Association entre le risque de cancer du sein et les viandes rouges
ANALYSE UNI VARIEE:
D’après la représentation graphique de l’âge des femmes ayant un cancer du sein, on constate que celles ayant un âge compris entre 40 et 60 ans représentent un risque maximal de 60,19% ; tandis que le risque du cancer du sein est moins élevé dans la classe d’âge entre 20 et 40 et ne représente que 22.69%, donc le cancer du sein se développe le plus souvent chez les femmes qui ont plus de 40 ans. Les femmes ont un risque plus élevé de développer un cancer du sein si elles ont été fumeuses de façon passive, la valeur y représente plus de 76% de la population. Cette représentation révèle qu’il pourrait y avoir un lien entre le tabagisme passif et le cancer du sein La valeur la plus élevé dans ce graphe représente les femmes atteintes d’un cancer et qui ont des antécédents familiaux de ce cancer ou d’un autre type de cancer.
A partir de cet histogramme on peut conclure que les femmes qui ont eu leur première grossesse après 30 ans sont à risque légèrement plus élevé de développer un cancer du sein que les femmes qui ont eu leur première grossesse à un âge plus précoce. L’absence ou l’âge tardif de la première grossesse peuvent augmenter les chances d’être touchée par cette tumeur. Avoir son premier enfant après 30 ans double le risque d’avoir un cancer du sein par rapport à une femme devenue mère avant 20 ans Le graphique au dessus illustre le pourcentage des femmes ayant un cancer de sein selon la durée d’allaitement d’un enfant, on peut constater que les femmes qui allaitent pendant une durée de 21 à 24 mois ont un risque plus faible de développer un cancer du sein par rapport aux femmes qui n’allaitent que 3 à 6 mois ; donc on peut conclure que l’allaitement maternel pendant une période de temps prolongée protégerait les femmes contre le cancer du sein
L’histogramme retrace la consommation de la viande rouge chez les cas et les témoins. Les témoins qui consomment rarement les viandes représentent un pourcentage de 40.30%, tandis que ceux qui mangent fréquemment les viandes représentent une faible moyenne de 11, 60%. Pour les cas on a obtenu une grande valeur de 39,40% des patientes qui consomment les viandes avec une énorme quantité, ces dernières souffrent d’un cancer du sein. A partir de cette représentation on peut déduire que la grande consommation des viandes rouges pourrait augmenter les risques de contracter un cancer du sein. L’histogramme représente le taux de consommation des poissons chez les cas et témoins. Pour les témoins on remarque que la valeur des femmes qui consomment les poissons fréquemment représente 54,20%, ces témoins ne souffrent plus de cette maladie. Pour les cas on observe que la valeur de consommation de poisson pour celles qui ont un cancer du sein représente 6%.
Donc on constate que la consommation des poissons deux fois par semaine réduirait le taux de développer un cancer du sein. Il est figuré dans ce graphique un taux très élevé de 80% des cas qui se nourrissent des aliments conservés, ces femmes les consomment presque tous les jours. Comme il apparait clairement une valeur de 69% des témoins qui prennent rarement ces produits. Donc on peut déduire qu’il existe une matière dans les boites de conserves engendrant cette grave tumeur Dans cette représentation graphique on remarque qu’un grand nombre des témoins ne mangent plus les gras, le taux de ces derniers augmente avec la diminution de la consommation des gras en rétrogradant d’une valeur de 93,50% à 1,40%. Quant à les cas il est bien mentionné une valeur de 88% à cause de la consommation fréquenté des gras. Cette étude indique que le risque de développer un cancer du sein est presque doublé chez les femmes dont le sang renferme une grande quantité des gras
Quelques déductions suite aux résultats de l’analyse :
Dans cette étude cas-témoins, nous avons trouvé plusieurs facteurs de risque associés à la survenue du cancer du sein chez les femmes, En effet, les résultats ont montré que chez les femmes âgées de plus de 40 ans avaient plus de risque de développer le cancer du sein que celles âgées de 20 à 39 ans. On a constaté également que les femmes allaitantes leurs enfants une durée très courte avaient plus de risque d’avoir un cancer du sein que celles allaitantes deux ans. Notre étude a montré aussi que le tabac n’avait aucun effet significatif sur le risque de cancer du sein. Néanmoins l’exposition au tabagisme indirect (tabagisme passif) augmente légèrement le risque de cancer du sein.
Les femmes de la population générale ayant eu leur première grossesse après l’âge de 30 ans ont un risque plus élevé de contracter un cancer du sein comparativement aux femmes ayant eu leur première grossesse avant l’âge de 26 ans Le risque de développer un cancer du sein augmente aussi en fonction des antécédents familiaux. Ainsi, le risque de développer un cancer du sein est plus grand si votre mère ou une de vos soeurs ont eu un cancer du sein. Parmi les facteurs qui influencent le risque de développer un cancer, l’alimentation semble jouer un rôle non négligeable Les résultats de notre enquête ont montré que la consommation d’excès de conserves dans les aliments est très significativement liée à la maladie avec un risque très élevé.
Une consommation régulière de poissons réduirait le risque de développer un cancer du sein Notre étude montre que manger quelques morceaux de chocolat noir par jour peut diminuer les risques de cancer. La consommation de divers laits et produits laitiers, dont le yogourt, le fromage et le beurre, n’est pas associée à un risque accru de cancer du sein et pourrait en fait être associée à une réduction du risque de cancer du sein.
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Table des matières
REMERCIEMENTS
DEDICACES
Introduction
Chapitre I: Protocole d’étude.
I.Cancer du sein
II.Objectifs de l’étude
1.Objectif général
2.Objectif spécifiques
III. Matériels et méthodes
1.Population de l’étude
1.1 . sélection des cas.
1.2 Sélection des témoins.
2.La taille d’échantillonnage.
3.La collecte des données
4.Considérations étiques
5.Plan d’analyse des données
Chapitre II: outils mathématiques.
L’effectif
Fréquences relatives et cumulées
La moyenne, l’écart type et la variance
la médiane
Le mode
Les quartiles
Le test de khi-deux d’indépendance
Le test d’hypothèse de comparaison de moyennes
Chapitre III: Traitement statistique des données
I.Analyse uni-variée
Tableau 1 : Répartition de la population d’étude selon l’âge
Tableau 2 : Répartition de la population d’étude selon la consommation passive du tabac
Tableau 3 : Répartition de la population d’étude selon les antécédents familiaux
Tableau 4 : Répartition de la population d’étude selon l’âge à la première grossesse
Tableau 5 : Répartition de la population d’étude selon l’allaitement maternel
Tableau 6 : la fréquence de consommation de viandes rouges chez la population d’étude
Tableau 7 : la fréquence de consommation de poissons chez la population d’étude.
Tableau 8 : la fréquence de consommation de conserves chez la population d’étude
Tableau 9 : la fréquence de consommation de gras chez la population d’étude
Tableau 10 : la fréquence de consommation de viandes de volaille chez la population d’étude
Tableau 11 : la fréquence de consommation de légumes secs, pomme de terre et les pâtes chez la population d’étude
II.Analyse bi-variée.
Tableau 12: Association entre le risque de cancer du sein et les viandes rouges
Tableau 13 : Association entre le risque de cancer du sein et les conserves
Tableau 14 : Association entre le risque de cancer du sein et le sucre
Tableau 15: Association entre le risque de cancer du sein et le chocolat
Tableau 16 : Association entre le risque de cancer du sein et le beurre
Tableau 17 : Association entre le risque de cancer du sein et le lait
Tableau 18: le test d’hypothèse de comparaison de moyennes d’âge des cas et des témoins
Chapitre IV : Discussion.
1.Quelques déductions suite aux résultats de l’analyse
2.Quelques conseils pour lutter contre le cancer du sein
Conclusion
Références bibliographiques
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