Aspects taxonomique du maïs

GENERALITES SUR LE MAÏS 

origine, distribution géographique et taxonomie du maïs 

Le maïs, bien avant de devenir une des principales céréales de l’agriculture moderne était déjà la culture vivrière de base de toutes les grandes civilisations américaines précolombiennes (FAO, 1987). Aztèques, les mayas en Amérique et les Incas au Pérou, en Équateur et en Bolivie, tous lui accordaient une place privilégiée (Carraretto, 2005). Le maïs est la seule plante cultivée d’importance dont l’ancêtre sauvage ne soit pas connu avec certitude. Pour certains auteurs, l’ancêtre du maïs (Zea Mays L.) est la téosinte, graminée sauvage que l’on trouve encore de nos jours au Mexique et au Guatemala. Cette hypothèse ne fait toute fois pas l’unanimité (J.P Gay, 1984). Cultivé depuis des millénaires en Amérique centrale, il aurait été domestiqué dans la région centrale du Mexique à partir de téosinte local. La culture du maïs s’est ensuite propagée sur l’ensemble du continent américain, des Andes au Canada, puis, à partir du XVIe siècle sur tous les continents, zone tropicale comme en zone tempérée. Il serait arrivé en Afrique au XVIIe siècle. Le genre Zea renferme des espèces annuelles et pérennes originaire du Mexique et d’Amérique centrale. Il comprend des formes sauvages, les téosintes présentes au Mexique et au Guatemala, et une forme cultivée le maïs. En effet, on distingue quatre espèces dont l’une Zea mays est elle-même divisée en quatre sous-espèces.

Distribution géographique

Le maïs est la céréale dont la zone culture est plus vaste. Elle s’étend sur 140 millions d’hectare de la latitude 40° Sud, en Argentine et en Afrique du Sud, à la latitude 58° Nord, au Canada. Dans les Andes, elle culmine à 4000 m d’altitude, alors que le maïs pousse au dessous du niveau de la mer prés de la mer Caspienne (Cirad-Cret, 2002). Au Sénégal, la culture du maïs s’effectue principalement dans la région du centre et du sud du pays (FAO, 1993).

Aspects taxonomique du maïs 

Règne : Plantae
Sous-règne : Tracheobionta
Division : Magnoliophyta
Classe : Liliopsida
Sous-classe : Commelinidae
Ordre : Cyperales
Famille : Poaceae
Sous-famille : Panicoideae
Tribu : maydeae
Genre : Zea
Espéce : Zea mays

Caractéristiques physiques et structure du grain de maïs 

Caractéristiques physiques du grain de maïs

Les grains de maïs sont hétérogènes, qu’ils s’agissent de leur taille ou de leur forme. Ce sont dans l’ensemble des grains de masse moyenne 285 mg. La masse volumique apparente est en moyenne de 745 kg/m3 et la masse volumique moyenne est de 1310 kg/m3 (Gordon et Willm, 1998).

Structure du grain de maïs

Comme chez la plupart des Poacées (graminées), le grain est donc un caryopse (les téguments du fruit et de la graine soudés et adhérant à l’endosperme). Un caryopse nu, sans glumelle et formé de 3 parties :
– Le tégument (ou enveloppe) formé du péricarpe qui correspond aux téguments du fruit, d’une assise protéique couche à aleurone qui représente la première assise constitutive de l’albumen. Il constitue le son, riche en cellulose et en protéines
– Le germe formé d’un embryon et d’un cotylédon (scutellum). Il constitue un organe de réserve, riche en protéines et en lipides pour la jeune plantule.
– L’albumen constitue la majeure partie du grain. Il est constitué de cellules remplies d’amidon.

Valeur nutritionnelle du maïs 

Le maïs est composé d’amidon, de protéines, de fibres alimentaires, d’huile et d’acide gras, de sels minéraux, de vitamines liposolubles et hydrosolubles et d’autres petites quantités de glucides autres que l’amidon.

L’importance que revêtent les céréales pour la nutrition des millions d’habitants de la planète n’a pas à être démontrée. Étant donné la consommation relativement importante dont elles font l’objet dans les pays en voie développement, les céréales ne peuvent pas être considérées uniquement comme une source d’énergie puisse qu’elles fournissent également des apports important en protéines. Les principaux éléments qui entre dans la composition du maïs présentent une grande variabilité ; cette variabilité est à la fois d’ordre génétique et environnemental. Elle peut influer sur la distribution du poids et la composition chimique de l’albumen, du germe et du tégument (FAO, 1993) .

Ravageurs du maïs

Les insectes ravageurs des denrées, majoritairement des coléoptères peuvent causer peuvent la perte totale d’un stock.

Coléoptères 

– Sitophilus zeamais Motschulsky et S. oryzae (Linné)
– Prostephanus truncatus
– Rhizopertha dominica
– Trogoderma granarium Everts
– Oryzaephilus mercator (Fauvel) et O. surinamensis (Linné)
– Tribolium castaneum Herbst
– Cryptolestes sp

Lépidoptères

– Sitotroga cerealella Olivier (Gelechidae)
– Plodia interpunctella Hübner (Pyralidae)
– Corcyra cephalonica Stainton
– Ephestia cautella Walker .

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE I : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
I- GENERALITES SUR LE MAÏS
I.1- origine, distribution géographique et taxonomie du maïs
I.1.2- Distribution géographique
I.1.3- Aspects taxonomique du maïs
I.2- Caractéristiques physiques et structure du grain de maïs
I.2.1- Caractéristiques physiques du grain de maïs
I.2.2- Structure du grain de maïs
I.3- Valeur nutritionnelle du maïs
I.4-Ravageurs du maïs
I.4.1- Coléoptères
I.4.2- Lépidoptères
I.4.3- Orthoptères
I- GENERALITES SUR LOCUSTA MIGRATORIA MIGRATORIOIDES
II.1- Taxonomie
II.2- Cycle biologique
II.3- Écologie
II.4- Importance économique
II.4-La lutte préventive
CHAPITRE 2 : MATERIEL ET METHODES
I- MATÉRIEL
I.1- Matériel biologique
I.2- Matériel chimique
II- MÉTHODOLOGIE
II.1- Essais au laboratoire
II.2- Essais au champ
II.3- Observations
I.4- Analyses statistiques
I- RESULTATS
I.1- Tests Au Laboratoire
I.1 .1- Suivi des mortalités test labo
II.2- Tests Au Champ
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

Lire le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *