ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUES

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PHYSIOPATHOLOGIE

La bronchiolite est une infection virale des bronchioles dont le principal agent causal est le virus respiratoire syncytial (VRS) dans 60 ร  90% des cas.
Cโ€™est une maladie contagieuse et le VRS se transmet soit directement par les secrรฉtions contaminรฉes, soit indirectement par lesmains ou le matรฉriel souillรฉ.
Lโ€™incubation est de 2 ร  8 jours et lโ€™รฉlimination virale dure 3 ร  8 jours ร  partir de lโ€™apparition des signes mais elle peut รชtre plus longue jusquโ€™ร  4 semaines (2).

Apres une multiplication virale dans les voies aรฉriennes supรฉrieures et les bronchioles, on note une obstruction des voies aรฉriennes ร  la fois endoluminale (bouchon muqueux par nรฉcrose, infiltration cellulaire, ล“dรจme et hypersรฉcrรฉtion muqueuse et sous muqueuse) et murale (inflammation pariรฉtale). Cette obstruction entraรฎne un piรฉgeage de lโ€™air, des rรขles sibilants et une atรฉlectasie secondaire (2) (9).
Ici, lโ€™hyperrรฉactivitรฉ bronchique ne joue quโ€™un rรดle mineur du fait du faible dรฉveloppement de la musculature lisse ร  cette tranche dโ€™รขge.
Lโ€™immunitรฉ acquise au dรฉcours des bronchiolites aigues ร  VRS (anticorps neutralisants) est incomplรจte et de brรจve durรฉe (9).

DIAGNOSTICย 

DIAGNOSTIC POSITIF

Il est avant tout clinique.

Clinique

– Typiquement la chronologie est classique :
* Aprรจs une notion de contage (fratrie, collectivitรฉ), surviennent des prodromes : rhinite ou rhinopharyngite peu fรฉbrile avec une toux sรจche pendant 24 ร  48 heures (11) (12).
* Ensuite, survient la phase dโ€™รฉtat caractรฉrisรฉepar une dรฉtresse respiratoire avec une polypnรฉe superficielle, des ignes de lutte (battement des ailes du nez, tirage sous costal, intercostal, sus claviculaire ; entonnoir xyphoรฏdien, geignement expiratoire et balancement thoraco-abdominal) et une cyanose dans les formes sรฉvรจres.
* Lโ€™auscultation pulmonaire distingue une broncho-alvรฉolite avec atteinte bronchiolaire (freinage expiratoire, sibilants parfois audibles ร  distance : wheezing).

* Les signes infectieux sont souvent modรฉrรฉs (fiรจvre 38 ร  38ยฐ5C)
*Des troubles digestifs peuvent sโ€™y associer: difficultรฉs alimentaires (secondaire ร  la dyspnรฉe et lโ€™encombrement), vomissements isolรฉs ou secondaires ร  la toux ร  lโ€™origine dโ€™une fausse rout e et diarrhรฉe. Ces troubles peuvent occasionner une dรฉshydratation. En effet, ces pertes digestives sโ€™ajoutent aux pertes accumulรฉes par les secrรฉtions bronchiques.
-Ailleurs, il existe des formes atypiques et trompeuses chez les jeunes nourrissons : une malaise isolรฉe avec apnรฉeou des pauses respiratoires.

Examens complรฉmentairesย 

Les examens complรฉmentaires ne sont pas systรฉmatiques et sont connus (9).

La radiographie thoraciqueย 

– Elle nโ€™est pas systรฉmatique et nโ€™est prescrite quโ€™en cas de signe de gravitรฉ, de surinfection probable, dโ€™atypie clinique ou de rรฉcidive.
– Elle montre une distension thoracique : hyperclartรฉ des champs pulmonaires, abaissement des coupoles diaphragmatiques, รฉlargissement des espaces intercostaux avec plus de 8 espaces intercostaux visibles et horizontalisation des cรดtes.
– Ailleurs, la radiographie thoracique peut รชtre normale, ou peut montrer une complication : pneumothorax, atรฉlectasie ou surinfection bactรฉrienne. Elle permet รฉgalement de repรฉrer une asymรฉtrie de transparence(corps รฉtranger) ou une anomalie cardio-mรฉdiastinale (cardiomรฉgalie, tumeur โ€ฆ)

Les examens biologiquesย 

– La Numรฉration Formule Sanguine (NFS) et la C Rรฉactive Protรฉine ne sont indiquรฉes quโ€™en cas de surinfection probable.
– Les gaz du sang sont prescrits suivant lโ€™atteinte respiratoire (hypoxie, hypercapnie)
– Lโ€™ionogramme sanguin permet surtout dโ€™รฉliminer une sรฉcrรฉtion inappropriรฉe dโ€™ADH dans les formes graves.
– La recherche รฉtiologique dโ€™Antigรจne du virus respiratoire syncytial dans les sรฉcrรฉtions rhino-pharyngรฉes (par des techniques dโ€™Immunofluorescence) nโ€™a quโ€™un appoint รฉpidรฉmiologique.

DIAGNOSTIC DIFFERENTIELย 

Devant cette dรฉtresse respiratoire, il faudra รฉliminer dโ€™autres diagnostiques :
-Lโ€™inhalation dโ€™un corps รฉtranger : lโ€™interrogatoire et lโ€™examen recherchent un syndrome de pรฉnรฉtration, une asymรฉtrie auscultatoire et la radiographie thoracique en inspiration et expiration forcรฉe peut รชtre normale ou montrer un emphysรจme localisรฉ, une asymรฉtrie de la tonalitรฉ lmonairepu ou une atรฉlectasie en bande.
-Une pneumopathie bactรฉrienne : oรน il existe une altรฉration de lโ€™รฉtat gรฉnรฉral, un foyer de crรฉpitants et un foyer dense laร  radiographie thoracique.
-La staphylococcie pleuro-pulmonaire avec une altรฉration de lโ€™รฉtat gรฉnรฉral, une fiรจvre, un ballonnement abdominal, unsyndrome inflammatoire biologique et une pleuro-pneumopathie bulleuse ร  la radiograph ie thoracique.
– Le coqueluche oรน il existe une notion de contage, une toux quinteuse ou parfois une apnรฉe et une forte hyper lymphocytose ร  la NFS.
– Une insuffisance cardiaque (myocardite aigue virale ou dรฉcompensation dโ€™une cardiopathie congรฉnitale) oรน lโ€™interrogatoire et lโ€™examen clinique recherchent une dyspnรฉe ร  la tรฉtรฉe, une tachycardie, une tachypnรฉe,une hรฉpatomรฉgalie, un souffle ou un galop, une cassure ou stagnation de la courbe pondรฉrale et la radiographie qui va montrer une cardiomรฉgalie.
– Lโ€™asthme du nourrisson dรฉfinit par 3 รฉpisodes de bronchiolite avant lโ€™รขge de deux ans.
– Dโ€™autres diagnostiques plus rares : Pathologie de lโ€™arc vasculaire (double arc aortique, artรจre sous claviรจre retro-oesophagienne โ€ฆ) ou une dyspnรฉe dโ€™acidose rรฉvรฉlant un diabรจte.

DIAGNOSTIC ETIOLOGIQUEย 

– La Bronchiolite aigue est une infection virale dont le germe principal est le VRS dans 70 ร  80% des cas mais dโ€™autres virus peuve nt รชtre en cause : le metapneumovirus, le virus influenzae et para-influenzae, le rhinovirus et lโ€™adรฉnovirus.
– Le diagnostic virologique nโ€™est pas pratiquรฉ en routine et repose essentiellement sur la dรฉtection des antigรจnes viraux dans le produit dโ€™aspiration naso-pharyngรฉe (technique immuno-enzymatique ou surtoutimmunofluorescence) permettant dโ€™identifier rapidement certains virus notamment le VRS, les myxovirus influenzae et para- influenzae et lโ€™ adรฉnovirus.
– Les facteurs de risques de survenues ou de ses rรฉcidives sont (9) (12):
. Avant tout environnementaux : le mode de garde en collectivitรฉ, le transport en commun, le tabagisme passif.
. Mais aussi probablement liรฉs ร  des anomalies respiratoires prรฉexistantes ou un dรฉsรฉquilibre immunitaire Th1/Th2.

LES SIGNES DE GRAVITE ET LES CRITERES Dโ€™HOSPITA LISATION

Lโ€™apprรฉciation clinique de la gravitรฉ dโ€™une bronchiolite aigue du nourrisson repose sur lโ€™รฉtude de lโ€™anamnรจse, lโ€™examen physique de lโ€™enfant, รฉventuellement complรฉtรฉ par la mesure de la saturation en oxygรจnepar oxymรฉtrie pulsรฉe. Ils sont rรฉsumรฉs dans le tableau Nยฐ1 et Nยฐ2.

MOYENS

MESURES GENERALES

Elles reposent essentiellement sur la kinรฉsithรฉrapie respiratoire qui est nรฉcessaire ร  la phase obstructive et hypersรฉcrรฉtante pour dรฉsobstruer des voies aรฉriennes (9):
– Dโ€™abord supรฉrieures par la dรฉsobstruction rhinopharyngรฉe en utilisant du sรฉrum physiologique.
– Ensuite infรฉrieures basรฉe sur les techniques dโ€™accรฉlรฉration du flux expiratoire avec toux provoquรฉe visant ร  obtenir lโ€™expectoration. A lโ€™hรดpital, elle se fait sous contrรดle de la saturation en oxygรจne (2) (9).
Les autres mesures du traitement symptomatiques sont :(9) (12)
– Le maintien dโ€™une hydratation correcte indispensable pour la fluidification des secrรฉtions. Celle-ci est obtenue par fractionnementou รฉpaississement de lโ€™alimentation, si elle est tolรฉrรฉe ; dans le cas contraire par sonde gastrique ou perfusion en cas dโ€™hospitalisation.
– La position idรฉale de couchage est le proclive dorsal ร  30ยฐ.
– Lโ€™environnement doit permettre une aรฉration correcte de la chambre ร  une tempรฉrature infรฉrieure ร  19ยฐC et รชtre protรฉgรฉ desnhalations passives de tabac, facteurs aggravants pouvant conduire ร  lโ€™hospitalisation.
– Lโ€™oxygรฉnothรฉrapie est indiquรฉe dans les formes รฉvรจres (lunettes nasales ou enceintes de Hood). Elle impose une hospitalisation. Lโ€™objectif est de maintenir une saturation en oxygรจne ร  93 ร  94% (15).

MOYENS MEDICAMENTEUXย 

– Les bronchodilatateurs :
โ–ช Les ฮฒ2-adrรฉnergiques: le salbutamol par voie inhalรฉe (Babyhaler) ou par aรฉrosols ร  raison de 0.03 ml/kg (150ยตg/kg) dilu รฉ dans 4 ml de sรฉrum physiologique 4 fois/jour.
โ–ช Lโ€™adrรฉnaline racรฉmique 0,1% (1,5mg dans 4 ml de sรฉrum physiologique) en nรฉbulisation humide (12).
– Lโ€™antibiothรฉrapie : amoxicilline-acide clavulanique (80mg/kg/j) en trois prises ou les cรฉphalosporinesde troisiรจme gรฉnรฉrations (50mg/kg/j).
– Les autres traitements : les antipyrรฉtiques (paracรฉtamol), les antitussifs, les mucoregulateurs, les mucolytiques et les sรฉdatifs .

INDICATION

Selon lโ€™existence ou non de signe de gravitรฉ ou de critรจre dโ€™hospitalisation, la prise en charge thรฉrapeutique peut รชtre rรฉalisรฉe ambulatoireen ou ร  lโ€™hรดpital.

EN AMBULATOIREย 

Elle repose sur :- la kinรฉsithรฉrapie respiratoire au moins quotidienne par manล“uvre dโ€™accรฉlรฉration du flux expiratoire et la dรฉsobstruction rhino pharyngรฉe par du sรฉrum physiologique.
– le maintien de lโ€™hydratation correcte et une alimentation fractionnรฉe.
– la position proclive
– lโ€™aรฉration correcte de la chambre et la suppression des nuisances (tabagisme passif).
Lโ€™antibiothรฉrapie nโ€™est indiquรฉe quโ€™en cas de suspicion de surinfection bactรฉrienne : une fiรจvre supรฉrieure ร  38ยฐ5C persistante pendant plus de 48 heures, un foyer pulmonaire radiologique ou une otite associรฉe. Elle est associรฉe ร  un antipyrรฉtique selon la tolรฉrance clinique de la fiรจvre.
Dans tous les cas, les antitussifs, les mucoregulateurs ou les mucolytiques et les sรฉdatifs sont contre indiquรฉs (2).

A Lโ€™HOPITALย 

Le traitement vise ร  intensifier les mesures thรฉrapeutiques symptomatiques ambulatoires :
– La kinรฉsithรฉrapie respiratoire rรฉpรฉtรฉe (au moinsfois2 par jour) ;
– La dรฉsinfection rhinopharyngรฉe 6 fois par jour ;
– Lโ€™oxygรฉnothรฉrapie (lunettes nasales) si dรฉsaturation (Sa02 infรฉrieure ร  94% sous air) et sous surveillance de la saturation artรฉrielle transcutanรฉe en oxygรจne ;
– Les aรฉrosols deฮฒ2 mimรฉtiques rรฉpรฉtรฉs (toutes les 4 puis toutes les6heures selon lโ€™efficacitรฉ observรฉe vis-ร -vis des signes cliniques dโ€™hyperrรฉactivitรฉ bronchique). Dans les cas sรฉvรจres en rรฉanimation, on utilise lโ€™adrรฉnaline en aรฉrosol (12).
– Le maintien de lโ€™hydratation et dโ€™une nutrition con tinue, au besoin par gavage ou perfusion.

SURVEILLANCEย 

Les critรจres de surveillance sont avant tout cliniques :
– en ambulatoire : la tempรฉrature, la frรฉquence respiratoire, la qualitรฉ de la tรฉtรฉe ou de la prise des biberons, la qualitรฉ duommeil,s le nombre des selles et ou de vomissements et lโ€™รฉtat dโ€™hydratation (si gastro-entรฉrite aigue associรฉe).
– A lโ€™hรดpital : la tempรฉrature, la frรฉquence respiratoire (apnรฉe), les signes de luttes, lโ€™auscultation pulmonaire , la frรฉquence cardiaque , les signes digestifs(vomissements ou diarrhรฉes) , la qualitรฉ ed la tรฉtรฉe ou de la prise des biberons , la saturation en oxygรจne par lโ€™oxymรฉtrie de pouls

PREVENTIF

Les moyens prรฉventifs reposent sur :
– La prรฉvention de la transmission interhumaine : lavage des mains, dรฉcontamination des objets, รฉviction dโ€™รฉchange destรฉtines, รฉviction des lieux de promiscuitรฉ รฉlevรฉe (crรจche).
– Lโ€™eviction du tabagisme passif (toxicitรฉ pulmonaire)
– La prescription dโ€™anticorps monoclonaux anti-VRS pour les anciens prรฉmaturรฉs, les nourrissons porteurs de cardiopathie congรฉnitale ou insuffisants respiratoires chroniques graves (dysplasie broncho-pulmonaire)

EVOLUTION ET COMPLICATIONSย 

EVOLUTION SIMPLE

Lโ€™acmรฉ est atteint en 2 ร  4 jours. Il sโ€™en suit une phase en plateau des symptรดmes avant lโ€™amรฉlioration clinique. La persistance dโ€™une toux rรฉsiduelle est possible pendant 15 jours.

COMPLICATIONS IMMEDIATES POSSIBLES

– Une surinfection ORL, pulmonaire
– Une fausse route
– Une apnรฉe ou un malaise
– Un emphysรจme obstructif
– Une atรฉlectasie
– Un pneumothorax ou un pneumomรฉdiastin
– Une insuffisance respiratoire aigue

COMPLICATIONS TARDIVES

– Une hyperrรฉactivitรฉ bronchique persistante.
– Une dilatation des bronches
– Une bronchiolite oblitรฉrante

FORMES RECIDIVANTES (ASTHME DU NOURRISSON)

Elle se dรฉfinit par une bronchiolite supรฉrieure ร  3 รฉpisodes. Ici certaines explorations doivent รชtre rรฉalisรฉes (ร  adapter surla clinique) pour รฉliminer un autre diagnostic : la pH-metrie (reflux gastro-oesophagien), le test de la sueur (mucoviscidose), la radiographie thoracique (corps รฉtranger), une consultation ORL (trouble de la dรฉglutition, malacie), lโ€™IDR ร  la tuberculine (tuberculose) et les tests cutanรฉs allergologiques (12).

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Table des matiรจres

โ–  INTRODUCTION
โ–  PREMIERE PARTIE : REVUE DE LA LITTERATURE
I- GENERALITES
I- 1. DEFINITION
I- 2. EPIDEMIOLOGIE
I- 3. PHYSIOPATHOLOGIE
II- DIAGNOSTIC :
II-1. POSITIF
II-2 DIFFERENTIEL
II-3. ETIOLOGIQUE
III- SIGNES DE GRAVITE ,CRITERE Dโ€™HOSPITALISATION
IV- TRAITEMENT
IV-1. CURATIF
IV-2. PREVENTIF
V- EVOLUTION ET PRONOSTIC
โ–  DEUXIEME PARTIE : ETUDE PROPREMENT DITE
I- POPULATIONS ET METHODES
II- RESULTATS :
II-1.ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUES
II-2. ASPECTS CLINIQUES
II-3. ASPECTS THERAPEUTIQUES
II-4. ASPECTS EVOLUTIFS
II-5. DUREE Dโ€™HOSPITALISATION
โ–  TROISIEME PARTIE : COMMENTAIRES, DISCUSSIONS ET SUGGESTIONS
I-COMMENTAIRES, DISCUSSIONS
I-1. LIMITES DE Lโ€™ETUDE
I-2. SUR LE PLAN EPIDEMIOLOGIQUE
A- FREQUENCE
B- AGE
C- SEXE
D- INFLUENCE SAISONNIERE
E- DELAI DE PRISE EN CHARGE HOSPITALIERE
I-3 SUR LE PLAN CLINIQUE
A- LES ANTECEDENTS
B- LES TRAITEMENTS PRE-HOSPITALIERS
C- LES SIGNES GENERAUX ET FONCTIONNELS
D- LES AFFECTIONS ASSOCIEES
I-4 SUR LE PLAN THERAPEUTIQUE
I-5 SUR LE PLAN EVOLUTIF
I-6 DUREE Dโ€™HOSPITALISATION
II- SUGGESTIONS
โ–  CONCLUSION

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