Lโรฉpilepsie est un trouble cรฉrรฉbral caractรฉrisรฉ par une prรฉdisposition durable ร gรฉnรฉrer des crises รฉpileptiques et par les consรฉquences neurobiologiques, cognitives, psychologiques et sociales de cette affection. La dรฉfinition de lโรฉpilepsie requiert la survenue dโau moins une crise รฉpileptique (ILAE 2014). Lโรฉpilepsie de lโenfant ร pointes centro-temporales est une entitรฉ รฉlectroclinique dรฉcrite par Gastaut en 1952, classรฉe dans les syndromes รฉpileptiques focaux idiopathiques de lโenfant par la classification internationale des รฉpilepsies de 1989 de la ligue internationale contre lโรฉpilepsie. Lโรฉpilepsie ร pointes centro-temporales (EPCT) est frรฉquente puisquโelle reprรฉsente 13 ร 23 % des รฉpilepsies bรฉnignes de lโenfance [74] [75]. Il sโagit dโune รฉpilepsie survenant principalement entre 3 et 13 ans, qui se manifeste souvent par des crises focales brรจves et peu frรฉquentes [73] survenant principalement pendant le sommeil et lโexistence dโun foyer de pointes centrotemporales activรฉ au cours du sommeil ร lโรฉlectroencรฉphalogramme [1, 2]. Il existe une prรฉdisposition gรฉnรฉtique certaine [73]. Les รฉpilepsies focales liรฉes ร l’รขge et notamment l’รฉpilepsie ร paroxysmes rolandiques (EPR) ou ร pointes centro temporales sont considรฉrรฉes comme รฉtant d’excellents pronostics avec une disparition spontanรฉe des crises et des anomalies รฉlectroencรฉphalographiques (EEG) ร l’adolescence [10]. Le pronostic est gรฉnรฉralement bon mais il existe des cas rares dโรฉvolution vers un syndrome de pointes ondes continues du sommeil (POCS). La frรฉquence relative et la situation nosographique des formes typiques et atypiques restent des sujets de controverse [21]. Cโest dans ce contexte que sโinscrit notre รฉtude qui porte sur les patients ayant dรฉveloppรฉ une EPCT avant lโรขge de 3 ans comparativement ร ceux lโayant dรฉveloppรฉ ร partir de 3 ans suivis au service de neurologie et de pรฉdiatrie de lโhรดpital Fann ร Dakar au Sรฉnรฉgal de janvier 2005 ร janvier 2021. Elle se fixe comme objectifs de dรฉcrire les caractรฉristiques cliniques, รฉlectriques et thรฉrapeutiques des patients de moins de 3 ans et de ceux de 3 ans et plus.
PHYSIOPATHOLOGIE
Comme lโindique la distribution des pointes centro-temporales (PCT), la zone รฉpileptogรจne dans lโรฉpilepsie rolandique (ER) intรฉresse les rรฉseaux neuronaux du cortex rolandique entourant la scissure centrale de maniรจre bilatรฉrale. Ceci est conforme avec la symptomatologie de la crise et en accord avec celle dรฉcrite par Penfield et Rasmussen (1957) pendant la stimulation รฉlectrique de la partie basse du gyrus prรฉcentral et postcentral chez lโhomme. Lโarrรชt de la parole est attribuรฉ ร la perte de puissance et de coordination de la musculature responsable de lโarticulation des mots. Il nโy a pas dโaltรฉration des rรฉseaux du langage cortical. Lโhypersalivation est plus probablement en relation avec lโimplication de la berge supรฉrieure de la scissure de Sylvius [23] mais la dรฉfinition de la symptomatogenรจse critique simplement par les corrรฉlations topographiques de la dรฉcharge critique ne suffit pas ร expliquer lโimportance de lโhypersalivation dans lโER en comparaison avec sa survenue exceptionnelle chez les adultes avec foyers symptomatiques de topographie similaire. On ne peut non plus expliquer lโรฉtat de mal รฉpileptique operculaire, avec de longues heures dโarrรชt de la parole, bave et secousses faciales bilatรฉrales, qui est associรฉ ร une activitรฉ de pointes ondes diffuses ou rolandiques bilatรฉrales, mais qui ne se propage pas par une voie conventionnelle et nโenvahit pas dโautres systรจmes comme, par exemple, la fonction motrice ou le langage. ร la diffรฉrence des รฉpilepsies focales symptomatiques de lโadulte de localisation similaire, lโER reflรจte une instabilitรฉ maturationnelle du cortex rolandique bas (somatosensitif) qui reprรฉsente la face et lโoropharynx de faรงon bilatรฉrale [24].
PROFIL EPIDEMIOLOGIQUE
LโEPCT est la forme la plus commune dโรฉpilepsie idiopathique de lโenfant. Son incidence est estimรฉe รชtre de 21/100000 reprรฉsentant 8-23% des รฉpilepsies de lโenfant de moins de 16 ans [3].
Au Sรฉnรฉgal, elle reprรฉsente 28,14 % des รฉpilepsies idiopathiques de lโenfant [7]. Lโรขge de dรฉbut se situe entre 1 et 14 ans avec 75 % entre 7 et 10 ans pour certains auteurs [22], et entre 3 ร 13 ans pour dโautres [4], avec un pic entre 7 et 8 ans [9]. Les donnรฉes de la littรฉrature montrent quโil existe une prรฉdominance masculine pour lโรฉpilepsie ร pointes centro-temporales, elle reprรฉsente 54% dans une รฉtude rรฉalisรฉe en 2015 au Maroc [6] et 64,29% dans une รฉtude rรฉalisรฉe au Sรฉnรฉgal en 2017 [7].
ANTECEDENTS PERSONNELS ET FAMILIAUXย
Une incidence รฉlevรฉe dโantรฉcรฉdents familiaux dโรฉpilepsie a รฉtรฉ confirmรฉe par plusieurs รฉtudes concernant lโรฉpilepsie ร pointes centro temporales. Dans plusieurs cas, ces antรฉcรฉdents sont reprรฉsentรฉs par une รฉpilepsie bรฉnigne. Environ 7 ร 10% des enfants ont une histoire personnelle de convulsions fรฉbriles [3]. Une incidence รฉlevรฉe dโantรฉcรฉdents familiaux dโรฉpilepsie, 18 ร 36%, a รฉtรฉ confirmรฉe par la plupart des auteurs [3].
SIGNES
Clinique
Les crises rolandiques (CR) sont peu frรฉquentes, souvent uniques. Les manifestations critiques impliquant le lobe temporal ne sont pas prรฉsentes dans lโER; le terme de ยซ centro-temporal ยป fait rรฉfรฉrence seulement ร la topographie des pointes et cโest en partie une erreur de nom [22]. Les CR sont gรฉnรฉralement brรจves, la durรฉe des crises varie entre 30 secondes et 2 ร 3 minutes. Trois quarts des crises surviennent pendant le sommeil lent, surtout au dรฉbut du sommeil, ou juste avant le rรฉveil [22]. Elles reprรฉsentent 51- 80% des cas. Toutefois, deux autres typologies sont retrouvรฉes : chez 15% des enfants, les crises apparaissent indiffรฉremment durant lโรฉveil et le sommeil et dans 10-20% des cas, elles ont lieu uniquement durant lโรฉveil [2].ย Les crises survenant durant le sommeil sont plus longues que les crises diurnes.
Les manifestations les plus retrouvรฉes sont :
โย des symptรดmes faciaux unilatรฉraux sensori-moteurs (30 % des cas) ;
โย des manifestations oro-pharyngo-laryngรฉes (53 % des cas) ;
โย un arrรชt de la parole (40 % des cas) ;
โย une hypersalivation (30 % des cas) .
Les manifestations motrices sont soudaines, continues ou avec des bouffรฉes cloniques. Une dรฉviation tonique ipsilatรฉrale de la bouche est aussi frรฉquente. Les symptรดmes hรฉmifaciaux sensoriels consistent en un engourdissement unilatรฉral, principalement du coin de la bouche. Les crises se manifestent par des phรฉnomรจnes sensori-moteurs de la rรฉgion operculaire, dรฉbutant au niveau du visage [5] sont souvent restreintes ร la lรจvre infรฉrieure, ou diffusent ร la main ipsilatรฉrale [22], sโรฉtendant ร la sphรจre oropharyngรฉe par des secousses toniques ou tonico cloniques orofaciales et/ou oropharyngรฉes. Lโimplication de la glotte et du phaynx (> 50 % des cas) gรฉnรจre lโรฉmission involontaire de sons (bruits de gorge ou gargouillements). Les signes moteurs oropharyngolaryngรฉs produisent des sons รฉtranges : rรขle, gargarisme, grognement et sons gutturaux, et des combinaisons [22]. Les crises hรฉmifaciales sont souvent associรฉes ร une incapacitรฉ de parler et une hypersalivation. Des difficultรฉs dโexpression orale, avec anarthrie et/ou dysarthrie, peuvent รชtre relevรฉes durant la crise. Lโenfant est incapable de profรฉrer un mot intelligible et essaye de communiquer par gestes. Ces symptรดmes sont parfois prรฉcรฉdรฉs par des paresthรฉsies de la langue, des lรจvres et des joues (piqรปres dโรฉpingles ou dโaiguilles) [5]. Chez certains patients, les difficultรฉs dโexpression orale persistent durant les minutes suivant la crise. Lโhypersalivation, une manifestation vรฉgรฉtative importante, est souvent associรฉe aux crises hรฉmifaciales, aux symptรดmes oropharyngolaryngรฉs et ร lโarrรชt de la parole. Lโhypersalivation nโest pas juste de lโรฉcume : ยซ Soudain ma bouche est pleine de salive, รงa coule comme une riviรจre et je ne peux pas parler ยป. Une syncope critique peut รฉgalement survenir.
Des signes critiques sensori-moteurs localisรฉs ร une jambe ont รฉtรฉ rapportรฉs dans quelques rares cas [30]. Un myoclonus nรฉgatif peut รชtre observรฉ dans certains cas, comme une interruption de lโactivitรฉ tonique musculaire ; lโenregistrement polygraphique EEG/ENMG (รฉlectroencรฉphalogramme/รฉlectroneuromyogramme) montre une รฉtroite relation entre ce myoclonus nรฉgatif et la pointe controlatรฉrale, et il nโest pas prรฉcรฉdรฉ par une myoclonie [31].
La conscience et le souvenir sont pleinement conservรฉs dans plus de la moitiรฉ des CR (58 %). Dans les 42 % restants, la conscience se trouble au fur et ร mesure que la crise progresse et, dans un tiers des cas, il nโy a pas de souvenir de lโรฉpisode critique [22]. Une progression vers des hรฉmiconvulsions ou des crises gรฉnรฉralisรฉes tonicocloniques (CGTC) survient donc dans environ la moitiรฉ des cas. Les hรฉmiconvulsions peuvent รชtre suivies dโune paralysie de Todd [32]. Elles sont retrouvรฉes dans 10% des cas.
Malgrรฉ lโimportance de lโhypersalivation, les crises focales avec principalement des signes vรฉgรฉtatifs (crises vรฉgรฉtatives) ne sont pas considรฉrรฉes comme caractรฉristiques de lโER. Cependant, certains enfants peuvent avoir des crises vรฉgรฉtatives indรฉpendantes ou des crises mixtes avec manifestations rolandiques et vรฉgรฉtatives incluant le vomissement. Les CGTC dโemblรฉe sont considรฉrรฉes par la LICE (ligue internationale contre lโรฉpilepsie) comme faisant partie de lโER [33] et leur survenue ne peut รชtre exclue. Cependant, de la publication dโenregistrements critiques [29, 32] et de la nature focale รฉlectroclinique sans รฉquivoque de lโER, il peut รชtre dรฉduit quโau moins la majoritรฉ des CGTC fait suite ร une activation rolandique, et elles sont donc secondairement gรฉnรฉralisรฉes. Les premiers signes focaux brefs peuvent ne pas avoir รฉtรฉ observรฉs dans les CGTC diurnes et le sont forcรฉment dans les CGTC nocturnes.
Quoique rare, un รฉtat de mal focal moteur ou hรฉmiconvulsif est plus susceptible de survenir quโun รฉtat de mal convulsif secondairement gรฉnรฉralisรฉ qui est exceptionnel [32, 34, 35]. Lโรฉtat de mal operculaire survient habituellement chez des enfants ayant une รฉvolution atypique [36, 37, 38] ou peut รชtre induit par la carbamazรฉpine ou la lamotrigine [39, 40]. Cet รฉtat dure de plusieurs heures ร plusieurs mois, avec contractions progressives unilatรฉrales ou bilatรฉrales de la bouche, de la langue ou des paupiรจres, myoclonus positif ou nรฉgatif pรฉri-oral ou autre discret, dysarthrie, arrรชt du langage, difficultรฉs de dรฉglutition, apraxie buccofaciale et hypersalivation. Ces signes sont souvent associรฉs sur lโEEG ร des PO (pointes-ondes) continues pendant le sommeil lent.
La prรฉsence dโun phรฉnomรจne dโaura avant la crise, la perte de conscience et lโรฉvolution secondaire en crise tonico-clonique gรฉnรฉralisรฉe constituent des caractรฉristiques atypiques et peu frรฉquentes dans lโรฉpilepsie bรฉnigne de lโenfant. LโER peut รฉgalement avoir dโautres manifestations atypiques : รขge de dรฉbut prรฉcoce, retard du dรฉveloppement ou difficultรฉs dโapprentissage, dโautres types de crises, des anomalies EEG atypiques [41, 42, 43].
Paracliniqueย
En dehors de lโEEG, tous les examens sont normaux. Il nโy a pas besoin dโimagerie cรฉrรฉbrale dans les cas typiques [4], bien que 15 % des patients avec CR puissent avoir des pathologies cรฉrรฉbrales fixรฉes ou autres, sans relation avec lโER [44]. La prรฉsence de lรฉsions cรฉrรฉbrales nโa pas dโinfluence sur le pronostic des CR [22, 44]. Par dรฉfinition, les PCT sont le marqueur EEG de lโEBPCT (รฉpilepsie bรฉnigne ร pointes centro-temporales). Cependant, bien quโappelรฉes centro-temporales, ces pointes sont principalement localisรฉes sous les รฉlectrodes supra-sylviennes C3 et C4 (centrales hautes), ou C5 et C6 (centrales basses), et non sous les รฉlectrodes temporales [32, 45]. Ces anomalies sont unilatรฉrales (60 % des cas) ou bilatรฉrales (40 %) [Holmes, 1993 ; Lerman, 1997]. Les PCT sont souvent bilatรฉrales et typiquement activรฉes par lโendormissement et le sommeil lent, mais pas par lโhyperpnรฉe [46, 47]. Les PCT sont amplifiรฉes de 2 ร 5 fois pendant les stades I-IV sans dรฉsorganisation du sommeil. Sur une sรฉrie dโEEG du mรชme enfant, les PCT peuvent survenir ร droite ou ร gauche, รชtre frรฉquentes ou peu frรฉquentes, de faible amplitude ou gรฉantes, associรฉes ou non ร des pointes dโautres localisations. Il est rare que les enfants avec ER aient un EEG normal ou que les PCT nโapparaissent que pendant le sommeil lent (3 ร 35 %) [32]. LโEEG intercritique montre un rythme de fond normal pour lโรขge. Concernant les caractรฉristiques รฉlectriques de lโรฉpilepsie ร pointes centro temporales
โจ A la veille, le paroxysme typique est une pointe lente focale, diphasique, nรฉgative suivie par une onde lente localisรฉe sur les rรฉgions rolandiques ou centro-temporales avec diffusion possible sur les rรฉgions adjacentes. Les pointes peuvent รชtre en opposition de phase sur les rรฉgions centrotemporales ou pariรฉtales.
โจ Pendant lโendormissement et pendant tous les stades du sommeil, la constatation la plus frรฉquente est leur augmentation significative en frรฉquence. Malgrรฉ leur augmentation en frรฉquence pendant le sommeil, les paroxysmes focaux gardent la mรชme morphologie que celle observรฉe ร la veille [8] .
Sur ces diffรฉrents tracรฉs est reprรฉsentรฉe lโactivation des anomalies paroxystiques rolandiques retrouvรฉes dans les EPCT au cours du sommeil.
Elle peut dans de rares cas รฉvoluer vers une encรฉphalopathie รฉpileptique avec pointes-ondes continues du sommeil lent (POCS) ou vers un syndrome de Landau Kleffner [5]. Les dรฉcharges typiques de PO ร 3 Hz et les absences sont rares [32, 48] bien quโune forte incidence ait รฉtรฉ rapportรฉe [49]. De brรจves dรฉcharges gรฉnรฉralisรฉes dโondes ร 4-5 Hz avec de petites pointes peuvent รชtre constatรฉes. Des dรฉcharges de PO diffuses, souvent asymรฉtriques, apparaissant le plus souvent ร lโendormissement sont retrouvรฉes dans environ 25 % des cas [48]. Les PCT sont des marqueurs diagnostiques de lโER bรฉnigne seulement si le tableau clinique est suggestif. Leur frรฉquence, leur localisation et leur persistance ne dรฉterminent pas les manifestations cliniques, la sรฉvรฉritรฉ et la frรฉquence des crises ou le pronostic. Il est bien รฉtabli que les PCT ne sont pas spรฉcifiques de lโER [32] :
โจ Elles surviennent chez 2 ร 3 % des enfants dโรขge scolaire, parmi lesquels moins de 10 % auront des CR [50, 51] ;
โจ Elles sont frรฉquemment retrouvรฉes dans la famille dโenfants avec ER [52] ;
โจ Elles peuvent survenir dans des maladies cรฉrรฉbrales organiques avec ou sans crises : tumeurs cรฉrรฉbrales, syndrome de Rett, syndrome de lโXfragile et dysplasies corticales focales [32, 53] ;
โจ Elles peuvent รชtre trouvรฉes fortuitement chez des enfants non รฉpileptiques avec des symptรดmes variรฉs : cรฉphalรฉes, troubles du langage et difficultรฉs dโapprentissage.
Il y a environ 50 EEG critiques documentรฉs de CR. Dans une รฉtude portant sur 34 crises enregistrรฉes chez 30 patients, 4 patterns critiques diffรฉrents (A-D) ont รฉtรฉ identifiรฉs [54]. Le plus frรฉquent (pattern A) est caractรฉrisรฉ par une activitรฉ peu ample de pointes rythmiques, augmentant en amplitude et dรฉcroissant en frรฉquence chez 14 enfants. Le pattern B (6 patients) est constituรฉ par une dรฉcharge de pointes entremรชlรฉes dโondes pointues augmentant en frรฉquence et en amplitude. Le pattern C (7 enfants) est un thรชta monomorphe qui forme progressivement une dรฉcharge augmentant dโamplitude et qui dรฉcroรฎt en frรฉquence. Le pattern D (5 enfants) est caractรฉrisรฉ au dรฉbut par une dรฉpression focale de lโactivitรฉ รฉlectrique, suivie par un des trois patterns dรฉcrits ci-dessus. Chez 21 enfants sur 28, le pattern critique initial change pour un autre pattern. Il nโy a pas de trait clinique ou EEG qui soit prรฉdictif dโun pattern critique particulier [54].
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE
1. PHYSIOPATHOLOGIE
2. PROFIL EPIDEMIOLOGIQUE
3. ANTECEDENTS PERSONNELS ET FAMILIAUX
4. SIGNES
4.1. Clinique
4.2. Paraclinique
5. ETIOLOGIE
6. TRAITEMENT
7. EVOLUTION ET PRONOSTIC
DEUXIEME PARTIE
1. METHODOLOGIE
1.1. Objectifs
1.2. Type et cadre dโรฉtude
1.3. Population dโรฉtude
1.4. Protocole
1.5. Analyse des donnรฉes
1.6. Considรฉrations รฉthiques
2. RESULTATS
3. DISCUSSION
CONCLUSION
REFERENCES
ANNEXE