ATTITUDE DES ELEVES A L’EGARD DE LA LECTURE

Saint-Michel d’Ambohipo (1888-1897)

              A l’origine, le Collège Saint Michel a débuté son enseignement à Ambohipo où la Mission Catholique de la Compagnie de Jésus avait édifié leur bâtiment scolaire. Cette appellation vient du nom du Provincial de Toulouse Père Michel LANUSSE. De retour d’un voyage aux Indes, ce religieux avait proposé à Monseigneur CAZET, Vicaire Apostolique de Madagascar, et aux Pères Missionnaires de créer une école à Ambohipo au cours de la journée du 28 mars 1888. Cette réunion a été honorée par des résidents français une, une, Ranchot et une L’objet de cette rencontre était un projet d’ouverture un lieu de formation Collège ou Ecole Normale qui formerait des catéchistes et des instituteurs ainsi que des fonctionnaires. RADAMA II, roi de l’Imerina, concéda aux Pères de la Mission Catholique Jésuite de la Province de Toulouse une propriété à une Cette dernière a été mise en exploitation par le Frère Victor SOUCHE. A la mort du roi RADAMA II, la Reine changea de politique et le gouvernement de l’époque annula la donation d’Ambohipo. Elle ne laisse à la Mission Catholique q’une partie du domaine, sans lui en reconnaître la propriété. De TOURQUAT, Paul François. SJ, Collège Saint Michel 1888-1988, édition Ambozontany, Fianarantsoa, 1988 Quant à la formation, la première rentrée de classe eut lieu le 10 décembre 1888 sous la direction du Père Jean-Baptiste BAREYT et fut nommé directeur du Collège le 5 Novembre 1888. Il fut aidé par deux jeunes scolastiques : Venance MANIFATRA et en février 1889, Ambroise CADET et par le Frère CHANTEREL. Le Père Venance MANIFATRA fut l’un des premiers Jésuites malagasy. Il est ordonné Prêtre en 1893 et enseignait le er cours  et le latin au Collège Saint-Michel d’Ambohipo.

Lecteur sensible

                  Le lecteur vorace doit être sensible à toutes les idées. Ces dernières sont exprimées par des experts ou des savants. C’est ainsi que les érudits exaltent les pensées anciennes et nouvelles. C’est de cette façon que le professeur peut susciter la curiosité des élèves lecteurs. Il est difficile d’aborder la philosophie du hip hop sans savoir l’essence de ce mouvement artistique du une siècle. Le phénomène artistique se découvre par la genèse de son apparition et les précurseurs qui ont véhiculé ce courant. C’est le rôle de l’éducateur de mettre les jeunes dans cette voie afin de le pousser à lire. Par exemple, nous avons enseigné le français en troisième à des jeunes garçons du niveau 3 ème atour d’un module de lecture personnelle. Le professeur que nous sommes a proposé une lecture d’œuvre « La symphoniepastorale » d’André GIDE. Dans ce récit, nous avons voulu stimuler le goût de la lecture par la relation tumultueuse d’une part entre le Pasteur et l’héroïne du roman qui n’est autre que Gertrude et d’autre part entre le fils du Pasteur et cette dernière. Nous avons évoqué cette mésalliance. Il est inutile de penser que nous avons voulu fixer un objectif qui consiste à influencer les élèves à choisir une voie religieuse, mais  il s’agit plutôt d’éduquer un enfant à reconnaître les scènes de la vie à travers une narration romanesque. Deux types de volontariat ont été déployés afin de convaincre les jeunes dans cette entreprise: éveiller leur sensibilité sur le caractère romanesque du récit et l’évaluation mensuelle de l’apprenant. Ce que l’éducateur suggère nécessite une participation à la lecture du roman. Notre rôle est de livrer aux jeunes les délices de la lecture. Il incombe également aux parents de susciter cette envie de lire auprès des adolescents. Souvent les parents sont marqués par les œuvres classiques et romantiques. C’est pourquoi les parents doivent avoir lu le livre avant de  demander  aux enfants de se livrer à la lecture des récits. L’exemple des parents changera l’attitude de l’enfant à l’égard de la lecture. Une solution sera proposée pour stimuler les jeunes: les fréquentations des bibliothèques et des centres culturels. Les parents doivent faire un effort pour l’inscription des enfants au centre culturel pour la lecture et le théâtre. La lecture aidera les jeunes au parcours scolaire et le théâtre développera l’esprit du «leadership». Ce dernier les initie à gérer leur discours devant une assistance et plutard un groupe de travail dans un secteur d’activité dont ils sont responsables. Oser faire est un atout dans la vie des jeunes et vaincre la timidité est une bataille à gagner. L’effet de la lecture changera leur mentalité. Si le théâtre estinitié au Collège Saint Michel d’Amparibe, C’est pour l’épanouissement des jeunes et l’imprégnation de l’esprit du futur décideur. Cette activité culturelle et intellectuelle e a été inspirée par une matière nouvellement instituée en premier cycle qui’ s’intitule «LECTURE D’ŒUVRES». La socialisation de l’enfant se passe également au sein du groupe auquel il adhère de façon directe ou dirigée. Ce sont les parents qui enverront l’enfant dans un cercle où ils peuvent s’épanouir. Par exemple, l’enfant informe toujours les parents sur ce qui se passe autour de lui et cette idée veut dire qu’il souhaite rejoindre ses camarades de classe qui fréquentent un centre culturel et des maisons de spectacle. C’est le rôle des parents de répondre à cette attente à la suite d’une interpellation. L’environnement socioculturel est d’une grande importance pour un lecteur sensible. Deux institutions doivent agir de façon synchronique à l’attente des² adolescents et à leur épanouissement : la famille et l’école. Cette parité fera de²l’apprenant un individu responsable et plein de discernement. Elle mettra en place une assise intellectuelle des jeunes qui répondront à la demande de la société. Les références stimulent les adolescents et les propulsent vers le monde des lecteurs en quête des livres. Une attitude insatiable se verra pour un jeune qui n’est pas satisfait par une seule œuvre de l’auteur proposé. Elle se caractérise par un comportement qui tend à quérir d’autres livres. La recherche d’un autre livre du même auteur signifie que l’enfant souhaite découvrir un autre thème développé. Cette découverte se fera sans que l’enfant se sente obligé. C’est ainsi qu’il développe sa culture générale et cherche une nouvelle motivation.

Motivation

                 La motivation est liée à une activité qui suscite l’attention et l’intérêt des jeunes. C’est ainsi que les éducateurs et parents pourront l’exploiter afin de créer la demande en lecture. Des conditions entrent en jeu dans le processus d’acquisition de la culture que l’on pourra développer: nous pouvons les appeler par motivations intrinsèque et extrinsèque. La motivation intrinsèque sera un élément qui pourra déclencher une envie d’apprendre. Le fait que l’élève souhaite lire des récits lyriques en est une parce que la narration orale des camarade ou du professeur ne lui suffit plus. C’est le rôle d’un éducateur de la rendre explicite et le devoir des parents de répondre à une réaction positive d’un enfant qui souhaite se livrer à la lecture. La raison externe qui l’incite à lire vient du fait que l’institution récompense ceux qui participent à une activité culturelle comme le théâtre ou encore parviennent à lire et résumer un roman sans faute. La nécessité de la distribution de prix de l’établissement ou de cadeau de la part des parents est vivement recommandée. Nous avons voulu insister sur la motivation parce que toutes les activités intellectuelle et culturelle qui n’ont pas un caractère ludique paraissent peu attrayantes. De ce fait, l’auto- formation sera le résultat d’une stratégie visant au développement intellectuel de l’apprenant.

Animation des bibliothèques

                    Il revient au professeur d’organiser une animation bibliothécaire au sein de l’établissement scolaire et de faire participer les élèves. Cette activité requiert un engagement et un dévouement du professeur. Alors l’enseignant doit lire avant de faire faire aux élèves un exposé. Il fera une explication du récit en révélant le niveau du lecteur ciblé et la technique narrative. C’est au cours de cette présentation du roman que le professeur dictera aux élèves les recommandations relatives à l’œuvre au programme. Le professeur proposera ce travail avant la rentrée de chaque trimestre et soumettra aux apprenants trois romans pendant l’année scolaire. Il insérera la lecture de la semaine dans l’évaluation mensuelle. Nous suggérons par la suite une lecture du groupe qui expliquera devant la classe au cours d’un exposé. C’est au cours de cette activité que nous parviendrons à inculquer progressivement à l’élève le goût de lire car son rôle consistera à informer ses camarades sur ce qu’il a lu. Cet exposé sera noté et entrera dans le cadre de l’examen mensuel. Les parents s’engageront aussi à cette initiative du professeur et veilleront à ce que les enfants respectent la consigne de l’institution scolaire qui mise sur l’activité de lecture d’œuvre. Ils seront avisés que les jeunes seront sanctionnés s’ils ne lisent pas les textes au programme. L’animation bibliothécaire sera sous la responsabilité d’un professeur de français et d’un groupe d’élèves volontaires. Ces derniers définissent le programme des activités annuelles et établissent des contacts auprès du Centre Culturel Albert Camus pour une animation culturelle et économique. La création de cette entité sera dirigée par le cycle supérieur pour le cas du Collège Saint Michel et le professeur de français et pour les lycées publics le collège d’enseignement composé des enseignants de lettres et sciences humaines. Le groupe de travail pourra mobiliser la coopération française et le centre culturel américain pour réaliser cette activité culturelle qui consiste à la présentation des livres et de théâtre. Nous suggérons donc une invitation des littéraires et des spécialistes en sciences sociales et technologiques pour un samedi matin ou un mercredi aprèsmidi pour tous les élèves du collège. Ils seront face à des universitaires qui les mettront au courant de la technique des auteurs et le message véhiculé par les textes présentés. Cette initiative ne sera réalisée que si l’institution scolaire prend en charge toutes les responsabilités qui lui reviennent. Par exemple, la salle destinée à ce programme, les matériels et la mobilisation de tous les élèves. Au niveau des élèves, nous exigeons une présence obligatoire des élèves qui seront évalués en classe en cours de langue et d’économie. Ces jeunes s’initieront à la façon de prendre la parole et de poser des questions car nous recommandons à l’intervenant de corriger les questions mal posées et les imprécisions linguistiques au cours de cette intervention. Cela suscitera la demande en lecture des jeunes adolescents. Ce qui se passe au Centre Culturel Albert Camus sera transposé au Collège Saint Michel d’Amparibe. Mais le Collège peut entrer en contact avec l’auteur en lui envoyant une lettre d’invitation officielle qui dans la plupart des cas est toujours honorée et respectée par les parties. Souvent les invités honorent cette invitation et présentent leurs livres au Collège Saint Michel d’Amparibe. L’intérêt de cette activité revêt un caractère pédagogique et culturel parce ce que tous les élèves et étudiants en communication seront mobilisés. D’ailleurs nous envisageons un programme pour les différents cycles concernés. Ce projet consolidera la compétence linguistique des jeunes adolescents de ladite institution. Par contre les parents peuvent assister leurs enfants mais ils n’ont pas le droit d’intervenir dans le débat et les questions car il ne s’agit pas d’une réunion des parents. Ils seront conviés dans le but de mettre les jeunes en confiance dans ce qu’ils entreprennent. Pour une nouvelle génération de livres, beaucoup de jeunes seront intéressés par l’Internet qui facilite dans certain cas la lecture. Un accord avec la société MOOV ne fait que faciliter ce travail.

Emploi du didacticiel

                  L’emploi du didacticiel dans le monde de l’éducation est une révolution parce que nous supposons l’usage des machines informatiques au profit de la formation des jeunes en classe. Pour un avenir proche les jeunes suivront leurs cours sur ce nouveau système avec les consignes du professeur qui leur demande d’illustrer le cours à l’aide d’une image fournie par le satellite. Nous parlons de l’enseignement de l’informatique et l’initiation à l’Internet. L’enseignement de l’informatique servira à manipuler le logiciel de didactique qu’est le didacticiel. Nous suggérons 1heure et 30 minutes de séance d’apprentissage. Il appartient à l’éducateur de définir le contenu du programme et à l’établissement de se procurer le matériel adéquat. On peut juger le projet mirobolant mais à force de vouloir on y parviendra. Alors la formation peut débuter avec peu de matériel pour une classe. Après avoir appris comment utiliser une machine informatique, nous pouvons nous lancer dans l’emploi d’un didacticiel. L’activité consiste à faire acquérir à l’apprenant le mécanisme du didacticiel de façon progressive. L’intérêt de cette pratique est le gain de temps et le caractère ludique de l’apprentissage qui motive davantage les enfants. La seconde phase relative à l’emploi du didacticiel est l’initiation à l’Internet qui présente des atouts majeurs : s’informer en réseau et voyager virtuellement. L’Internet permet de renouveler le didacticiel en téléchargeant des programmes de logiciels pédagogiques dans des sites gratuits. La plupart des jeunes sont en avance en informatique lorsqu’il s’agit de « surfer ». Mais beaucoup de jeunes n’ont pas l’accès à cette forme de pratique car les parents ne peuvent pas s’en offrir. L’apprentissage s’apparente à un jeu parce que le simple fait de manipuler la machine développe l’enthousiasme de l’apprenant. L’idée d’apprendre n’est plus une contrainte mais un jeu qui le fait progresser intellectuellement. Le second d’intérêt est cette impression de voyager virtuellement sans se déplacer de chez soi. C’est là que les élèves voient l’importance de la géographie car l’Internet peut donner une image satellitaire très précise des cartes de tous les pays. D’ailleurs les moteurs de recherche comme Google ou Yahoo renouvellent régulièrement leurs banques de données d’information.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE PREALABLES THEORIQUES
A. CADRE D’ETUDE
1. Situation historique du Collège Saint Michel
1.1. Saint-Michel d’Ambohipo (1888-1897)
1.2. Saint-Michel d’Amparibe (1898)
3. Situation Géographique du Collège Saint Michel
4. Structure administrative du Collège Saint Michel
B. PRESENTATION DE L’OBJET DE RECHERCHE
1. Objet de recherche
1.1. Domaine de recherche
1.2. Thème me de recherche
1.3. Sujet de recherche
2. Domaine de définition
2.1. Environnement socioculturel
2.2. Gestion du temps
2.3. Education
3. Contexte et justification
3.1. Choix du sujet
3.2. Intérêt du sujet
4. Problématique principale
5. Hypothèse
C- REVUE DE LITTERATURES
1. Ouvrages généraux
2. Ouvrages spécialisés
D. METHODOLOGIE DE RECHERCHE
1. Population d’enquête
2. Elaboration du questionnaire d’enquête
3. Instrument scientifique des collectes des données
E. COLLECTE DES DONNEES
DEUXUEME PARTIE. ANALYSE DES DONNEES
CHAPITRE. 1 ATTITUDE DES ELEVES A L’EGARD DE LA LECTURE
1. Attitude des élèves vis-à-vis de la lecture
2. Choix des genres de livre et des langues de lecture
2.1. Niveau : 5ème
2.2. Niveau : 4ème
2.3. Niveau : 3ème
2..4. Niveau : 2nde
2.5. Niveau : 1ère
3. Fréquence de lecture
3.1. Niveau 5ème
3.2. Niveau 4ème
3..3. Niveau 3ème
3.4. Niveau 2nde
3.5. Niveau 1ère
4. jeux électroniques
5. Adhésion à des bibliothèques
CHAPITRE. 2. HEURES D’ETUDE, DE MUSIQUE ET DE TELEVISION
1. Niveau 5ème
2. Niveau 4ème
3. Niveau 3ème
4. Niveau 2nde
5. Niveau 1ère
TROISIEME PARTIE SUGGESTIONS
Chapitre 4. PSYCHOLOGIE DES LECTEURS
1. Lecteur sensible
2. Motivation
2. Auto-formation
3.1. Animation des bibliothèques
3.2. Bibliothèque personnelle
3.3. Fréquentation des bibliothèques
A. CONCILIATION DES JEUX ELECTRONIQUES ET LES IMPRIMES
1. Emploi du didacticiel
2. Lecture informatisée
3. Gestion du temps de jeux et d’étude
B. VOCATION DE LECTURE
1. Désir de s’instruire
2. Esprit de critique
CONCLUSION

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