Les hypotenseurs par voie injectable
La nicardipine : en intraveineuse (IV), 8 à 15 mg/h sur 30 minutes.
L’urapidil : en IV, 25 mg (1 ampoule) administrée sur 20 secondes, éventuellement répétée 5 minutes plus tard à la même dose. Puis 2 mg/min en débit continu à la seringue électrique.
Les diurétiques de l’anse : en IV, une ampoule de 20 mg renouvelée au besoin devant un résultat insuffisant.
La trinitrine ou le dinitrate-isosorbide : à la posologie de 2 à 5 mg/h en l’absence d’insuffisance cardiaque et de 2 à 15 mg/h en cas d’insuffisance ventriculaire gauche, en administration continue à la seringue électrique.
Le labétalol : administrer à la pousse seringue électrique à la posologie de 0,1 mg/kg/h
Moyens médicamenteux
Les principaux médicaments utilisés sont :
– Fibrinolyse
– Acide acétylsalicylique : administrer initialement à la posologie de 250 mg en IV suivie d’une dose orale de 75 à 160 mg/j
– CLOPIDOGREL dose de charge 300 mg, puis 75 mg/j
– Anti-GP IIb/IIIa, la posologie est variable selon le produit.
– Héparine non fractionnée et héparine de bas poids moléculaire (HBPM) à dose curative.
– STATINE : la posologie est variable selon le produit
Choix de la stratégie
– Si le délai porte à porte cardio est > 45 minutes, la probabilité que le délai global du premier contact médical-expansion du ballonnet soit > 90 minutes est trop élevée, et cela justifie la fibrinolyse pour tout patient dont le début des symptômes est < 12 heures. La stratégie est identique si le début des symptômes date de moins ou de plus de 3 heures ;
– Si le délai porte à porte cardio est < 45 minutes et si la somme de ce délai avec le délai porte cardio-ballon est < 90 minutes, la stratégie devient fonction de l’heure du début des symptômes :
– Si ce délai est < 3 heures, le médecin au près du patient peut proposer ou la fibrinolyse ou l’angioplastie primaire en fonction des procédures écrites et évaluées,
– Si le délai depuis le début des symptômes est compris entre 3 et 12 heures, l’angioplastie primaire est privilégiée ;
– L’évaluation de l’efficacité de la fibrinolyse sera réalisée dès son administration afin de dépister précocement un non réponse justifiant une angioplastie de sauvetage.
INDICATION
Dans tous les cas il faut toujours appliquer les traitements non spécifiques.
En cas AVC ischémique :
– Aspirine
– Un traitement thrombolytique par rt-PA par voie intraveineuse est recommandé chez les patients ayant un AVC ischémique à condition que le traitement puisse être instauré dans les 3 heures suivant l’apparition des symptômes d’AVC et qu’il n’existe pas de contre indications à ce traitement.
En cas d’AVC hémorragique, La décision de traitement neurochirurgical repose sur :
– Des critères cliniques : âge du patient, traitement en cours, en particulier anticoagulant, niveau de vigilance (score de Glasgow), taille pupillaire, évolutivité ;
– Des critères neuroradiologiques : taille et siège de l’hématome, hémorragie sous arachnoïdienne associée, effet de masse, taille des ventricules. L’appréciation de ces signes demande une expertise, au mieux un transfert d’images vers le service de neurochirurgie.
– L’hydrocéphalie par obstruction du 4ème ventricule est un argument d’intervention chez les patients dont l’état clinique s’aggrave, ou avec troubles modérés de la vigilance et en l’absence de signes de compression du tronc cérébral.
DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
Dans les formes cardio-vasculaires elles font discuter :
– Un infarctus myocardique (troponine et CPK-MB, anomalies ECG).
– Une péricardite aiguë
– Tamponnade (valeur de l’échographie),
– Une dissection aortique : présence de souffle diastolique, asymétrie des pouls, échocardiographie, aortographie, tomodensitométrie.
Dans les formes respiratoires elles font discuter :
– Une pneumopathie aiguë, un OAP, une pleurésie, un asthme, un pneumothorax.
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Table des matières
INTRODUCTION
I. RAPPEL SUR LES URGENCES CARDIOVACULAIRES
I.1. URGENCES HYPERTENSIVES
I.1.1. DEFINITION
I.1.2. DIAGNOSTIC POSITIF
I.1.3. DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
I.1.4. TRAITEMENT
I.2. SYNDROME CORONARIEN AIGU
I.2.1. DEFINITION
I.2.2. DIAGNOSITC POSITIF
I.2.3. DIAGNOSTICS DIFFERENTIELS
I.2.4. TRAITEMENT
I.3. ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL
I.3.1. DEFINITION
I.3.2. DIAGNOSTIC POSITIF
I.3.3. DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
I.3.4. DIAGNOSIC DE GRAVITE
I.3.5. TRAITEMENT
I.4. OEDEME AIGU DU POUMON HEMODYNAMIQUE
I.4.1. DEFINITION
I.4.2. DIAGNOSTIC POSITIF
I.4.3. TRAITEMENT
I.5. CHOC CARDIOGENIQUE
I.5.1. DEFINITION
I.5.2. DIAGNOSTIC POSITIF
I.5.3. DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
I.5.4. TRAITEMENT
I.6. EMBOLIE PULMONIAIRE
I.6.1. DEFINITION
I.6.2. DIAGNOSTIC POSITIF
I.6.3. DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
I.6.4. DIAGNOSTIC DE GRAVITE
I.6.5. TRAITEMENT
I.7. TACHYCARDIE VENTRICULAIRE
I.7.1. DEFINITION
I.7.2. DIAGNOSTIC POSITIF
I.7.3. DIAGNOSTICS DIFFÉRENTIELS
I.7.4. DIAGNOSTIC DE GRAVITE
I.7.5. TRAITEMENT
II.NOTRE ETUDE PROPREMENT DITE
II.1. Matériel et méthode
II.1.1. Matériels
II.1.2. Méthode
II.2. Recrutement des patients
II.3. Critère d’inclusion
II.4. Critère d’exclusion
II.5. JUSTIFICATIF
II.6. PARAMETRE D’ETUDE
II.7. TRAITEMENT DES DONNEES
II.8. DONNEES GENERALES
II.8.1. POPULATION D’ETUDE
II.8.2. PARAMETRE DEMOGRAPHIQUE
II.8.3. REPARTITION SELON LE TYPE D’URGENCES CARDIOVASCULAIRES
II.8.4. ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUES SELON LE TYPE D’URGE NCE CARDIOVASCULAIRE
II.8.5. REPARTITION DES URGENCES CARDIOVASCULAIRES SELON LA PERIODE D’HOSPITALISATION
II.8.6. ANTECEDANTS
II.8.7. ASPECTS CLINIQUES DES URGENCES CARDIOVASCULAIRES
II.8.8. REPARTITION SELON LE MODE DE SORTIE DES PATIENTS
II.8.9. REPARTITION DES DECES SELON LE TYPE D’URGENCE CARDIOVASCULAIRE
II.8.10. REPARTITION SELON LA DUREE D’HOSPITALISATION
III.DISCUSSION ET SUGGESTION
III.1. DISCUSSION
III.1.1. EPIDEMIOLOGIE
III.1.2. REPARTITION DES URGENCES CARDIOVASCULAIRES
III.1.3. REPARTITION SELON LA PERIODE D’HOSPITALISATION
III.1.4. ANTECEDENT
III.1.5. ASPECTS CLINIQUES DES URGENCES CARDIOVASCULAIRES
III.1.6. MODE DE SORTIE DES PATIENTS
III.1.7. REPARTITION DES DECES SELON LE TYPE D’URGENCE CARDIOVASCULAIRE
III.2. SUGGESTION
CONCLUSION
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