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Partenariat dans l’accomplissement des tâches
La JIRAMA fixant une redevance en eaux usées et qui est aussi une source de financement ; Puis la Commune Urbaine d’Antananarivo retient une redevance sur les ordures ménagères.
Ce qui affirme que le SAMVA est le seul responsable de la gestion des déchets de la ville et aussi du lieu de dépôts des ordures municipales.
RF2 Rafitra Fikojana ny Rano sy Fanadiovana (Organisme d’entretien et de nettoyage)
La mise en place de cette association fut sous tutelle de la Division eau et Association instaurée dans chaque Fokontany par l’Arrondissement afin de seconder les travaux de nettoyage effectués par le service technique ayant un Arrêté Municipal 002 CUA DIR CAB 15, le 09 Janvier 2015. Il a été créén e2014 sous le N°300.
En tant qu’organisme, il a son propre équipe administrative dont un président, un secrétaire, un commissaire au compte, un trésorieret un régisseur. Chaque mois ces régisseurs collectent à partir de 500 à 1000Ariary dans chaque foyer membre de cette association en guise de rémunération, afin de couvri les besoins du personnel de la RF2. Les membres disposent tous d’une carte de couleur bleue, une couleur qu’on change chaque année. Les équipes de la RF2 travaillent 6jours/ 7 et effectuent leur tâche en une demi-journée.
Objectif général
Etablir une propreté à long terme.
Objectifs spécifiques
– Environnement propre et viable
– Santé communautaire
– Esprit sain
– Création d’emploi.
Résultat attendu
Population consciente, pouvant maitriser la propreté.
Missions
Orienter et éduquer la population ainsi que la sensibiliser à maintenir la propreté.
Activités :
– Balayage des ruelles
– Collecte de produits et responsable de leur rejet
– Curage des petits et grands canaux d’évacuation.
Matériels utilisés
Bacs RF2, brouettes, charrettes, balais, pelles.
Repères théorico-conceptuels et méthodologique
Dans ce chapitre, nous présenterons tout d’abord un aperçu global de ce qu’est la propreté et l’insalubrité qui a en effet un lien avec l’hygiène et assainissement. Des mesures et formalités par rapport à ces derniers seront dressées ci-dessous. Ensuite, nous allons présenter d’autres regards d’auteurs comme support d’idée tout en déterminant les étapes de la recherche. En second lieu, nous évoquerons la méthodologie effectuée lors de la recherche.
Notion sur l’hygiène et assainissement
Définition de l’assainissement pris en compte dans le cadre légal et règlementaire de Madagascar
Selon PSNA – Politique et StratégieNationale pour l’ Assainissement
Selon la PSNA adoptée en Conseil de Gouvernement suivant le décret 2008-1057 du 10 novembre 2008 :
« L’assainissement concerne l’ensemble des interven tions destinées à assurer la salubrité des zones habitées et à limiter les impacts de la pollution sur l’environnement.»6
L’assainissement a un double objectif :
Préserver la santé de la population
Réduire l’impact de la pollution au milieu naturel.
La PSNA s’occupe principalement de la gestion des eaux usées, des eaux pluviales, des déchets solides de type domestique et des excrétas.
La gestion des déchets hospitaliers est prise en compte par « la politique nationale de gestion des déchets des établissements de soins etde la sécurité des injections».
Elles seront donc abordées surtout pour assurer leur compatibilité et leur complémentarité avec la politique nationale de l’assainissement.
Le PSNA distinct 2 types d’assainissement dont :
L’assainissement de base, inclut toutes les actions de sensibilisation à l’hy giène et d’appui au développement des équipements individuels. En milieu rural, l’assainissement est exclusivement de type assainissement de base ; il n’y a pas d’assainissement collectif.
L’assainissement collectif, concerne principalement le milieu urbain et ses agglomérations dans lesquels il est indispensable de réaliser des infrastructures et d’assurer un service d’assainissement régulier.
Selon le code de l’eau
ARTICLE 13 : Pour l’application du présent code, la « pollution » s’entend de tous déversements, écoulements, rejets, dépôts directs uo indirects de matières de toute nature et plus généralement de tout fait susceptible de provoquer ou d’accroître la dégradation des eaux, en modifiant leurs caractéristiques physiques, chimiques, biologiques ou bactériologiques et radioactives, qu’il s’agisse d’eaux de surface ou souterraines .
ARTICLE 19 : L’assainissement s’entend, au sens du présent code, de toute mesure destinée à faire disparaître les causes d’insalubrité de manière à satisfaire, la protection de la ressource en eau, la commodité du voisinage, la santé et la sécurité des populations, la salubrité publique, l’agriculture, la protection de la nature et de l’environnement, la conservation des sites et des monuments. L’assainissement des agglomérations, visé par les présentes dispositions, a pour objet d’assurer l’évacuation des eaux pluviales et usées ainsi que leur rejet dans les exutoires naturels sous des modes compatibles avec les exigences de la santé publique.
L’assainissement collectif des eaux usées domestiques concerne l’évacuation et le traitement des eaux usées par les consommateurs après avoir été distribuées par les systèmes d’approvisionnement en eau potable.
L’hygiène
Le mot hygiène signifie les pratiques saines et propres pour rester en bonne santé. Il est un ensemble de mesures destinées à prévenir lesinfections et l’apparition de maladies infectieuses et se basant essentiellement sur trois (3) actions : le nettoyage, la désinfection, et la conservation. Par extension, on parle aussi d’hygiène de vie et c’est cela qui mène à une bonne santé.
L’hygiène dans le code de la santé :
ARTICLE 21 : Le règlement sanitaire détermine en particulier : a- les mesures à prendre, dans le cadre des lois et règlements en vigueur pour prévenir ou faire cesser les maladies contagieuses en général ;
les mesures efficaces à mettre en œuvre en cas d e menace de maladies épidémiques ou diarrhéiques, dont le choléra et la peste;
ARTICLE 22 : Le règlement sanitaire doit également comporter :
a- les prescriptions destinées à la salubrité de tous bâtiments d’habitation ou non, des fermes et de leurs dépendances, des voies privées,closes ou non à leurs extrémités, des canaux d’irrigation et d’écoulement des eaux, des logements loués en garni, des hôtels et restaurants ;
b- les prescriptions relatives à la salubrité des agglomérations ;
c- les prescriptions relatives à l’alimentation en eau potable et à la surveillance des puits et des lavoirs ;
d- les prescriptions concernant les matières usées ainsi que les conditions auxquelles
doivent satisfaire les fosses d’aisance ;
e- les prescriptions relatives à la salubrité des milieux scolaires et universitaires ;
f- les prescriptions relatives à la protection de l a population face aux risques sanitaires liés à l’environnement dont ceux liés aux déchets de soins.
En effet, l’assainissement et l’hygiène regroupent les comportements et les équipements qui agissent en synergie pour créer un environnement salubre.
Notons que « assainissement » englobe nécessairement les suivants :
– Une condition de logement correct afin de réduire le risque de la transmission de la maladie
– Des mesures de traitement de déchets et des excrétas ;
– Des actions de lutte contre les vecteurs des maladies (insectes, rongeurs…) ;
– Des mesures de lutte contre la pollution atmosphérique.
Définitions des mots clés
La propreté : « Qualité de ce qui est exempt de saleté se dit d’une chose nette sans trace ni souillure, de poussière ou d’ordure. »
La propreté, choisie ici comme la plus ancienne, est celle qui porte exclusivement sur les parties visibles du corps : le visage et les mains. Être propre, c’est entretenir une zone limitée de la peau, celle qui émerge de l’habit, celle qui seule s’offre au regard.
Il est possible de comprendre ce privilège ancien et durable du visible. La vue est sans doute ici l’indice le plus intuitif, celui qui est le plus naturellement convaincant, celui qui peut être soumis aussi aux normes les plus aisémentformulables7. Avec elle, les repères de la propreté s’énoncent et se précisent en quelquesmots. Les préceptes semblent « limpides ». Il suffit de regarder.
Le soin du corps, de ce qui vêt, de ce qui le montre, a toujours été l’objet d’attention, variables selon les époques et les civilisations. Au croisement d’un besoin privé et d’une politique publique, l’histoire de l’hygiène dépend beaucoup de la maitrise de l’eau, élément primordial et indispensable. Mais lapropreté ne s’arrête pas sur le corps seulement, elle doit s’étendre surtout sur l’environnement lequel commence par la maîtrise des déchets
L’insalubrité : « Caractère de ce qui est malsain, nuisible à la santé – insalubre : qualifie des lieux où la santé est en danger par suite de mauvaises conditions environnantes »8
Nous parlons d’insalubrité lorsque les conditions de vie dans un logement ou dans un quartier sont déplorables et menacent la santépublique.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
MOTIFS DU CHOIX DU THEME ET DU TERRAIN
QUESTION DE DEPART
OBJECTIF GENERAL
OBJECTIFS SPECIFIQUES
RESULTATS ATTENDUS
PHASE DE LA RECHERCHE
LIMITE DE LA RECHERCHE
ANNONCE DU PLAN
CHAPITRE 1 : Monographie du Vème Arrondissement Ambatomainty
SECTION 1 : Etat des lieux
1.1 Historique
1.2 Délimitation administrative
1.3 Organisation administrative de la Commune
1.3.1 Organigramme de la Mairie du cinquième Arrondissement
1.3.2 Service technique
1.3.3 Service tutelle
1.3.4 Attribution des personnels travaillant au sein des marchés municipaux
1.3.5 Division Etat-civil
1.3.6 Division Affaires générales
1.4 Forces, Faiblesses, Opportunités et Menaces au sein du 5ème arrondissement
SECTION 2 : Plan d’action stratégique pour la propreté urbaine
2.1 SAMVA – Service Autonome de la Maintenance de la Ville d’Antananarivo
2.1.1 Objectif général du SAMVA
2.1.4 Partenariat dans l’accomplissement des tâches
2.2 RF2 Rafitra Fikojana ny Rano sy Fanadiovana (Organisme d’entretien et de nettoyage)
2.2.1 Objectif général
2.2.4 Missions
CHAPITRE 2 : Repères théorico-conceptuels et méthodologique
SECTION 1 : Notion sur l’hygiène et assainissement
1.1 Définition de l’assainissement pris en compte dans le cadre légal et règlementaire de Madagascar
1.1.1 Selon PSNA – Politique et Stratégie Nationale pour l’Assainissement
1.1.2 Selon le code de l’eau
1.2 L’hygiène
1.3 Définitions des mots clés
1.4 Cadrage théorique
1.4.1 Méthodes d’approche
1.4.1.1 Les apports de la sociologie durkheimienne
1.4.1.2 Approche comparative
1.4.2 Problématique
1.4.3 Hypothèses
SECTION 2 : Méthodologie
2.1 Démarche
2.2 Approche
2.3 Analyse
2.4 Techniques
2.4.1 La documentation
2.4.2 Techniques vivantes
2.4.3 Echantillonnage
CHAPITRE 3 : Caractéristiques des localités étudiées
SECTION 1 : Les zones bien entretenues
1.1 Les dépôts sauvages
1.2 Les canaux extrêmement bouchés à Manjakaray
CHAPITRE 4 : Les facteurs majeurs de l’insalubrité
SECTION 1 : Problèmes de la pollution
1.1 La population
1.2 La mauvaise gestion des ordures
1.3 Diagramme présentant la répartition en masse des déchets dans les poubelles
SECTION 2 : Stratégie Communale pour le nettoyage de la voie publique
SECTION 3: Vérification des hypothèses
CHAPITRE 5 : Approche prospective
SECTION 1 : Analyse, bilan et discussion
SECTION 2 : Stratégie étatique en matière de protection de l’environnement
1.2 PNAE – Politique NAtionale de l’Environnement
1.2 OMS – Organisation Mondiale de la Santé
CHAPITE 6 : Les recommandations face à l’insalubrité
SECTION 1 : Recommandations
1.1 A l’ intention du 5ème Arrondissement
1.2 Recommandation à l’intention du SAMVA
SECTION 2 : Suggestions personnelles
2.1 A l’ intention de la population
BIBLIOGRAPHIE
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