Aspect social mise en place de monobloc eau et assainissement

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SITUATION SOCIO-ÉCONOMIQUE

Dans cette section sont abordés les données concernant la population et démographie, les activités économiques ainsi que les infrastructures socio culturelles et les ONG non gouvernementales.
POPULATION ET DÉMOGRAPHIE
Actuellement, Ilaka Est compte environ 16 068 habitants répartis dans 12 fokontany. Pour les trois
(3) fokontany concernés par le projet, l’effectif de la population s’élève à 6 175 habitants. La taille moyenne des ménages est estimée à quatre personnes. Selon les enquêtes effectuées, voici la répartition des âges de toute la population à Ilaka Est:
Tableau.1.RÉPARTITION DES ÂGES
D’après ce tableau, la population active, est de 54% (ceux âgés entre 15 et 60 ans). Ce chiffre atteint plus de la moitié de la population car la plupart des adolescents quittent leurs foyers pour chercher du travail dans la région dès l’âge de 16 ans.
Il est à remarquer que la plupart des autochtones de la Commune d’Ilaka Est sont des immigrants des différentes régions. Plus précisément, elle est composée, en général, des ethnies Betsimisaraka et Merina. Cependant, d’autres tribus à l’instar des Betsileo y résident également.
ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES
Pour le centre-ville, l’économie est basée sur le commerce: vente des produits de premières nécessités et le marché de zébus.
Pour les fokontany périphériques, l’agriculture tient la première place. La production de cannelle, de poivre est également une source de revenu, pour certains ménages. Cependant, les productions sont surtout acheminées sur le marché local.
D’autre part, le tourisme tient, depuis quelques années, une place de plus en plus importante, vu la présence de sites touristiques et l’artisanat qui gagne progressivement du terrain.
AGRICULTURE
L’agriculture constitue l’activité principale de l’ensemble de la population. Elle est surtout pratiquée sur les périphéries de la Commune. La culture de riz qui représente une grande partie de l’autoconsommation et sur le marché intérieur, est adoptée par 97% de la population.
59% des terres cultivables, c’est à dire 2 110 ha sur 3 547ha, sont exploitées pour la riziculture. Le reste est réparti entre les cultures d’exportation telles que les girofles, les litchis, le café et les cultures maraîchères. A noter que les produits rencontrent souvent des problèmes de normes et qualités pour être exportés, aussi, ils sont surtout acheminés vers le marché local.
Le développement de la ville a un impact majeur sur la superficie cultivable qui devient de ce fait réduite. Or, la potentialité agricole est menacée, d’une part, par le lessivage du sol ferralitique, et d’autre part, par le relief très accidenté.
ELEVAGE
A Ilaka Est, l’agriculture est souvent associée à l’élevage. En général, la population locale ne pratique pas l’élevage d’une manière professionnelle. Il ne représente qu’une activité secondaire constitué de l’élevage porcin et celui des volailles, quelquefois, une paire de bovidés y est aussi associé. Ces derniers sont adoptés dans presque toute la Commune.
Ces animaux ne disposent d’aucune infrastructure ni sanitaire, ni hygiénique ni nutritive. C’est la raison pour laquelle nous pensons que l’impact économique de l’élevage reste marginal dans cette localité.
PÊCHE
Il existe deux types de pêches à Ilaka Est : la pêche en eau douce et la pêche maritime. La pêche en eau douce s’effectue en général sur le lac Vangona.
Par contre, la pêche maritime est pratiquée dans l’Océan Indien. Elle s’opère d’une manière artisanale à l’aide de petites pirogues en bois dur et qui, pour la plupart, proviennent d’héritage. Ces pêcheurs livrent leurs produits vers les villes voisines comme Mahanoro, Vatomandry, Brickaville, et même jusqu’à Tamatave.
COMMERCE
Ilaka Est n’a pas de jour de marché fixe. Il a lieu tous les jours et attire beaucoup de monde. De nombreuses unités y participent. Il y a ceux qui viennent de très loin, mais la plupart sont des villageois des communes environnantes. Différentes sortes de marchandises (comme les légumes, fruits, vêtements) sont alors étalées pour répondre aux besoins de chaque individu. Les gens y effectuent normalement leur approvisionnement en produits de première nécessité. Quelques établissements de restauration y sont également présents.
La place du marché est exiguë et les étals peu nombreux et vétustes. En effet, les activités commerciales de la population restent concentrées dans trois fokontany longeant la Route Nationale, privilégiant ainsi les échanges avec les communes limitrophes. Le manque de sites de décharge ainsi que le ramassage des ordures restent les problèmes fondamentaux de ce marché.
INFRASTRUCTURE SOCIOCULTURELLE
Cette section va approfondir spécialement l’éducation, la santé et la religion. Elle considère pareillement les infrastructures existantes dans la zone.
EDUCATION
Ilaka Est possède deux types d’institution publique : une EPP et un CEG. Toutefois, deux établissements privés : Ecole Sacré Cœur et Ecole Privée Jesosy Mamonjy, participent aussi aux efforts d’éducation de base et le premier cycle du secondaire dans la Commune.
Il n’existe pas de lycée à Ilaka Est. Les élèves qui ont envie de continuer par la suite le second cycle rejoignent Vatomandry ou Mahanoro. Malgré ce problème, le taux de scolarisation y est de 75%.
SANTÉ
La CR Ilaka Est se trouve rattachée au service de santé du district de Vatomandry. Dans le chef-lieu de la Commune se trouve un CSB II et un cabinet de médecin privé. Il va sans dire que la préférence de la majorité de la population porte sur le CSBII en raison de la gratuité des soins.
De plus, les habitants ne se font ausculter par un médecin qu’en cas de maladie grave. A cause de la mauvaise qualité de l’eau à usage domestique, on rencontre souvent la diarrhée, mais les maladies suivantes y sont également chroniques : le paludisme, les parasitoses intestinales, la bilharziose, les infections respiratoire aigues et la toux.
CULTURE ET RELIGION
Il existe quatre édifices religieux dans la Commune : une « Eglise Catholique », un Temple « FJKM », un Temple « FLM » et un « Jesosy Mamonjy ». Il faut noter qu’il y existe encore une partie de la population qui maintient les coutumes traditionnelles et qui pratique les rites ancestrales.
Sur le plan socioculturel, Ilaka Est possède :
• un terrain de foot en bon état, non clôturé et dépourvu de gradin pour les spectateurs, se trouvant à proximité de l’EPP ;
• un terrain de basket à côté du bureau de la mairie ;
• plusieurs grandes salles privées pouvant accueillir des réunions, des spectacles, et d’autres évènements.
ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES
La commune collabore avec de nombreuses institutions pour promouvoir son développement. Des ONG et des sociétés privées contribuent à l’évolution des paysans sur leur secteur d’activité. D’après ce tableau, il existe six ONG qui œuvrent pour la croissance de la commune. Cependant, aucune ne travaille dans le secteur de l’eau et l’assainissement. Or, ce dernier est indispensable dans la vie de commune que celle des habitants.
En somme, Ilaka Est possède des atouts pour réussir sur le plan économique. Cependant, de nombreux facteurs restent encore inexploités et d’autres doivent être améliorés pour parvenir à cet objectif. Parmi ces facteurs sont le développement de chaque fokontany ainsi que celui de la Commune entière. Ainsi, l’approvisionnement en eau potable constitue le premier pas vers cette croissance car toute activité est reliée étroitement à celui-ci. C’est la raison pour laquelle, des études d’AEP ont été effectuées.

ETUDE DE LA PROBLÉMATIQUE DE L’AEP A ILAKA EST

La disposition de données de base constitue un préalable obligatoire pour la conception du projet et pour effectuer les différents calculs d’AEP. A ce titre, le présent chapitre est subdivisé en deux grandes parties, à savoir: (i) données de base socio-économiques et (ii) données de base technique.
DONNÉES DE BASE SOCIO-ÉCONOMIQUE
Cette partie consiste à diagnostiquer le nombre des habitants et leur mode de vie. Ceci est primordial étant donné que la population doit participer aux charges occasionnées par l’après-projet : entre autres, la maintenance et les réparations doivent être prévues et pris en charge par les bénéficiaires. Aussi, il faut déterminer la capacité et la volonté à payer de chaque individu.
POPULATION
L’effectif total de la population à Ilaka Est en 2014 est de 16 068. Mais il s’agit de desservir seulement la population de trois fokontany, il est fondamental d’estimer l’effectif de cette population cible à l’horizon du projet. En considérant le taux d’accroissement de 3%, en fixant l’horizon du projet en 2024, c’est-à-dire de 10 ans, et en utilisant la formule de projection: Pn = P (1+α) n
Avec : Pn : effectif de la population projeté à l’année « n »
P : effectif de la population à l’année de référence, année 2014
α : taux d’accroissement moyen 0,03 n : année de projection, 2024
L’effectif de la population en 2024 sera obtenu. Voici la répartition par fokontany de la population d’Ilaka Est et l’effectif total dans l’horizon du projet:
Avec :
No : Effectif de la population à l’année 2014
N : Effectif de la population à l’année 2024
L’effectif de la population est estimé à 8 299 en 2024. Les réseaux installés doivent donc permettre de les desservir.
POUVOIR D’ACHAT
Comme nous l’avons mentionné dans le précédent chapitre, une grande partie de la population génère des revenus assez confortables à partir des ressources halieutiques. De telle situation dans sa globalité permet d’affirmer que d’une certaine manière, le pouvoir d’achat de la population d’Ilaka Est se trouve à un niveau satisfaisant.
Nous pouvons avancer alors que la population d’Ilaka Est est en mesure de participer financièrement afin d’assurer la pérennité du projet.
SITUATION AEPAH
L’AEPAH représente l’ensemble des comportements de chaque indigène face à l’AEP, l’Assainissement et de l’Hygiène. L’accès à ces services de dimension hygiénique plus élevé se trouve moins reluisant par rapport à l’accès à l’eau potable.
AEP
Ilaka Est possédait autrefois deux systèmes d’adduction d’eau : le premier, un système d’AEP par pompage solaire a été construit par un micro-projet de développement dans les années 80, et le second, un système d’AEP Gravitaire a été mis en place par le Fikrifama en 2000.
Le système d’AEPP Solaire comprend : un site de captage sur le ruisseau de Mahavoky, composé d’un local technique, d’une station de traitement et d’un réservoir de capacité de 75 m3 en Béton armé. La gestion de celui-ci a été confiée à l’AUE. Actuellement, faute de gestion communautaire adéquate, le système n’est plus fonctionnel: l’eau est devenue gratuite au niveau des BF. Pourtant, il y a encore des cotisations à payer au niveau des AUE pour prévenir la panne technique.
Le deuxième système, étant aussi à gestion communautaire, est aujourd’hui semi fonctionnel. Il n’arrive plus à alimenter qu’une petite partie du fokontany d’Antanambao. Cette insuffisance d’infrastructure en eau représente un risque d’épidémies important, comme le choléra, la bilharziose ou l’épidémie récente de dengue. En effet, à part l’utilisation de quelques puits ou forages individuels non protégés, une grande partie de la population s’approvisionne encore dans les rivières et dans les cours d’eau.
ASSAINISSEMENT ET HYGIÈNE
ASSAINISSEMENT INDIVIDUEL ET COLLECTIF
D’une façon générale, le niveau d’équipement individuel se voit à travers les types de constructions.
90% des habitations sont construites suivant le mode traditionnel (en bois et toiture en feuilles de Ravinala, quelquefois en tôles). Le type d’habitat à moyen standing représente 8% et les habitations en dur à étage sont seulement de 2%. Ces dernières sont pour la plupart des bâtiments administratifs.
Par conséquent, environ 50% de la population du chef-lieu de la Commune possèdent des latrines individuelles, 25% de la population utilisent des latrines communes et le reste se complaît à faire des DAL.
6 familles sur 10 utilisent une latrine en fosse perdue archaïque avec dallage en terre battue ou en bois, d’une profondeur moyenne de 3 m et située aux alentours immédiats de leur habitation. Seulement 2 familles sur 10 possèdent des fosses septiques.
ASSAINISSEMENT DES ORDURES MÉNAGÈRES
La Commune ne dispose pas de système de collecte d’ordures ménagères ni de site de décharge respectant les normes. Les déchets solides en provenance du marché local sont abandonnés le plus souvent dans des sites publics se trouvant à la périphérie de la ville.
Les ordures ménagères sont jetées et amassées généralement dans la cour, seuls quelques riverains creusent des fosses pour en faire des engrais compost.
ASSAINISSEMENT DES AGGLOMÉRATIONS
Il n’existe pas de réseau général de collecte des eaux usées ou pluviales dans la ville d’Ilaka Est. Les habitants sont habitués à jeter leurs eaux usées directement dans leur cour ou dans les buissons.
Néanmoins, Ilaka Est dispose d’un système d’évacuation des eaux pluviales constitué de fossés en terre et de quelques fossés maçonnées qui longent les ruelles. Les rivières constituent leur exutoire naturel. Il est à remarquer que pendant l’exécution du projet, tous les travaux à proximité des canaux d’assainissement pluvial ou d’irrigation devront être effectués en conformité avec les prescriptions des services concernés.
SITUATION DE DÉPART
Ilaka-Est est alimenté par un captage d’eau de surface. Ce dernier capte le ruisseau de Mahavoky avec un barrage de forme rectangulaire. Il est construit en maçonnerie de moellons sur une longueur de 15 m et est revêtu sur toutes les faces. Il est muni d’un évacuateur de crue de 0.80 m de longueur. Construit par le micro projet de développement avec financement de la Communauté Economique Européenne, ce barrage demeure récupérable pour le nouveau système d’adduction d’eau de l’agglomération d’Ilaka.
Actuellement, pour son système d’AEPP, Ilaka-Est dispose aussi d’un réservoir semi enterré, construit en béton armé, d’une épaisseur de 20 cm. Ayant une forme carrée, il a une capacité de 75 m3. Le corps de ce réservoir reste totalement récupérable. Les équipements hydrauliques sont en PVC mais les réseaux de distribution sont tous détruits. Toutefois, la côte du réservoir convient à assurer un écoulement gravitaire.
DONNÉES DE BASE TECHNIQUE
Pour la réussite d’un projet en adduction d’eau, il est nécessaire de récolter des données sur la quantité d’eau disponible et le besoin en eau de la population afin de les exploiter.
RESSOURCES EN EAU
Pour Ilaka Est, la ressource en eau exploitable pour un projet d’AEP est la rivière de Mahavoky car elle est pérenne. Elle est alimentée en général par le BV de Mahavoky.
Il est à remarquer qu’un BV est l’ensemble d’une région ayant un exutoire commun pour ses écoulements de surface. Il doit avoir les caractéristiques suivantes : surface, périmètre, forme, pente et couverture végétale.
SURFACE ET PÉRIMÈTRE.
La surface et le périmètre du BV sont obtenus en traçant leur limite sur une carte en courbe de niveau, en suivant la ligne de crête bordant le bassin. Pour avoir ces valeurs, il suffit d’utiliser le logiciel SIG et travailler sur une carte à l’échelle 1/100 000. Les résultats sont présentés ci-après :
Tableau.4.SURFACES ET PÉRIMÈTRE DU BV
COUVERTURE VÉGÉTALE ET RUISSELLEMENT
La couverture végétale joue un rôle important sur la quantité d’eau infiltrée, ruisselée, évaporée et transpirée par un bassin. La couverture végétale, si elle est abondante, diminue le ruissellement et renforce l’infiltration de l’eau dans le sol. Par contre, si un terrain est dénudé, le ruissellement de l’eau de pluie est favorisé au profit de l’infiltration.
La quantité d’eau ruisselée se détermine à partir de la hauteur moyenne de pluie tombée dans le BV de superficie S multipliée par un coefficient de ruissellement. Ce dernier varie en fonction de la pente, de la superficie et de la couverture végétale du BV. Pour avoir cette quantité d’eau, il faut calculer: R = c * P
Ou c : coefficient de ruissellement de la zone.
P : précipitation (mm)
R : ruissellement (mm)
Pour ce BV, le coefficient de ruissellement pris est de 0,8. La précipitation est de 3 280 mm et la hauteur d’eau ruisselée R est de 1 968mm.

INFILTRATION

L’infiltration est la quantité d’eau introduite dans le sol. Elle est déduite de la formule de Thornthwait.
I=P–(R+E)
Avec I : Infiltration en mm
P : Précipitation en mm
R : Ruissellement en mm
E : Evapotranspiration en mm
Ainsi, la quantité d’eau infiltrée est égale à 315 mm/an. Les valeurs de l’eau ruisselée, évaporée, transpirée et infiltrée sont récapitulées dans le tableau qui suit :
La pluviométrie moyenne annuelle des dix dernières années est de 3 280 mm. L’eau infiltrée est 315 mm/an. La quantité d’eau infiltrée étant connue, il est possible d’estimer l’apport en eau annuel de la nappe par la formule de N.A PLOTNIKOV
Q = I x S
Q : apport annuel de la nappe (m3/s)
I : quantité d’eau infiltrée en (m/an)
S : Surface du BV (m²)
BESOIN EN EAU
Le besoin en eau est connu en fonction de la population à l’année de l’horizon du projet et du nombre des infrastructures sur site. Pour évaluer le besoin en eau potable, il est nécessaire d’estimer la population à l’année de l’horizon du projet, de calculer les besoins en eau de la population, des écoles et du CSB.
Le besoin en eau de la population dépend de la consommation journalière. En milieu rural, le besoin en eau moyen journalier est de 30 l/j/personne. La consommation journalière doit être aussi majorée de 10%.
Pour calculer le besoin en eau de la population en 2024, la formule utilisée est la suivante:
Cj = Cp* N*1,1
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Avec Cp : consommation moyenne par jour par habitant
N : nombre de population en 2024
Cj : consommation journalière
1,1 : majoration de 10%
Avec No : Effectif de la population en 2014
N : Effectif de la population en 2024
Consommation annexe : consommation d’eau des CSB et Ecoles
D’après ce calcul, la consommation journalière totale est de 278 m3/j soit 3,22 l/s. Cette valeur met en évidence la consommation d’eau de la population totale, des écoles et du CSB II. D’après la loi n°98029 du 20 Janvier 1999 portant sur le Code de l’eau, la consommation des écoles est évaluée à 5 l/élève/j et celle du CSB est de 10 l/j/lit.
ADÉQUATION DES RESSOURCES ET BESOINS
Le débit d’étiage de la rivière de Mahavoky est 14,98l/s soit de l’ordre de 1294,50 m3/j. Et le débit moyen journalier de la population est de 3,22l/s. Donc la ressource peut satisfaire le besoin. Toute la ressource en eau n’est pas utilisée parce qu’il y a encore utilisation des autres habitants en aval de la source.
TOPOGRAPHIE
L’eau est distribuée en système gravitaire à partir du réservoir. Donc l’étude de ce projet est basée sur la condition topographique. Les données topographiques sont obtenues grâce à un levé effectué sur le terrain. L’étude topographique aide le concepteur à donner l’emplacement des ouvrages et à dimensionner les conduites dans le réseau.
La côte du réservoir est de 47 m et celle de la rivière est de 20 m. Le village a en moyenne une côte de 13 m. Ce qui fait que pour alimenter le réservoir, il faut mettre en place une station de pompage au niveau du captage afin d’assurer son ravitaillement en eau. Ensuite, la distribution peut se faire en système gravitaire car le réservoir et village ont une dénivelée de 27m.
Les données de base socio-économiques montrent que la population n’est pas pauvre et la population active domine par rapport à la population vulnérable. Les activités de la population à Ilaka-Est nécessitent une grande quantité d’eau si bien qu’un projet d’AEP devrait être mis en place. De plus, les conditions sur site en permettent la réalisation.

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Table des matières

Introduction
Chapitre.1. Généralités sur le cadre de l’étude
1.1. Milieu physique
1.1.1. Localisation
1.1.2. Relief
1.1.3. Hydrographie
1.1.4. Géologie
1.1.5. Climat
1.1.6. Végétation
1.2. Situation socio-économique
1.2.1. Population et démographie
1.2.2. Activités économiques
1.2.2.1. Agriculture
1.2.2.2. Elevage
1.2.2.3. Pêche
1.2.2.4. Commerce
1.3. Infrastructure socioculturelle
1.3.1. Education
1.3.2. Santé
1.3.3. Culture et religion
1.4. Organisations non gouvernementales
Chapitre.2. Etude de la problématique de l’AEP a Ilaka Est
2.1. Données de base socio-économique
2.1.1. Population
2.1.2. Pouvoir d’achat
2.2. Situation AEPAH
2.2.1. AEP
2.2.2. Assainissement et Hygiène
2.2.2.1. Assainissement individuel et collectif
2.2.2.2. Assainissement des Ordures Ménagères
2.2.2.3. Assainissement des agglomérations
2.3. Situation de départ
2.4. Données de base technique
2.4.1. Ressources en eau
2.4.1.1. Surface et périmètre.
2.4.1.2. Forme.
2.4.1.3. Couverture végétale et ruissellement
2.4.1.4. Infiltration
2.4.2. Besoin en eau
2.4.3. Adéquation des ressources et besoins
2.4.4. Topographie
Chapitre.3. Mise en place d’un reseau d’aepp
3.1. Présentation du projet
3.2. Mise en oeuvre du projet
3.2.1. Système AEPP
3.2.1.1. Réhabilitation du captage de Mahavoky
3.2.1.2. Station de pompage eau brute
3.2.1.3. Source d’énergie de la station de pompage
3.2.1.4. Conduite de refoulement
3.2.1.5. Station de traitement d’eau
3.2.1.6. Réservoir
3.2.1.7. Réseau de distribution
3.2.2. Politique de branchement
3.3. Aspect socio-économique de l’installation
3.3.1. Aspect social mise en place de monobloc eau et assainissement
3.3.2. Système de gestion
3.3.3. Elément du cout du projet
Conclusion
Annexes
Bibliographie

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