Attitude des TS en cas de refus de préservatif par les clients

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Agents pathogènes et physiopathologie (9 ; 10)

Le virus de l’immunodéficience Humaine est le virus responsable du SIDA. Il appartient à la sous famille des lentivirus, virus cytolytiques associés à des maladies d’incubation longue.
Le VIH contient un matériel génétique ARN (génomeirale)v. Cet ARN viral se transforme en ADN une fois dans la cellule hôte, grâce à une enzyme qui est la reverse transcriptase ou transcriptase inverse.
Il existe 2 types de VIH 1 et VUH 2.
Ces deux types de virus sont responsables de mêmesmanifestations cliniques. Les VIH a la forme d’une petite particule sphérique d’environ 100 nanomètres de diamètre (1/ 100 000 de mm). A l’extérieur, le VIH a une enveloppe avec des protubérances qui sont des glycoprotéines virales ppeléesa gp 110, gp 120 et gp 41.
Sous cette enveloppe se trouve une matrice constituée de protéines virales appelées p. 17.
Au centre, on trouve le noyau qui contient :
Les enzymes virales : transcriptase inverse, intégrase et protéase.
D’autres protéines virales.
Deux brins d’ARN viral.

Physiopathologie

A la surface des cellules cibles, principalement constituées par les lymphocytes TCD il existe un récepteur membranaire appelé CD permettant la fixation des virus.
De son coté, le VIH va pouvoir aussi fixer, grâce à sa protéine d’enveloppe gp 120. L’existence des récepteurs CCR5 sur les macrophages et celle du CXCR4 (Fuscine) sur les lymphocytes sont indispensables pour la pénétration du VIH dans ces cellules. Une fois dans la cellule, le virus perd son enveloppe et libère son noyau. L’ARN viral est transformé en ADN sous l’action de l’enzyme reverse transcriptase. Cet ADN est intégré dans le noyau de la cible.
Le VIH intracellulaire est à l’abri des attaques d u système immunitaire et va pouvoir se multiplier, en cachant son matériel génétique à la cellule hôte. Ainsi, à chaque réplication et division cellulaire, la cellule copie le génome viral et le transporte avec elle.
Des stimulations extérieures, telles que les infections, provoquent une réplication virale intense. Les lymphocytes TCD4 diminuant progressivement dans l’organisme d’une personne infectée par le VIH, car les lymphocytes infectés sont détruits par les lymphocytes TCD 8 (lymphocytotoxicité) et les organes précurseurs delymphocytes (thymus, moelle osseuse), sont aussi envahis et détruits par le VIH.
Ceci provoque une immunodépression cellulaires profonde, responsable de l’apparition du SIDA et des maladies associées au VIH (infections opportunistes et de certains néoplasies).

Mode de transmission

Le mode de transmission de VIH/SIDA est dominé par les contacts sexuels non protégés. Les autres voies n’occupent qu’une partiemais non négligeable.

La transmission par voie sexuelle 

La plupart des infections par le VIH sont acquises à l’occasion de rapports sexuels non protégés que ce soit homosexuels ou hétérosexuels.
Les relations sexuelles sont sources de microtraumatismes qui sont autant de porte d’entrée pour le virus. Chaque rapport est toujours à l’occasion de lésions des muqueuses ou cutanées microscopiques qui sont autan de fenêtres de transmission.
Plus les rapports sont traumatisants, plus le risque de blessure est important et plus le risque de transmission augmente. Les lésions provoquées par les IST (chancre mou, chancre syphilitique, ulcère herpétique, etc.…) von t de pair avec la contamination par le VIH, la transmission par voie sexuelle peut s’opérer aussi bien dans les rapports vaginaux, anaux que bucco-génitaux.

La transmission par voie sanguine

Le sang et ses dérivées, sont souvent les contaminants. Les victimes en sont les polytransfusés, surtout les hémophiles. Le contactavec le sang infecté ou avec des produits dérivés d’un sang infecté est donc très dangereux, de même la transfusion sanguine, les injections effectuées avec des aiguiles infectées, les tatouages, les blessures même ponctiformes involontaires des personnels de santé.
En tout cas, le rôle de transmission joué par le sang n’implique pas un nombre élevé de transfusions pour la transmission de la maladie, une seule transfusion de sang infecté peut suffire. Ce mode transmission concerne tout particulièrement les usagers des drogues injectables.

La transmission de la mère à l’enfant 

La transmission de virus se fait d’une mère séropositive ou déjà malade du SIDA à son enfant et peut survenir in utero, dans les de rnières semaines de la grossesse et au moment de l’accouchement.
L’allaitement maternel présente aussi un risque élevé de contamination du bébé de l’ordre de 5%. A Madagascar, le premier mode de transmission prédomine.

Prévention de la transmission par voie sexuelle

– Ne pas avoir de relation sexuelle avec pénétration ou contact (vaginal, anal, buccal, ou péniens) sans protection si l’on est porteur ou avec des personnes éventuellement porteuses. Pratiquer l’abstinence sexuelle ou « safe sexe » ou n’avoir des relations sexuelles qu’avec un seul partenaire assure une protection contre l’infection (sauf si le partenaire a préalablement été infecté).
– Sinon, utiliser un préservatif durant tout acte sexuel avec un partenaire dont le statut sérologique est inconnu.

Prévention de la transmission par voie sanguine

– Utilisation des aiguilles et seringues à jeter à chaque injection.
– ports de gants pour les actes à risques.
– désinfection des matériels souillés.
– ne pas utiliser de rasoir en commun.
– dépistage systématique de donneur de sang.
La prévention passe aussi par des campagnes de sensibilisation du public et des populations à risque, et par des manifestations culturelles ou télévisuelles.

Prévention de la transmission mère enfant

En absence de traitement, la taux de transmission entre la mère à l’enfant est avoisine de 20%. Actuellement, les traitements disponibles alliés éventuellement à une césarienne programmée ont réduit ce taux à 1%. En utre,o l’allaitement maternel présente aussi un risque élevé de contamination dubébé, ce qui explique qu’il est déconseillé en cas d’infection de la mère d’allaiter son enfant.

Facteur favorisant la prostitution.

Les facteurs qui peuvent accroître la vulnérabilité des travailleuses de sexe à l’infection à VIH sont souvent les mêmes que ceux qui amènent une personne à entrer dans la prostitution.

Facteur économiques

– La pauvreté, en particulier, d’une part le niveau d’instruction et la compétence plus basse qui ne laissent ouvrir aucune porte du marché de l’emploi aux filles ou aux femmes ; d’autre part les empois mal rémunérés ou ’autresd sources d’avoir insuffisantes.
– La forte augmentation de déplacements touristiques et professionnels en particulier le tourisme sexuel, la pornographie et les annonces rencontres.
– L’urbanisation grandissante et l’industrialisat ion avec des vastes populations flottantes dans les villes.
– Le chômage poussant facilement vers le mode de prostitution pour les filles .
– L’accroissement de la consommation d’alcool et des drogues.

Facteur matériels

– La recherche d’excès de consommation de produits de luxe et de la civilisation ou d’acquisition d’autres avantages matériels.
– Les promesses trompeuses et faciles de gains matériels poussant les familles de trafiquer leurs filles dans le commerce de sexe.

Facteurs sociaux

– Les foyers perturbés par l’insuffisance des revenus, par un père ou une mère alcoolique, ou par des frères drogués.
– Les parents divorcés avec le refus de responsabilité envers leurs enfants.
– La délinquance juvénile : c’est une des formessociales de l’inadaptation de l’enfant en impliquant toujours le vagabondage poussant par la logique de devenir une prostituée.
– Le découragement dans la vie qui est toujours la conséquence des facteurs précités.
– La promiscuité, de toute évidence pour faire tomber facilement les filles dans la main des travailleuses de sexe.

Facteurs culturels et familiaux

– Les carences familiales : affective, éducativeet morale.
– la désintégration du noyau familial.
– le manque d’affection envers ses parent.
– l’abondance des personnes en charge.
– le manque d’éducation à la vie familiale.
– les filles abandonnées par leur famille entrentdirectement dans le problème de survie
– les filles sans parents et sans amis pour la confidentialité
– les parents aux mêmes qui permettent de vendreleurs filles aux touristes.

Facteurs professionnels

– Le harcèlement sexuel qui oblige à faire un acte sexuel pour satisfaire l’employeur.
– Le problème financier qui permet d’acheter pour rien, n’importe quelle forme de sexualité.

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Table des matières

PREMIERE PARTIEET :CONSIDERATIONS GENERALES SUR LES IST/VIH/SIDA ET LES TS.
I- LES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES (IST)
1. 1. Définition
1. 2. Historique
1. 3. Agents pathogènes
1. 4. Mode de transmission
1. 5. Les principaux symptômes liés aux IST.
1. 6. Diagnostic des IST.
1. 7. Prévention des IST.
1.7.1. La prévention primaire = lutte contre la transmission
1.7.2. La prévention secondaire = diagnostic et traitement des IST
1. 8. Le traitement des IST
1. 9. Les conséquences graves des IST
1.10. Epidémiologie
1.10.1. Dans le monde
1.10.2 A Madagascar
1.10.3 A Antsirabe
II. LE SIDA
2.1. Agents pathogènes et physiopathologie
2.1.1 Agents pathogènes
2.1 2. Physiopathologie
2.2. Mode de transmission
2.2.1. La transmission par voie sexuelle
2.2 2. La transmission par voie sanguine
2.2.3. La transmission de la mère à l’enfant
2.3. Manifestations cliniques et diagnostic biologique
2.3.1. Manifestations cliniques
2.3.2. Diagnostic biologique
2.4. Prévention à l’infection à VIH
2.4.1. Prévention de la transmission par voie sexuelle
2.4.2. Prévention de la transmission par voie sanguine
2. 4.3. Prévention de la transmission mère enfant
2.5. Traitement
2.6. Epidémiologie
2.6.1. Dans le monde
2.6.2. A Madagascar
2.6.2.1. A Antsirabe
III- LES STRATEGIES DE LUTTE CONTRE LE SIDA
3.1. Dans le monde
3.2. A Madagascar
II – LES TRAVAILLEUSES DE SEXE
4.1. Définition et historique
4.1.1. Définition
4.1.2. Historique
4.2. Facteur favorisant la prostitution.
4.2.1. Facteur économiques
4.2.2. Facteur matériels
4.2.3. Facteurs sociaux
4.2.4. Facteurs culturels et familiaux
4.2.5. Facteurs professionnels
DEUXIEME PARTIE : « LES TRAVAILLEUSES DE SEXE DE LA VILLE D’ANTSIRABE FACE AUX IST/VIH/SIDA »
I- RAPPEL SUR LES OBJECTIFS DU TRAVAIL
II- PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
2.1. Cadre d’étude
2.1.2. Situation géographique
2.1.2. Climat
2.1.3. Situation administrative et population
2.1.4. Education
2.1.5. Système sanitaire
2.1.6. Données socio- économiques et culturelles
2.2. LA FIVEMIA
2.2.1. Organisation
2.2.2 Objectifs de l’association
III- METHODOLOGIE
3.1. Type d’étude
3.2. Durée de l’étude
3.3. Population d’étude
3.4. Mode d’échantillonnage et taille de l’échantillon
3.5. Choix des sites
3.6. Réalisation de l’enquête
3.7. Exploitation des données :
3.8. Analyse des données :
IV- RESULTATS D’ETUDE
4.1. Caractéristiques générales de l’échantillon
4.1.1. Répartition des TS enquêtées par localité
4.1.2. L’âge des enquêtées
4.1.3. La carte d’identité nationale ou CIN
4.1.4. Les lieux de travail des TS
4.1.5. Les Fokontany d’habitation des TS
4.1.6. Situation matrimoniale des TS
4.1.7. La charge des TS
4.1.8. Le niveau d’instruction
4.1.9. La profession
4.1.10. La croyance religieuse des TS
4.2. Les résultats du CAP en matière des IST/VIH/SIDA
4.2.1. Le niveau de connaissance
4.2.1.1. Les connaissances sur les manifestations des IST
4.2.1.2. Les connaissances sur les manifestations cliniques du SIDA
4.2.1.3. Les modes de transmission du VIH/SIDA
4.2.1.4. Les moyens de prévention des IST/VIH/SIDA
4.2.1.5. Formation sur les IST/VIH/SIDA
4.2.1.6. Les conséquences graves du VIH/SIDA
4.2.1.7. Les différentes sources d’information
4.2.1.8. La FIVEMIA
4.2.2. L’Attitude
4.2.2.1. Attitude des TS sur l’utilisation de préservatif (condom)
4.2.2.2. Attitude des TS en cas de refus de préservatif par les clients
4.2.2.3. Attitude des TS sur les risques aux IST/VIH/SIDA par leur travail
4.2.3. Pratiques face aux IST/VIH/SIDA
4.2.1.1. Le nombre des clients pour une nuit
4.2.3.2. Les clients acceptant le condom
4.2.3.3. La provenance de préservatif
4.2.3.4. Les sources de préservatif
4.2. 3.5. Etat sanitaire des TS
4.2.3.6. Le lieu de recours en cas d’IST
4.2.3.7. Les pratiques pendant les IST
4.3. DIVERS
4.3.1. Fréquence de sortie
4.3.2. Le prix de passage
TROISIEME PARTIS : COMENTAIRES DISCUSSIONS ET SUGGESTIONS 
I- COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS
1.1.Sur les résultats du profil des TS
1.1.1. Situation générale
1.1..2. Concernant l’âge des TS
1.1.3. Concernant la Carte d’Identité Nationale
1.1.4. Concernant les lieux de travail des TS
1.1.5. Les FKT d’habitation des TS et leurs origines
1.1.6. Concernant la situation matrimoniale des TS
1.1.7. Concernant la charge des TS
1.1.8. Concernant les niveaux d’instruction
1.1.9. Les TS et leurs autres fonctions
1.1.10. La croyance religieuse des TS
1.2. Sur les résultats de CAP en matière des IST/VIH/SIDA
1.2.1. Les connaissances
1.2.1.1. Sur les manifestations des IST
1.2.1.2. Sur les manifestations et transmission de SIDA
1.2.1.3. Sur les moyens de prévention des IST/SIDA
1.2.1.4. Formation et sources d’informations sur les IST/VIH/SIDA
1.2.2. Sur les attitudes des TS
1.2.3. Les pratiques des TS vis-à-vis des IST/SIDA
II- SUGGESTIONS
2.1. Campagne d’IEC
2.1.1 Objectifs de l’IEC
2.1.2. Stratégie de l’IEC
2.1.3. Activités de l’IEC
2.2. Prise en charge de toute formes d’IST et de VIH/SIDA
2.3. Lutte contre la prostitution
COCLUSION
ANNEX
BIBLIOGRAPHIE

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