LYMPHOMES MALINS NON HODGKINIENS
Définition (14) Les lymphomes malins non hodgkiniens (LMNH) de l’enfant représentent une grande variété clinique, immunologique et histopathologique de tumeur. Leur unité provient du traitement qui leur est proposé, une chimiothérapie seule dans tous les cas. Cela permet d’avoir une guérison dans 75 % des cas. Il s’agit d’un groupe hétérogène composé de proliférations tumorales lymphoïdes malignes. Ils se distinguent de ceux de l’adulte par :
• leur aspect histologique toujours diffus et de haute grande malignité,
• leur présentation clinique habituellement extra ganglionnaire,
• leur agressivité évolutive avec une croissance tumorale très rapide et une dissémination précoce régionale et à distance, en particulier dans la moelle osseuse et le système nerveux central.
Bilan d’extension
Imageries Elles ont pour but d’établir le bilan d’extension de la tumeur. Ce sont l’échographie, la tomodensitométrie, la résonance magnétique nucléaire, la myélographie et la radiographie du thorax.
Scintigraphie La scintigraphie à la MIBG (Métaiodobenzylguanidine) précise l’existence d’une fixation sur la tumeur primitive, le nombre et la localisation des métastases squelettiques et extra – squelettiques. La scintigraphie au Technétium 99 sera demandée en cas de négativité de la scintigraphie à la MIBG.
Myélogramme Il permet de détecter l’existence d’un envahissement médullaire. La pratique de 10 ponctions au lieu de 2 a permis d’augmenter de 10 à 20 % la détection de cet envahissement médullaire.
Biopsies médullaires L’histologie semble supérieure au myélogramme dans 60 % des cas, mais il existe 13 % de faux négatifs par rapport à la cytologie. Ainsi myélogrammes et biopsies médullaires sont complémentaires et indispensables pour le dépistage d’un envahissement médullaire.
Examen histologique de la tumeur Il n’est pas toujours indispensable au diagnostic. S’il est effectué, il doit comporter une classification de Shimada et un marquage immunologique par des anticorps monoclonaux.
RMS de l’orbite
Ils se développent à partir des muscles moteurs de l’oeil et entraînent rapidement des symptômes oculaires : exophtalmie, déviation de l’oeil, parfois tumeur visible paraoculaire. La tomodensitométrie (TDM) permet d’établir le diagnostic et le bilan d’extension.
Epidemiologie des tumeurs du système nerveux central
Fréquence La figure 2 illustre que les tumeurs du SNC représentent 1 % des affections malignes pédiatriques à Madagascar et par conséquent la dixième cause de cancer de l’enfant. Toutes ces tumeurs sont des médulloblastomes et tous les prélèvements ont été faits en post – mortem. En 10 ans, il n’y a jamais eu de prélèvement réalisé sur un enfant vivant alors qu’à Madagascar les autopsies sont très rares. Deux raisons pour lesquelles nous n’avons trouvé que 4 cas de tumeurs du SNC alors que dans les littératures, ces affections malignes représentent les deuxièmes ou les troisièmes groupes de cancer pédiatrique les plus fréquents après les leucémies et les lymphomes (22)(23). Le diagnostic de ces cancers est avant tout radiologique (notamment par le scanner) (26).
Répartition selon l’âge Malgré que notre population d’étude est très réduit nous pouvons conclure qu’il existe une répartition à peu près égal selon les tranches d’âge de notre étude (tableau 10).
Répartition selon le sexe Nous avons trouvé 3 garçons et 1 fille (figure 15) on peut alors dire que la prédominance masculine observée dans les littératures (26) se rencontre aussi à Madagascar.
|
Table des matières
INTRODUCTION
PREMIER PARTIE : DONNEES DE LA LITTERATURE
GENERALITES
LEUCEMIES AIGUES
1. Définition
2. Epidémiologie
3. Cliniques
4. Paracliniques
5. Traitements
LYMPHOMES
1. Lymphomes malins non Hodgkiniens
1.1. Définition
1.2. Epidémiologie
1.3. Classification
1.4. Cliniques et diagnostics
1.5. Traitements
2. Lymphomes malins non Hodgkiniens
2.1. Définition
2.2. Epidémiologie
2.3. Cliniques
2.4. Paracliniques
2.5. Traitements
TUMEURS DU SYSTEME NERVEUX CENTRAL
1. Epidémiologie
2. Cliniques
3. Paracliniques
4. Traitements
NEUROBLASTOME
1. Définition
2. Epidémiologie
3. Cliniques
4. Paracliniques
5. Traitements
NEPHROBLASTOME
1. Définition
2. Epidémiologie
3. Cliniques
4. Paracliniques
5. Traitements
TUMEURS DES TISSUS MOUS
1. Définition
2. Epidémiologie
3. Diagnostics et bilan d’extension
4. Traitements
TUMEURS OSSEUSES MALIGNES
1. Généralités
2. Epidémiologie
3. Cliniques
4. Paracliniques
5. Traitements
RETINOBLASTOME
1. Définition
2. Epidémiologie
3. Cliniques
4. Paracliniques
5. Traitements
DEUXIEME PARTIE : NOTRE ETUDE
1. MATERIELS ET METHODES
1.1. Données démographiques
1.2. Cadre de l’étude
1.3. Population de l’étude
1.4. Méthode d’étude
2. RESULTATS
2.1. Epidémiologie générale
2.2. Epidémiologie des lymphomes
2.3. Epidémiologie des leucémies
2.4. Epidémiologie des rétiblastomes
2.5. Epidémiologie des tumeurs des tissus mous
2.6. Epidémiologie des néphroblastomes
2.7. Epidémiologie des tumeurs malignes osseux
2.4. Epidémiologie des neuroblastomes
2.4. Epidémiologie des médulloblastomes
TROISIEME PARTIE : COMMENTAIRES – DISCUSSIONS ET SUGGESTIONS
CONCLUSION
Télécharger le rapport complet