Nous vivons dans un monde où l’environnement est constamment menacé. Les menaces ont diverses causes dont les déchets que l’homme produit par ses diverses activités. Les zones urbaines sont beaucoup plus polluées par la production des déchets par rapport à celles rurales. La population urbaine connaissant en général des croissances démographique et économique remarquables, consomme toutes formes d’énergie. Par conséquent de par ses diverses activités économiques, elle émet des déchets considérables, et qui nuisent non seulement la santé, mais aussi et surtout portent atteinte à la stabilité environnementale dans tous ses aspects : la santé, l’assainissement, les déchets, l’habitat, les transports, l’énergie, l’aménagement de l’espace, les industries [16], etc.
La collecte et le traitement des déchets ménagers et polluants industriels forment un grand défi pour les villes aussi bien dans les pays développés que dans ceux en développement. Depuis quelques années, les Communes urbaines des pays développés ont amélioré les techniques de gestion de leurs déchets en adoptant la collecte sélective (ou tri des déchets). “Le tri écologique des déchets et la collecte sélective sont des écogestes consistant à séparer et récupérer les déchets selon leur nature pour leur donner une seconde vie, le plus souvent par le recyclage évitant ainsi leur simple destruction par incinération ou abandon en décharge et par conséquent de réduire son empreinte écologique” (sic) [6]. Nombreux pays en développement effectuent encore de la collecte traditionnelle, tous les déchets sont réunis en mélange dans le même récipient [24].
MATERIELS
Service de la Voirie de la CUM
Comme c’est le principal acteur de la gestion des déchets de la ville, nous y avons effectué un stage d’imprégnation durant la période du 01 au 28 Février 2009.
Internet
D’importantes données concernant notre travail ont été obtenues à partir des sites web. Comme centres de recherche sur Internet, on a eu celui de l’Université de Mahajanga, celui d’American Corner Mahajanga (ACM) au Lycée Philibert Tsiranana et celui de l’association Forum for African Women Educationalists (FAWE) sous antenne Mahajanga à Mangarivotra.
Supports des cours
Pendant la réalisation de ce mini-mémoire, des supports des cours qui ont des relations avec le thème ont été employés. On a utilisé notamment des supports des cours de Filières d’Elimination des Déchets, d’Ecotoxicologie.
Bibliothèques
Les bibliothèques considérées sont les suivantes :
• bibliothèque de l’université de Mahajanga,
• bibliothèque du Centre d’Information et de Documentation Scientifique et Technique (C.I.D.S.T) de la Région Boeny .
CUM
Tous les travaux de recherche et toutes les études dont leur but est l’élaboration de ce mini-mémoire ont été effectués dans la Commune Urbaine de Mahajanga.
METHODES
Stage d’imprégnation
Le stage d’imprégnation qui a été fait pendant le mois de Février 2009 au sein du Service de la Voirie de la CUM a sa place importante dans la rédaction de ce mini mémoire. Le Service s’occupe surtout de la collecte des déchets ménagers de la ville. Pendant certain moment, ce Service était connu sous le nom Service des Ordures Ménagères et des Réseaux d’Assainissement (SOMRA) et il est actuellement baptisé Service d’Assainissement et d’Embellissement de la CUM. Pendant ce stage, des descentes sur terrain ont été effectuées (visite des points d’emplacement des bacs à ordures de la Commune, descente dans quelques quartiers de la ville, visite sur lieu de la décharge municipale et du site de compostage à Mangatokana) avec des observations visuelles et prises des photos.
Recherches bibliographiques
Des documents au sein du Service de la Voirie de la CUM, dans des bibliothèques citées ci-dessus, dans des sites web de l’Internet ainsi que des supports des cours et des brochures ou dépliants ont été consultés et recueillis dans le but d’avoir plus d’informations et de données afin de pouvoir rédiger ce présent travail. Les données collectées sont ensuite triées et comparées selon leur degré d’utilité.
ETAT DES LIEUX DU SYSTEME DE COLLECTE DES DECHETS DANS LA CUM
Le système de collecte des déchets ménagers de la CUM comprend aussi bien la collecte effectuée par la Commune que la pré-collecte réalisée par les habitants [3]. Depuis la pré-collecte jusqu’à la collecte finale, la collecte traditionnelle constitue la pratique usuelle, tous types de déchets sont ramassés dans le même contenant (poubelle, bac à ordures).
Pré-collecte des déchets ménagers
La pré-collecte est le transport des déchets ménagers du domicile des ménages jusqu’au point de ramassage des ordures par la Commune .
a) Systèmes de pré-collecte privés
La pré-collecte peut être par apport volontaire ou en porte à porte. Il s’agit de la précollecte par apport volontaire quand les ménages habitant aux environs de l’emplacement des bennes à ordures de la Voirie déposent eux-mêmes leurs déchets ménagers dans ces bennes [3]. 32 % des ménages enquêtés pratiquent la collecte par apport volontaire .
On entend par la collecte en porte à porte, celle qui est effectuée par des particuliers au domicile des ménages à l’aide des matériels comme les brouettes et les chariots. Elle peut être aussi appelée sous le nom “collecte organisée”. Des associations peuvent gérer cette collecte organisée : cas de l’association ENDA Océan Indien dans le quartier Abattoir-Marovato. Cette collecte peut être aussi réalisée par des simples particuliers. Les ménages payent quelques sommes suivant la quantité de leurs déchets à chaque passage de la brouette ou du chariot. 34 % des ménages interrogés ont recours à ce genre de système de collecte .
b) Pré-collecte partielle et insuffisante
Le service de pré-collecte proposé par les particuliers n’est pas accessible à tous les ménages [3]. Certaines n’ont pas la possibilité de payer régulièrement pour chaque évacuation quotidienne de leurs déchets ménagers. Pourtant d’après l’enquête comportementale réalisée en Juin 2007 auprès de 132 ménages habitant dans les quartiers densément peuplés, 73 % des ménages interrogés sont prêts à payer une redevance mensuelle entre 300 et 500 Ariary en contrepartie de la mise en place d’un système de pré-collecte . L’activité de certains particuliers est mal organisée et irrégulière. Sur l’ensemble de la Commune, on estime qu’environ 64 % des déchets ménagers produits chaque jour ne sont pas déposés dans les bennes de la commune [3]. Parmi ces 64 %, certains font partie des dépôts sauvages, d’autres sont éparpillés dans les rues des quartiers et quelques uns sont enfouis ou incinérés.
|
Table des matières
INTRODUCTION
I – Première Partie : MATERIELS ET METHODES
I.1. MATERIELS
I.1.1. Service de la Voirie de la CUM
I.1.2. Internet
I.1.3. Supports des cours
I.1.4. Bibliothèques
I.1.5. CUM
I.2. METHODES
I.2.1. Stage d’imprégnation
I.2.2. Recherches bibliographiques
II – Deuxième Partie : RESULTATS
II.1. ETAT DES LIEUX DU SYSTEME DE COLLECTE DES DECHETS DANS LA CUM
II.1.1. Pré-collecte des déchets ménagers
II.1.2. Collecte des ordures ménagères mise en œuvre par la Voirie (anciennement appelé SOMRA)
II.1.3. Décharge municipale recevant tous types de déchets
II.2. COLLECTE SELECTIVE DES DECHETS URBAINS
II.2.1. Principe
II.2.2. Profits globaux de la collecte sélective
II.3. COLLECTE SELECTIVE ET GESTION DES DECHETS DANGEREUX
II.3.1. Identification des déchets dangereux
II.3.2. Séparation/élimination des déchets dangereux
II.4. CAS PARTICULIER : SEPARATION/ELIMINATION DES PILES
II.4.1. Typologie des piles et leur utilisation
II.4.2. Composés toxiques présents dans les piles et leurs dangers possibles pour la santé humaine
II.4.3. Impacts environnementaux des piles
II.4.4. Filières de traitement des déchets-piles
II.4.5. Devenirs des différentes matières récupérées dans les piles usagées
III – Troisième Partie : DISCUSSION
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES