47°33’05.5’’ longitude Est (carte 5, page 15). Il a une superficie de 6 ha utilisé par les chercheurs et qui se trouve à 1km environ au Nord-Est du village d’Ampijoroa (Rendigs et al., 2003).

Faune

Cette partie de la forêt a une faune spécifique avec la présence du petit lémurien nocturne endémique de ce Jardin seulement : Microcebus ravelobensis.
Cette partie de la forêt est riche en Reptiles, avec la présence d’espèces endémiques telles que Brookesia decaryi, Furcifer rhinoceratus,….

Flore

Cette partie de la forêt est plus ou moins dégradée, et le niveau de cette dégradation se traduit par la présence de quelques plantes indicatrices telles que : Erythroxylum platycladum (Tapiaka), Grangeria porosa (Mevalafika), et Pachypodium sp.
La végétation dans ce jardin est prédominée par de grands arbres tels que Tamarindus indica, de légumineuses et de Moraceae. Ce jardin présente des caractéristiques reflétant l’influence anthropologique par l’existence d’arbres de plantation importés, comme Mangifera indica (Manga) et Tectona grandis. La végétation est relativement hétérogène de forêt galerie, partiellement inondée durant la saison de pluie (Rendigs et al., 2003).
Le jardin botanique B est représenté par de grands arbres de 20m de haut et des petits arbres d’une hauteur de 2 à 3m, ainsi que des savanes arborées qui poussent sur un sol dure. Une partie du JBB est traversé par une grande piste et des petites pistes formant la grille de recherche.

Autres sites

D’autres sites ont été aussi visités durant cette étude comme une forêt plus ou moins intacte à Antafinitsimikiky et la forêt située à Befotoana (Carte 1, page4).

DESCRIPTION DE L’ESPECE ETUDIEE

Le matériel biologique est la sous-espèce : H. c. commersoni ou chauve-souris de Commerson à nez feuillu.

Généralités sur H. c. commersoni

Les Chauves-souris sont des mammifères volants, nocturnes qui peuvent être frugivores (Megachiroptères) ou insectivores (Microchiroptères). La sous-espèce H. c. commersoni est parmi les Chauves-souris insectivores dans le sous-ordre des Microchiroptères.

Historique

La Chauve-souris de Commerson à nez feuillu (Commerson’s leaf–nosed bat) a été découverte par E. Geoffroy (1813). Cette espèce a changé de nom plusieurs fois jusqu’à maintenant.
En 1813, E. Geoffroy a nommé cette espèce Rhinolophus commersoni qu’il a découvert à Fort-Dauphin.
En 1871, Peters et Monatsber l’a nommé Phyllorhina commersoni.
En 1906, Andersen et Ann a donné le nom de Hipposideros commersoni.
En 1932, G.Grandidieri et Petit ont confirmé le nom Hipposideros commersonii.
En 1948, E. Geoffroy lui a redonné le nom de Hipposideros commersoni.
En 1963, Hill et Bull l’a classé en sous-espèce, c’est donc aujourd’hui Hipposideros commersoni commersoni.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

I NTRODUCTION
I – GENERALITE SUR LE PARC NATIONAL ANKARAFANTSIKA
I -1- Description générale du Parc National Ankarafantsika
I -1-1- Historique du Parc
I -1-2- Situation géographique
I -1-2-1- Localisation géographique
I -1-2-2- Relief
I -1-2-3- Climat
I -1-2-4- Formation végétale
I -1-2-5- Faune
I -1-2-5-1- Faunes de Vertébrés en générale
a ) Oiseaux
b ) Reptiles
c ) Amphibiens
d ) Mammifères
e ) Poissons
I -1-2-5-2- Faune d’Invertébrés en générale
I -2-Description des sites d’étude
I -2-1- Jardin Botanique A (JBA)
I -2-1-1- Faune
I -2-1-2- Flore
I -2-2- Jardin Botanique B (JBB)
I -2-2-1- Faune
I -2-2-2- Flore
I -2-3Autres sites
I I- DESCRIPTION DE L’ESPECE ETUDIEE
I I-1- Généralités sur H. c. commersoni
I I-1-1- Historique
I I-1-2- Position systématique
I I-1-3- Distribution géographique de H. c. commersoni
I I-1-4- Caractères distinctifs
I I-2- Habitat
I I-3- Gîtes
I I-4- Reproduction
I II- METHODOLOGIE
I II-1- Sur terrain
I II-1-1- Méthode d’observation de l’habitat de H. c. commersoni
I II-1-2- Méthode de capture des Chauves-souris
a ) Filet japonais
b ) Les piliers utilisés
c ) Placement des filets
I II-1-3- Méthode de mensuration
a ) La mensuration proprement dite
b ) Le pesage
I II-1-4- Détermination du sexe et de l’age de la Chauve-souris
a ) Identification du sexe
b ) Détermination de l’âge
I II-1-5- Technique d’observation
I II-1-5-1- Techniques pour l’observation des comportements
a ) Bandes réfléchissantes (bandes lumineuses) et jumelles infrarouges
b ) Radio télémétrie
c ) Rasage
I II-1-5-2- Méthode de détection ultrasonique ou « B at Detector »
I II-1-5-3 Technique de comptage
I II-1-6- Méthode et technique de collecte de fèces
I II-1-7- Méthode d’échantillonnage des insectes sur le terrain
I II-2- Au laboratoire
I II-2-1- Détermination des insectes capturés dans le Parc
I II-2-1-1- Préparation des montages
I II-2-1-2- Identification et comptage des insectes capturés
I II-2-1-3- Classification des insectes
I II-2-2- Analyse des matières fécales
I II-2-2-1- Montage des préparations
I II-2-2-2- Analyse des fragments d’insectes dans les crottes
I II-2-2-3- Détermination et comptage des fragments d’insectes
I II-3- Abondance relative
I II-4- La sélection alimentaire de H. c. commersoni
I II-5- Méthode d’analyse des données
I II-5-1- Statistique descriptive (Dytham,1999 ; Waite, 2000)
I II-5-2- Statistique analytique
I I-5-2-1- Pour les tests non paramétriques
a ) Le test de Mann-Whitney (Dytham,1999 ; Waite, 2000)
b ) Le test de Kruskal-Wallis (Dytham,1999 ; Waite, 2000)
c ) Le test de Spearman (Dytham,1999 ; Waite, 2000)
I II-5-2-2- Les tests paramétriques
a ) Le t-test apparié (Dytham,1999 ; Waite, 2000)
b ) Le t-test non apparié (Dytham,1999 ; Waite, 2000)
I V- RESULTATS ET INTERPRETATIONS
I V-1- Variation de l’activité de H. c. commersoni
IV-1-1- Variation de l’activité de H. c. commersoni dans les différents h abitats
IV-1-2- Comparaison des activités de H. c. commersoni selon les différents t ypes de pistes
IV-1-3- Comparaison de l’activité de H. c. commersoni selon le type de v égétation
I V-2- Variation des captures selon l’heure et l’habitat
I V-3- Morphologie de H. c. commersoni
I V-3-1- Description de l’espèce
I V-3-2- Analyse morphométrique
I V-4- Analyse du comportement alimentaire
I V-4-1- Résultats des observations directes
I V-4-2- Radio télémétrie
IV-5- Analyse de l’activité des Chauves-souris par la détection u ltrasonique
I V-5-1- Variation des nombres de passages au niveau de JBA
I V-5-2- Variation du nombre de passage au niveau de JBB
I V-6- Résultats des captures d’insectes
I V-6-1- Description des insectes collectés dans le Parc
N ombres
N ombres
N ombres
N ombres
IV-6-2- Variation des Coléoptères et des Hémiptères selon les sites d’étude
VI-6-3- Variation du nombre de Coléoptères et d’Hémiptères selon l’heure
I V-6-4-Variation des insectes capturés selon la taille
I V-7- Résultats de l’analyse des matières fécales
I V-7-1- Description des insectes présents dans les fèces
I V-7-1-1- Coléoptères
I V-7-1-2- Hémiptères
I V-7-2- La sélection alimentaire de H. c. commersoni
V – DISCUSSION
V -1- Le type d’habitat fréquenté par H. c. commersoni
V -2- Les Gîtes
V -3- La population de H. c. commersoni
V -3-1- Site de capture
V -3-2- Migration
V -3-3- Les intempéries
V -3-4- Bandes réfléchissantes
V -3-5- Abondance relative
V -4- Morphologie de H. c. commersoni
V -5- Comportement
V -5-1- Comportement de chasse
V -5-2- Observations directes
V -5-3- Radio télémétrie
V -6- Activité par la détection ultrasonique
V -7- Insectes
V -8- Régime alimentaire
V -9- Menaces
V -10- Conservation
C ONCLUSION
B IBLIOGRAPHIE
A NNEXES
P teropus rufus Tiedmann 1808
N ycteris madagascariensis Grandidier 1937
T riaenops rufus* Milne-Edwards 1881
N eoromicia somalicus malagasyensis
S cotophilus robustus Milne-Edwards 1881
M iniopterus fraterculus Thomas et Schwann 1906
M ops midas miarensis Sundevall 1843

Télécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *