Historique
ย ย Les antibiotiques ont rรฉvolutionnรฉ la thรฉrapeutique mรฉdicale car ils ont de larges indications en prรฉvention comme en traitement des infections dรฉclarรฉes. L’histoire des antibiotiques tourne autour de la dรฉcouverte de la PENICILLINE. Il y a eu la pรฉriode avant sa dรฉcouverte : cโest lโempirisme aidรฉ plus ou moins par le traditionalisme des herboristes. Puis la pรฉriode aprรจs sa naissance plus ou moins difficile mais aidรฉe par lโessor de la connaissance en microbiologie.
Dรฉveloppement de la microbiologie
ย ย Lโidรฉe que certaines maladies puissent รชtre dues ร des รชtres vivants et invisibles a รฉtรฉ รฉmise au 1er siรจcle avant Jรฉsus-Christ par Marcus Terentius Varro (116-27 avant JC.) ; il admettait dans son ouvrage De rerum rusticarum agricultura , ยซ lโexistence de certains animaux minuscules, que les yeux ne peuvent voir, mais qui, au moyen de lโair et en passant par la bouche et les narines atteignent le corps et engendrent de graves maladies ยป. Cependant, il faut attendre la fin du XVe siรจcle, pour quโapparaissent les premiรจres idรฉes ยซ modernes ยป sur les maladies infectieuses. Elles concernent surtout la syphilis. En 1496, Ulsรฉnium en affirme la contagiositรฉ, puis vers 1519, Van Hutten propose comme agents รฉtiologiques ยซ de petits vers ailรฉs ยป et Paracelse de ยซ petitsgermes vivants ยป. Ces idรฉes, bien que combattues par la majoritรฉ des mรฉdecins, eurent pour consรฉquence la prise de mesures prophylactiques ; ainsi, dรจs 1500, certaines villes italiennes avaient instituรฉ un contrรดle sanitaire des prostituรฉes. Le premier grand prรฉcurseur de la bactรฉriologie fut le mรฉdecin et poรจteJรฉrรดme Frascator de Vรฉrone. Dans son traitรฉ sur les maladies contagieuses, De contagione et contagiosis morbis et curatione (Venise โ 1546), il affirme lโexistence de ces petits organismes vivants, invisibles, capables de reproduire et de se multiplier, quโil appelle Contagium vivum ou Seminaria contagiosis.
Cรฉphalosporines dโhรฉmisynthรจses (25)
Elles existent sous deux formes gallรฉniques.
Cรฉphalosporines parentรฉrales En 1953, Newton et Abraham dรฉcouvrirent, ร partir de la souche de Cephalosporium acremonium, isolรฉe en Sardaigne par Brotzu, une substance voisine des pรฉnicillines, rรฉsistant ร lโhydrolyse par les pรฉnicillases produites par Staphylococcus aureus, quโils dรฉnommรจrent CEPHALOSPORINE. . A partir de celle-ci ont รฉtรฉ prรฉparรฉs un certain nombre de dรฉrivรฉs actifs sur ces souches productrices de pรฉnicillases comme la cรฉphalotine, la cรฉphaloridine. Lโaccroissement du nombre des infections dues aux bactรฉries ร gram nรฉgatif, a conduit ร intensifier les recherches permettent lโhรฉmisynthรจse de la cรฉfoxitine, du cรฉfuroxine et du cรฉfamandole. La recherche dans le domaine des cรฉphalosporines doit rรฉpondre ร un certain nombre dโobjectifs, ร savoir รฉlargissement du spectre antibactรฉrien, accroissement de lโactivitรฉ antibactรฉrienne, amรฉlioration des performances pharmaceutiques, innovation galรฉnique.
Cรฉphalosporines oralesLa recherche dโantibiotiques de le famille des bรชta-lactamines absorbablespar voie orale et non dรฉtruites par lโacide gastrique, a entraรฎnรฉ lโhรฉmisynthรจses desphรฉnoxypรฉnicillines. Le tournant important a รฉtรฉ lโhรฉmisynthรจse des ฮฑ13 aminopรฉnicillines, dont le chef de file est lโampicilline. A partir de cette structure, lโidรฉe dโhรฉmisynthรจse des cรฉphalosporines ฮฑ-aminรฉes a conduit ร la cรฉphaloglycine. Actuellement, le nombre croissant de dรฉrivรฉs nรฉcessite de les classer. Les cรฉphalosporines orales peuvent รชtre sous-divisรฉes en sept sous-groupes :
– I et II regroupent les cรฉphalosporines ฮฑ-aminรฉes. Le groupe I comporte les dรฉrivรฉs de type phรฉnylglycine subdivisรฉs en trois sous-groupes( (Ia ร Ic) suivant la nature de la chaรฎne latรฉrale, en position 3 du noyau cรฉphรจme. In vitro, la molรฉcule la plus active, semble รชtre le cรฉfaclor, cependant son profil pharmacocinรฉtique est peu favorable.
– II est constituรฉ de molรฉcules bicyclique ฮฑ-aminocรฉphรจmes.
– III rassemble des dรฉrives divers de type guanidino cรฉphรจme comme ICI 156488, ou autre comme le ceftibuten (7432S).
– IV regroupe les progrogues, qui se rรฉpartissent en quatre sousgroupes en fonction de la structure chimique : ฮฑaminocรฉphalosporines, les cรฉphalosporines ฮฑ et non ฮฑ-substituรฉes et les aryloxyiminocรฉphรจmes.
– sous-groupe IV. B, une molรฉcule est en cours de dรฉveloppement, le cรฉfotiam-hexetil oral (SCE 2174) ; tous les nouveaux dรฉrivรฉs appartiennent au sous-groupe IV.D comme le ceftรฉtrame, le cefรฉtamet et le cefpodoxime.
– V comprend les molรฉcules ร groupement aminothiazolyles et non estรฉrifiรฉes comme le cefixime et le FK 482.
– VI ne contient pour le moment quโune seule molรฉcule en cours de dรฉveloppement, LY 163892, il sโagit dโun carbacรฉphรจme, et des 2- isocรฉphรจmes.Tous les nouveaux dรฉrivรฉs possรจdent un large spectre antibactรฉrien et une activitรฉ comparable ร celle du cรฉfotiam sur les bacilles ร gram nรฉgatif. Lโintรฉrรชt des cรฉphalosporines orales est multiple. Il est prรฉfรฉrable, lorsque lโรฉtat infectieux du patient le permet, de recourir ร la voie orale en remplacement de la voieparentรฉrale. Les cรฉphalosporines orales possรจdent un certain nombre dโavantages par rapport aux autres classes chimiques administrables per os. Elles peuvent รชtre administrรฉes aux enfants, aux sujets รขgรฉs et aux femmes enceintes, contrairement aux quinolones, au cotrimoxazole ou aux cyclines.
AVENIR DE LโANTIBIOTHERAPIE
ย ย De nos jours, notre arsenal thรฉrapeutique est dรฉjร riche. En effet, la majoritรฉ des infections peuvent รชtre traitรฉes par les antibiotiques disponibles, quโil sโagisse des cรฉphalosporines de troisiรจme gรฉnรฉration, des fluoroquinolones, des nouveaux macrolides comme la roxithromycine ou de composรฉs plus anciens dont lโutilitรฉ nโa pas รฉtรฉ remise en cause. Mais nous sommes toujours une รฉpรฉe de Damoclรจs sur notre lendemain :
– les maladies รฉmergentes comme le SIDA
– les rรฉsistances
– les allergies
ETUDES IN VIVO CHEZ LโANIMALย
โข Lโactivitรฉ antibactรฉrienne รฉlevรฉe de la Rocรฉphine constatรฉe in vitro est confirmรฉe in vivo, conditions dans lesquelles elle est souvent supรฉrieure.
โข Sur les infections expรฉrimentales ร germes modรฉrรฉment sensibles in vitro, la Rocรฉphine a donnรฉ de trรจs bons rรฉsultats, contrairement ร ce qui se passe avec dโautres cรฉphalosporines. Ce phรฉnomรจne est dรป aux propriรฉtรฉs pharmacocinรฉtiques exceptionnelles de la Rocรฉphine qui font que celle-ci sรฉjourne trรจs longtemps au lieu de lโinfection ร des concentrations assurant trรจs largement un effet antibiotique.
โข La synergie observรฉe in vitro entre la Rocรฉphine et un aminoside se retrouve in vivo : dโexcellents rรฉsultats ont รฉtรฉ obtenus sur des infections ร Ps. aeruginosa.
โข La bonne diffusion de la Rocรฉphine au travers des mรฉninges enflammรฉes et les concentrations se maintenant pendant une pรฉriode prolongรฉe dans le LCR, alliรฉes ร la haute sensibilitรฉ des germes, occasionnent un effet thรฉrapeutique exceptionnellement รฉlevรฉ lors de mรฉningite expรฉrimentale.
โข Une dose unique de Rocรฉphine suffit ร donner de bons rรฉsultats dans la pyรฉlonรฉphrite expรฉrimentale.
โข La Rocรฉphine sโest avรฉrรฉe trรจs active dans le traitement de la syphilis expรฉrimentale.
โข La Rocรฉphine pรฉnรจtre dans les abcรจs et y exerce pleinement son action.
Posologie
ย ย Le comportement pharmacocinรฉtique de la Rocรฉphine fait clairement ressortir que lโemploi thรฉrapeutique de ce produit ne requiert quโune seule administration par jour. Cela a รฉtรฉ confirmรฉ dans le cadre des essais cliniques. La posologie habituelle chez les adultes et les enfants de plus de douze ans est normalement de 1 ร 2 g une fois par jour.Dans les cas graves ou en prรฉsence de germes moyennement sensibles, la dose journaliรจre peut รชtre augmentรฉe. Exceptionnellement, elle peut dรฉpasser 4 g ; dans de tels cas, il est recommandรฉ de lโadministrer ร intervalles de douze heures. Les nourrissons et les petits enfants sont traitรฉs, en fonction de la gravitรฉ de lโinfection, ร raison de 20
โ 80 mg par kg de poids corporel, administrรฉs habituellement en une fois par 24 heures. La durรฉe du traitement est fonction de lโรฉvolution de la maladie. Il convient que lโadministration du produit soit poursuivie au minimum pendant les trois jours suivant la disparition de la fiรจvre. Lโadministration a lieu par voie intramusculaire ou intraveineuse ou encore sous forme de perfusion brรจve.
Rรฉsumรฉ du PROTOCOLE OPERATOIRE :
– incision de Langenbeck- Kocher
– mรฉdaillon trochantรฉrien prenant le vaste externe et le moyen fessier en digastrique
– rรฉsection de la tรชte fรฉmorale qui est trรจs haute et ne peut รชtre abaissรฉe
– prรฉparation de la cotyle dont le sourcil est รฉmoussรฉ et la cavitรฉ remplie de fibrose dense
– contention de la colonne postรฉrieure par une plaque de Muller avec 4 vis dont deux ร spongieux
– prรฉparation du fรปt fรฉmorale
– avec la tรชte fรฉmorale rรฉsรฉquรฉe on prรฉpare des lames de greffon que lโon glisse dans la surface quadrilatรจre pour soutenir lโarriรจre-fond du cotyle, qui, ร lโexamen , montre des lignes de fracture comminutive
– la prothรจse est placรฉe avec du ciment sur le cotyle
– la partie fรฉmorale est seulement impactรฉe
– reposition de la plaque de grand trochanter maintenue par deux fils mรฉtalliques en hauban
– fermeture plan par plan avec pose de drain de Redon Suites Opรฉratoires :
Traitement :
– Antibiothรฉrapie : Rocรฉphine 2 gr par en perfusion et Gentamycine 2gr par jour en IM pendant Six jours
– AINS : Profenid injectable ; Prodafalgan 2 gr en IV le soir
– A J+7 jusquโร J+12 : Rocรฉphine 1gr en IM avec Gentamycine et AINS en suppositoire
Soins :
– pansement ร J+1 puis tous les deux jours
– ablation du Redon ร J+6
– ablation des fils ร J+12
– prรฉvention dโescarre
– alimentation normale ร J+6
– mobilisation passive puis active des articulations des deux membres supรฉrieurs et du membre infรฉrieur droit dรจs J+2
Sortie ร J+15 :
– bon รฉtat gรฉnรฉral
– position assise
– position en dรฉcubitus latรฉral droit autorisรฉe ร 60ยฐ, mais en surveillant lโabduction, rotation interne du membre opรฉrรฉ gauche
– contrรดle radiographique ร la sortie : bonne position de la prothรจse
– prescriptions en externe : Profenid LP 200, Dรฉfatigant gรฉnรฉral ( Sargenor* ), Calcium
– massage et rรฉรฉducation fonctionnelle sans manipulation intempestive du membre opรฉrรฉ. La position debout sera discutรฉe ร partir de J+45 sans appui ร gauche.
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE :
1. GENERALITES SUR LES ANTIBIOTIQUES
1.1- Historique
1.2- Dรฉveloppement de la microbiologie
1.3- Traitement empirique
1.4- Les agents chimiques
1.5- Antibiose
1.6- Antiseptiques
1.7- La pรฉnicilline
1.8- La pรฉriode post-pรฉnicilline
2. SYNTHESE
3. AVENIR DE L’ANTIBIOTHERAPIE
DEUXIEME PARTIE :
1. GENERALITES SUR LA ROCEPHINE
2. CHIMIE
3. ETUDE IN VITRO
3.1- Bactรฉricide
3.2- Synergie et antagonisme
4. ETUDE IN VIVO CHEZ L’ANIMAL
5. TOXICOLOGIE
6. PHARMACOLOGIE CLINIQUE
6.1- Pรฉnรฉtration dans les os
6.2- Elimination
6.3- Efficacitรฉ antibactรฉrienne chez l’homme
7. RESULTATS CLINIQUES
8. INDICATIONS, POSOLOGIE, EMPLOI ET INTERACTIONS
8.1- Indications
8.2- Posologie
9. CASUITIQUES
TROISIEME PARTIE :
1- COMMENTAIRES
2- SUGGESTIONS
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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