Avantages et inconvénients des systèmes agroforestiers
Evolution de l’agroforesterie (olivier – cultures intercalaires) au Maroc:
Bien que l’agroforesterie soit traditionnellement pratiquée au Maroc, peu de recherches scientifiques à l’échelle nationale s‘y sont intéressées. A l’échelle internationale, ce sujet est entouré d’un grand intérêt notamment pour les nombreux avantages que l’agroforesterie assure dont la promotion de la biodiversité, la diversification des productions, le contrôle de l’érosion, la valorisation des intrants, la séquestration du carbone, etc. (Daoui ; 2014).
Une équipe multidisciplinaire de chercheurs s’est penchée à l’INRA Meknès sur la problématique de l’optimisation des cultures intercalaires(CI) dans les oliveraies en pente (céréales, légumineuses, plantes aromatiques et médicinales…). Les activités de recherche ainsi conduites dans différentes zones (Ouazzane, Taounate, Taza, Khénifra, Sefrou et en station expérimentale) visent :
– La détermination des conditions pédoclimatiques et pratiques où l’association olivier – CI est opportune.
– L’évaluation du comportement de différentes espèces conduites en intercalaire dans les oliveraies.
– L’évaluation de l’impact des strates herbacées sur la strate arborée.
– L’optimisation du train technique pour une gestion efficiente du système (Olivier – CI).
– L’optimisation de l’occupation spatio-temporelle des cultures annuelles dans les oliveraies pour une meilleure productivité du système.
Les premiers résultats indiquent que dans les périmètres étudiés et qui sont dédiés à la réhabilitation, la pratique des CI dans les oliveraies concernent en moyenne 75% des exploitations. Les 25% restant représenteraient les exploitations où la culture des allées est impossible soit à cause de la forte pente de l’oliveraie soit que celle-ci est âgées et que par conséquent les allées sont trop ombragées ; conditions qui rendent la pratique des cultures annuelles difficiles alors que le pâturage demeure non exclu.
La pratique des légumineuses dans ce contexte s’avère donc être une option fort intéressante pour la réussite de la reconversion. C’est aussi une réelle opportunité d’extension des superficies limitées dédiées à ces spéculations, variant actuellement entre 400 et 500 000 ha, sur la voie du million d’ha visés (Khalid Daoui ; 2014).
Diversité des systèmes agroforestiers (SAF) Au Maroc:
Les SAF au Maroc sont très divers selon les zones géographiques. Le climat, le substrat, la morphologie des terres et l’histoire de l’occupation des paysages par l’homme déterminent leur nature et leur structure.
Les principaux types des systèmes agroforestiers répondus au Maroc sont :
Systèmes sylvopastoraux : Ils correspondent essentiellement à des forêts ou matorrals de chênes verts, de chênes lièges, de cèdres, d’arganiers qui sont pâturés d’une manière extensive par les troupeaux des usagers de ces espaces. Ces systèmes occupent les espaces forestiers du Rif, Moyen Atlas, Haut Atlas et Sur les versants sud du Haut Atlas donnant sur la vallée de Souss, l’arganier constitue l’élément de base d’un système agrosylvopastoral traditionnel (Éric ROOSE et al .IRD édition ; 2010).
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Table des matières
PRESENTATION DU LIEU DE STAGE
INTRODUCTION GENERALE
Objectif du travail
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
I. Evolution de l’agroforesterie (olivier – cultures intercalaires) au Maroc
II. Diversité des systèmes agroforestiers au Maroc
1. systèmes sylvopastoraux
2. systèmes agrosylviculturaux et agrosylvopastoraux
III. Avantages et inconvénients des systèmes agroforestiers
1. Avantages des systèmes agroforestiers
2. Inconvénients des systèmes agroforestiers
IV. Interactions entre composants d’un système agroforesterie
1. Influence des cultures intercalaires sur la croissance des arbres
2. Impact des arbres sur la productivité des cultures intercalaires
i. Interactions aériennes
ii. Interactions souterraines
V. Olivier
1. Taxonomie de l’olivier
2. Olivier au Maroc
3. Localisation de l’olivier au Maroc
4. Mode de vie de l’olivier
VI. La Fève
1. Taxonomie de la fève
2. fève au Maroc
3. production et rendement de la fève au Maroc
4. Intérêt écologique de la fève
MATERRIEL ET METHODES
I. Localisation et utilisation des terres du domaine de Douyet
1. Localisation des essais expérimentaux
2. Conditions climatiques climatique du domaine expérimental de Douyet
3. Régime pluviométrique et Thermique
4. Itinéraire technique
II. Modalités d’expérimentation
1. Matériel végétal
2. Matériels utilisés
3. Protocole expérimentale
4. Dispositif expérimental
III. Mesures et observations
RESULTATS ET DISCUSSION
1. Température foliaire de la fève en fonction de la distance arbre-ligne de semis
2. Hauteur moyenne des plantes dans différent stade végétatifs
3. Variation de la hauteur moyenne des plantes au cours du temps
4. Nombre de tiges par plante en fonction de la distance : arbre-ligne de semis
5. Nombre moyen des gousses et des graines dans la culture intercalaire
6. Poids total de la biomasse dans la culture intercalaire
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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